Sa 5 oct. 2024
Escalade à la cabane Lindernen
Temps à ne pas mettre un grimpeur dehors du côté de la cabane Lidernen, donc relocalisation de la sortie en Bas-Valais. Rendez-vous samdi matin au café de Dorénaz, sous un épais stratus...Le temps de prendre un café, de monter au secteur Tichodrome et le soleil est là pour débuter la grimpe. Abson, Maximilien et François démarrent dans Martingale. Hélène et Tobias errent du côté de Tichodrome, dans un joyeux mélange de trois voies...Après une rapide descente en rappel et un pic-nic tout aussi rapide, départ pour une deuxième voie. Le lendemain, il était prévu de grimper le matin au soleil et l’après-midi sous les nuages à Miéville. Pas de chance, la météo a évolué défavorablement durant le nuit: ce sera le matin sous les nuages avec deux averses et l’après-midi à l’ombre, le tout accompagné d’un petit vent bien frais. Très belles moulinettes de 40 m sur un excellent gneiss. Bravo à Tobias qui enchaîne les 6b avec maestria!
Sa 5 oct. 2024
Cours premiers secours: Pratique (2/2)
Cours de Premiers secours du 5 octobre 2024
Le cours s’est déroulé dans la ferme de Misaël, ambulancier ES, qui nous accueille avec le café ! Il est notre instructeur bénévole pour la soirée et la journée de cours, avec Adrien, organisateur non moins bénévole depuis plusieurs années. Nous sommes entre de bonnes mains ! La pratique se compose de plusieurs ateliers : approche de la personne blessée (la stimulation verbale, douloureuse, et la respiration), massage cardiaque (5 séries de 30… exigeant pour les épaules), déplacement-transport d’une personne, appel de secours, sécurité à l’approche d’un hélicoptère (attention à la couverture de survie en alu qu’il faut fixer au blessé… sinon danger pour l’hélico), mises en situation d’accidents, bandages-immobilisations de membres blessés, pharmacie de secours. Les informations données et les exercices pratiqués ont bien mobilisé l’énergie des participants. Leur enthousiasme a aussi été nourri par d’intéressants retours d’expériences de Misaël et d’Adrien. Une soirée et une journée de formation instructives et à refaire de temps en temps pour maintenir ses réflexes aiguisés et se tenir au courant des nouveautés dans le secours en montagne. Merci à nos organisateurs ! Marie-Claude
Ve 4 oct. 2024
De Châtillon à Moutier
Course modifiée
Compte-tenu de prévisions météorologiques très défavorables dans la région de Châtillon nous sommes restées sur une randonnée locale en boucle au départ des Cadolles. Montée vers Chaumont, descente sur Fenin en passant par pré Louiset et retour par le sentier N°2 du Trans Swiss Trail, soit environ 14km de marche et 650m de dénivelés. L’occasion pour les quatre participantes de croiser l’expo photos qui s’égrène le long du sentier du Temps de “La faune neuchâteloise dans l’oeil du photographe Neil Villars”, d’admirer quelques fabuleux champignons sortis tout juste d’une terre bien arrosée, de jouir des pépiements d’une classe fêtant le début des vacances d’automne autour de saucissons et chamallows grillés, et d’aborder 1001 sujets de discussion – comme d’habitude.
Bref, un bon bol d’air et d’amitié à portée de main !
Ma 1 oct. 2024
Trek Péléponèse Taygète
Le récit va venir, merci Stéphane
Lu 30 sept. 2024
Du Seeberg au Seehore 2280m, Diemtigtal
LundiX 30 sept 2024
Seeberg - Lac Seeberg- Niderhorn 2078m - Urscher – Seeberg
en remplacement du Seehore avec une boucle par le Stierenberg prévu initialement, enneigé et accès par les lapiaz et éboulis trop risqué avec vent tempétueux en altitude.
Départ du parc Seeberg avec la petite route d’accès payante depuis Zwischenflüh.
On s’équipe ; le vent souffle, petite pause dans la montée, pas pour enlever une couche…mais en rajouter une ou deux avec doudounne, bonnet et gants.
Jolie montée en passant par le lac de Seebergsee, pas d’amateur/trice pour une baignade, donc on continue de monter jusqu’au point Lueglespitz afin de suivre la crête venteuse jusqu’au sommet du Niderhore à 2'078m.
Le vent est vraiment très fort, il ne faut pas trop s’approcher des falaises !
Puis c’est la descente par Urscher, très beau dans les lapiaz et la belle végétation jaune et automnale.
On trouve un coin pour le pique-nique à l’abri de ce vent glacial, puis c’est le retour par un joli chemin un peu plus abrité sous la chaine du Niderhore qui nous amène au restaurant du Seeberg.
Willy nous offre la tournée pour fêter tout bientôt ses 2 x 40 ans ! Un très grand MERCI au fidèle Lundi-Xiste
Christine et Nathalie concluent la journée par ; « découvrir de très beaux paysages et nous aérer à tous vents ainsi qu’un fabuleux mirador décoiffant »
On profite pour faire provision de fromage d’alpage Seeberg et d’autres produits du terroir.
Merci pour l’organisation Jürg et Christelle, on reviendra pour grimper au Seehore une autre fois !
Patricia
Je 26 sept. 2024
Course A : Au sud du lac de Thoune : Därligen – Fa
C’est bien dommage que nous n’ayons pas pu faire la course prévue au programme, Därligen-Feulensee. Mais que cela ne tienne, 10 courageux se sont retrouvés à Saint-Blaise pour monter en car postal et par un parcours inhabituel jusqu’à Enges, en raison des travaux routiers. De là, nous sommes descendus à Frochaux, avons suivi le chemin par Entre-Roche, longé le Ruau de Saint-Blaise, pour arriver au bord du lac, ce qui nous a permis d’admirer les roues en mouvement de Botta. Nous avons suivi le bord du lac jusqu’à la Ramée, où nous avons pris le pique-nique dans la bonne humeur, et à l’abri. Après nous avoir sustenté, nous avons longé le lac jusqu’à la Tène en empruntant le nouveau chemin, magnifiquement aménagé, qui traverse la propriété de Préfargier. Nous avons continué en suivant le Thielle, bifurqué vers Wavre, longé le Loclois, pour arriver finalement à Saint-Blaise.
Nous avons parcouru environ 18km, sommes descendus de 460m, monté de 80m, le tout en 4h30, sans les pauses.
La température a été agréable pendant toute la course, et il a même fait doux. Le matin a été quasiment sec, mais après le pique-nique, la pluie est tombée sans discontinuer.
Merci aux participants pour la bonne humeur et l’ambiance amicale. Une fois de plus, même par mauvais temps, on éprouve du plaisir de se retrouver et de randonner ensemble. Merci aussi à mon coorganisateur Jacques I., comme toujours fidèle au poste.
Alfred
Ve 20 sept. 2024
Derborence - Pas de Cheville - Gryon Barboleuse
De Derborence à Gryion Barboleuse le 20 septembre 2024
La course s’est parfaitement déroulée. Après un long voyage le café fut apprécié sur la terrasse du refuge du lac de Derborence. Merci à Michèle qui nous a fait un délicieux cake.
Le temps agréable nous a permi de profiter de cette belle course entre le Valais et le canton de Vaud avec des paysages bien différents.
Je 19 sept. 2024
4 jours de randonnée Vallée d'Aoste en étoile
19 -22 septembre 2024, 4 jours de randonnée en étoile en Vallée d’Aoste, org. René Miorini. Jeudi 19 septembre, nous sommes 13 randonneurs-euses à nous retrouver de bonne heure à Colombier pour un long voyage jusqu'en Vallée d'Aoste. 13, c'est beaucoup, mais René n'a pas eu le cœur de faire des déçu-e-s... Des aménagements ont donc été prévus par notre GO pour diviser toute cette joyeuse troupe en deux groupes plus petits pour les randonnées. Notre voyage nous amène jusqu'à Breuil-Cervinia, une station de ski pas très jolie de l’avis général... De là, nous montons tou-te-s ensemble jusqu’à 2300m d’altitude, pique-niquons ensemble avant de nous séparer en deux groupes : l’un, conduit par Nathalie et Grégoire, en direction du Rifugio Bobba du Club Alpin Italien, l’autre, conduit par René, en direction du Rifugio Duca degli Abruzzi all’Oriondé (rien que ça !). Malheureusement, le plafond nuageux est bas, et nous n’aurons pas de vue sur le Cervin ni sur les autres sommets de la région pendant cette randonnée. Comme par miracle (mais non ! c’est parfaitement organisé par René), les deux groupes se retrouvent à la même heure au parking du Golf de Breuil-Cervinia et nous descendons tou-te-s ensemble à l’Hôtel Bijou à Valtournenche. Oui, c’est vraiment un petit bijou cet hôtel, avec un personnel très accueillant et chaleureux, de délicieux menus du soir avec antipasti, primi, secondi piatti et dessert (souvent, nous ne savons même plus ce que nous avons commandé tellement il y a de plats !) et des petits-déjeuners royaux : une adresse à recommander pour tou-te-s celles et ceux qui cherchent un hébergement dans le Valtournenche ! Le lendemain, nous partons avec un beau et chaud soleil… qui malheureusement ne va pas nous accompagner très longtemps. Nous montons depuis le village de Valtournenche jusqu’au lac de barrage de Tsignanaz, avant de poursuivre vers la Fenêtre du même nom. Pique-nique laissant à chacun-e le temps de décider s’il-elle veut ou non poursuivre jusqu’au sommet du Mont Plancherot. Celles et ceux qui y sont allé-e-s n’ont pas été déçu-e-s, car des bouquetins étaient au rendez-vous, et le brouillard ambiant s’est même dissipé pour leur octroyer une belle vue du sommet. Les moins braves, qui sont redescendu-e-s directement, ont profité de leur avance pour visiter un peu le joli village de Valtournenche et boire un verre sur une terrasse. Le troisième jour, nous reprenons les voitures pour aller jusqu’à La Magdeleine. De là, nous partons à pied en direction du Mont Dzerbion, avec, pour un petit groupe de cinq personnes conduit par René, un (gros) détour par le Mont Tantané. Comme lors du premier jour, René s’est arrangé pour que nous nous retrouvions tou-te-s au Col Portola, pour certain-e-s à l’aller, pour les autres au retour. Retour à la Magdeleine par un autre itinéraire et petit café dans un bar du village avant de rentrer à notre hôtel de Valtournenche. Le dernier jour, le temps est assez clair, et notre GO décide d’une randonnée au départ de Creteuil. Comme nous allons rentrer en Suisse après la randonnée, nous marchons tou-te-s ensemble jusqu’à la Becca d’Aran, qui nous fera le plaisir de se dévoiler un peu lorsque nous aurons gagné son sommet. Retour à l’Hôtel Bijou à Valtournenche pour un dernier verre partagé, avant un long voyage (près de 4h) de retour à Neuchâtel. Un grand merci à notre GO pour l’organisation parfaite de ces quatre magnifiques jours de randonnée, à tou-te-s les participant-e-s pour leur agréable compagnie, aux conducteurs-trices qui nous ont véhiculé-e-s, et au personnel de l’Hôtel Bijou pour leur accueil chaleureux. Nous nous réjouissons déjà de la prochaine étape de ce « grand tour de la Vallée d’Aoste » proposé depuis quelques années par René ! Christelle
Sa 14 sept. 2024
AlpBivEsc Chamonix Les Praz Les Chéserys
La météo nous a contraint à renoncer au bivouac et opter à un hébergement chauffé au Chamoniard volant.
Nos courses alpine et d’escalade étant passablement abritées de la bise, les conditions se sont révélées bien meilleures et agréables que prévu … et craint des participants !
Jérôme
SAMEDI VIA CORDA ALPINA
Nous sommes parti à 7h30 de Boudry avec une partie de l’effectif. Nous avons fait une pause-café à Martigny où nous avons retrouvé les deux derniers membres du groupe. Une fois arrivés à Chamonix nous sommes partis pour faire la Via Corda Alpina au rocher des Mottets. Au début le soleil nous a manqué un peu mais une fois en haut de cette magnifique randonnée alpine le ciel s’est dégagé et la température a vite augmenté. La rando arrive sur une buvette ou il y a des bulles pour y passer la nuit avec une vue vertigineuse sur le Grand Dru. Après avoir mangé à la buvette nous sommes redescendus à pied par un chemin facile jusqu’aux voitures. Ensuite nous sommes allés prendre nos cartiers dans un dortoir assez bien situé dans Chamonix ce qui nous a permis d’aller manger dans un restaurant au centre-ville à pieds.
Matteo
DIMANCHE LONGUES VOIES DES CHESERYS
Après une nuit reposante au gîte, nous nous levons à 7h (sauf le soussigné qui est réveillé par Séverine à 7h30) et prenons un délicieux petit déjeûner concocté Jérôme. D'ailleurs d'autres hôtes tenteront d'y gouter, pensant que celui-ci était celui offert par le gîte.
Ensuite nous partons pour le cols des Montets. Après environ 30 minutes de marche, nous nous équipons, Delphine et Séverine feront la voie Lady, Jérôme et Matteo, Micol et Michael, Penny Lane.
Nous grimpons sur de la dalle, si bien qu'il est important de grimper en adhérence, les longueurs s'enchaînent sous un soleil de septembre dissipant les craintes que certains participants pouvaient avoir quant à la situation météorologique du weekend. La vue sur le Mont-Blanc et les autres sommets alentours est magnifique.
La voie terminée, nous débutons la descente en rappel. Le plus jeune des participants insistent notamment pour plier la corde, ce que le soussigné accepte avec joie (il ne faut pas réfréner le désir de la jeunesse de nous montrer leurs compétences de plier la corde, d'organiser le relai, d'effectuer les manipulations, etc). Durant les minutes d'attente aux relais, nous observons un hélicoptère qui prend en charge une personne accidentée.
Arrivés au pieds des voies, nous redescendons au parking du col des Montets. Après avoir rangé le matériel, nous reprenons la route et faisons une halte à la fromathèque à Martigny pour une bonne bière ou autre boisson.
Avant de nous quitter, nous ne manquons pas de faire des emplettes à la fromathèque (fromage, huiles essentielles, saucissons, etc).
Après un peu moins de deux heures de route, nous sommes de retour à Boudry des images plein la tête pour un weekend merveilleux grâce à l'excellente organisation du chef de course et la bonne humeur des participants.
Michael
Je 12 sept. 2024
First depuis Elsigenalp
Mail de dimanche soir 8 septembre : Jeudi 12 septembre, plutôt que brouillard et neige au First d’Adelboden, je propose une bonne aération et une sympathique métairie près de chez nous :
RDV 8h40, Chambrelien, gare. De là, à pied au Grand Coeurie via Tablettes : 3 h, 8 km, +800 m/-180 m.
Après-midi : du Grand Coeurie aux Geneveys-sur-Coffrane, gare : 2 h, 7 km, +190 m/-640 m (en grande partie sur chemin blanc).
Inscriptions: jacques.isely@gmail.com jusqu’à mardi en précisant pour le saucisson au feu de bois, roesti, salade, CHF 19.— ou pour la fondue 200 gr, CHF 21,—
Le prix des boissons est très raisonnable et le café nous est offert.
Il fera plus froid. J’espère que nous pourrons passer entre les gouttes. Prenons quand même le parapluie !
Déroulement de la course : comme prévu et dans la bonne humeur habituelle. Cf. photos.
PS 1 : Agréable surprise en arrivant au Grand Coeurie. Werner a téléphoné pour nous offrir l’apéro que nous buvons à sa santé !
PS 2 : 8 participants
Org. Jacques
Me 11 sept. 2024
Monts d'Arrée et péninsule d'Armorique
Randonnées aux Monts d'Arrée et la péninsule d'Armorique
Du mercredi 11 au mercredi 18 septembre
Nous sommes six ce mercredi 11 septembre à 07h à la gare, Catherine et Hanspeter étant partis la veille avec leur camping-car. Quelques frayeurs à Frasne: au dernier moment, le train pour Paris est annulé, nous obligeant à un retour sur Genève en taxi ! 2 heures plus tard, nous sommes enfin en route pour Paris, la gare de Lyon, puis Montparnasse et le TGV pour Brest. Ouf !
Prise des 2 voitures de location et départ pour le gîte « La Halte de Coat Carrec » à Argol, magnifique maison restaurée par nos hôtes Sophie et Christophe, où nous attendent déjà Catherine et Hanspeter.
La suite se passe comme prévu dans notre programme : jeudi, forêt de Huelgoat, où fourmillent les légendes, les fées, les géants et les korrigans; vendredi, presqu'île de Crozon et son cap de La Chèvre au sud ; samedi, la crête du Menez Mikel et les tourbières pleines d'ajoncs, de bruyères et de fougères. Dimanche, nous surplombons l'estuaire de l'Aulne pour faire le tour de la forêt domaniale de Landevennec, en passant près de jolies chapelles malheureusement fermées. Lundi, départ tôt le matin pour retrouver à Commana Cécile, l'herboriste qui nous emmène découvrir les nombreuses variétés de plantes des tourbières ; visite très instructive, mais allons-nous retenir tous ces noms ? Les plus courageux parachèvent la journée en suivant la crête des Monts d'Arrée, raccourcissant un peu le parcours prévu à l'origine. Mardi, dernière rando vers Plougastel et ses cultures de fraises, en terre ou en serres, de Pâques à La Toussaint! pour atteindre la Pointe Doubidy et la vue sur les îles de Molène, Ouessant, et la rade de Brest.
Grâce à une météo très favorable (faisant mentir le dicton qui dit qu'il pleut toujours en Bretagne), un gîte parfait sur tous les plans, une équipe de marcheurs motivés et très positifs, ce fut une semaine de plaisir dont le souvenir restera longtemps. Merci à vous toutes et tous, Isabelle, Catherine, Heinz, Guy, Pierre, Hanspeter, Alfred, et merci aussi à nos hôtes Sophie et Christophe Bergot.
Nadia
Di 8 sept. 2024
Walserweg Etapes 11 à 15: De Bivio à Davos
Bivio – Alp Flix
Pluie, pélerine, salamandres à profusion. Souper gastronomique.
Alp Flix – Chamanas d’Ela
Dénivelés, 40 chamois, des bouquetins sur les crêtes, les premières neiges en hauteur, des cols, du brouillard, du grésil, le Lai Mort et une soupe à l’orge en bloc!
Chamanas d’Ela – Monstein
Schnapskästchen, Filisur et son Landwasser viaduc, chemin impressionnant par Breitrüfi et Drostobel pour terminer par un délicieux repas et un sommeil bien mérité dans des lits douillets.
Monstein – Sertig Dörfli
Montée dans de jolies pairies, passage du Fanezfurgga puis descente dans le FABULEUX Dukantal.
Sertig Dörfli – Davos Platz
Plan B: Réveil avec un paysage enneigé! Chemin au travers des mélèzes puis des sapins.
Cinq jours avec des images gravées dans nos mémoires, des fous rires, et des aventures inoubliables!
Sa 7 sept. 2024
Les immigrés vous invitent pour une escalade .
Les Émigrés, escalade.
Belle météo annoncée pour ce samedi, un peu moins bon dimanche. Nous sommes 4 en migration direction Martigny. Le pied granitique du Catogne (La Dyure) nous accueil pour cette première journée. Tentatives infructueuses à se retrouver en nombre paire, nous formons une cordée de 2 et une de trois. Eric, Micol et Jon dans Luc (6a+/5c). De Long en Large (6a+/6a) pour Tobias et Vincent. Belle redécouverte pour ma part, une voie magnifique et apparemment au moins 2 nouvelles voies récemment équipées. Après cette belle envolée, nous remettons le couvert pour Moments Autentiques (6b/6a), tout aussi belle. La cordée de 3, grimpera quelques longueurs de Long en Large. Une super fondue en soirée dans un joli coin de bivouac, voilà qui conclu cette plaisante journée.
Après une belle nuit et un petit déjeuner, la météo a changé, de la pluie est annoncée, plutôt que La Pierre à Voie, nous seront à pied d’œuvre assez tôt, à Dorénaz.
Changement des cordées, Micol-Eric-Vincent pour la voie Sans soucis (6b/5c) 3 splendides longueurs et Tobias et Jon dans Gériatrie Park (6a/5c) Le binôme aura aussi le temps de grimpe la splendide voie Sans Soucis sans trop ce faire rincer.
Merci à Eric pour cette bien belle sortie et à vous toute et tous pour ces beaux moments.
Vincent.
Sa 7 sept. 2024
Rüederigsgrat-Giesigrat
Rüederigsgrat-Giesigrat, les 7 et 8 septembre 2024
Sur la crête allant du Gehrihore (2130m) au Sattelhore (2376m) dans les Préalpes bernoises, est bâtie une cabane d’alpage où il est possible de dormir le week-end. Ce samedi-là, sous un soleil de plomb, nous montons de Kiental à Ramslauenen par Farnital, puis au Gehrihore (belle vue sur le lac de Thoune et le Niesen) et atteignons la Grathütte par le flan escarpé du Rüederigsgrat. Un tronçon raide est sécurisé par des cordes et une échelle. A la cabane, après quatre heures d’effort pour 9 km et 1200m de dénivelé positif, nous voici sous un parasol le verre à la main, admirant les Alpes, Blüemlisalp, Wetterhorn, Eiger, Jungfrau, Doldenhorn, Balmhorn… Bon accueil, jolie déco, dortoir confortable, fontaine extérieure pour se rafraîchir, 80 moutons et leurs clochettes, repas du soir à la lumière des bougies et musique folklorique dans le local des WC (mais oui !), un lieu juste exceptionnel ! Le lendemain, par un temps devenu gris et bouché, nous partons le long de l’arête du Giesigrat. Le sentier est étroit, un peu humide, mais bon. Plusieurs passages sont sécurisés par des cordes et franchis aisément, habitude pour les uns, challenge réussi pour les autres. En contrebas du sentier, nous avons la chance d’observer un troupeau d’une quarantaine de chamois qui galopent les uns derrière les autres sur une centaine de mètres jusqu’à se mettre à l’abri de nos regards. L’arête se termine au point 2306, sous le Sattelhore. De là, descente le long du Bachligrabe jusqu’à Ramslauen, puis jusqu’à Reichenbach im Kandertal. A peine quelques gouttes de pluie pour nous rafraîchir et déjà nous sommes dans le train du retour après cinq heures quinze d’effort pour 15 km, 450m de dénivelé positif et 1800m de dénivelé négatif. Belle balade, chaleureuse compagnie, super week-end ! Marie-Claude
Je 5 sept. 2024
Schwarzwaldalp - Hornseewli - First, Grindelwald
Chers amis,
En raison des conditions météo défavorables, la course A dans la région de Grindelwald, Schwarzwaldalp – Hornseewli – First, a dû être annulée.
12 participants se retrouvent au Temple de Peseux pour suivre une jolie course de remplacement, brève, mais intense proposée par notre ami Pierre Hiltpold. Départ à 8:20, pour monter à Valangin en passant par le gibet de la Seigneurie du même nom. Excellent accueil au Relais du Château, où nous prenons notre pause-café. Nous sommes bien chanceux, car Samuel vient de fêter son anniversaire, et il nous offre café, chocolat chaud, ovomaltine et croissants. Un grand merci à lui. En sortant, quelques gouttes nous mettent en alerte pour nous équiper contre l’averse menaçante. C’était une fausse alarme. Nous entreprenons donc le cheminement prévu en longeant la rive gauche du Seyon pour nous rendre à la Borcarderie, puis direction nord vers Boudevillier, et finalement direction ouest pour rejoindre Serroue, où nous arrivons à midi pile. Grâce à Laurent Colin, un grand merci à lui, nous nous installons confortablement autour d’une table dans la grange de « sa » ferme familiale. Une fois sustentés, nous reprenons la course. Il ne pleut toujours pas, mais les prévisions annoncent de fortes pluies. Nous décidons donc de prendre le chemin le plus court pour retourner à Peseux. Grand bien nous a pris, car à peine arrivés à Peseux, Saint Pierre (je ne parle pas du chef de course) ouvre les vannes.
Course d’environ 4h30, temps couvert, et ciel menaçant, mais sans pluie.
Merci à Pierre d’avoir proposé et conduit de main de maître cette jolie course. Merci à tous pour la compagnie amicale.
Alfred
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Alfred Strohmeier, alfred.strohmeier@gmail.com
Mobile : +41 79 241 64 49
Ma 3 sept. 2024
Frinvillier - Chasseral
Très belle marche à travers la forêt et les pâturages pour arriver vers celui qui se voit de loin, le Chasseral 1606 m.
Nous nous sommes tout de même arrêtées “Aux Collissses du Haut” pour une halte rafraîchissante. Les tenanciers nous ont accueilli au son de l'accordéon.
Avant de descendre sur Nods, nous avons admiré la vue sur les lacs et au nord sur les champs à perte de vue et les éoliennes du Mont Soleil et du Mont Crosin.
Le petit groupe des 4 dames
Lu 2 sept. 2024
Dent d'Hautaudon : Gais Alpins
Récit collaboratif de cette magnifique sortie proposée par Jérôme et Jonas, auxquels s'est associé Tobias pour accompagner les 3 apprenties-alpinistes dans leur (re-)découverte de la course d'arête. Départ matinal dans une ambiance un peu "course d'école", tous dans la même voiture une fois tous les participants récupérés en route, permettant à la fine équipe de faire joyeusement connaissance. Météo de rêve à notre arrivée au col de Jaman pour démarrer la marche d'approche. Après une petite heure de marche nous permettant déjà d'admirer l'objectif du jour, nous arrivons au pied de l'arête pour se répartir en 3 cordées motivées et chargées de bonne humeur, et attaquer la traversée.
On retiendra, entre autres, de cette journée:
- une magnifique traversée aller-retour de l'arête des Gais Alpins (S-NE puis NE-S), bien équipée, peu difficile malgré quelques passages aériens, parfaite pour une initiation ou poursuite de formation
- une bonne dose de rigolade pour un certain Tobias qui a fait le tout en artif en utilisant toute une panoplie de tout un bric-à-brac qui pendouille autour de son baudrier (et chatouille les oreilles des autres participants comme une quantité de petites clochettes, on ne risquait pas de le perdre :))
- une belle 1e expérience pour Katia, qui se débrouille à merveille en second puis après quelques théories et autres techniques s'en va en tête
- un couloir propice à la perte de matériel (au moins 2 Reverso, par chance un seul pour notre équipe, ont fait le grand saut ce jour-là).
- la participation des dieux de la météo qui malgré les prévisions peu encourageantes pour l'après-midi nous ont finalement permis de faire l'aller-retour sans sortir la Gore-Tex (ou presque, elle a quand même été utile pendant un petit courant d'air)
- l'ouverture d'une nouvelle voie pendant la pause pic-nic par le binôme de gekkos Lory et Tobias qui apparemment n'en avaient pas eu assez (sans chaussons évidemment, sinon c'est trop facile!) ; on se questionne encore sur la cotation à y attribuer ;-)
- la rencontre avec un troupeau de 400 brebis sur le sentier du retour, avec une démonstration du chien Vic qui a dû se démener un peu pour les rassembler après sa trop longue pause piscine, puis l'arrivée des béliers en sens inverse, qui avait l'air de réjouir plus Alpha l'apprenti-chien que les brebis concernées
Retour au col de Jaman pour faire le plein de délicieux fromages d'alpage, partager une glace pour certains, un petit jus pour tous et les délicieuses tartes aux pommes avant de reprendre la route, le sourire aux lèvres et la tête encore un peu par là-haut.
Un grand merci aux 3 "premiers de cordée" dont les 2 organisateurs, pour leur patience et leur pédagogie sans faille, et à toute l'équipe pour l'ambiance positive et dynamique de cette belle journée.
Di 1 sept. 2024
Walserweg Etapes 11 à 15: Bivio - Davos
Dimanche 1er septembre 2024: Bivio Alp-Fix
Nous nous retrouvons à 10 pour marcher 5 jours sur le chemin des Walser. Première étape Bivio -Alp Flix. 8.5 km, 760m +, 554m -, 4 h.
Arrivés à Bivio, nous commençons par boire un café à l‘hôtel Solaria, avant une première grimpette. A l‘heure du pique-nique, nous surplombons déjà Bivio, avant de continuer à flanc de côteau avec de superbes vues sur le lac de Marmorera.
Une deuxième montée nous emmène à l‘étage de l‘Alp Flix. Chambres et souper très soignés au Berghaus Piz Platta.
Kathrin et Laurence
Lundi 2 septembre 2024: Alp-Fix Chamosa Ela
Etape de 17 km en 7 h de marche avec une dénivelée positive de 1’400m et une dénivelée négative de 1’130m
Départ de l’hôtel Piz Platta à 9h avec 8 kg de marchandises répartis dans nos sacs à dos pour le repas du soir et le petit déjeuner du lendemain ; la cabane Ela n’étant pas gardiennée. Philippe et Albertino se coltinent chacun le portage de 2 kg de soupe enrobée de glaçons.
La géologie et la nature nous offrent un spectacle magnifique avec des champs de blocs erratiques de granit et gneiss. Nous pique-niquons au bord d’un torrent où un garde-faune nous annonce une fin d’étape sportive avec certainement de la pluie. Lors de la montée au col d’Ela (2’831m) nous voyons de nombreuses marmottes et des edelweiss ; nous sortons rapidement nos équipements de pluie avant d’atteindre les 3 lacs. Descente rapide (il fait froid) jusqu’à la cabane d’Ela où nous arrivons mouillés mais sous le soleil. Les chaussures décoreront le potager à bois toute la nuit ! Albertino allume le fourneau pour nous préparer le souper (soupe très claire de chou-fleur, pain, fromage, charcuterie). Le vin rouge sera découvert dans un placard à l’heure de gagner le dortoir.
Michèle et Claire
Mardi 3 septembre 2024 : Chamosa Ela – Monstein
Le soleil à peine levé éclaire les dalles jaunes-grises des falaises de dolomie qui font face à la cabane. Il y a 200 millions d’années, ces plissements aujourd’hui verticaux, alignés comme les plis d’un soufflet d’accordéon, formaient des dalles horizontales…cette réflexion relativise la frugalité du petit-déjeuner. Le seul luxe de ce début de journée consiste en la douce température de la pièce chauffée grâce au dévouement d’Albertino.
Sans avoir bu un café (pas même un Nescafé !), nous démarrons la longue étape (23,5 km) par 1200 mètres de descente. Rochers et pierriers, alpes et prairies, forêts de conifères se relayent. Enfin nous rejoignions le village de Filisur connu notamment pour son emblème : le viaduc de Landwasser, un des fleurons de la ligne ferroviaire de l’Albula. Nous traversons ce charmant village aux nombreuses façades peintes au pas de charge motivés par une pause « bistro ». C’est à l’ombre d’une treille que d’aucuns se réveilleront enfin en savourant le premier café ou cappuccino de la journée. Bien que les « locaux » soient à l’apéro, nous renonçons au p’tit verre de blanc en pensant aux mille mètres de montée et aux traversées vertigineuses du Breitrüfi et Drostobel annoncées par Philippe (impraticables en cas d’orage en raison du risque de chutes de pierres).
Ça repart en montée. Joli chemin de forêt avec, cachés dans les mousses quelques chanterelles et bolets ! La météo tient et nous nous lançons dans la partie exposée de la Via Romantica qui relie Filisur et Monstein. Ce chemin ancestral, autrefois utilisé pour le transport du minerai de fer extrait des montagnes avoisinantes (jusqu’en 1848) a été reconstruit en 2008 et est entretenu annuellement par des volontaires de la commune. Il parait suspendu sur les pentes sablonneuses aux multiples nuances de beige. Les passages les plus précaires ont été renforcés par des poutres, des planches, quelques marches ; çà et là des chaînes, dont l’ancrage paraît néanmoins bien fragile, permettent aux plus prudents d’assurer leurs pas. Nous progressons en file bien disciplinée et attentive car toute glissade se terminerait plusieurs centaines de mètres en aval…ce qui ne semble pas effaroucher les intrépides vététistes croisés !
Bientôt, nous quittons les pentes escarpées et, par un joli sentier, nous rejoignons Jenisberg, hameau Walser coquet précédé d’une petite église blanche lovée au sommet de prairies vertes autrefois champs de seigle et d’orge. Une brouette de plastique rose trône devant un mazot fleuri, actrice moderne d’une activité potagère qui perdure.
Encore quelques kilomètres et nous apercevons notre but du jour : Monstein. Peu après, Philippe toujours en tête, nous nous installons à la terrasse de l’hôtel Duncan et commandons de délicieuses bières fraîches de la « brasserie la plus haute d’Europe » sise de l’autre côté de la route !
Une journée de marche longue mais si belle que nous finissons l’étape guillerets et légers.
Danielle
Mercredi 4 septembre 2024 : Monstein – Sertig
Après une bonne nuit de sommeil à l’hôtel Ducan dont la table et le confort furent appréciés de tous, départ de Monstein (1620m) - soit dit en passant le plus haut village européen où l’on brasse la bière! - en direction du col de Fanezfurgga (2579m). Un joli sentier en pente douce qui s’élève au milieu des pâturages en remontant la rivière Oberalpbach, puis un chemin rocailleux nous y amènent. Là, le décor bascule. Après le paysage paisible et harmonieux des « Meder », le regard plonge dans la vallée profonde du Ducantal qui semble fermée de toutes parts. Minérale et sauvage on la dirait sortie d’un livre de Tolkien. Les parois rocheuses qui émergent des éboulis et forment cette vallée sont connues pour leur richesse en fossiles, vestiges du Tiras moyen, soit lorsque la vallée se trouvait encore sous un océan.
Malheureusement aucun de nous n’a trouvé le moindre petit bout de fossile!
Nous longeons la rivière Ducanbach avant de quitter ce paysage si particulier pour descendre jusqu’à la vallée de Sertig (1861m) à travers une magnifique forêt de mélèzes et d’arolles. Au sortir de la forêt une vue époustouflante sur la cascade du Ducanfall s’offre à nous. Un léger détours pour l’admirer de plus près puis nous rejoignons notre hôtel de charme Walzerhuus où une bière bien fraîche vient clore cette très jolie étape aux prodigieux contrastes.
Silvia et André
Jeudi 5 septembre 2024 : Sertig – Davos Platz
Dernière journée de la saison 3 du Walserweg
Afin d’en profiter pleinement, départ matinal (8h30) de la Walserhuus de Sertig en direction de Sertig-Dörfli avec une magnifique vue sur sa chapelle Après avoir traversé le village, la montée commence en direction de Tällifurgga à 2567m. Ce col est situé à proximité des installations de Jakobshorn ce qui fait qu’il est très prisé par les vététistes. Afin d’éviter des rencontres non souhaitées le chemin est dédoublé sur la majeure partie du tracé. La montée commence dans une forêt d’arolles avant de se poursuivre sur un tapis de myrtilles. Plus haut, nous croisons des chevaux et même un taureau heureusement pas trop agressif.
Arrivés au col, nous jouissions d’une très belle vue sur le Rüedisch Tälli et les sommets environnants avant d’entamer une descente agréable jusqu’à Rüedich Tällialp. Ensuite la descente vers le Dischmabach devient très raide et les genoux et les orteils de certains souffrent !
Nous profitons d’une éclaircie et d’une place aménagée pour partager un dernier Pic-Nic avant de poursuivre sur un chemin agréable le long de la rivière jusqu’à Davos Platz.
Arrivés avec une heure d’avance à Davos, nous achetons des boissons et prenons le train sans réservations afin d’arriver plus tôt à Neuchâtel.
Tous les participant sont enchantés par le parcours de cette saison 3 et désirent déjà s’inscrire pour la saison 4 !
Philippe et Christine
Di 1 sept. 2024
Jägichnubel : Traversée arête SW > arête SE
Jägichnubel : Traversée arête SW > arête SE Remplacée par moulinettes au Plateau de Barme
Nous nous réjouissions toutes (eh oui, que des dames étaient inscrites à notre sortie) de ces deux journées à passer du temps ensemble et surtout la perspective de cette arête dans le Lötschental nous enchantait.
Hélas, la situation orageuse et très instable des ces journées du 1 et 2 septembre, nous a contraint à trouver une alternative moins exposée aux méfaits de la météo capricieuse. En effet, dans ces conditions, nous ne pouvions pas envisager une course d’arrête de plus de 8h dans cette région. (Ni dans aucune région d’ailleurs). Nous avons opté pour une sortie à la journée le dimanche 1.9 (mauvaise décision car finalement le lundi, la météo n’était pas si défavorable).
Finalement, nous devions trouver qqch d’accessible en TP avec un retour rapide à l’abri, si possible de joli et de sympa. Le site d’escalade du plateau de Barme à Champery s’y prêtait tout à fait. Lieu convivial par excellence, d’accès immédiat et offrant un large éventail de voies faciles, il accueille les grimpeurs de tous horizons.
En plus, nous avons appris que Barmaz ou Barme signifie en patois l’abri.
Nous sommes arrivées avec le soleil et avons profité quelques heures de ce dernier, sur de jolies voies bien équipées et étonnement relativement longues dans certains secteurs. Nous regardions le radar des précipitions et nous savions en effet que dans quelques temps nous serions contraintes de rejoindre la cantine au pas de course. C’est exactement ce qui est arrivé. Mouillées devant un bon café, nous avons finalement passée une sympathique journée.
Camille et Séverine
Sa 31 août 2024
Nadelhorn 4327 m
Au départ de Neuchâtel, Genève ou Lausanne, la petite équipe se retrouve au complet à Visp. Le temps de la montée en bus direction Saas Fee pour faire connaissance avec les petits nouveaux. Tournée générale de thé froid maison sur une terrasse pour se mettre en conditions, en admirant la cabane perchée tout là haut.
Une sacré jolie montée de 1500m, avec quelques passages par des échelles, nous mène à la Mischabel Hütte. On arrive assez tôt ce qui nous laisse le temps de revoir des manip de corde ou encore faire la sieste.
On peut dire que l'accueil était bien sympa ! Regardez la photo de l'apéro qui nous a été servi ;-)
Enfin... c'était plutôt pour la grande réunion festive du Akademischer Alpin Club Zürich. Mais comme ils l'ont organisé dans le Stöckli où l'on dormait, on s'est fait offrir 1-2 verres et on a discrètement goûté quelques petits fours oubliés près de nous. Chapeau à Maria qui a organisé et offert tout ça pour la dernière de ses 14 saisons de service. Un super accueil.
Après un copieux repas, une tournée de Baume du Tigre pour les petites douleurs et de Carmol pour les troubles digestifs ou de sommeil, on se met au lit assez tôt pour tenter de recharger les batteries pour le lendemain ! " Lory
J-2:
Réveil à 3:15 dans l’épaisse obscurité alpine. Départ de la Michabelhütte (3336) à 4:15 à la suite des traditionnels Müseli matinaux. Nous nous sommes d’abord lancés à travers un pierrier, escalader un échelle afin de rejoindre le Hohbalmgletscher. Ici, crampons, encordement par deux & piolet en main, nous avons suivi des traces tirant légèrement sur la gauche de la trajectoire habituelle à cause de récentes crevasses sur le bas du glacier.
Nous nous sommes ensuite attaqués à l’ascension du col de Windjoch (3847). Arrivé à ce point, nous avons continué notre ascension sur l arrête NE du Nadelhorn tout en admirant le magnifique levé de soleil orange feu. Nous avons atteint le sommet en compagnie de plusieurs autres groupes à 8:15-30. Photos tout en s’agrippant à la croix sommitale (4327) puis redescente tranquille jusqu’à notre point de départ. Le temps n’aurait pas pu être plus parfait.
Arrivé à la Michabelhütte, mes genoux commencent à se manifester. Après avoir croqué un bout et alourdis nos sacs avec le matériel que nous avions laissé à la cabane, nous nous sommes mis en marche en direction de Saas-Fee. Suivant les conseils d’une résidente de la cabane, nous avons emprunté un chemin partant au S afin d’éviter les interminables échelons. Ce sentier est en faite l’ancien accès à la cabane. Redescente hâtive à Saas-Fee afin de profiter d’une petite trampette de pieds bien mérité dans un ruisseau.
Merci encore à Jean-Daniel Quidort pour cette superbe course qui s’est déroulée sans accros. Merci également à Steph, Lo, Coco et Michel pour la très chouette ambiance. Maxime
Sa 31 août 2024
Trekking des aigles au Tessin
Département de Neuchâtel à la même heure 31 août pour plus de 5h de transports publics jusqu'à Vergeletto (Valle Onsernone). Le voyage en voiture depuis la poste de Locarno est une autre aventure ! Puis c'est parti pour env. 3 heures de montagne avec beaucoup de raid et beaucoup de chaleur pour gagner la Cabane Ribia. Un endroit charmant mais sans gardien, you coup c'est Jürg qui nous concocte un délicieux souper avec, entre autres, un excellent risotto aux bolets. A 20h30 déjà, nos prêts d'été versent un grand dodo jusqu'au lendemain matin.
Dimanche, réveil vers 7h et sentier de crête jusqu'au lac d'Alzasca, où nous pique-niquons, nous baignons et faisons la sieste avant une dernière courte descente pour rejoindre la sympathique cabane Alzasca. Très bon accueil, apéro convivial et excellent souper.
Le lendemain, nous nous réveillons avec la pluie. Changement de programme : selon la mesure de sécurité, il n'y a pas de changement à la crête sur les T4+ pour gagner la cabane de l'Alpe Canaa après un petit exposé. Encore une fois un accueil très chaleureux de Luca le gardien et de ses aides. Un petit groupe de monteurs en milieu d'après-midi à Pizzo Cramalina. Là-haut, on se sent effectivement comme des Aigles qui plantent au-dessus des Montagnes Tessinoises. Nouvel apéritif joyeux avant une souper raffiné préparé par Luca. Encore de belles conversations avec le jardin avant une bonne nuit réparatrice dans cette belle cabane entièrement rénovée en 2021.
Le dernier jour, nous avons décidé de descendre à Lodano pour une vue panoramique recommandée par Luca. Après 1600m de raid de descente, on a désormais en été une belle vue sur la Maggia, devant le loueur de Neuchâtel.
Merci à Christelle et Jürg pour l'organisation de quatre belles journées de randonnée.
Ve 30 août 2024
Lagginhorn (4010 m), arête Sud
Le récit arrive! Merci Lucien!
Je 29 août 2024
Du lac noir au Simmental par le Kaiseregg
Je 29 août 2024
Kandersteg - Heuberg
Randonnée Jeudistes A du 29 août
Lu 26 août 2024
Sur le Panoramaweg du Gantrisch
Org. Monique Bise, Jacques Isely
En s’inscrivant à une randonnée intitulée Panoramaweg du Gantrisch, chacun s’attend évidemment à passer cinq petites heures à en prendre plein les mirettes. C’était cependant sans compter avec le brouillard tenace qui s’est agrippé le long des crêtes que les 11 participants ont parcourues lundi 29 août 2024. Autant dire que les panneaux panoramiques le long du parcours nous ont certes permis de rêver, mais sans plus. Quant aux constructions étonnantes qui figuraient au programme, elles sont constituées de passerelles qui surplombent une zone qui a subi les affres de Lothar en 1999 et de voir comment la nature a réparé les dégâts en 25 ans sans intervention humaine. Intéressant ! Bons princes (l’expression bonnes princesses existe-t-elle ?) les participants ont tous admis qu’ils étaient aussi venus pour s’aérer et qu’ils reviendraient le long de ce sentier très bien aménagé à une autre occasion. Et Monique et Jacques furent chaleureusement remerciés pour une parfaite organisation.
Pierre Hiltpold
Di 25 août 2024
Rando en étoile depuis Zinal
Départ de Neuchâtel à 7h du matin sous une pluie battante, arrivée à Zinal 4h plus tard avec un rayon de soleil. Accueil super chaleureux de Christine avec tarte aux fruits, melon et jambon. Après avoir repris quelques forces, nous montons en télécabine jusqu'à l'Espace Weisshorn. Depuis là, nous montons au Col de Sorebois envahi de brouillard avant de descendre sur le barrage de Moiry puis sur Grimentz. Apéritif offert par notre patou, puis super risotto concocté par Christine.
Le lendemain, réveil à nouveau de très bonne heure pour prendre le car postal jusqu'à Chandolin. De là, nous suivons le parcours de la course mythique Sierre-Zinal avec une halte "tarte aux myrtilles" à l'Hôtel Weisshorn. Le soir, repas au Restaurant de la Poste de Zinal accompagné de discussions enjouées et variées... 😉
Pour le dernier jour, grasse matinée jusqu'à 6h30 avant un dernier petit-déjeûner royal à l'Auberge des Érables. Nous traversons le vieux village de Zinal avant de remonter la vallée le long de la Navizence. Nous prenons un sentier plus raide qui nous mène au lac d'Arpitettaz, où quelques-unes prennent un bain rafraîchissant. Nous poursuivons jusqu'au Roc de la Vache, où nous pique-niquons avec un magnifique panorama. Belle descente sur Zinal pour boire une bonne bière - ou un bon cidre - sur la terrasse de l'Hôtel du Besso. Un délicieux gâteau aux noisettes préparé par notre hôtesse nous revigore pour le long voyage de retour à Neuchâtel.
Un très grand merci à Christine pour nous avoir accueillis si chaleureusement chez elle et pour nous avoir guidés sur les sentiers du magnifique Val d'Anniviers !
Sa 24 août 2024
Weissmies (4013m) Arête sud-est
Comme souvent cet été, la météo fait des caprices ; la sortie prévue au Weissmies s’est donc convertie en longue voie aux Gais Alpins.
C’est un Gilles tout frétillant – pour ne pas dire tout gai – à l’idée de remettre les pieds à la montagne après plusieurs saisons de wingfoil, secondé de Jean-Da dont je fais (enfin !) la connaissance, qui font l’honneur de guider la débutante du jour sur cette arête pas trop difficile mais joliment aérienne par endroits.
Ils assurent, j’apprends, on profite du soleil carrément bon chaud, de la vue sur la combe de Jaman et son petit train bucolique, et on s’en sort indemnes après 9 longueurs et un rappel final de 42m tout à fait impressionnant…
Un petit crochet au sommet de la dent de Jaman pour admirer le Léman, avant de redescendre en se réjouissant de sauter dans le lac.
Belle ambiance, merci messieurs !
Je 22 août 2024
Pic Chaussy
Par une belle journée, 13 clubistes dont un représentant de la gente masculine sont partis à l’assaut du Pic Chaussy. Vers les Lacs, une belle surprise nous attendait sous la forme d’un grand troupeau de yacks majestueux et quelques petits veaux. Un bouquetin au loin nous a regardés passer. Après 2h30 d’efforts, nous sommes arrivés au sommet où une magnifique vue à 360 degrés s’offrait à nous. A la descente, au lac Lioson, Christelle s’est laissée tenter comme de coutume par une baignade. Une nouvelle clubiste a décidé de tester la gentiane, spécialité locale, ce qui lui a donné des ailes pour la descente. Un pot bienvenu nous a rafraîchi au col des Mosses et nous a permis de faire fi de la mauvaise humeur du conducteur de car, presque décidé à nous bouter hors de son bus, car nous n’avions pas réservé. Cela n’a toutefois nullement entamé notre bonne humeur pour la fin de la journée.
Martine
Lu 19 août 2024
Cabane Monte-Leone-Forca d'Aurona-Alpe Veglia-Isel
A cheval entre Sempione et Bugliaga
J1 ; départ à une heure très agréable à 9h00 de Neuchâtel pour le Col du Simplon.
Petit café au Col, puis départ en direction de la Cabane Monte Leone à 2’848 m, la montée se passe agréablement entre myrtilliers et fleurs alpines. Un petit lac situé juste sous la cabane accueille Ida et Florence pour une trempette. On se retrouve à la Cabane pour un bon souper, très bon accueil, une partie de ‘menteurs’ endiablée et une bonne nuit.
J2 ; départ pour Alpe Veglia, jolie montée en passant par un tout petit col Mäderlicke à 2’886 m, avant d’entamer une descente de 800 m pour remonter sur Forca d’Aurona en traversant un joli névé et en crapahutant sur des marches métalliques dans les rochers pour déboucher au col où se situe une ancienne douane 2575m.
Très longue descente de 500 m très raide ‘casse-pattes’ avant de filer plus ou moins à flan de coteau jusqu’au Rifugio Città di Aurora CAI.
Très bon accueil et repas excellent.
J3 ; départ pour Bugliaga pour reprendre ensuite un train à Iselle pour rentrer.
On descend un peu la route d’accès puis ensuite on prend un chemin plus bucolique à peine marqué entre passages de rivières et roches. Un moment donné le chemin grimpe et Philippe sort même la corde pour un passage de varappe pour aller plus haut. Bon, ce chemin menait au Passo del Crosso, Philippe prend la décision de faire demi-tour. Mary-Jeanne est atteinte d’un vilain vertige et demande d’appeler la Rega. Elle fait un joli vol en hélicoptère qui la dépose près de Ponte Campo sur la route de San Domenico.
On redescend très prudemment pour la retrouver et deux bus-taxis nous véhiculent à Iselle pour le train de retour.
Plus de peur que de mal. Toute l’équipe est enchantée de ces trois magnifiques journées par monts et par vaux. Temps magnifique, ambiance sympa.
Un grand merci à Mary-Jeanne et à Philippe.
Patricia
Lu 19 août 2024
Tour du Grand Chavalard
Magnifique randonnée toute en soleil et …. en brouillard qui nous a caché les sommets enneigés.
Depuis l'arrivée du télésiège de Jorasse, belle montée jusqu'au col de Fenestral et vue sur le lac de Fully, puis tour du Chavalard sur de beaux sentiers en flancs de coteaux, entre prairies, pierriers et forêts de vieux mélèzes .
Dernière grimpette qui surprend un peu nos jambes fatiguées et déception pour nos gosiers assoiffés de constater que le restaurant du télésiège ferme bien avant la fermeture du télésiège ! Merci à Christine et à André pour cette belle organisation
Sa 17 août 2024
Mont Dardy
Week-end pluvieux annoncé Jeanda, prend la décision de reporter le Nadelhorn et organise une sortie le samedi au Mont-Dardy 2201m.
Nous nous retrouvons à 8h30 pour le café à Vouvry et il pleuvine, nous sommes objectifs et montons au Flon pour ce Mont.
Montée en 45min jusqu’au lac Tannay ou il y a un trail, on n’arrive pas à suivre le rythme avec nos sacs à dos bien rempli de pic nic (sauf pour Sacha), cordes et friends.
Nous arrivons enfin au Kerns qui nous montre le début de l’escalade dans les lappias et rochers.
La montée va être longue, un peu de bruine et nous devons équiper tout le long avec nos coinceurs, sangles et friends.
Enfin le sommet qui nous reçois avec le soleil et une magnifique vue sur le Léman et le lac Tannay.
Un petit apéro préparé par coco qui a monté la bouteille de blanc et viande séchée.
La descente au début se montre périlleuse, mais nous trouvons la bonne voie et aussi un rappel de 15m.
Nous arriverons de nuit aux voitures.
Quelle belle sortie avec Cathie, Maude, Corinne, Alex, Sacha, Jeanda
Je 15 août 2024
Engstligenalp à Sunnbühl par le Chindbettipass
Le plus beau jour de la semaine pour cette course Jeudistes élargie à la Section ! Soleil, petits lacs, chemin caillouteux et bien raides, vues somptueuses, ambiance chaleureuse ! Merci aux organisateurs André et Adrien !
Course A Engstligenalp – Sunnbühl du 15.08.24.
Par un généreux soleil, nous sommes 15 participants au départ de la gare de Neuchâtel, (certain se trouve déjà dans le train), départ 06h31 pour Berne où nous prenons le café croissant offert par Stéphane, un grand merci et qui effectue sa 1ère course avec les jeudistes. En train jusqu’à Frutigen, puis en car jusqu’au départ du téléphérique pour Engstligenalp (1940 m).
Il est 09h50, quand nous commençons la montée sur le col Chindbettipass (2623 m). Il fait chaud et la montée se fait de plus en plus pentue, surtout sous le col. Nous arrivons vers 12 h au col où nous décidons de pique-niquer. Vers 12h45, nous reprenons notre course en passant au pied des rochers de Chidbettihore jusqu’au pt 2625m. Par un sentier pentu avec passablement de cailloux, nous descendons sur Walliswang (2130 m). Pause boisson bien méritée, car nous devons remonter au col Schwarzgrätli (2381 m) en longeant au pied de la falaise par un petit sentier dans la caillasse sécurisé par des cordes pour atteindre le col. Puis c’est la descente sur Schwarenbach parmi les moutons.
Arrivé à l’auberge, Willy se souvient d’avoir dégusté une excellente tarte à l’abricot mais nous sommes arrivés trop tard, se sera l’occasion d’y revenir.
En 1h, par un large chemin, nous arrivons au téléphérique de Sunnbhül vers 15h30. Nous décidons de nous déshydrater au restaurant du téléphérique. Vers 16 h, nous prenons l’installation pour descendre à la Tallstation puis le car pour nous rendre à la gare de Kandersteg. Retour en train et nous décidons de prendre le train de 18h48 à Berne pour éviter de changer à Ins et qui va directement sur la Chaux-de-Fonds. Ceci nous permet de nous désaltérer, car la journée a été chaude et longue.
Cette consommation est généreusement offerte par Philippe, un 2ème nouveau jeudiste (ancien OJ du CAS NE). Nous souhaitons la bienvenue à nos 2 nouveaux jeudistes et qu’ils profitent des belles courses de notre programme.
Temps de marche 5 h 30 avec 980 m de dénivellation et une distance 14 km.
Merci aux participants pour leur sympathique participation, aux photographes et à Adrien de m’avoir secondé.
André Pahud
Ma 13 août 2024
La Comballaz - Leysin
Lu 12 août 2024
Iffigenalp - col du Rawyl
Lundi-X: Iffigenalp – col du Rawyl – Rawylsee – Iffigenalp
Ve 9 août 2024
Sciernes- Col de Lys- Les Paccots
Je 1 août 2024
Randonnée dans les Alpes Glaronaises
récit à venir
Je 1 août 2024
Aiguilles du tour 3541m et Tête Blanche
1er et 2 août
Au premier août certains vont bruncher à la ferme, se posent sur un transat ou regardent les feux depuis le balcon d'un ami. Nous on s'est dit, on a qu'une vie et c'est celle-ci du coup pourquoi pas alpi? C'est comme cela qu'on s'est retrouvés Jean-Daniel, Adeline, Lionel et Nico à la gare de Gorgier le 31 juillet à 7h30 pour un départ direction Champex pour 2 jours de randonnée alpine au tour des Aiguilles du Tour.
Nous avons commencé facile avec le télésiège entre Champex-Lac et la Breya puis petite trotte jusqu'à la cabane d'Orny. En chemin, nous avons pu tester notre matériel imperméable car nous avons essuyé une belle averse de grêle. C'était aussi l'occasion de se poser un coup à Orny et de goûter leur fameuse tarte aux abricots qui était excellente et réconfortante. Une fois les précipitations calmées, on s'est remis en route direction la cabane de Trient par le chemin d'été. Arrivés à la cabane, rebelotte, de la grêle! Nous voulions faire quelques exercices de mouflage sur le glacier et finalement ce sont dans nos verres que la glace fût dégustée. Savez-vous d'ailleurs qu'Olivier, le gardien de la cabane de Trient, fait vieillir un assemblage de vin rouge en barriques dans la cave de la cabane à 3170m d'altitude? C'est d'allieurs le nom de cette cuvée (3170m) qui est disponible en magnum à la cabane ou chez Pellissier sport à Martigny (c'est une raison de plus d'y aller). Nous avons bien profité d'être presque seuls à la cabane ce 1er août et avons dégusté un menu typiquement Suisse à savoir rösti, saucisse et sauce à l'oignon.
Le lendemain, réveil un peu embrumé mais météo un peu plus dégagée, nous partons direction les Aiguilles du Tour. Petite traversée de glacier sans grandes difficultés puis arrivés à la rimée, nous enlevons les crampons et commençons l'ascension de l'Aiguille sud. Nous avons croisé quelques cordées mais globalement on était seuls et tranquilles. On espérait une vue magnifique mais la météo a refait des siennes et on s'est retrouvés dans une purée de pois et on ne pouvait que deviner le paysage. Du coup on est pas restés très longtemps au sommet et on est redescendu direction le Roc de Plines de l'autre côté du glacier. Ce fut une longue traversée en plein soleil mais la vue là-bas était magnifique. Dans l'après midi nous nous sommes amusés à faire quelques exercices de moulage puis retour à la cabane pour une sieste, des jeux de cartes, un peu de lecture et un bon repas.
Encore merci pour tout
Nico
jour 3
Après une nuit plus où moins bonne le déjeuné est a 5h! Une fois équipé et près à partir le paysage est toujours caché par le brouillard! Nous commençons la traversée du plateaux du trient, nous laisson les crampons dans le sac la neige du glacier est assez molle il a plu la nuit et il y a pas eu de regel! Nous arrivons au début de l’arête de tête blanche les alentours sont toujours dans le brouillard! Jeanda et Adeline s’élance en premier puis Nicolas et moi les suivons! Une très jolie ascension dans un cailloux relativement stable avec un joli passage dans du 3 ou un coiceur et un friends ont été posé. Lorsque nous arrivons au sommet le brouillard se dissipe gentiment laissant apercevoir un panorama magnifique! Nous redescendons pour atteindre le glacier et entamer la montée de la petite fourche! Crampon au pied nous traversons la petite portion glacière qui nous sépare de la petite fourche puis on commence la montée asser raide dans la neige, une fois la partie rocher atteinte nous déposons crampon et piolet! Jeanda nous met en place une corde pour facilité les quelques mètre qui nous sépare du sommet, le paysage est à coupé le souffle le ciel bleu est au rendez-vous! Une fois redescendu nous atteignons le glacier pour nous diriger au col du tour! après une petit détour nous arrivons au corde fix qui nous aide à atteindre le col! après la traversée du plateau faite nous nous arrêtons pour pique-niquer juste avant de descendre le glacier d’orny qui nous amènera au sentier du retour! l’image de la grande panachée et de la tarte à l’abricot qui nous attendent au restaurant de la Breya nous font descendre d’un pas rapide. Merci à Jeanda pour l’organisation et à notre super équipe que nous avons formé ces 3 jours!
récit jour 1er 2 Nico
récit jour 3 Lionel
Je 1 août 2024
La Motte - Tète à Bosset
Rapport de la Course A La Motte – Tête à Bosset remplacé par un parcours-reconnaissance Insolite :
Huit Jeudistes se retrouvent au Robinson et discutons d’un nouveau parcours. Suite aux intempéries de Mercredi(20mm), le sentier Sur Champ à La Motte est trop glissant et dangereux.
Il est décidé d’effectué la rando Les Plans sur Bex – Le Trou à l’Ours. Après avoir récupérer une neuvième personne dans la Grande Béroche, nous arrivons à Bex, au Ranch Bar, pour le café
offert par Etienne, dont nous le remercions infiniment. Puis, Les Plans – sur – Bex, départ de la marche le long de l’Avançon de Nant , jusqu’à Pont de Nant. Mais là, un orage impressionnant
se déclare et nous oblige à prendre un nouveau café dans l’auberge communale. Après la tempête, nous démarrons sous une petite pluie momentanée, dans le beau vallon de Nant, avec
quelques franchissements sympas de torrents. La neuvième personne , préférant se ressourcer dans le jardin alpin, nous rejoindra plus tard aux Plans.
Nous abandonnons l’avançon et montons gentiment à notre point insolite qui s’appelle le Trou à l’Ours. Nous chauffons nos biscottos et escaladons les rochers pour passer par le trou du
Petit Ours. BRAVO à tous, c’est réussi. Après la pause « pique – nique « au Cinglo, nous reprenons notre aventure par un chemin digne des collines russes, jusqu’à Euzanne. De là, nous
descendons sans encombre, aux Plans sur Bex . Nous reprenons nos voitures, sans oublier notre neuvième personne. Une boisson à Bex et retour à Neuchâtel.
Parcours T2 et T3(l’insolite) de 13,5km en 04h40, avec un dénivelé de +-740m. Encore désolé pour ce passage scabreux, mais maitrisé par tous.
Je félicite ces grands sportifs et les remercie pour cet engagement et merveilleuse compagnie. Merci aussi à Etienne qui m’a bien aidé, et pour trouver une super randonnée de remplacement.
Fehlmann Guy
Lu 29 juil. 2024
Rosenlaui - Cabane Dossen 2663m - Urbächtal
Composée de 9 membres (7 dames et 2 messieurs ) dont plusieurs nouvelles participations, l’équipe du Lundi-X rejoint les Gorges de Rosenlaui (Rosenlaui Gletscherschlucht) en CarPostal depuis Meiringen.
La montée commence par la majestueuse et sonore cascade des Gorges de Rosenlaui aux roches sculptées et façonnées par la force de l’eau, au cours des millénaires. Un spectacle rafraîchissant de la nature avant de poursuivre notre chemin par un sentier de pins au milieu de paysage de montagnes alpins et le Glacier du Rosenlaui, jusqu’à la moraine.
Le mur escarpé pour atteindre la Cabane Dossen, nichée “Entre ciel et terre“ s’annonce vertigineux. La montée est, par endroit, sécurisée par des échelles, chaînes et câbles. Tel un équilibriste imitant les bouquetins, mieux vaut avoir le pas sûr !
Mais quel spectacle ! Un panorama aux couleurs époustouflantes s'ouvre devant nous. Depuis le sommet, la vue embrasse l’horizon où les sommets se teintent de rose et d'orange à l'heure du coucher du soleil. Le ciel se pare de mille nuances, offrant un tableau naturel d'une beauté indescriptible. À mesure que le soleil disparaît derrière les crêtes, il laisse place à une lumière douce et dorée, prolongeant le crépuscule et donnant l'impression d'un coucher de soleil interminable. Un moment magique où le temps semble suspendu, invitant à la contemplation et à la sérénité.
Le lendemain, c'est -1889 m qui nous attend. Une descente technique (T3) de l’Urbachtal nous amène à traverser des névés, des chemins alpins et des rivières dans un paysage rocheux et une végétation luxuriante, avec la Cabane Dossen veillant sur nous depuis les hauteurs.
Quelle aventure et quelle équipe incroyable ! L'ambiance fut accueillante et bienveillante. C'est rempli d'émotions et avec quelques courbatures que nous sommes rentrés chez nous. SYM
Merci à Jürg, Christelle et André pour avoir veillé sur nous ! :-)
Sym
Sa 27 juil. 2024
Clochers des Planereuses (Saleinaz)
Saleina 1er jour:
Départ assez tôt de Neuchâtel pour espérer un peu de fraîcheur pour la montée à Saleinaz… mais il a malgré tout fait très chaud en ce samedi de canicule. Le chemin est exigeant : après la partie des dalles où les chaînes et marches en fer sont les bienvenues, une petite pause réhydratation s’impose avant d’attaquer le joli chemin de crête puis la traversée de l’impressionnant éboulis (au travers duquel le chemin est maintenant bien tracé) puis de la moraine. Arrivée à la cabane autour de 13h, accueillis par un thé de bienvenue et les délicieuses tartes préparées par Josiane et Vreni, gardiennes du moment, pour accompagner le picnic des plus gourmands.
Requinquée, l’équipe se sépare en 2 groupes pour explorer les voies d’escalade autour de la cabane. 2 cordées partent sur le secteur « promontoire », 2 autres sur le secteur « d’charges ». Attention, les topos semblent erronés pour le secteur du promontoire (celui affiché dans la cabane est plus actuel, avec un ordre des voies corrigé) et incomplet pour le secteur d’charges (2 nouvelles voies de 2 longueurs sur la G, une 5a-5a et une 6b-6a ou 6c-6a). Les photos des topos affichés sont disponibles auprès des participants.
Bel après-midi de grimpe au soleil (les mollets de certain.e.s s’en souviennent 😊) dans ce cadre splendide autour de Saleinaz, glacier d’un côté et Clochers de l’autre.
Le temps de profiter d’un apéro bien mérité et rafraîchissant aux derniers rayons de soleil et c’est déjà l’heure de se retrouver autour d’un bon repas convivial.
Récit 1er jour: Sylvie
Saleina, 2ème jour.
Que la nuit fut bonne. C’est la Grasse Matinée, la première équipe partira vers 08:15 et la deuxième 1 heure plus tard. Le tout après un bon petit déjeuné préparé par Vreni et Josiane nos super gardiennes bénévoles. Les deux premières cordées Hélène-Alexandre et Micol-Jon irons dans la dite « Grasse Matinée » Suivi une heure plus tard par la cordéeColine-Vincent. François-Sylvie se lancerons eux dans le Spigolo ouest. Ambiance garantie, beau granit, belles longueurs, font de Grasse Matinée une bien belle sortie. Pour ne pas se trouver tous en même temps dans le raide couloir de descente, les deux dernières cordées à s’être lancée s’arrêteront à l’avant sommet pour descendre en rappel. C’est pour moi la première fois que je descend en rappel dans le clocher de Planeureuse. Le risque de coincer la corde est bien là. Tout se passera bien pour nos deux cordée. J’aime beaucoup ces moments passés dans la paroi à contempler le paysage. Nous arrivons au pied peu avant les deux autres cordées qui sont passées par le sommet et la descente à pied. Ya plus qu’à redescendre aux voiture et rentrer chez-nous. Merci François et Hélène pour cette belle sortie. Merci aux Gardiennes de Saleina. Merci à vous toutes et tous pour les beaux moments partagés, enfin merci à Coline d’avoir supporté mes délires «Licheneux»
Récit 2ème jours:Vincent
Je 25 juil. 2024
Les Bernoises de près ! Course C
Chers amis Jeudistes, quelle escapade magnifique !
Seize participants se retrouvent à la gare de Neuchâtel. Voyage agréable en direction de l’Oberland bernois. Comme prévu, la troupe arrive à Grütschalp pour la marche en direction de Mürren (capitale de la musique des cors des alpes). A Winteregg, deux éclaireurs se rendent en train jusqu’à Mürren pour réserver un endroit près de la place de jeux, derrière le Palace en transformation plus une nouvelle annexe (quel pognon !). Au passage de ce train venu de nulle part en direction de nulle part, l’on jouit d’une vue magnifique sur les Bernoises. Puis c’est le moment du pique-nique, suivi d’un café à l’hôtel Eiger.
Ensuite, retour à pied à Winteregg pour admirer encore une fois ce magnifique panorama et pour un arrêt boissons. Procédant à un contrôle de ses ouailles à la sortie de l’établissement, l’organisateur compte et recompte, constatant un trou dans l’effectif. Bref un participant s’est évaporé. Stupéfaction ! Espérant le retrouver, poursuite jusqu’à Grütschalp puis descente en téléphérique jusqu’à Lauterbrunnen. Nouveau conciliabule et il est convenu d’entreprendre des recherches. Un Jeudiste valeureux remonte pour retourner sur nos pas. Un peu plus tard, le chef de course reçoit enfin un message. L’homme disparu et qui ne répondait pas à nos nombreux appels est dans un train pour retourner chez lui.
Le train qui nous transporte à Interlaken est bondé et nos places réservées occupées. A cette station, plus de train, ce dernier n’ayant pas attendu la correspondance. Après une attente d’une demi-heure, une navette à deux étages bondés nous permet de rejoindre Berne puis le R5 nous conduit à Neuchâtel.
A la suite de ces évènements, il convient de relever combien cette course nous a comblés. Pour moi, c’était une vraie course d’école avec des vues magnifiques sur des paysages de rêve. Un grand merci à Jean-François et Roger qui n’ont cessé à chaque étape de procéder à un recensement des participants.
Michel Kohler
Sa 20 juil. 2024
Tour du Val de Bagnes - Partie 2
Récit et photos, voir la course “Tour du Val de Bagnes partie 1” du 18.07.24.
Ve 19 juil. 2024
Cabane d'Orny et son beau granit
Départ matinal à 6h de Neuchâtel ce vendredi. Le point météo est excellent, ce qui n’est pas coutume cette saison. Les piolets sont tout de même de sortie car de beaux névés se présentent à partir de 2500m. Avec ce manteau neigeux le secteur de la cabane d’Orny est magnifique!
Le temps de poser les sacs, et déjà nous repartons en direction de l’Aiguille de la Cabane. Les quatre cordées se répartissent les voies par niveau de difficulté entre le 4b et 6a, dont une cordée de trois menée par Jean-Michel qui nous rappelle les principes de l’évolution en flèche.
Cinq longueurs plus haut, nous arrivons au sommet en échappant de justesse à l’orage, et redescendons en rappel de 25m, suivi d’une descente sur éboulis en progression corde courte.
Au loin la face Nord du Portalet luit au soleil et nous admirons ce petit point noir qui progresse rapidement un jusqu’en haut. À chacun son niveau.
Jour 2: nous évoluons sur la première voie avec les mains gelées ce matin; drôle de sensation que de grimper ainsi. L’équipe s’attaque à l’aiguille d’Orny, par la Classique et la Moquette.
Huit longueurs plus tard, toutes les cordées se rejoignent au sommet de manière quasi synchronisée. Le panorama est époustouflant, avec une vue prolongée jusqu’au lac Léman.
Avant de redescendre à Neuchâtel, nous remercions chaleureusement Jean-Michel et Alexandre pour l’organisation et le partage d’expériences.
Ve 19 juil. 2024
Traversée du Grand Cornier
Grand Cornier 2024
Le Grand Cornier se fissurant au col de la Dent Blanche, le bivouac de la Dent Blanche s’en voit fermé.
Sagement, afin d’éviter de faire une course de 20h sans dormir, nos gentils organisateurs nous ont proposé de changer de région et d’aller voir le Bächlital
Avec comme objectif le sommet du Gros Diamant (en Français).
Ainsi, sur conseil de notre cheffe environnement, nous nous rendons en transports publics dans la région du Grimsel, avec pour certains un cours environnement en montant à la cabane.
Et oh surprise, la cabane est pleine un vendredi soir avec plus de dix cordées voulant se rendre au même endroit.
Ce qui pousse nos gentils organisateurs à mettre la pression pour arriver les premiers à l’attaque.
C’est ainsi que nous partons vers les 4h30 le samedi matin vers l’attaque. La différence d’âge se fait sentir pour le vieux de la sortie, qui traîne la patte derrière à la montée et grogne.
Mais heureusement, la qualité du granit, la beauté de l’arête fait vite oublier ces grognements.
Les passages corde mi-longue s’enchaîne avec de jolis passages whazaaaa.
Au passage, notre chef de course décide de prendre une photo de la pente sous l’arête en balançant son natel en bas le pentu.
La descente s’enchaîne dans la bonne humeur, avant de rentrer à la maison.
Toutefois, une course n’étant réussie qu’avec des frites, Inès nous offre notre lot de patates frites lors de l’arrêt à la capitale.
Un grand merci à Sylvain et à Lucie pour cette belle course
Le vieux de la sortie, Manu
Je 18 juil. 2024
Tour du Val de Bagnes - Partie 1
Tour du Val de Bagnes
Quand on pense à la randonnée, les premières choses qui viennent à l'esprit sont les paysages, la faune variée, les couchers de soleil, les cieux étoilés et l'explosion de couleurs à l'aube. Le tour du Val de Bagnes allait bien au-delà de tout cela : visiter un barrage constamment alimenté par l'eau des glaciers et dormir à côté de ces glaciers était la cerise sur le gâteau.
Ce circuit de 4 jours était une véritable expérience des cinq sens: marcher au son des cascades, des marmottes et parfois même des craquements des glaciers, respirer le parfum des fleurs, admirer les couchers de soleil, ressentir le froid des lacs alpins, c'est quelque chose qu'on n'oublie jamais.
Nous sous-estimons souvent l'importance de l'élément humain, mais tout comme un bon équipage est essentiel pour un bateau, une bonne équipe l'est pour une randonnée. Nous étions tous des inconnus, mais après 4 jours ensemble, nous avons fini par former une véritable famille de montagne. La diversité des âges, des genres et des nationalités a enrichi l'expérience. Pour certains d'entre nous, la langue reste une barrière, mais le langage de l'esprit d'équipe et de la compassion est universel.
Merci à notre guide Mazal, pour sa patience, ses remarques et ses connaissances sur la région et la faune qui ont transformé cette randonnée en une expérience inoubliable
Paola
Je 18 juil. 2024
Pierra Perchia
Première journée de la saison sans soucis de météo . Un ciel sans nuages accompagne notre trajet jusqu’au départ à Allières. Nous profitons du train
“Belle époque” depuis Montreux confortablement assises avec tables et petites lampes qui diffusent une lumière tamisée dans les traversées de tunnel.
Il faut vite revenir les pieds sur terre pour entamer la montée bien raide et rejoindre le col de Pierra Perchia en passanr par l’alpage de Joux des Heures.
Le terrain varié à travers champs fleuris et lapiaz nous permet d’avaler le dénivelé avec sérénité. Au col, frontière entre Fribourg et Vaud une pause
bienvenue nous permet de profiter de la vue sur les sommets environnants avec au plus près le Vanil des Artses et la Cape au Moine. Nous rejoignons
le col de Jaman par le sentiier sous l’arête de Corbé. Au col de Jaman, une pause glace s’imposait avnt de rejoindre la gare de Crêt-d’y-Bau en empruntant
un chemin à flanc de coteau ombragé, une alternative bien plus agréable que la descente directe sur les Avants.
Lu 15 juil. 2024
Sunnbüel-Loèche-les-Bains-Ferden par le Restipass
Notre petite équipe de 11 participantes et 1 participant savait au moment de partir que le Restipass ne serait pas accessible, encore trop enneigé. Notre organisatrice, Mary-Jeanne, nous avait préparé pour le deuxième jour une randonnée sur le Chemin du Soleil (itinéraire 61 de SuisseMobile). La météo s’annonçait bonne et le premier jour s’est déroulé comme prévu. En chemin, nous avons constaté que les fortes précipitations de ce printemps avaient créé un lac à proximité de l’hôtel de Schwarenbach. Le niveau du Daubensee était bien haut. Nous l’avons parcouru par la rive gauche et il fallait souvent choisir un passage un peu plus haut que le sentier longeant le rivage. La flore est particulièrement belle cette année. Après une dernière montée sur le lapiaz, nous atteignons la Gemmi. Là tout le monde s’accorde à descendre en téléphérique pour avoir le temps de se rendre aux bains thermaux de Loèche. La pluie arrive alors que nous nous apprêtons à manger sur une terrasse couverte du village. Il pleut toute la nuit et notre cheffe de course doit prendre la décision de ne pas emprunter les échelles en bois d’Albinen, fortement déconseillées par temps humide. Nous nous rendons en bus jusqu’à la sortie d’Albinen où nous retrouvons le Chemin du Soleil. Ce sentier est une jolie découverte : il passe par des villages authentiques encore dans leur jus, parfaitement entretenus et souvent agrémentés de nains de jardin, comme il se doit … Petit à petit, les nuages font place au ciel bleu et la vue s’élargit offrant un magnifique panorama sur la vallée du Rhône. Nous traversons le secteur de l’incendie de 2003. Les arbres encore sur pied sont devenus de vraies sculptures et la végétation a repris sa place, accueillant une nouvelle faune. Sur le dernier tronçon au-dessus d’Erschmatt, quelques participantes ont eu la chance d’apercevoir une huppe fasciée. Après un dernier trajet en car avec un sympathique chauffeur, nous regagnons la gare de Leuk. Malgré les changements imposés par la météo, la petite troupe est rentrée enchantée de ces deux jours de randonnée. Merci Mary-Jeanne pour cette jolie course et cette parfaite organisation.
Monique
Lu 15 juil. 2024
Dent d'Oche
Dent d'Oche (2222m) - Lundi-X - 15 juillet 2024
Une belle journée s'annonce ce lundi à 6 heures 30 lorsque l'on quitte Neuchâtel pour le Bouveret, St-Gingolph, Bernex, la Fetiuère. L'orage est annoncé pour la fin d'après-midi ; Adrien et André surveillent la carte météo et espèrent qu'il n'éclate pas trop tôt, rendant potentiellement l'ambiance électrique sur l'arête. Il est 9 heures. Onze joyeuses personnes entament la montée d'un pas alerte et régulier. Le sentier monte rapidement à travers la forêt jusqu'aux Chalets d'Oche. Bonne chaleur et tentation d'y boire tout de suite une bière locale ou un jus de fruits, mais non, ce sera pour le retour. A travers une prairie fleurie, nos pas mènent au couloir rocheux muni de chaînes qui conduit au refuge CAF, puis au sommet de la Dent d'Oche (2222m) par l'arête ouest. La roche est sèche et la concentration de chacun rend la progression harmonieuse. Au sommet, la vue s'étend du Mont-Blanc à l'Eiger et plonge sur le lac Léman. Le Grammont semble tout proche. Pique-nique animé par les chocards à bec jaune qui se régalent de trognons de pomme ! L'on poursuit la course par l'arête côté est, puis descente caillouteuse et pentue, munie de chaînes. Le soleil est bien présent, l'orage n'est plus une menace. De façon charmante, se tenant quasi à portée de main, des bouquetines nous observent et nous laissent passer sans agressivité sur leur territoire. Une fois les passages cotés T4 franchis, aussi lentement que nécessaire mais de façon sûre, l'itinéraire nous dirige dans la direction fortement souhaitée : le bistrot d'alpage ! On y trouve aussi un fromage délicieux. Une dernière descente jusqu'aux voitures et c'est le corps fatigué et le coeur joyeux que nous sommes rentrés à la maison. L'orage n'a éclaté qu'en milieu de nuit ! Merci à Adrien et à André, à toute l'équipe au top de la forme et de la bonne humeur.
Marie-Claude
Ve 12 juil. 2024
Grandes voies à la Wiwannihütte
Réunion des troupes à 8h pétante à Fuxtritt sous la bruine typique de cette été 2024. Météo qui nous fera avancer au frais et nous permettra de nous focaliser sur la diversité de belles couleurs des prés ultra fleuris durant la montée à la cabane.
Séparation des troupes pour partir à l’attaque du klein truchorn et du gross truchorn. L’accès au grosstruchorn nous donnera un peu plus de « fun » que prévu , lié à un bon gros névé de type langue glaciaire qui permettra à Simon de nous montrer qu’il n’a pas perdu ses talents de glacieriste. Heureusement la grimpe est bien mieux protégée et plus jolie que l’accès. Malgré tout nous méritons la bière de fin de journée et surtout un magnifique coucher du soleil avec vue sur le weisshorn et le montrose (et probablement plein d’autres que nous ne citerons pas pour des raisons de manque de connaissances ).
La nuit en cabane se déroule comme tant d’autres : les épaules deviennent trop large quand c’est complet et mes ronflements , ainsi que ceux de ma chorale, toujours aussi envahissant (navrée Micole). Nous sommes malgré tout d’attaque à 6:30 pour envoyer une troupe sur le grosstruchorn, entraînement à la pente de neige , la grimpe sur dalle et les jolis rapels et une autre troupe sur le wiwanihorn. L’assault du wiwani s’avère bien complet : sélection de la bonne voie, Verbogene tanze, afin d’éviter les autres cordées et leurs lancers de pierre, arête finale en corde tendue afin de gagner rapidement du terrain , ravitaillement à la croix et descente les yeux bien focalisée dans le viseur pour une désescalade demandant concentration.
On mérite donc (encore!) une bière fraîche, une redescende de la cabane tout en douceur et un bon bouchon sur l’autoroute car on ferait mieux de ne pas venir en char les dimanches en valais !
Merci la SimonSylvain team pour l’organisation rigoureuse et militaire et merci à tout les autres pour la bonne humeur !
Déborah Thones
Me 10 juil. 2024
Eison - La Forclaz - Col de la Bréona - La Forclaz
Belle découverte du Val d’Herens pendant 2 jours, en randonnant d’Eison à la Forclaz et de La Forclaz au col de Breona (2900m sans neige!).En toile de fond la Dent Blanche, la Dent d’Hérens, le Pigne d’Arolla et leurs glaciers.
Nous avons été accueillies royalement par Martine dans son chalet familial à La Forclaz, avec une vue magnifique. Merci!
Merci aussi à Elisabeth d’avoir partagé toute l’organisation et en particulier pour son gâteau au chocolat qui a fait toute l’ascension!
Les participantes
Lu 8 juil. 2024
Journée Différences Solidaires au Creux du Van
Journée magnifique mais pas vraiment une course de section !
Cette journée a été organisée en collaboration avec les associations Différences-Solidaires et Neuchâtel Rando.
Suite à un contact avec Alain Bigey de Differences-Solidaires lors d’une conférence à une assemblée de la section, j’ai discuté avec lui des problèmes qu’il rencontrait lors de ses sorties avec les Joëlettes dans la région. Il m’a tout de suite parlé du Creux du Van où il vient au minimum 5 fois par an. Les passages pour piétons et pour VTT ne sont pas adaptés aux Joëlettes qu’il faut porter avec la personne handicapée! Cette remarque m’a interpellé en tant que président de Neuchâtel Rando et j’ai lancé l’idée d’organiser une sortie commune CAS et Neuchâtel-Rando afin de sensibiliser les milieux concernés à cette problématique.
Cette journée devait se dérouler en Juin 2024 en présence du Ranger du Creux du Van et de représentants des autorités. La météo nous a obligé à reporter cette sortie et la date du 8 juillet n’a pas permi la présence des autorités afin de constater les problèmes. La sortie s’est toutefois déroulée dans une ambiance magnifique et c’était émouvant de voir les sourires de Stéphane et de Romain, même dans les passages difficiles. Les autorités seront sensibilisées par un rapport et par le reportage de la TSR.
Cerise sur le gâteau: La paella préparée par Albertino et André à la cabane Perrenoud!
Merci à toutes et à tous de votre précieuse collaboration et j’espère bientôt pouvoir organiser à nouveau une sortie avec les passages aménagés
Reportage TSR
Philippe Aubert
Ve 5 juil. 2024
Vorderespitze 2619m
Sortie Escalade au Vorderspitze
Org. Simon Perritaz, Sylvain Collet
Le 5 juillet, notre équipe de quatre, composée de Max, Simon, Sylvain et James, est arrivée au pied du magnifique calcaire du Vorderspitze pour affronter les 12 longueurs de la voie Näbel und Champä. La veille, trois d'entre nous ont passé la nuit à la Engelhornhütte, où le personnel était très accueillant, avec quelques autres clients espérant profiter d’un des rares jours sans pluie cet été. Le quatrième nous a rejoints le matin du 5 pour un thé rapide au refuge avant de nous lancer dans la voie.
Nous sommes partis à 07h30 et après 45 minutes d’approche, nous avons escaladé un couloir menant au pied de la voie. Baudriers et cordes en place, nous avons démarré peu avant 09h00.
Les deux premières longueurs en dalle n’étaient pas très inspirantes en raison de la qualité moyenne du rocher, mais celui-ci est vite devenu plus solide et les longueurs plus verticales. À l'exception de deux longueurs en 3c/4a, la voie se maintenait dans le 5c/6a/6a+ avec des passages plutôt dans le 6b et des spits parfois espacés. Après une entorse de la cheville pour l’auteur (James) suite à une chute à la dixième longueur, les trois dernières longueurs (6a+/5c+/6a+) ont demandé un effort plus sérieux.
Vers 16h15, nous avons atteint le sommet, et après quelques photos rapides, Simon nous a guidés pour la longue descente (3+ heures), avec trois rappels et pas mal de marche/désescalade sur la caillasse rocheuse.
Notre effort a été largement récompensé par des vues incroyables sur le vallon escarpé (Ochsental) en face de l’imposante Kingspitze, le glacier Rosenlaui en arrière-plan et le Wetterhorn tout au fond. Nous avons même vu un impressionnant sauvetage par la REGA de deux grimpeurs sur une arête voisine, et heureusement, nous avons appris plus tard qu’ils étaient en bon état.
Nous sommes arrivés au refuge vers 19h30 pour une petite bière avant la dernière descente aux voitures (1 heure). Dans l’ensemble c’était une journée exigeante mais excellente, d’autant plus grâce à une équipe sympathique.
James Rosenthal
Je 4 juil. 2024
Jaun-Brendel par sentier géologique
Récit à venir
Ve 28 juin. 2024
Longues voies d'escalade près de Chamonix
Cette course de deux jours a commencé sur les dalles de Chéserys par beau temps et s’est achevée à la Gravière de Vernayaz sous la menace d’orages violents, qui se sont finalement révélés meurtriers et destructeurs dans le Haut-Valais.
Vendredi, montée en 65mn aux dalles de Chéserys depuis le Col des Montets juste après Vallorcine. Ces dalles sont très propices à une escalade plaisir de plusieurs longueurs sur un gneiss adhérent et peu athlétique. On y cotoie même des chamois et des bouquetins très peu farouches. Vue imprenable sur les Aiguilles de Chamonix.
Samedi, changement de lieu et d’ambiance. La menace d’orages pour la mi-journée nous a incités à diminuer la marche d’approche. Nous sous sommes rendus à la Gravière de Vernayaz.
Surprise, le pied des deux tiers des voies étaient sous l’eau, en raison de la montée des eaux du Rhône. Rarissime !
Mais ce fut l’occasion de grimper sur un rocher plus vertical avec des prises plus fuyantes, mais intéressant. La verticalité et le fort vent ont créé des conditions intimidantes. Heureusement, la pluie a évité la région de Martigny de très peu.
Bravo à l’équipe de grimpeuses et de grimpeurs qui ont toutes et tous grimpé en tête. (Micol, Inès, Bernd, Nicolas, Maxime, Pablo et Alexandre.)
Jean-Michel
Me 26 juin. 2024
Traversée au Tessin: Someo - Bosco/ Gurin
Jour 1
Réveil très matinal ce mercredi 26 juin pour les 10 participant-e-s de la course, afin de prendre à Neuchâtel le train de 6h32 pour Berne - Domodossola - Centovalli - Valle Maggia. À notre arrivée à Someo vers 12h, le chef de course Jürg part d'un pas rapide jusqu'à un pont suspendu très long qui nous permet de franchir la Maggia. C'est que nous avons 4h1/2 de marche et env. 1430m de montée au programme de l'après-midi, avec des prévisions d'averses orageuses... Finalement l'ascension soutenue se passe sans pluie, et nous arrivons vers 17h à la Capanna Alzasca, où nous sommes accueilli-e-s très chaleureusement par Maria-Elena et Jessica, les deux gardiennes de la semaine. Après une bonne douche, nous passons au super apéro préparé par nos hôtesses : une focaccia au romarin qui sort du four, des bâtonnets de légumes accompagnés d'un dip et d'autres spécialités de la région. Nous poursuivons avec une délicieuse minestrone et de succulentes lasagnes, accompagnées d'un merlot tessinois. Pour le dessert, tiramisù et grappa ou nociole. La bonne humeur de Maria-Elena gagne vite toute la maisonnée et nous passons une excellente soirée à manger, boire, discuter et rigoler, avant d'aller nous coucher vers 22h, fatigué-e-s de cette très belle et longue première journée.
Christelle
Jour 2
Le matin du 2ème jour, bonjour le soleil. Nous prenons notre petit déjeuner sur la terrasse de la cabane. Notre GCC (gentil chef de course) nous annonce une journée, facile et pleine de lumière : une petite montée, suivie d’une longue descente … cool relax !
Donc nous traînons un peu au soleil, puis les adieux à nos hôtesses se prolongent …. En effet : difficile de quitter ces deux merveilleuses dames.
En une vingtaine de minutes, nous arrivons au lac d’Alzasca (on se demande où ils vont chercher ces noms !), magnifique endroit où a lieu notre première pause, et admirons la vue et une sirène qui barbote dans une eau bien froide.
Le sentier continue sa grimpette pour franchir la Brochetta de Cansgéi où une halte boisson est la bienvenue. Nous continuons à flanc de coteau pendant 1,5 km, avant d’entamer la descente vers Ovi di Dentro. Elle a l’air bien jolie cette descente : un beau tapis de feuilles aux couleurs d’automne va adoucir notre foulée. C’est donc confiants et insouciants que nous entamons les 1250 mètres de déclivité qui nous attendent.
C’est la surprise du jour : notre insouciance se transforme étonnement, puis en stupéfaction : le sentier est raide comme la justice, les pierres, pourtant sèches sont aussi glissantes qu’une échelle de poulailler et la douceur des feuilles d’automne, ces fourbes, cachent un sol si inégal que nous devons assurer chaque enjambée ! La descente s’avère un calvaire pour nos fesses qui rencontrent le sol à un rythme très soutenu … Peut-être qu’une bastonnade aurait été plus sympa, mais nous n’avions pas le choix !
La petite troupe arrive en bas, le moral au beau fixe et fait la connaissance d’un gentil menuisier qui remplit nos gourde tout en cherchant à se rappeler où il a rencontré sa copine Christelle. De là un « saubere Schuhe bus » nous emmène à Cimalmotto où une courte montée nous conduit au rifugio La Reggia.
P.S. je me vois obligé de parler du jour 5, jour où je descends encore les escaliers à l’envers !
René
Jour 3: suivra
Me 26 juin. 2024
Corcelles BE , le Gor Virat , Moutier
Récit
La météo nous a fait avancer la course de 24h, plusieurs participantes ont malheureusement du y renoncer. Notre équipe de 6 randonneuses, arrivée à Corcelles BE, s’est attaquée à la montée raide du Gor Virat. Cette gorge peu connue, du Mont Raimeux , splendide, avec ses cascades et ses ponts, nous a toutes enchantées. Peu après un point de vue bien aménagé, nous a permis une petite halte méritée. La montée suivante, pour atteindre la crête, s’est faite à travers pâturages fleuris, avec une flore très variée, passant par le Raimeux de Crémines. Longeant la crête, nous atteignons le sommet pour le pique nique, et pour déguster le délicieux cake caramel-beurre salé d’Ida, sans oublier ensuite de monter sur la tour, pour admirer le paysage, sur les villages jurassiens. La descente par le Raimeux de Grandval, puis par la cabane du CAS, sur Moutier se termine par un très joli sentier forestier et par un verre désaltérant par cette presque première chaude journée d’été.
Ve 21 juin. 2024
À la découverte du Val d'Entremont
Les prévisions météo n'étaient pas avec nous pour ces trois jours à la découverte du Val d'Entremont : précipitations orageuses, rivières en crue... Au lieu de trois journées à arpenter les chemins et sentiers de la vallée, nous nous sommes contentés d'une randonnée à la journée le samedi, profitant ainsi d'une petite fenêtre météo plus clémente. Belle balade au milieu de prairies fleuries et de forêts à la découverte de quelques villages et hameaux dormant à l'écart de la route du Grand-St-Bernard. On reviendra l'année prochaine pour la suite de la visite... 😉
Christelle
Ma 18 juin. 2024
Tour Panoramique des Paccots
Que du bonheur, enfin une journée sans pluie et avec une température très agréable.
Le parcours varié nous a permis d'apprécier, en faisant un petit détour, le lac des Joncs et ses magnifiques nénuphars. Puis la marche s’est poursuivie par une jolie montée dans les pâturages avec comme cadeau, une belle vue sur le lac Léman juste avant d’arriver à la petite réserve forestière du Barlattey et son couvert accueillant. C’est là que nous avons apprécié un repas bien mérité. Ensuite nos regards se sont portés sur le Moléson, le Vanil Blanc et la Dent de Lys.
Nous avons été en admiration devant les prairies verdoyantes et les parterres de fleurs splendides.
Nous avons apprécié la descente entre pâturages et forêts jusqu’aux Paccots. C’est là que nous nous sommes arrêtés dans le seul bistrot ouvert sur notre chemin, pour une boisson bien fraîche.
Le retour s’est fait comme à l’aller, par de nombreux changements de transports. Toutefois les trajets ont parus courts, on a toujours des choses à se raconter!!!
Lu 17 juin. 2024
Balade au Val d’Herens
4 randonneurs matinaux se retrouvent à la gare pour le train de 6 h 22 pour Lausanne et Sion. Voyage tranquille car il n’y a pas beaucoup de passagers à cette heure. Un cinquième randonneur nous rejoint à Sion pour un café chez Zenhausern bien sûr. A l’arrivée aux Haudères nous retrouvons les randonneuses qui étaient déjà présentes depuis dimanche dans un mayen sur les hauteurs d’Evolène.
Après la traversée du village, nous attaquons la montée du jour, heureusement par paliers et souvent à l’ombre des noisetiers et des mélèzes sur un beau sentier parsemé de mayens. Une première pause à Farquesses avec une vue imprenable sur la star du jour, la Dent Blanche. Et une deuxième à Giette à la boutique des yacks qui sont élevés dans les parages.
La traversée d’une belle forêt à flanc de montagne, seulement entrecoupée par les traces de deux avalanches de 1999 et une passerelle bougeante, nous amène aux prés d’Arbey et son petit lac.
Le picnic se fait sur l’une des nombreuses tables disposées autour du lac. Le début de la descente vers Evolène se passe à travers de champs … de fleurs par un petit sentier qui nous permet de s'émerveiller dans ces prés fleuris multicolores sous un beau soleil de juin. La suite se fait en forêt par un sentier sinueux mais agréable pour rejoindre la borgne et le village.
Une courte promenade sur le "sentier patrimonial” permet d’observer la batîments interessants hors de la grande rue. Pour terminer, un regard sur la source qui a donné le nom au village. Une dernière halte à une terrasse ombragée a permis de clore en douceur cette jolie balade au Val d’Herens.
Sa 15 juin. 2024
Pfriendler
Escalade à la Wandflue (remplacement sortie Pfriendler)
Une météo humide le samedi du côté du Susten, puis nuageuse avec des températures inférieures à 10 degrés le dimanche a poussé les organisateurs à remplacer le week-end d’escalade au Pfrienler par une sortie du dimanche aux Gastlosen. Après l’indispensable café à Jaun, départ pour la Wandlue et ses magnifiques dalles à cannelures. Après une courte marche d’approche, les quatre cordées se sont réparties dans les nombreuses voies de 1 à 6 longueurs pour une belle journée de grimpe. Après bien des heures d’escalade, les pieds des participants ont dit STOP! Les bras étaient par contre en pleine forme pour soulever une bière ou autre boisson au bistrot du coin.
Merci aux participants pour leur enthousiasme et à l’année prochaine pour une sortie ensoleillée au Pfriendler
Les organisateurs
Je 13 juin. 2024
Cholerenschlucht - Rohrbach
19 marcheurs se retrouvent dans le train pour Berne. Après un café rapide, nous poursuivons notre voyage jusqu’à Frutigen,
puis un car que pour les Jeudistes, direction Achseten-Tregel. De là, nous visitons la gorge merveilleuse de Cholerenschlucht.
Ensuite, nous serpentons sur le chemin panoramique du Spissenweg. Le tracé de ce chemin s’adapte à ce beau paysage, en
traversant 6 torrents , mais avec ces légères descentes et ces très belles Montées. Nous terminons notre randonnée par une
super dérupe et ses 30 contours. Récupération bien méritée sur la terrasse de Rohrbach-Träff, avant de reprendre le car et le
train jusqu’à Neuchâtel. Nous avons parcouru 13km en 04h20, avec un dénivelé +635m et -775m.
Merci à tous pour la bonne compagnie et la chouette ambiance, ainsi qu’à notre adjoint-comptable Pierre.
Voir les photos sur le site du CAS (merci aux photographes).
Guy
Me 12 juin. 2024
Un ruisseau et des forêts, la Baumine.
Mercredi 12 juin 2024, nous nous retrouvons à la gare de Neuchâtel pour prendre le train de 8h03 direction Yverdon-les-Bains.
13 participants (cheffes de course incluses) et un mâle.
Arrivé(e)s à Yverdon-les-Bains, nous patientons pour prendre un autre train qui nous mènera à Baulmes.
A Baulmes, j’indique aux Dames que derrière la porte sur laquelle il y a un pictogramme indiquant surveillance vidéo, se cachent des toilettes, qui sont la bienvenue avant le départ de la course.
Après une heure de marche, nous rejoignons un ingénieur forestier qui nous accueille avec des croissants et du café. Nous profitons de cette pause pour entonner un joyeux anniversaire à l’une des cheffes de cours. Son âge reste inconnu sauf pour quelques initié(e)s. Les croissants ont été offerts généreusement par Christiane.
Nous recevons des explications forts intéressantes sur les buts de la forêt fixés dans la loi, notamment un but de protection, un but d’exploitation, un but de délassement, de captage du C02.
Après la théorie, la pratique, nous devons déterminer à l’aide de ruban quels arbres il faut abattre et quels arbres il faut conserver. Deux rubans sur le tronc de l’arbre indique qu’on le conserve, un ruban qu’il faut l’abattre. Autrement dit l’arbre à abattre entrave le bon développement de l’autre arbre qui sera utile ultérieurement dans le rôle d’exploitation de la forêt (pour des constructions en bois par exemple).
Suite à cela, une brève polémique s’installe quant au pic nic. Doit-on le prendre suite à l’exercice pratique ou encore marcher 30 minutes environ. Décision sera prise de le prendre suite à cette dernière montée afin de ne pas entraver notre digestion.
Après le pic nic, nous poursuivons dans un champ, où nous sommes rejoins par un troupeau de vaches curieuses. Une des participantes s’affolera croyant reconnaître un taureau dans un vache. Après vérification de l’arrière il s’agit bien d’une vache et non d’un taureau. Il convient de pardonner ce pêché véniel, il est rare que les dames voient des hommes si bien qu’une confusion peut s’installer :-)
Nous poursuivons notre chemin jusqu’à Sainte-Croix en essayant péniblement de suivre notre star incontestée, j’ai nommé Ida (l’ennemie des docteurs et des entreprises pharmaceutiques).
A Sainte-Croix, nous prenons un dernier café, frappé, une bière avant de rependre le train qui nous ménera à Yverdon-les-Bains puis Neuchâtel.
Un grand merci aux organisatrices et à l’ingénieur forestier pour cette merveilleuse journée.
Un message aux hommes et aux jeudistes, comme le disait Jean-Paul II, n’ayez pas peur, les dames ne sont pas dangereuses, bien au contraire, une course en leur compagnie est gage de bonne humeur, de rigolades, de camaraderie.
Michael Ledermann
Je 6 juin. 2024
Les Gorges du Dailley
Lu 3 juin. 2024
Goumois - Le Moulin Jeannotat - Les Pommerats - Sa
Lundi 3 juin. Nous étions 12 randonneurs motivés, dont nos 2 chefs de course : Sanae et Willy, à nous retrouver sur le quai
de gare à la Chaux-de Fonds.
Le petit train rouge du Jura puis un car postal nous ont emmenés à Goumois.
Avec l’espoir et l’envie de voir apparaître le soleil dans l’après midi, nous nous sommes mis en marche gaiement après avoir
sorti l’équipement anti-bruine.
Nous sommes montés jusqu’au village des Pommerats où nous avons visité l’église pour la partie culturelle de la journée puis
nous avons amorcé la descente jusqu’à Moulin Jeannotat.
La forêt est magnifique, sauvage, pleine de mousse, dans une ambiance feutrée par la bruine.
La descente s’est vite avérée bien boueuse.. quelques glissades, chutes et autres rattrapages acrobatiques, heureusement sans
gravité et nous avons pu comparer l’état de nos souliers et de nos pantalons en arrivant en bas!
Un arrêt pique nique dans un abri avec bancs et tables a été le bienvenu et nous avons repris un chemin presque sec pour rejoindre
Goumois, le long du Doubs qui est impressionnant par sa quantité et son débit d’eau.
Nous décidons de ne pas prolonger la balade pour aller admirer la chute du Bief et le château de Cugny, étant donné l’état humide
des sentiers…et de nos souliers…mais nous y reviendrons !
Le soleil nous a fait faux bond mais cela n’a en aucun cas entaché notre bonne humeur !
Une magnifique randonnée et un grand merci à Sanae et à Willy pour l’organisation
Michèle Liechti
Di 2 juin. 2024
Sé Carro
C’est tôt le matin qu’Anne, Christine, Daniela, Florence, Görge, Grégoire, Ida, Josiane, Mazal (notre vénéré GO), Michael, Paola Andrea, Simona et Simone priment le train pour Vernaya.
Après 30 min de marche d’échauffement, nous prenons le télécabine de Dorénaz à Champex d’Alesse où nous enfilons nos ponchos et impers.
Vers 10h nous entamons la montée, assez raide et en forêt, vers Sex (ou Sé ou Scex) Carro, avec quelques arrêts-explications sur les végétaux environnants. Question vue, c’est plutôt journée blanche…
Vers 13h, pique-nique bien arrosé au Plan de la Mèna avec un panorama bien bouché...
Lors de la descente, nous faisons un petit détour par la cabane du Scex Carro (terrasse au sec), par les anciennes mines d’anthracite de La Méreune (accès malheureusement interdit) et la Buvette de la Giètaz. A 16h nous reprenons le télécabine et rentrons sur Neuchâtel.
Ce fut une belle balade dans une chouette ambiance. Heureusement il n’a plu qu’une fois. Il faudra que nous y retournions un jour de beau pour pouvoir admirer le panorama! Merci Mazal!
Ve 31 mai 2024
Le Felsenweg du Bürgenstock
Course de remplacement de Gampelen à Hagneck
La “minute du promeneur” :
Source: Philippe Zeissig, Ed.
Sur le balcon
Aux Ormonts, dans les Alpes vaudoises, voici quelles sont, pour les hommes, les étapes de la retraite.
La première étape, c'est le moment où les jambes déclarent qu'elles ne peuvent plus vous hisser, l'été, jusqu'au chalet du plus haut alpage.
Reste le chalet situé à moyenne altitude, au bout d'une montée bien moins longue. Mais vient le jour où les jambes - et le cœur, peut-être - trouvent trop longue aussi cette montée-là. Alors on reste pour de bon au chalet d'en-bas où il y a, toute l'année, mille travaux à faire.
Et quand enfin, on ne peut plus rien faire, on passe alors la journée sur le balcon du chalet.
C'est beau, cette vieillesse qui, au lieu d'être prison, est balcon. Et si on ferme un peu les yeux, c'est un balcon d'où l'on commence à voir même l'invisible...
Je 30 mai 2024
Course A : Au sud du lac de Thoune : Därligen – Fa
En raison des prévisions météo très défavorable dans la région de Spiez, confirmées par la suite, nous décidons d’annuler la course et de la remplacer par une randonnée dans la région.
Course A du 30 mai 2024 : Hauterive-Chaumont-Pierre-à-Bot
11 courageux Jeudistes se retrouvent à 10:00 à Hauterive. Sous la conduite avisée de Jacques I. nous montons d’un pas d’alpiniste jusqu’au sommet du funiculaire de Chaumont. Cette direttissima est un excellent entraînement pour les courses alpines à venir. Vers 11 heures, une averse nous rattrape, mais nous sommes tous « waterproof » soit avec un parapluie, soit avec un surpantalon, voire une pèlerine. Après 1h40 de montée, à noter : conforme à la durée calculée par SuisseMobile pour un âge moyen de 45 ans, nous arrivons au confortable abri sous la station supérieure du funiculaire. Entre temps, la pluie a cessé. Après le repas, nous reprenons la randonnée par le chemin dit du nord pour aller à Pré-Louiset ; le chemin est plutôt détrempé, pas étonnant par ces temps pluvieux. Comme récompense, nous profitons d’une belle vue en direction du trou de Bourgogne et sur le littoral occidental. C’est ici que nous attaquons la descente. Le chemin est en partie glissante et détrempée et pour en éviter les passages les plus scabreux, nous prenons des chemins « blancs ». Du coup, nous dévions de la trajectoire directe pour Fenin, et décidons de nous diriger vers les Trois-Bornes et Pierre-à-Bot. Excellent choix, puisqu’il nous permet de finir cette course autour du verre de l’amitié à la Pinte du même nom.
En résumé :
Température agréable ; seul l’effort nous fait transpirer. Une averse d’environ une heure bien « fournie », et quelques gouttes par-ci, par-là, mais pour le surplus temps nuageux, mais sec.
Distance 9.43km, dénivelé +700/-500, durée 3h35
Remerciement à tous pour l’ambiance amicale et à Jacques pour son assistance active, puisqu’il a eu l’idée de ce trajet original, et pour nous avoir guidé d’un pas de montagnard chevronné à la montée.
Alfred
PS de la part de Jaques : Merci à Alfred pour la tournée à la Pinte de Pierre-à-Bot
Ma 28 mai 2024
Chasseral en boucle par la Combe-Grède
Suite à une météo défavorable, la course à été reportée d’un jour, avec pour corollaire que seuls 6 participants sur les 16 prévus ont pu participer. Départ de Villeret sous le soleil par une températeur agréable pour attaquer la combe Grède. Malgré les pluies des semaines précédentes, le terrain était correct. Après une petite pause au Pré aux Auges, départ en direction de la métairie de Morat. En cours de route, nous avons observé marmottes et chamois ainsi qu’une flore variée et… deux petits névés. Nous avons ensuite contourné le petit Chasseral pour rejoindre la métairie de l’A Neuve et depuis là la crête de Chasseral. Après une pause pic-nic, nous avons atteint le sommet de Chasseral pour ensuite continuer en direction de l’hôtel Chasseral et entamer notre descente en direction du Pré aux Auges et remonter ensuite le chemin des Renards pour arriver au point de vue de la Corne où nous avons pu observer plusieurs chamois avant de continuer notre descente par les Plânes et la forêt de la Combe Grède pour finalement atteindre une acceuillante terrase de restaurant et prendre un rafraichissement bien mérité. Tous les participants sont rentrés avec de belles images dans la tête et heureux d’avoir pu effectuer cette course de 20 kilomètres avec 1000 mètres de dénivellés. Un grand merci à tous.
Je 23 mai 2024
Verena - Weissenstein par le Balmfluechöpfli
Une rando de remplacement, sans grand dénivelé, au départ de Frauenkappelen et au bord de l’Aar. Nous longeons le lac de Wohlen, avec sa grande colonie de cygnes et autres oiseaux d’eau.
Nous traversons de jolis paysages champêtres, malgré la proximité de Berne.
La pluie nous a épargnées jusqu'à la fin du pique-nique.
A la fin de la remontée sur Berne, nous traversons le jardin botanique et saluons les ours dans leur fosse.
Je 16 mai 2024
Visite du vieux Fribourg par le "golf urbain"
Journée entre soleil et pluie dans ce magnifique vieux Fribourg parcouru en marchant le long du tracé du golf urbain.
Ponts, abbaye, monastère, chapelle, églises, cathédrales, parcs verdoyants et Sarine ont retenus toute notre attention.
A la fois le calme et l'excitation du jeu nous ont suivis tout au long de la journée. Magnifiques endroits qui méritent d’être visités.
Pour la plupart d’entre nous ce fut une belle découverte. La bonne humeur a déjoué la météo!
Lu 13 mai 2024
VTT La ronde des étangs
Lundi 13 mai, alors que le temps est orageux et incertain, nous sommes cinq VTTistes à nous retrouver devant l'Abbaye de Bellelay pour le bel itinéraire concocté par Heinz à la découverte d'une dizaine d'étangs des Franches-Montagnes.
On démarre cool chez les Bernois avec un premier étang juste à côté du village, suivi d'un deuxième situé à quelques centaines de mètres au plat.
Pour voir les étangs francs-montagnards, il faudra effectuer un peu plus d'efforts et une montée assez raide jusqu'au village de Lajoux, avant de redescendre sur l'étang des Beusses, qui rappelle à Christelle des soirées mémorables de sa jeunesse... On remonte à Lajoux et contemplons trois nouveaux étangs "dôs le Crât" avant de descendre à La Combe. Le ciel étant menaçant, Heinz n'a aucun problème à nous convaincre de renoncer à l'aller-retour jusqu'à l'étang de Bollement.
Quelques gouilles plus tard, nous faisons une petite pause près du bel étang de Plain de Saignes, avant de poursuivre dans des paysages typiques des Franches-Montagnes : de grands pâturages parsemés de sapins où paîssent des chevaux de la race éponyme et des vaches. Mais qui dit bétail dit clôtures, avec de nombreux clédards que nous ouvrons et refermons chacun à notre tour.
Nouvelle halte pour contempler le superbe étang des Royes, et nous gagnons les abords de l'étang de la Gruère pour un pique-nique bien mérité.
Pour l'après-midi, Heinz nous a préparé un programme plus sportif avec franchissements de barrières - sans clédards à présent ! - et passages dans des terrains marécageux dont on se souviendra !
Un passage par le village des Genevez et on redescend chez les Bernois par un petit chemin plutôt raide dans la forêt. Entretemps, le ciel menaçant du matin a laissé place à de belles éclaircies et c'est aux Reussilles que nous terminons cette magnifique journée autour d'une boisson rafraîchissante. Un grand merci à Heinz pour nous avoir guidés sur ce somptueux parcours !
Christelle
Ve 10 mai 2024
Combe de Biaufond
Les champs de pissenlits à perte de vue, les grandes fermes neuchâteloises parsemées au milieu de nulle part, les vaches heureuses de brouter une herbe d’un joli vert tendre, le Doubs et ses reflets magiques, madame cygne veillant jalousement ses œufs et une bien jolie équipe de 9 dames et 1 monsieur.
Voici la base de la journée qui se déroule sous la conduite de Claudine, cheffe de course rapide, il a fallu s’accrocher quand même pour suivre son pas alerte et dynamique !
Le parcours au départ de l’hôpital de "La Tchaux" nous a emmené en direction des Bulles, du Valanvron, avec un arrêt au Point de vue Le Bichon, puis descente en direction de La Rasse. Petite halte au Pélard pour y voir l’unique ferme restante d'un hameau qui était constitué de sept maisons (un moulin, une scierie...). La forge du Pélard a permis à la belle industrie (l’horlogerie) de s’installer et de se développer sous l’impulsion des Brandt dit Gieurin et des Ducomun de Boudry. Au 16e siècle, les côtes du Doubs étaient exploitées pour les besoins de l’industrie.
Depuis La Rasse, un joli chemin du côté France, avec les écussons "polonais et ukrainiens", selon Malgo nous emmène à Biaufond.
Pause repas vers un énorme rocher "La Cathédrale", puis les échelles pour remonter et arriver au lieu-dit "Le Cul des Prés".
Michael herborise en ramassant de l’aspérule odorante pour faire une crème brûlée !
Malgo photographe attitrée de fleurs et de fleurs toutes plus belles les unes que les autres.
Une joyeuse équipe attentive aux conseils de Michael sur les plantes… parfois bien toxiques, plus besoin d’EXIT, il suffit de lui demander…
Depuis Le Cul des Prés, on remonte un bout, on passe à côté du Golf des Bois, Claudine ne s’arrête pas pour faire un trou, car le train passe une fois par heure à l’arrêt La Large Journée, donc presque un petit footing pour peser sur le bouton "arrêt sur demande".
Bien belle journée ensoleillée avec les pieds un peu mouillés au début dans les champs, puis au sec pour le retour @home.
Merci Claudine GO
Récit Patricia c/o GO
Sa 4 mai 2024
Escalade à Plagne
Secteurs Mai 91, Fleurs de Lys et Apréo
Bien des réflexions imposées par une météo évolutive, avant de finalement aller à Plagne, comme prévu. Café à 8:30 à Gampelen, histoire de faire connaissance et laisser le soleil arriver dans les secteurs d’escalade. Manifestement on a pas bu assez de café ou alors on était trop impatient de grimper. Arrivée au soleil sur le plateau de Plagne, mais les voies étaient encore à l’ombre et bien fraîches. Le soleil a cependant rapidement réchauffé l’assureur, puis le grimpeur. Vous pouvez observer sur les photos un grimpeur en jaune qui a passé de l’état congelé à l’état cuit en fin d’après midi. L’état saignant et à point est représenté par les photos des autres grimpeurs. Après cette intense journée de grimpe et des bras bien fatigués, une bière au bistrot de Plagne est indispensable. Avant de se séparer sur la place de parc, la question fatidique: qui écrit le rapport de la sortie? Tout le monde vérifie qu’il n’y a plus de terre sur la pointe de ses chaussures avant de remonter dans la voiture et finalement, c’est l’organisateur qui s’y colle. Merci pour votre participation et cette belle journée de grimpe dans le Jura bernois!
François
Sa 4 mai 2024
Arête des Sommêtres
Je 2 mai 2024
Course A : Confluent de l’Aar et du Rhin
Récit de la course A du jeudi 2 mai 2024 : Confluent de l'Aar et du Rhin
14 Jeudistes ont participé à cette course. Heureuse décision de la maintenir. En effet, nous avons profité d’un temps ensoleillé jusqu’à 14 heures, puis d’un ciel couvert, mais sans pluie. Quel contraste avec les courses B et C dans notre région, toutes deux largement arrosées!
Nous nous sommes déplacés en train. Alfred a profité du parcours pour rappeler brièvement (selon lui) l’histoire de l’actuel canton d’Aargovie, créé de toute pièce à partir de 1803. Nous avons dû jongler un peu avec les retards des trains : changement à Aarau, plutôt qu’à Olten, un train plus tard pour Turgi, donc arrivée 10 minutes plus tard, mais c’est quoi dans la vie d’un retraité ! Café dans cette ville, succursale d’ABB, puis départ en logeant la Limmat pour rejoindre l’Aar. Nous allons suivre ce fleuve majestueux pendant plusieurs heures, en variant berges sauvages, le plus souvent, et passages urbanisés et industriels. A noter en particulier le site du PSI (Paul-Scherrer Institut), très grand institut de recherche en physique faisant partie du domaine des Ecoles polytechnique fédérales. Cet institut héberge également le fameux ZwiLag, le dépôt d’entreposage des déchets radioactifs. Quelques centaines de mètres plus loin, nous longeons l’île où sont situés les deux réacteurs nucléaires Beznau I et II, avec 60 ans d’âge, les plus vieux réacteurs encore en fonction au monde ! Toujours avec un temps ensoleillé, et de température agréable, nous arrivons à la piscine de Döttingen. Après avoir promis d’acheter les boissons au comptoir, nous nous y installons confortablement sur les chaises et tables pour manger notre pique-nique. A 13:20, nous repartons pour traverser l’Aar à hauteur de Döttingen/Klingnau et longer ensuite le Lac de retenue de Klingnau, réserve d’oiseaux d’eau. Le ciel se couvre rapidement de nuages menaçants accompagnés de bourrasques. Mais l’alerte est de courte durée. Peu après avoir traversé le barrage, nous arrivons finalement au but principal de notre randonnée : la confluence de l’Aar et du Rhin, ce dernier étant moins imposant que la première. Il est maintenant 15 heures. Nous devons choisir entre deux options : poursuivre jusqu’à Full, et y attendre le bus pendant presque une heure, ou aller directement à la gare de Koblenz. Comme le temps est devenu quelques peu incertain, nous choisissons cette deuxième option. Nous arrivons donc à Neuchâtel à 17:32, une heure plus tôt que prévu, ce qui ne mécontente personne.
Une fois de plus, une belle journée passée ensemble dans une ambiance amicale, accompagnée de discussions animées, mais jamais hostiles, suscitées notamment par la présence « nucléaire ».
Merci à tous de m’avoir accompagné et à Gilbert D., plus particulièrement, qui m’a secondé efficacement, très attentif, puisqu’il m’a évité de prendre un mauvais chemin.
Alfred
Rappel du profil tel qu’annoncé : T1, 4h40, 18.99km, +/-150. Rendez-vous à 07:15 Hall de la Gare de Neuchâtel
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Alfred Strohmeier, alfred.strohmeier@gmail.com
Mobile : +41 79 241 64 49
Ma 30 avr. 2024
Étape 5 tour du canton
Merci à toutes les participantes à notre dernière étape du tour du canton.
Ve 26 avr. 2024
Aletschhorn (4193m) & Nesthorn (3822m)
Hintere Spillgerte – Rothore – Chalberhöri
Suite à l’annulation de la sortie officielle qui devait se dérouler à l’Aletschhorn - Nesthorn, la course s’est passée dans la belle région du Diemtigtal. Départ de Saint-Blaise à 7h00 pour prendre la route avec le bus de Yvan en direction de Grimmialp. La journée s’annonce magnifique, même mieux que ce que l’on espérait. Nous sommes tout d’abord montés au Hinteri, puis au Rothorn. Comme Manu voulait absolument faire ses 2000m de déni nous sommes montés au fabuleux Mont de la saucisse. Mais il nous a manqué la bagatelle de 250 mètres pour atteindre l’objectif.
Nous avons bien profité du soleil ainsi que des belles conditions inattendues pour un mois d’avril ! Nous avons bien terminé cette sortie printanière avec une bonne bière sur une terrasse au soleil !
Merci à l’équipe constituée de Lucie, Carlos, Thierry, Emmanuel, Yvan et Mélissa pour la bonne ambiance lors de cette sortie.
Mélissa
Ve 26 avr. 2024
Les Tourbières et son musée
Les Ponts-de-Martel se distinguent comme un lieu exceptionnel d’écotourisme. Inaugurée cette année, la Maison de la Tourbière raconte l’histoire passionnante de ce haut-marais vieux de 10 millénaires. Le musée est riche d'explications sur la biologie des tourbières et leur exploitation. Au sortir du musée, à deux pas, Philippe nous conduit à la Perte du Voisinage, vaste emposieu où s’engouffre l’eau de la vallée qui ressurgit ensuite à Noiraigue. Après quelques photos, on remonte le Grand Bied pour atteindre le sentier didactique de la Tourbière, en constant développement, et qu'il vaut la peine de parcourir à nouveau à différentes saisons. On pique-nique sans pluie ! Etonnante malaxeuse de tourbe, posée le long du sentier et qui témoigne de l’industrialisation de la fabrication de briques de tourbe au début du 20e siècle. Puis la balade continue en direction nord-est. Plusieurs mètres de tourbe gorgée d’eau amortissent nos pas. Entre Petit-Martel et le Grand Bied, voici le centre équilibré du canton de Neuchâtel. Il représente le point sur lequel le canton tiendrait en équilibre si on le posait sur une pointe! Enfin, jolie grimpette dans les Côtes de Petit Martel, avant d’aller boire un verre au musée et de reprendre le bus postal. Qui aurait pensé que les Ponts-de-Martel offraient tant de belles et intéressantes découvertes ? Philippe par chance ! Grand merci à lui d’y avoir conduit notre groupe de seize personnes. Ce fut une magnifique journée !
Marie-Claude
Je 25 avr. 2024
Course B : Saignelégier-Les Pommerats-Le Bémont
Me 24 avr. 2024
Singine et Schwarzwasser
En cette saison de revirement brutal des températures, pluies et neige viennent recouvrir le vert cru des pâturages printaniers. Les organisatrices optent pour rester dans le bas et éviter les chemins gelés des gorges encaissées. Nous longeons l’Arnon à défaut de Singine et relions Corcelettes à Vuiteboeuf.
Ancien site palafittique préhistorique, les rives du lac de Neuchâtel sont, à ce niveau, animées par les roseaux bruissants sous le vent et les canards et grenouilles émoustillés qui cancanent et coassent de concert dans les mares environnantes. Le froid annoncé incitait à emporter des gants plutôt que l’éventail qui nous aurait été plus utile pour chasser les moucherons localement très denses!
Tout en marchant le long de l’Arnon, le travail d’entretien des berges montre le fauchage systématique des espèces invasives comme le Bunias d’Orient dont les jeunes pousses se consomment en salade. Cela nous vaut d’entamer une discussion sur les espèces invasives et celles envahissantes. La première « exotique » constitue une menace pour la biodiversité en se développant au détriment d’espèces locales. La plante envahissante quant à elle désigne une espèce exotique ou endémique à fort pouvoir de colonisation par croissance ou reproduction rapide; l’ail des ours était l’exemple criant du jour. Encore en bouton (et cueilli par un randonneur pour en faire des pickles) ou très fleuri selon l’état de développement, il tapisse les pentes humides sous le couvert du Bois de la Râpe.
Une fois passés les champs de Colza, l’Arum tacheté au cœur pourpre et la gracieuse Cardamine des prés agrémentent notre déambulation fleurie.
Merci Danièle et Marielle pour cette randonnée apaisante et plus ensoleillée que prévu, avec ses passages amusants les pieds dans l’eau ou dans la gadoue.
Nathalie
En cette saison de revirement brutal des temp&e ...
Lu 22 avr. 2024
VTT Jolimont
Cette année, les effectifs de la traditionnelle sortie VTT d’Albertino au Jolimont ont fondu comme neige au soleil. Pourtant il n’y avait pas de soleil, ni d’ailleurs de neige sur les chemins, seulement dans la méchante bise glaciale qui a délocalisé la course au plus froid jour de l’hiver. Tout allait encore bien dans la forêt de Jolimont où Albertino nous conduisit sur un itinéraire toujours original, mais la situation s’est aggravée dès les espaces ouverts à la bise avant l’autre forêt, celle du Schalterain. Nous avons néanmoins continué dans cette forêt direction Hagneck. Voyant cependant l’enthousiasme des participants diminuer au fil des km avalés, Albertino changea soudain de route et mit le cap sur le village de Vinelz d’où la route nous mena à la buvette bien confortable du camping d’Erlach où des boissons chaudes nous furent servies.
Merci Albertino et vivement le soleil de l’année prochaine.
Heinz
Je 18 avr. 2024
La Vaux de Vaumarcus du Lac à sa source et découve
2024_04_18 Jeudistes A
Le Vallon de la Vaux du lac à la montagne et recherche des Fritillaires
Rapport pour les Jeudistes, les propriétaires de la Tannaz et M. Franco Ciardo, Biologiste vaudois.
Sans inscription nous sommes 14 Jeudistes et l’invité pour le café, Roger Burri, à se retrouver à 08h45 à la déchetterie de Vaumarcus.
Le Café nous est offert par les frères Alcala et une Taillaule de Tinet est partagé à « l’ancienne Auberge du Cheval Blanc, Le petit Clos 1, l’ancien relais des diligences postales », la plus belle maison (à la Mansarde) loin à la ronde à Vaumarcus. https://www.lagrandeberoche.ch/decouverte/presentation/calendrier-2024; septembre.
Maintenant c’est le domaine des pata negra des Frères Alcala. Merci de leur accueil et leur hospitalité. www.lesfreresalcala.ch
Itinéraires :Nous marchons depuis la réserve forestière de Vaumarcus (où le sentier des Rives devra passer), l’embarcation des péniches de la drague, l’embouchure de la Vaux, le vieux port des pêcheurs Arm, l’enseigne de la frontière entre St-Aubin et Vaumarcus, le Vallon de la Vaux, ( le pont des Polonais, la Vy d’Etra, le pont romain, puis le pré et les Prises Mariller. Nous nous retrouvons dans le canton de Vaud et nnous traversons la Vaux sous la Sylvabelle https://altage.ch/etablissement-medico-sociaux/epsm-la-sylvabelle/.
Temps est fraiset c’est couvert, puis un moment de grésil fin : une fine couche de neige qui rend le sentier les arbres et les broussailles féériques. Nous arrivons à « La Tannaz » et son marais. Découverte d’une touffe de Fritillaires protégée par deux piquets. Nous ne poursuivons plus la Vaux depuis le chemin de Botsy, point 923.
Le nouveau garde-forestier Gander s’est déplacé et nous rejoint ici. Nous faisons une battue dans les roseaux non-fauchés à la recherche de Fritillaires (présentes depuis des décennies et encore présentes il y a 3-4 ans par dizaines lors des débroussaillages du Club Jurassien de la Béroche avec M. Junod garde-forestier de Provence. La recherche s’avère infructueuse (comme pour des morilles à la Vy d’Etra).
Le pique-nique se prend sur des billes de bois dans le froid en peu de temps en dessus du Bas-de-la-Joux, mais avec un rayon de soleil et une belle vue sur le plateau suisse et avec le lac de Bienne et les Préalpes.
Retour par les Prises, Provence, le cimetière, la Vy d’Etra, Fresens, et le verger et le vignoble de Fresens, la pierre au Renard, Sauges, la nouvelle « Petite Provence », bâtiment emblématique de notre époque, tout en rond. A travers les vignes nous descendons vers le sentier aménagé du chemin de fer à ciel ouvert abandonné en 1999 pour rejoindre Vaumarcus.
12,6km, 3 3/4 heures sans pauses, dénivelé 600m
Merci à Silvio Nadig pour son accompagnement et à toute l’équipe de sa présence, écoute et patience.
Hansueli Weber
079 338 54 94
Lu 15 avr. 2024
Visite du musée du ski
Départ en train de Neuchâtel sous un ciel incertain pour les neuf personnes inscrites à cette course et arrivée aux Breuleux par un temps venteux. Après un café, en route en direction de notre objectif de la journée : le musée du ski au Boéchet. En cours de route, nous avons longé le parc éolien de Peuchapatte et découvert entre-autre l’origine de ce nom.
Après une pause pic-nic au Crêt des Biches, nous avons rejoint le musée du ski où Laurent Donzé nous a chaleureusement accueilli. Ce musée, unique en son genre, retrace l’histoire du ski depuis ses origines lointaines, notamment de Chine et en passant par la Scandinavie, jusqu’à la période actuelle.
Ce musée a pu voir le jour grâce à deux généreux donateurs, qui ont acquis l’ancienne gare du Boéchet pour la transformer en musée et créer une fondation permettant de pérenniser l’incroyable collection sur le thème du ski, réunie durant ces cinquante dernières années par Laurent Donzé.
Seule une infime partie est présentée au public. Durant les deux heures de visite guidée, nous avons appris une foule d’anecdotes sur le développement des skis, de ses accessoires et de ses différentes utilisations. Chaque personne présente a été impressionnée par le savoir de Laurent Donzé et la superbe muséographie mise en place.
Sous un ciel de plus en plus venteux, nous avons pris le train au Boéchet pour un retour sur Neuchâtel via La Chaux-de-Fonds. Tous les particiants et participantes à cette course sont rentrés enchantés de cette belle découverte au coeur des Franches-Montagnes.
Di 14 avr. 2024
Les Vignettes - Chanrion
Ve 12 avr. 2024
Rimpfischhorn 4199 et Strahlhorn 4190
Vendredi
On se la coule douce
Nous sommes tout sourire à l’arrivée à Saas Fee. La météo de rêve annoncée pour le week-end et la neige abondante laissent augurer d’excellentes conditions pour nos 4000 du Rimpfischhorn et du Strahlhorn. Afin d’économiser nos forces, nous prenons l’Alpin Express jusqu’à Morenia, avant de randonner en douceur 550m D+, en bordure de pistes, cap sur Britanniahüttee. Arrivés à l’Egginerjoch nous quittons avec soulagement la foule des skieurs de printemps dévalant les pentes à toute vitesse, pour nous ouvrir au panorama sauvage, théatre de nos courses de samedi et dimanche. Après un pique-nique et une séance shooting, nous gagnons la cabane ou une équipe de la SRF tourne un reportage durant le week-end. Peut-être nous verrons-nous prochainement à la TV dans l’ascension du Klein Allalin, au sommet duquel nous nous sommes trouvés face à un drone qui nous fixait droit dans les yeux !? La fin de l’après-midi est consacrée à la contemplation, au rêve d’Icare offert par un parapentiste à la voile rouge sur fond blanc immaculé … et bien sûr aux préparatifs des courses qui nous tendent les bras.
Jérôme
Samedi
Le Rimpfischhorn et son sommet d’été … en hiver
Jusqu'où irons-nous aujourd'hui? Parviendrons-nous à atteindre le sommet? Quels défis nous attendent? Telles sont les questions qui trottent dans nos têtes en ce samedi matin, alors que nous longeons tranquillement les parois Sud-Est de l'Allalinhorn dans la sérénité du glacier. Mot d'ordre : on ne se met pas de pression! Être ici est déjà une joie en soi.
10h30, arrivée au dépôt de skis, presque 4000m. Nous nous sentons d'attaque et nous nous préparons pour la partie technique, à savoir 200m d'arête mixte. Comme Jérôme a parfaitement briefé la troupe le soir précédent, les cordées s'équipent et quelques articles de quincaillerie s'ajoutent aux baudriers.
Jean-Da et Benjamin, efficaces et piaffant d'impatience, s'élancent bien vite à l'assaut du couloir de neige qui nous tend les bras, prémisse à l'arête proprement dite. Les deux autres cordées, formées de Jérôme et Monica et de Camille et Cornelia, leur emboîtent le pas quelques minutes plus tard. L'arête à peine entamée, nous croisons les premières cordées qui redescendent. Les gens sont tout sourire, leur joie du sommet est communicative, la météo est fabuleuse, cela nous booste! Nous continuons à progresser, mais plutôt lentement. Nous atteignons finalement le sommet, c'est magnifique! Maintenant, il faut redescendre. C'est encore long, mais nous restons méthodiques, et concentrés. C'est essentiel à cette heure avancée! Un dernier rappel ponctué d'un coinçage de corde et nous revoilà au pied de l'arête. Les chamois Jean-Da et Benjamin sont déjà partis rejoindre la cabane. Pour nous, c'est encore une longue descente et 2 courtes remontées, enfin nous rejoignons nos compagnons à Britannia. Joie partagée et debriefing de la journée animent le souper, avant une nuit bien méritée. C'est que demain, c'est reparti !
Camille
Dimanche
Le Strahlhorn … et sa moquette printanière jusqu’à Zermatt
Strahlhorn, quelle belle montagne. La montée, comme souvent, est sans intérêt. Mais la descente! Quelle descente en direction de Zermatt! Le haut est sympa: pente légère et bonne neige. Ensuite une pente raide bien chouette nous emmène au col Adler. La pente raide derrière le col n’est pas en grande condition. Pas grave: on dérape, on sautille, on godille. Puis juste en dessous: le panard… sur la moquette!
Adlergletscher puis le Findelgletscher, et hop: nous voilà au télésiège de Gant qui nous offre 400m de D+ sans effort jusqu’à Blauherd. Et voilà encore une belle descente, sur piste cette fois-ci, pour totaliser 3000m D-.
Un grand MERCI à Jérôme et JeanDa d’avoir mis cette belle course au programme et d’avoir eu la clairvoyance de nous prendre comme heureux participants.
Benjamin
Chefs de course: Jérôme et Jean-Daniel
Participant·e·s: Benjamin, Camille, Cornelia et Monica
Ve 12 avr. 2024
Le sentier du sel
Je 11 avr. 2024
Cascade des Chaudières et Mont Châteleu
Chers amis,
Après les frimas des jours précédents, c’est par un soleil radieux et une température encore un peu fraîche, que 17 jeudistes (16 à Bôle + 1 directement aux Gras) au rendez-vous à 8:30.Cafés et croissants pris au très accueillant « Panier Sympa » au village des Gras, la responsable des lieux est très sympathique, que je recommande vivement.Départ de la balade à 9:45, chemin faisant nous arrivons à la cascade des Chaudières, l’excursion se poursuit par un sentier parfois bien raide et boueux au magnifique point de vue du Mont Châteleu, lieu de notre pique-nique.Retour au point de départ, par les Seignes, les Cerneux.A 15:40 nous voilà tous installer sur la terrasse du « Panier Symps » pour une boisson fortement apprécier.
Belle randonnée de 16 km et 630 m de dénivelé pour 5:30 de marche effective, par une météo quasiment estivale.
Bonne fin de semaine à tous.
P.S., un tout grand merci à Edouard pour nous avoir offerts les cafés et croissants, merci également aux contributeurs des photos.
Je 11 avr. 2024
Kerzers-Aarberg
Sous un soleil éclatant et un ciel sans nuages, 20 jeudistes se sont retrouvés à la Mottaz pour se regrouper dans les voitures. A Kerzers, les cafés et les croissants sont généreusement offerts par Philippe Chappuis vivement remercié. Nous garons les voitures au cimetière de Kerzers et de là comence une jolie randonnée, d’abord au milieu des champs, puis en lisière et parmi de belles forêts scintillantes de verdure fraîche, par des chemins larges et faciles qui autorisent bavardages et contemplation. Passée la bourgade de Niederried, nous nous autorisons quelques détours fantaisistes dans les forêts (nous étions un peu tôt pour manger) pour arriver sur le lieu de pique-nique à l’aplomb de l’Aar qui miroite à travers les jeunes feuillages. La table est dévolue aux dix premiers, les autres se contentent de strapontins glanés sur les lieux. La marche reprend pour nous amener jusque sur les hauts de Bargen au “Grossi Schanz”, fortification voulue par la Diète en 1830 après les menaces représentées par la Révolution de Juillet à Paris. Sur la butte, le chef de course donne quelques brèves informations historiques, notamment le rôle du général Dufour qui a mobilisé quelques 800 hommes pour construire en deux mois ces fortifications abandonnées rapidement et dont il ne subsiste que des fossés et des levées de terre du haut desquelles s’offre une vue splendide sur le Jura, la plaine et le canal de Hagneck construite entre 1873 et 1878 pour éviter les crues de l’Aar ( 1ère correction des eaux du Jura). La course reprend pour nous amener à Aarberg par la digue de la centrale électrique. La course s’achève par une restauration bienvenue sur la jolie place du centre de la vieille ville avant de regagner Kerzers en train. Retour à la Mottaz vers 15h30. Un grand merci à Roland Grossen qui a bien accompli son rôle d’adjoint. Merci aussi aux participants pour leur joviale compagnie.
Me 10 avr. 2024
Bussigny - St- Prex
Notre course a commencé par la découverte de la Venoge si joliment décrite dans le poème de Jean Villard Gilles. Arrivées au bord du Léman, cette fois, c’est à l’île aux oiseaux que nous faisons une pause . On observe les oiseaux migrateurs sur les plates – formes où ils peuvent nidifier. Mais, la bise est bien présente et, nous repartons d’un bon pas pour Morges.
Là, nous faisons une longue halte pour admirer tous les parterres de tulipes dans ce beau parc. C’est un ravissement !! On poursuit pour aller découvrir le Boiron. A la Maison de la Rivière, nous apprécions une arrêt au soleil pour prendre un café ou glace. Et, on se dirige vers St-Prex en admirant la nature printannière.
Merci à toutes pour cette belle journée partagée dans la bonne humeur.
Hélène et Josiane
Ve 5 avr. 2024
Gauli
Je 4 avr. 2024
Schwarzenburg - Albligen - Thörishaus
Course A du 4 avril 2014
17 Jeudistes se retrouvent à Berne, pour un café sur le pouce dans le passage sous-terrain de la gare. Puis, re départ en train direction Schwarzenburg, afin d’entamer notre rando jusqu’à Ruine Grasburg.
Là, nous avons eu le privilège d’écouter Pierre-Alain nous conter l’histoire du château de Grasburg, d’un texte soigneusement préparé par Pierre, dont je les remercie infiniment.
Nous franchissons la Singine par un superbe pont en bois, afin de remonter vers Harris, par un joli chemin creux. Puis, par monts et par vaux et la traversée d’Albligen, nous arrivons à Höhi et profitons
du super panorama à 360 ° .
Après le pique-nique pris dans la forêt d’Oberholzwald, nous descendons sur Thörishaus, par Obermetten, Hermisbüel et Riedern, parcours modifié suite aux sentiers initiales fermés et impraticables.
Supers compliments à ces marcheurs émérites, pour cette randonnée de 15,1km, effectuée en 04h00 au lieu de 04h10, selon Suisse Mobile . Dénivelé de +420m et – 640m.
Merci à tous pour cette cordiale compagnie et sympathique journée. Encore merci à notre adjoint remplaçant du jour, André.
Me 27 mar. 2024
Beinwil (SO) - Zwingen via Meltingen et Chaltbrunn
Malgré un temps maussade et froid et la pluie annoncée, 13 randonneuses motivées sont parties à la découverte du Jura soleurois et bâlois. La randonnée commence à Beinwill Kloster (SO) près d’un très ancien monastère bénédictin (1085) dorénavant exploité par une communauté oecuménique. Le point culminant à Chastenchöpfli (900m) offre une belle vue sur les collines jurassiennes. Une descente agréable nous conduit à Meltingen, porte d’entrée de la vallée de Kaltbrunnen. Le chemin serpente dans la gorge en suivant l’Ibach, au travers de la réserve forestière où le bois mort est délibérément laissé sur le sol. De nombreux arbres sont envahis par la mousse et semblent sortir tout droit d’un conte de fée. Nous sommes accompagnées par le parfum de l’ail des ours qui jalonne le chemin de même que de lumineuses populages et de grosses touffes violettes. Nous terminons la randonnée dans une zone karstique (grottes et falaises), toujours dans les gorges, avant de rejoindre Zwingen au bord de la Birs. Nous sommes chanceuses…., la pluie pourtant annoncée ne fait son apparition qu’au terme de cette jolie randonnée.
Martine
Lu 25 mar. 2024
Les crocus de Rämisgummehoger
Rämisgummen, est une colline située à la frontière entre l’Emmental bernois et l’Entlebuch lucernois connue pour se couvrir d’un tapis de crocus dès le mois de mars.
C’est là-haut que 19 « lundis X » se rendent sous un ciel bleu par une température encore fraîche. Trains et bus nous amènent jusqu’à Wiggen. La neige du week-end est encore présente sur les versants nord et colore le paysage d’une façon toute particulière.
Les collines sont raides, nous prenons rapidement de l’altitude dans la forêt pour rejoindre la crête par Geisshalden, Rämisgummerhoger, là où les crocus commencent à pointer discrètement le bout de leurs pétales, entre l’herbe verte des pâturages et une petite couche de neige…. Mais découverte inattendue en bord de forêt ……DES MORILLES…. Un tapis de morilles, des morilles énormes.
A peine déçus de ne pas découvrir la mer de crocus annoncée, nous nous réjouissons de cette surprise fongique. Le panorama est magnifique, du Titlis en passant par les Bernoises entre la Schrattenflue et le Hohgant. Et pour les crocus, il paraît que le Communal de la Sagne en était couvert il y a quelques jours.
D’un pas alerte nous bouclons la boucle et rejoignons Wiggen où nous retrouvons bus et trains et rentrons selon l’horaire prévu.
Un grand MERCI à Philippe notre GO. Merci de nous avoir fait découvrir cette belle randonnée printanière et de plus en transports publics.
Mary-Jeanne
Plus d’info se trouve dans, suisse-rando 2021/n°1859
Sa 23 mar. 2024
Haute route Grisons
J1
Départ de Neuchâtel : malgré tous les retards de trains et modifications de parcours nous nous retrouvons tous à Coire pour nous rendre
à Bivio dans le fameux Hôtel Post.
J2
Après un copieux petit déjeuner, un bus taxi nous amène à la Veduta Ospizio, près du col du Julier, où nous chaussons les skis par une luminosité changeante. Nous nous dirigeons à 8 vers le Piz d'Agnel. Nous déposons les skis au col, et au sommet le ciel s'éclaircit enfin pour nous gratifier d'une belle visibilité à la descente vers la cabane Jenatsch. À notre grande surprise, elle est bondée ce dimanche soir!
J3
Après une nuit bercée par les ronflements des allemands, nous partons joyeux par un temps splendide. Nous gravissons le Piz Laviner crampons aux pieds pour y admirer le magnifique panorama, avant une longue descente de rêve dans la poudreuse. Nous pique-niquons dans les arolles, puis effectuons un ludique gymkhana dans la forêt jusqu'à Preda, où nous prenons le train pour Bergün. Nous y découvrons l'incroyable Hôtel Kurhaus, lieu historique bien entretenu. Nous y profitons du spa accueillant.
J4
Petit déjeuner : la classe ! (Crêpes, gauffres, œufs brouillés, pain typique des grisons, et on en passe, la liste est trop longue!).
Une demi-heure à pieds sur la route, puis nous chaussons les skis et partons plein gaz (mi-gaz pour Jeanda ;-). 1200m de dénivelé jusqu'à la cabane Ketsch où nous mangeons une bonne soupe. Forces reprises pour nous rendre au Ketsch Pitschen, à 2990m en profitant d'une éclaircie.
Nous y observons que les conditions se détériorent dramatiquement: vent tempétueux et mauvaise visibilité.
1750m de D+ et 18km pour cette troisième journée à skis. La soirée est occupée (mis à part le jass) par la météo et le bulletin d'avalanches, pour arriver à la conclusion que la décision est remise au lendemain matin.
J5
Lever tardif, sachant les conditions mauvaises, pour attendre le bulletin de 8h. La tempête sévissant au dehors, nous ne pouvons hélas continuer notre aventure. Nous annulons la cabane Grialetsch et reprenons le chemin de Bergün. L'héroïque Jeanda passe devant dans un brouillard épais et tout à coup : plus de Jeanda! Heureusement il ne s'est pas fait mal et nous indique un chemin moins raide. Nous sommes soulagés de rejoindre la forêt pour une nouvelle partie de gymkhana et arrivons sous la pluie pour les derniers kilomètres avant le tea-room. Nusstorte et cafés bien mérités. Viva ! Grazia fitg bain a nus schefs da tura formidabels: Gilles et Jeanda !
Ve 22 mar. 2024
Traversée Zermatt-Arolla, via Tête Valpelline
Course annulée pour cause de météo exécrable et remplacée par une course depuis Ovronaz.
Montée au Col Le Basse (2596m), descente en direction du large couloir du Grand Chavalard en passant derrière le Grand Château jusqu’à 2232m. Montée de 600 mètres de plus en plus raide (200m entre 35-40 degrés) jusqu’au Col des Hautes Fenêtres (2819m). Descente sur le Petit Pré (1998m) et retour à Ovronnaz par le chemin qui serpente jusqu’au milieu de la piste de descente damée.
Les 6 rescapés du groupe inscrit pour la traversée Zermatt-Arolla ont bénéficié d’une journée très chaude avec, heureusement, un voile nuageux le matin qui a un peu préservé la qualité de la neige. La neige était moyenne dans le haut, alternance de neige dure et cassante dans le haut, mais avec une belle moquette dans le bas.
Cette région est très sauvage avec une topographie complexe faite de multiples petits massifs de rocher et de buttes qui permettent de jouer avec toutes les orientations.
Jean-Michel
Je 21 mar. 2024
Haute route sauvage Eismeer-Rosenlaui
Haute route au Paradis, 21-24 mars 2024
J1 :
Après un trajet aller à faire connaissance pour certains et à se retrouver pour d’autres, départ depuis un parking un peu avant Pont (Valsavarenche) pour le Rifugio Chabod situé à 2'750 m et ceci tout en blaguotant (qui s’est prolongé finalement jusqu’à l’arrivée au refuge). Une montée agrémentée d’une pause midi pour commencer à rendre plus léger nos sacs. L’accueil du gardien effectuant des travaux avant l’ouverture officielle la semaine d’après est plutôt glacial, loin de la jovialité italienne.
Sans insister, nous allons prendre nos quartiers dans le local d’hiver situé un peu plus haut. Grand luxe avec gaz, bois, etc! Damien tente à nouveau de briser la glace avec le gardien (pour accessoirement acheter quelques bières) mais sans succès. Fin d’après-midi ensoleillée à observer une partie de l’itinéraire du jour d’après et à admirer le sommet Gran Paradiso, objectif du lendemain.
Repas du soir, soupe à la tomate et risotto made in Lucie, permet de nous requinquer et terminer gentiment cette belle première journée. Cerise sur le gâteau avec une vue splendide du Gran Paradiso avec la lune presque pleine se reflétant sur la partie glacier du sommet.
Et hop, au dodo dans un local d’hiver spacieux rien que pour nous.
Martial
J2:
Alors que le poêle diffuse la chaleur de la dernière bûche du matin et que le soleil finit de se lever, nos estomacs remplis de porridge trop secs pour les uns, trop baveux pour les autres, rebondissent sous nos habits, signal d’un départ imminent pour le grand Paradis.
La trace suit la moraine latérale obligeant de multiples conversions, puis s’élance au milieu des séracs où nos deux cordées semblent remonter le courant d’une mer de glace figée par les pouvoirs d’un Dieu bienveillant.
Arrivés au col, les éléments reprennent vie sous la puissance du vent pressé de balayer nos traces avant de continuer sa course sinueuse dans la vallée suivante.
Sur fond d’azur, le sommet promis se dessine enfin dans les cieux comme une arche perdue au milieu des flots blancs.
Les pieds encramponnés nous obligent quelques pas d’équilibre sur l’arête qui nous sépare encore de notre but. Liés par une corde mais surtout par de nouvelles amitiés, sous le regard apaisant de la gardienne des lieux, La Madone, nous atteignons enfin, l’esprit libre, le Paradis.
Xavier
J3 :
Lever 7h, p’tit déj pain confiture jus de fruit corn flakes: simple.
Débrief de la veille et discussions compliquées avec le groupe sur le programme des 2 jours à venir. Une grosse baisse de température annoncée (-10 degrés) et des vents de + 100 km/h, voir 130km/h dimanche, renforcés par la météo du moment (chute de neige à l’horizontale et brouillard dehors) nous amènent à conclure qu’un retour à la maison est plus sage.
Nous revenons par un temps qui se dégage de plus en plus, ce qui permet de naviguer sur des pentes sud-ouest (suivre les jalons rouges) qui nous ramènent à Pont, dans une neige gelée compliquée et des pentes qui se raidissent fortement ne laissant pas d’autre choix que de descendre le chemin d‘été sur le dernier tiers. Retour à Pont au parking de Chabot à ski par le bord de la route.
On termine à Aoste avec un très bon restau. Très bon moment. Aucun regret malgré un beau ciel bleu.
Damien
Je 21 mar. 2024
Le Faulhorn sur chemin damé, près de Grindelwald
Notre randonnée le long de l'Areuse a débuté sous une fine pluie alors que nous quittions Boudry. Les 7 courageuses ! Mais malgré le temps capricieux, notre enthousiasme était intact! Les nuages finalement se sont vite dissipés pour laisser place à de timides éclaircies, annonçant l'arrivée du soleil printanier. On aime! Sans nous presser, nous avons flâné le long de la rivière, prenant le temps d'admirer, d’écouter, de savourer pleinement l'instant présent. Et quelle chance: l’Areuse se présente à nous avec des quantités impressionnantes d'eau qui bouillonne. Quel beau spectacle…. d’un coup le paysage s’apaise et l’Areuse donne à nouveau la parole aux oiseaux. On arrive à Noiraigue! Merci à vous toutes 🫶pour ce beau moment de partage. Daniela
Ma 19 mar. 2024
Cascade de Môtiers et visite surprise
Il est d’usage, dans le groupe des Lundi X, de proposer un volet culturel : ce sera le Musée d’art aborigène de Môtiers. Nous – 15 participantes – sommes accueillies par Mme Theresa Burkhardt dans la magnifique grange attenante au domaine du Château d’Ivernois à Môtiers, propriété de la Fondation Burkhardt-Felder Arts et Culture. Mme Burkhardt nous fait partager sa passion pour ce peuple et nous donne des explications pour comprendre les œuvres exposées. Les artistes, essentiellement des femmes, représentent leurs rêves et leur profond ancrage à la terre de leurs ancêtres d’une manière originale et très colorée. Entrées avec la brume, nous ressortons du musée avec le soleil qui nous accompagnera pour le reste de la randonnée : cascade de Môtiers, pique-nique dans la clairière, montée par la combe Lacherel jusqu’au lieu-dit Le Couvent, puis descente sur Couvet.
Sa 16 mar. 2024
Grand St-Bernard - Val Ferret Italien - la Fouly
Jour 1
Départ matinal de Neuchâtel pour cette belle équipe de 8. Tous prêts et motivés pour 3 jours d'aventure autour du Val Ferret. Les peaux chaussées au tunnel du Grand-Saint-Bernard, le week-end débute dans le brouillard avant de trouver le soleil caché derrière l'hospice. À partir de là, nous profitons de cette belle météo pour enchaîner 2 montées, dont une au Mont Fourchon, plongé dans... le brouillard, toujours lui. Une soirée au chaud bien méritée et très joyeuse à l'hospice à la rencontre de Anne-Marie et "Jean-Phil le chamoine", et ce, malgré le manque de protéines pour nos amis végétariens. Kalinychta
Jour 2 Journée qui pourrait se nommer "les trois cols", ou aussi "le soleil n'est pas loin"
Nous partons sous un ciel nuageux, soulagés de ne pas être dans le brouillard, et d'ailleurs "le soleil..." (cf ci-dessus, ce sera notre leitmotiv de la journée!). Après une descente d'environ 400m côté Italie, avec un jour blanc ne nous facilitant pas les choses, nous mettons les peaux et pour certains aussi directement les couteaux pour la montée au col de Saint Rhémy. La neige, très dure en bas, s'adoucit à l'approche du col, et nous permet de le franchir skis aux pieds. Nous poursuivons direction le col des Ceingles, par un dévers pour dahu traversant des zones d'avalanches pleines de boules durcies. Il se met à neiger brièvement au passage de ce deuxième col, mais notre principale préoccupation est de nous rappeler comment dire bonne nuit en grec ;-)
Au Rifugio Frassati point de local hiver: nous nous abritons le long du mur pour pique-niquer avant de repartir vers notre troisième col de la journée, qui se montre un peu moins aisé à franchir. Merci Martin de nous avoir fait les marches - non sans parfois enfoncer jusqu'en haut d'une cuisse - jusqu'au col Malatra. Puis d'y avoir fait un ancrage pour que nous ayons une corde à tenir pour désescalader de l'autre côté.
"Le soleil etc...", mais toujours ce fichu jour blanc pour les 900m de descente au Rifugio Bonatti. Là le charme de Martin fait merveille et on nous octroie des chambres à 2 ou 3 lits pour le prix du dortoir.
Laurence nous fait bénéficier d'une bienfaisante séance de yoga, et après un bon repas, kalinichta !
Jour 3
Après un tel chaleureux accueil italien, difficile de quitter notre cabane Bonatti sous la pluie. Pourtant la descente ludique entre les mélèzes nous met rapidement en jambes. Ensuite nous avançons à plat jusqu’au fond du val ferret italien avant de monter à droite pour rejoindre le grand col Ferret d’abord sous la pluie puis la neige. La visibilité se réduit alors encore un peu plus et nous contraint à avancer prudemment jusqu’à la Dotse. Nous croisons d’ailleurs sur le chemin une campeuse téméraire. Ensuite vient enfin le temps de la descente, toujours en douceur vue la faible visibilité, avant de terminer par quelques pas de skating pour rejoindre La Fouly avec à nouveau la pluie. C’est alors que nous devons nous séparer après ces excellents trois jours. Merci à Laurence et Martin pour cette belle course.
Merci à Axel, Christine et Rémy pour ces récits de course!
L’équipe au complet: Axel, Christine, Rémy, Sylvian, Nadine, Suzanne, Martin et Laurence
Sa 16 mar. 2024
Weekend au Val Bedretto (TI)
En ce samedi 18 mars, le départ matinal de Neuchâtel piquait un peu pour notre escapade au Val Bedretto, en terres tessinoises. Mais il valait la peine : soleil radieux à la sortie du tunnel du Gothard, peu de bouchons et neige très correcte. Nous avons entamé une ascension de 1700 mètres de dénivelé pour atteindre le sommet du Pic Cristallina. Les paysages sont magnifiques de tous côtés. Une fois au sommet, nous profitons de la super vue et de la bonne ambiance qui y règne en présence de d'autres montagnards montés depuis la cabane Cristalina.
Nous redescendons sur la cabane 400 mètres plus bas pour y passer la nuit, où nous commençons alors un autre type de descente 😁. On a sorti le rhum pour arroser le Baba(s) ! Et oui, nous célébrons l’enterrement de vie de garçon d’un de nos chefs de course ! Il se mariera le vendredi de la semaine à venir. Une bonne occasion de fêter ! À noter que l’accueil à la cabane a été excellent, tout comme la nourriture. Est-ce dû au coup de main que certain-e-s participant-e-s ont donné lors du service ?
Le lendemain, on a juste eu le temps de gravir la Cima di Lago avant que le ciel ne se couvre. La visibilité est devenue limitée et ainsi nous décidons de descendre dans la vallée, ne prolongeant pas la course pour d’autres cimes ou un vallon plus lointain. La neige était très variée à la descente : excellente en haut, puis cartonnée plus bas.
Un grand merci à nos chefs de course et à l’équipe qui a rendu ce week-end sportif, festif, et surtout incroyablement sympathique.
Je 14 mar. 2024
Roshaüsern - Wohlen
15 Jeudistes se retrouvent en gare de Neuchâtel pour un petit voyage en train jusqu’à Rosshaüsern. Pause au restaurant Bahnhof, dont les cafés croissants ont étés offert par Gilbert ; Merci beaucoup.
Première montée jusqu’à Ledifluh, avec un super panorama des Préalpes et Alpes . Et c’est reparti par une descente vers Heggidor, une montée dans la forêt de Eiberg, une descente sous l’autoroute,
et encore une montée pour Oberei. Voilà une jolie vue sur le lac de Wohlen et son barrage. Nous continuons notre parcours toujours bien vallonné, à Spichermatt pour le pique-nique.
Dernière descente au bord du lac et une re montée vers Wohlen, afin de prendre le bus, direction Bern et pause Terrasse. Félicitations à tous, pour avoir effectuer 16,4km en 04h30, avec un dénivelé
de +546m (40 marches) et -575m , dont 470 marches. Encore merci à Gilbert pour son aide.
Guy
Me 13 mar. 2024
Welschgätterli par le Schemel
Très belle randonnée en boucle — à cheval sur les cantons du Jura et de Soleure — autour de Montsevelier, en passant par le Welschgätterli.
Entre le ruisseau de la Providence et celui de Montsevelier, le parcours réserve quelques belles grimpettes dans ce décor de montagnes « russes » et un très beau chemin de crête. Délaissant le Stierenberg la course se poursuit autour du Schemel et traverse une hêtraie délicatement accrochée à la pente.
La météo n’a pas été très clémente et outre le brouillard et la pluie, elle nous a offert quelques jolis bains de boue pour nos chaussures !
Merci Daniela et Nathalie pour la belle organisation et le timing parfait.
Marianne
Lu 11 mar. 2024
Cressier-Chapelle de Combe-Combe du Pilouvi
Pour ce deuxième lundi de mars, Philippe proposait une sortie alliant la visite de la chapelle de Combes et une jolie balade. Après un court trajet en train, un café à Cressier, et une première grimpette à travers les vignes jusqu’à Combes, les 14 participantes et leur guide ont pu (re)découvrir cette jolie chapelle baroque avec les explications très intéressantes de Paul Frochaux, curé à la retraite. Située sur un promontoire qui domine tout l’Entre-deux-Lacs, elle est dédiée à Sainte Anne, tandis que le clocher abrite une seconde chapelle dédiée à Notre-Dame de Lorette. Sa rénovation dans les années 70 a fait apparaître de magnifiques peintures baroques et on ne peut que recommander sa visite.
C’est ensuite une légère descente qui nous attend pour rejoindre les vignes et le haut du village du Landeron, avant de remonter derrière Philippe en direction de la métairie du Landeron. Nous trouvons un endroit idéal pour pique-niquer, avec des troncs pour s’asseoir et une belle vue sur la région des Trois-Lacs, éclairée par une belle lumière de quelques rayons qui percent le plafond de nuages bas. Un café à l’Hôtel de Commune de Lignières complète bien le pique-nique, avant que Malgo ne donne le signal du départ, craignant de se faire arroser par la pluie annoncée pour l’après-midi.
La descente sur La Neuveville le long du ruisseau de Vaux, qui marque la frontière cantonale, débute sur un sentier agréable dans la forêt, puis rejoint la gorge du Pilouvi, avec une jolie cascade qui débouche du Lac des Fées. Jaunes, mauves, bleues, blanches… les fleurs tapissent la forêt et font le bonheur des photographes. Nous traversons la vielle ville de La Neuveville pour rejoindre la gare sous le soleil et la pluie ne se met à tomber que durant le trajet en train… le timing était parfait. Un grand merci à Philippe pour cette chouette sortie juste à côté de chez nous !
Carole
Lu 11 mar. 2024
Mont Blanc de Cheilon
Malgré un danger d’avalanches marqué et des prévisions météo mitigées, Laurent nous donne rendez-vous ce lundi matin à Evolène pour un café-croissant et pour faire le point sur les conditions. On fait un trait sur la Cassorte et on se concentre sur l’objectif du jour: rejoindre la Cabane des Dix par l’itinéraire le plus sûr, c’est-à-dire le Pas-de-Chèvre et ses échelles. Le soleil nous accompagne jusqu’au col. Une fois les échelles passées, on se débrouille pour descendre tant bien que mal dans la grande quantité de neige tombée pendant le week-end: une participante qui a voulu éviter le bouchon sur la trace de descente s’est retrouvée “bétonnée” jusqu’aux hanches dans la neige fraîche…. Ce petit moment de solitude passé, on rejoint la Cabane des Dix sous un ciel de plus en plus chargé, qui nous incite à ne pas aller plus loin pour ce premier jour.
Le lendemain matin, il a neigé quelques centimètres pendant la nuit, et le temps est toujours couvert… On part quand même sous les flocons en direction du Mont-Blanc de Cheilon… Le soleil timide nous donne quelques aperçus sur les magnifiques séracs qui ornent la face ouest du sommet convoité: pas assez pour nous convaincre de poursuivre jusqu’au sommet. Nous redescendons, puis nous remontons en direction de la Luette. Le ciel se bouche à nouveau, mais nous attendons le moment propice pour une magnnifique descente dans une poudreuse de rêve à la faveur des éclaircies du milieu d’aprés-midi.
Le lendemain matin, il a de nouveau neigé quelques centimètres pendant la nuit et le ciel est toujours couvert. Nous nous dirigeons vers le Col des Ignes, mais deux “woums” dans la dernière pente nous font rebrousser chemin pour rejoindre l’itinéraire plus sûr des échelles du Pas-de-Chèvre. Au col, Laurent nous persuade de monter encore un peu sous un soleil accablant en direction des Monts-Rouges, avant de nous offrir une superbe descente dans la neige fraîche. La suite de la descente s’effectue sur les pistes du domaine skiable d’Arolla, avec un arrêt à La Chotte pour déguster une bonne bière artisanale de la région.
Un très grand merci à notre chef de course Laurent, qui nous a fait découvrir son terrain de jeu, et à Jon et Julian pour leur très agréable compagnie pendant ces trois magnifiques journées en montagne!
Christelle G.
Sa 9 mar. 2024
2 jours de raquettes aux Gastlosen
Exceptionnel week-end en raquettes avec une formidable équipe autour des majestueuses Gastlosen!
Même le rongeur qui a mangé une raquettes et 3 rondelles de batons n’aura pas réussi à décourager ce groupe de tous les superlatifs :-)
Sa 9 mar. 2024
Arolla - Mont de l'Etoile - Cabane des Aiguilles R
Je 7 mar. 2024
Laupen- Morat
Nous sommes parties à 13 participantes et les deux chefs de course, selon la météo le soleil devait être de la partie, mais hélas il faisait froid.
Nous avons fait un arrêt au centre nature à Auriedstag pour découvrir les oiseaux et nous avons eu le plaisir d’avoir un exposé de Kathrin, sa connaissance
des oiseaux et de la nature est intarissable. Merci à Kathrin pour ce beau moment.
Nous avons pique-niqué à la Galmhütte avec un froid mordant, ensuite nous avons continué notre chemin jusqu’à Morat et à la fin du parcours
nous avons trouvé enfin le soleil.
Belle journée de partage.
Je 7 mar. 2024
Fully–Branson–Les Follatères, Chemin du vignoble
2024_03_07 Jeudistes A Fully – Follatères
Comme le nombre de participants ne permet pas un billet CFF de groupe, le trajet se fait en voiture sans encombre en 140km avec un café au Relais St-Bernard jusqu’au Pont du Rhone à Branson. Car postal le long de l’interminable village de Fully. Puis les sept Jeudistes parcourent sereinement le vignoble de Fully par beau temps, ciel bleu et cimes alentours enneigés. Le départ se fait depuis le Grand Blettay en dessous du plus haut vignoble du Valais (! biologique en plus !) « Chez Beudon », puis par le km vertical de Fully, l’usine électrique avec la plus haute chute du monde de 1650m en 1922 depuis les lacs de Fully, la châtaigneraie de Fully et des petites chênaies jusqu’à Branson. Une vingtaine de taille de cépages pour une vingtaine de différents crus, mais prédominent la petite Arvine et l’Ermitage comme spécialités sur les lieux dits Chargeux, Labérieux et Combe d’enfer dont les sols sont caractérisés par des éboulis cristallins et du Loess, un sable cristallin, amené par le vent.
Ce zig-zag en faux plats le matin s’effectue en 2h45 et 370m de dénivelé pour 8,5km.
Nous mangeons au Pavillon du Terroir « Fol’terres » une planchette valaisanne et nous nous offrons un Johannisberg et un Gamay vv (vieux vignes), le tout ++++.
L’après-midi nous explorons les Follatères à la recherche des derniers Bulbocodes (floraison splendide cette année à mi-février, çàd trois semaines avant la floraison attendue). Nous rencontrons un merveilleux site steppique avec une belle floraison et une pulsatille de montagne et un lézard vert. À Branson découverte et visite de la Cave St-Ours 35.
Le parcours se fait en 1h20 et 240m de dénivelé pour 4,4km.
Merci au co-organisateur Silvio Nadig, aux chauffeurs et au sept participants au combien agréable. Hansueli Weber
Je 7 mar. 2024
Col des Etroits - La Gittaz-Dessous
Course B à pied du 7 mars 2024 Col des Etroits
16 jeudistes se retrouvent à Robinson à 8 :15. En voiture jusqu’à Ste Croix, où nous retrouvons deux résidents du Far West. Nous y prenons le traditionnel café au Restaurant du Centre. Ensuite, nous nous rendons en voiture en deux minutes jusqu’au Col des Etroits, point de départ de notre randonnée. Un froid glacial, accompagné de vent et brouillard, nous rappelle que l’hiver n’est pas encore terminé. Certains Jeudistes, trop optimistes, semblent l’avoir oublié, se présentant sans bonnet ni gants 😊. D’un pas alerte, nous cheminons entre autres sur un joli flanc de coteau jusqu’à Auberson. Arrivés à la patinoire, qui ressemble plutôt à une mare, nous bifurquons en direction du sud-ouest et du hameau Les Grangettes. Peu avant d’arriver au Col de l’Aiguillon, sur l’excellente initiative de JCL, nous faisons un détour jusqu’au Creux des Neiges, un gouffre impressionnant. Entre temps, le ciel s’est dégagé et nous profitons du soleil de l’hiver. Peu après, prenons l’apéritif à l’abri du vent dans la forêt. 20 minutes plus tard, nous atteignons le but de la première étape, le Restaurant La Gittaz. Excellent repas : soupe de potiron, bœuf bourguignon et nouilles. Sustentés, nous reprenons le chemin des crêtes, donc le chemin le plus court, pour retourner au Col des Etroits. C’est l’occasion d’observer trois Eoliennes, dont les mats culminent à 100m. En y ajoutant la longueur d’une pale, on aboutit à 140m. Intéressant de savoir : quand la température descend en-dessous de 2°C, les pales se bloquent, pour ne pas « lancer » des morceaux de glace, et les pales se dégivrent par une ventilation d’air chaud ; ensuite, il faut les relancer « à la main », dixit le spécialiste. Nous arrivons au Col vers 15 :15, heureux de cette journée de franche camaraderie.
Merci à JCL de son excellente idée d’aller visiter Le Creux des Neiges. Merci à François G. de m’avoir secondé et d’avoir assuré par ailleurs la fonction de photographe officiel. Merci à tous pour l’ambiance joyeuse et amicale.
Alfred
Randonnée à pied : T1, 3h30, 12km, +/-350m
Temps froid et brouillard jusqu’à 11:30 environ, puis frais avec de jolis rayons de soleil.
Di 3 mar. 2024
Skis rando à Bivio II avec guide
Org. Willy Buss, Etienne Perrottet
Récit rédigé collectivement chaque soir à l'apéro ;-)
LUNDI 4 MARS, la journée commence par la rencontre avec notre guide au petit dejeuner et continue par un jeu de piste à la recherche des skis de notre Giacomo. Panique à bord! Mais ils sont rapidement retrouvés dans les mains d'un autre participant, qui avait mis ses propres peaux dessus. La faute au daltonisme dira-t-on. Enfin tout le monde monte à bord du minibus, direction Veduta 2152m avec un pâle soleil et beaucoup de neige fraîche. La montée est douce et le manteau neigeux magnifique. Petit à petit notre objectif, le Piz Campagnung 2825m est en vue. Au sommet, vue sur la mer de brouillard et les sommets environnants avec entre autres, le Piz Bernina. Descente dans une belle poudreuse, de la double crème comme disent certains. Jeux collaboratifs (comme le récit) pour se mettre en appétit avant le souper.
MARDI 5 MARS
Le CAS Neuchâtelois part avec le quart d'heure de retard habituellement vaudois, pour une montée dans la grisaille, direction Roccabella (2731m). Longue montée, d'abord sur un chemin tassé puis on arrive dans la poudreuse mais aussi dans un brouillard assez épais. Bon exercice d'orientation pour le guide, surpris lui aussi par la rivière qu'on ne pouvait pas traverser. Accueillis au sommet par les flocons, on ne s'y attarde pas. Descente en file indienne et prudemment derrière notre guide au vu de la visibilité très réduite. Picnic rapide dans la descente et toujours sous les flocons.
MERCREDI 6 MARS
Réveil avec 30cm de poudreuse au village, limitant les possibilités de sortie. Le bus déblayé, départ pour Sur. Objectif du jour, rejoindre l'Alp Flix pour un chocolat chaud à l'abri de la neige et de la bise... dommage, l'auberge était fermée. Le danger d'avalanche ne nous permet pas d'aller explorer les cimes au-dessus de l'Alp. Nous faisons un tour de Sagnard dans les hameaux du haut plateau avant une belle descente dans la poudreuse. Quelle chance d'avoir eu un guide pour nous proposer cette belle sortie malgré les conditions.
JEUDI 7 MARS
En un mot: GRANDIOSE! Après quasiment 24h de chutes de neige, conditions de rêve, qu'on ne rencontre qu'une fois dans sa vie paraît-il, pour cette journée au Piz Scalotta (2992m). Montée au soleil depuis l'hôtel puis au pied des cimes dans une immensité blanche contrastant avec le bleu du ciel. Pause pique-nique bienvenue au sommet après un peu plus de 1200m de dénivelé. Très longue descente dans une magnifique poudreuse jusqu'en bas.
On dit au-revoir à notre guide à l'hôtel autour d'un copieux apéro pour finir le séjour en beauté.
4 jours magnifiques grâce à notre guide Siffredo Negrini qui a su nous proposer des sorties idéales au vu des conditions et tracer de belles lignes tant à la montée qu'à la descente tout en partageant son optimisme et ses connaissances. Le séjour à l'hôtel Solaria à été très agréable, accueil chaleureux par toute l'équipe.
Après cette fantastique semaine dans la montagne mais aussi dans le confort et la convivialité de l'hôtel, l'équipe a déjà décidé de pré-réserver une semaine pour l'année prochaine et vous encourage à vous y inscrire.
Lu 26 fév. 2024
Rando pédestre La Heutte.Montoz .Péry-Reuchenette
Cette randonnée à pied remplacera pour la 3ème année de suite une sortie à ski de fond organisée par Willy et Sanae, dans le Jura. Départ pour la Heutte, d’où nous attaquons une montée bien raide, en forêt, en direction de la métairie de Werdtberg, fermée ce jour, puis celle de Malleray, fermée également. Mais Willy a pourtant réussi à négocier son ouverture pour une boisson chaude qu’il nous a gracieusement offerte, ( a-t’il son anniversaire plusieures fois par année ?) et qui nous a permis de nous réchauffer, longuement en ce jour de température hivernale, grâce à la patience de la tenancière. Bien réchauffés, nous repartons et atteingnons la cabane CAS La Rochette, beau point de vue, emplacement idéalement organisé pour les familles avec enfants, et pour notre pique-nique où nous nous abritons au mieux, et dégustons avc plaisir l’excellent cake aux myrtilles de Sanae, alors qu’un rayon de soleil, finit par nous atteindre. C’est ensuite la descente raide et glissante, en direction de Péry-Reuchenette. Un train est prévu asez rapidement, nous renonçons donc de prolonger jusqu’à la Heutte où nous aurions du patienter longuement dans le froid.
Merci à Willy et Sanae pour cette belle journée, à cette belle équipe pour la sympathique ambiance.
Christiane
Di 25 fév. 2024
Skis rando à Bivio avec guide
SECTION : SEMAINE DE SKI RANDO BIVIO
Org : Christine Toffolon, Adrien Ruchti
Dimanche 25 février au vendredi 1 mars
Lundi 26 février :
Après les retrouvailles du soir précédent, les choses sérieuses commencent. Malheureusement le temps est maussade et n’invite pas à la Rando. Mais pour Siffredo notre guide ce n’est pas un problème, il a toujours une destination qui convient à n’importe quelles conditions. Un petit déplacement en voiture en direction du col du Julier et nous voilà parti pour le Piz Campagnung. Il y a même quelques rayons de soleil qui rendent le paysage féérique et nous imaginons une merveilleuse journée. Hélas nous devons déchanter et c’est sous un vent glacial et une visibilité nulle que nous arrivons au sommet. Les chutes de neige de la nuit précédente et de la journée nous offrent quelques moments de ski acceptables. Siffredo, connaissant toutes les courbes de niveau de cette région, nous ramène aux voitures sans problème et devant les premiers verres de la soirée nous apprécions, avec du recul, cette journée qui somme toute n’était pas si mauvaise que ça. Vivement les prochains jours qui s’annoncent vraiment (un peu) meilleurs. C. F. et J-C.
Mardi 27 février
En raison de la neige tombée dans la nuit et les jours précédents, donc du danger d’avalanche, nous chaussons les skis devant l’hôtel et montons en direction du sommet des pistes de ski. En chemin, nous discutons avec Siffredo de la météo et des conditions de neige pour le ski de rando. Il nous apporte ses connaissances. A mi-hauteur, nous creusons un « Turm », pour réaliser un profil de neige. A cet endroit la sonde indique une épaisseur de 2.50 m ! Après les démonstrations concernant les couches de neiges, nous pique-niquons et montons à 2560 m, terminus du dernier téléski. Le temps s’est éclairci et la vue est superbe. Descente entre les pistes dans une poudre de rêve. A. et MC.
Mercredi 28 février
Bien que la mode soit aux Croc’s, c’est avec des sabots que nous avons commencé la journée! Réveil avec des flocons, départ dans le brouillard, 1 degré, et apothéose au sommet avec le soleil. L’abondante neige tombée a été réduite de moitié sous l’effet de la chaleur pour le moins inhabituelle à Bivio (1769 m.). Arrivés à la Roccabella, (2730 m.) objectif du jour, nous n’avions pas vu passer le temps ni le dénivelé de presque mille mètres. Nous étions sortis du brouillard et les paysages à 360 degrés étaient exceptionnels, ce qui nous a valu un petit concours de reconnaissance des sommets, orchestré par notre fameux guide Siffredo. Le début de la descente était très tracé, puis les très belles pentes immaculées de notre sommet du jour nous ont offerts un terrain de jeux exceptionnel que nous avons marqué de nos belles traces. Que du bonheur! P. et C. T.
Jeudi 29 février
La cerise sur le gâteau de la semaine (la ciliegina sulla torta!), le Piz Lagrev (3085m). Départ aux portes de l’Engadine à Alp Güglia (2196m) au soleil, avec des dunes de neige entourées de parois noires de gneiss. Un brouillard à couper au couteau se lève avant de se déchirer au sommet, mérité après des pentes assez raides.
Cette chance de cheminer avec notre guide qui choisit de faire des traces splendides, avec un danger d’avalanche marqué et une météo pour le moins changeante. Siffredo, a une relation particulière avec la nature. Il est l’un de ses éléments.
Au Piz Lagrev, il nous détaille le panorama grandiose, jusqu’à la Bernina, avant de déguster la descente, pour la première fois dans une poudreuse légère.
Encore que du bonheur! I. et V.
Un grand merci au guide ainsi qu’aux organisateurs Christine T et Adrien.
Sa 24 fév. 2024
Chatillon Selle de l'arrête N (2300m)
Selle de l'arête N du Chatillon (2300m)
Les 6 membres du CAS, accompagnés de 2 chefs-fes de courses, se sont rejoints au café ’le relai alpin’, afin de charger leurs batteries grâce au traditionnel café d’avant course. Ensuite, les chefs-fes de courses ont pris la décision de reprendre la voiture afin de se rendre au refuge de Pra Cornet niché à 1653m d’altitude pour rejoindre la selle de l’arête Nord du Chatillon L’autre alternative de la région est le fameux Pic Chaussy. Lors de notre course, nous nous sommes rendus compte de la quantité inimaginable de groupes ayant suivi cet autre itinéraire. Bravo à nos chefs-fes pour cette clarté d’esprit.
Après s’être équipé et avoir assuré notre sécurité à travers un test de groupe, nous nous sommes élancés dans notre sortie.
Ciel bleu, soleil et très peu de vent étaient au rendez-vous. La montée s’est faite sans accros. Nous avons quand même ressenti un manque de neige, même si la veille, une fine couche blanche s’est ajoutée au paysage des Mosses. Nous sommes ensuite arrivés au pied du Tarent, endroit que nous allions revoir quelques fois. Nous avons fait le choix de nous lancer dans l’ascension de la selle Nord de l’arête du Châtillon, en haut de laquelle nous avons pris le temps de croquer dans nos sandwiches. Après une superbe descente dans une neige fraîche non tracée, nous nous sommes de nouveau retrouver au pied du Tarent. Assoiffé de dénivelé, nous sommes remontés, mais cette fois-ci jusqu’au pied du col du Châtillon. Rebelote: peau dans la veste, chaussures serrées et coiffé de casques ou bonnets, nous nous sommes élancés dans cette seconde descente, tracée cette fois-ci. Enfin, l’ivresse de la montagne nous a poussé à remonter la selle nord de l’arête du Châtillon pour une seconde fois. À la suite de cette dernière, nous sommes redescendu jusqu’au refuge de Pra Cornet, notre point de départ. Rivella, chocolat chaud et bières, chacun-e a célébré-e cette superbe sortie cumulant un total de 1100m de dénivelé positif.
Superbe journée, magnifique temps et joyeuse équipe, la combo parfaite pour passer un beau samedi.
Maxime
Participants : Harmony, Odile, Coraline, Sietse, Chris, Maxime et IBM (Iris et Bertrand Moser) en CdC
Sa 24 fév. 2024
Autour du Grand-St-Bernard
Cela fait plus d’un mois qu’il ne neige pas quand, le jeudi 22 février, l’hiver tente un retour en montagne. Résultat : 30-40 cm de neige fraîche au Grand-St-Bernard sur une couche très dure avec des gobelets en-dessous, un millefeuille diabolique qui fait grimper le danger d’avalanches à 3+ lors du bulletin d’avalanches du soir… On se résoud à annuler notre week-end au Grand-St-Bernard, au grand dam de Michael qui se réjouissait d’aller à la messe le samedi soir.
Mais les prévisions météo ne sont pas si mauvaises pour le week-end, surtout au nord des Alpes, et on se creuse la tête pour trouver un plan B dans une région où il a moins neigé, où le danger d’avalanches est moindre… et où l’enneigement est quand même au rendez-vous : c’est un peu la quadrature du cercle ! On se décide finalement pour le Galmschiebe, dans le Diemtigtal.
Samedi matin, on démarre de Fildrich avec le soleil et les skis sur l’épaule, mais on peut rapidement les chausser sur une mince couche de neige. Peu après, on découvre que la route qui mène à Mittelberg a, malheureusement pour nous, été dégagée récemment, à la fraiseuse, du peu de neige qui la recouvrait. Cela passe à la montée, mais on regarde déjà aux alentours où on pourra skier à la descente... Ce n’est qu’à partir de 1800m d’altitude env. que l’enneigement devient correct. La neige est dure et on est obligés de mettre les couteaux et d’enchaîner les conversions pour gravir la pente sommitale.
Arrivés au sommet, on zappe l’arête de rochers qui mène à la croix car elle est glacée, et, comme le ciel se couvre, on décide de descendre sans plus attendre. La première partie de la descente est assez agréable à skier avec de la neige dure et, par endroits, un peu de neige fraîche. À l’arrivée dans la forêt, l’aventure commence : il faut chercher son chemin entre les endroits déneigés… pas toujours avec succès… mais ça fera des souvenirs !
Après un pique-nique aux abords d’un chalet d’alpage, on aborde la route qui descend dans la vallée, ou plutôt ses bords où il y a encore un peu de neige: au-dessus pour certains, au-dessous pour d’autres, un participant a même essayé de skier sur le béton, mais il a rapidemment confirmé au reste du groupe que peu de neige valait quand même mieux que pas de neige du tout pour le ski.
Une fois la rivière franchie, c’est un slalom entre les taupinières et les touffes d’herbe qui commence : il faut décidément se contenter de peu en cette fin du mois de février 2024 ! Ce qui est bien avec de telles descentes, c’est qu’on n’est pas déçus quand c’est fini ;-) On se réjouit au contraire d’aller boire un verre ensemble… et de se remettre en mode printemps pour le reste du week-end.
Merci à tou-te-s les participant-e-s pour leur enthousiasme et leur bonne humeur malgré les conditions mitigées et bravo à Julian pour la conduite de cette randonnée à ski !
Christelle
Je 22 fév. 2024
Lac Noir - Schwyberg - La en boucle
Nous avons organisé une course de remplacement à cause de la météo et absence de neige dans la région du Lac Noir :
Course à pied dans le Jura vaudois par très mauvais temps avec 9 très vaillants participants !
Tempête, pluie horizontale incessante et terrain très boueux. Par contre équipe joyeuse habillée étanche, bravo !
Les Rochats- – La Combaz – En Tévenon – Le Crosat (Pique-nique dans une écurie) – Petit Serrolliet – Les Prés Banderets - Les Rochats
Parcours env. 13km – +/- 400m en 3h15
Merci bcp à Roland pour le cafés et croissants offerts au restaurant à Provence et un grand bienvenue et merci à notre nouveau Jeudiste Freddy Moret qui nous a offert le Welcome Drink au Sporting après la course
Les organisateurs Jürg et Guy