Lu 20 jan. 2025
Turne (2079m.) et Puntel (1921m.) en traversée
Lu 20 jan. 2025
Ski de fond dans le Jura
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Sa 18 jan. 2025
Col des Martinets 2621 m
Ce matin-là, le soleil brillait généreusement sur la vallée, éclairant les sommets enneigés des Alpes vaudoises. L'air était frais, mais l'enthousiasme était palpable, tout comme le désir de profiter pleinement de cette journée en montagne. Après un changement de destination pour chercher un terrain plus élevé, nous nous retrouvions finalement à Ovronnaz, prêts pour l'ascension de la Dent de Morcles. Le parking d'Ovronnaz était déjà bien fréquenté à notre arrivée, signe que beaucoup d'autres avaient eu la même idée.
Nous avons quitté le parking vers 8h50, et avons attaqué la montée en suivant la combe, un itinéraire classique mais toujours aussi agréable. Le tracé était bien marqué, mais il fallait tout de même être attentif à certains passages où la neige était dure. Manu nous a marqué un bon rythme, comme d’habitude, et nous avons rapidement trouvé notre cadence. Le temps était agréable, et la neige tenait bien sous nos skis.
À mesure que nous prenions de l’altitude, la vue sur le Massif des Dents du Midi s’ouvrait de plus en plus, chaque sommet enneigé semblant nous inviter à poursuivre l’ascension. Cependant, au fur et à mesure que nous nous rapprochions du sommet, le vent s’intensifiait. Un vent froid balayait les crêtes, soufflant fort au sommet du Col de Fenestral.
Vers midi, après une montée constante et régulière, nous atteignions enfin la Dent de Morcles. Nous avons déposé nos skis quelques mètres avant le sommet. La vue était magnifique, comme prévu, mais le vent fort qui soufflait nous a rapidement poussés à redescendre pour trouver un peu plus de tranquillité.
La neige, bien que correcte pour la montée, était parfois soufflée et cartonnée sur certaines sections. Nous avons décidé de descendre par le Grand Cor pour ensuite remonter à l'arête sud de la Tête Séri. Nous avons poursuivi notre descente, pour finir par regagner la même combe de montée, avant de rejoindre les pistes d’Ovronnaz.
Finalement, nous avons terminé notre journée vers 14h15. La journée s’est clôturée autour d’un verre dans une boulangerie, où nous avons partagé nos impressions de la journée et échangé sur les petits défis rencontrés. Malheureusement, il n'y avait pas de frites !! ;-)
Une belle journée en montagne, avec des conditions variées mais globalement acceptables. Le vent a ajouté un peu de piquant à l'aventure, mais rien ne pouvait gâcher cette sortie à la Dent de Morcles.
Carlos
Ce matin-là, le soleil brillait gé ...
Ve 17 jan. 2025
Tour de Famelon
Seeberghore et Palette d'Isenau :
Le manque de neige au Sépey nous a fait renoncer à la Tour de Famelon. Nous sommes 7 à nous retrouver à l'arrivée du bus au col du Pillon, la majorité du groupe s'étant déplacé en transports publics.
La montée se fait par le col du Voré, où le soleil a tôt fait de nous réchauffer. Nous dépeautons à Chalet Vieux pour descendre en direction du lac d'Arnon, qui nous gratifie d'un beau paysage avec sa surface gelée. La neige est poudreuse et la forêt nous indique qu'il est temps de nous arrêter et de repeauter. La montée au Seeberghore se déroule sans encombre et nous arrivons au sommet après les dernières conversions.
Début de descente prudent dans cette pente un peu plus raide et déjà bien tracée, puis nous retrouvons les joies de la poudreuse avant un pique-nique aussi apprécié qu'ensoleillé, contre un chalet au point 1712. Toute la sympathique équipe, bien homogène, est motivée à remonter à la Palette d'Isenau, d'où nous rejoignons à nouveau le col du Pillon par celui du Voré.
Un grand merci à notre cheffe Camille et à toute l'équipe pour cette magnifique journée, avec une pensée toute particulière pour la co-organisatrice qui a du renoncer pour se soigner.
Ve 17 jan. 2025
Bunderspitz (2546m)
Grâce aux transports en commun, l'équipe se forme petit à petit: Maud, Alexandre, Valentine, Barbara, Mariannes et Josselin montent à Neuchâtel, Susanne monte à Ins et, après un café à Berne, Philippe complète le groupe dans le train pour Frutigen.
Les discussions vont bon train sur la quantité de neige: d'après White Risk, conditions ideales avec 20 à 50cm de neige depuis le départ. Cependant la réalité nous rattrape au moment de chausser: c'est plus 2cm à 5cm en dessous de 1400m…
Mais cela n'entame pas la bonne humeur qui n'a d'égale que le bleu du ciel! On monte tranquillement le plus souvent 2 par 2 en discutant de tout et de rien : comment aller en Afrique sans prendre l'avion?
Vers 2000m, le froid qui se fait sentir et la crainte d'une neige verglacee a la descenge ont raison de Maud et Barbara qui redescendent avec Alexandre avec pour mission de nous trouver un itinéraire de descente skiable (l'itinéraire de montée étant définitivement trop pauvre en neige)
Le reste continu. On sort bientôt de l'ombre pour un soleil qui nous rechauffe tout en défaillant la neige et c'est ski aux pieds que nous atteignons le sommet. La, soleil, ciel bleu, vue superbe et pas un souffle de vent!
Nous prenons le temps et le pique nique. Vient le temps de la descente, jusqu'à 1800m, la neige est finalement super avec de belles courbes à tracer !
Puis grâce a un coup de téléphone à Alexandre, nous obtenons un itinéraire skiable et une information cruciale: 50min avant le départ du bus.
La descente est menée sans précipitation mais sans traîner et c'est avec 5min d'avance que le groupe se réforme à l arret de bus.
Merci Susanne pour cette belle journée en montagne
Merci à tous pour votre bonne humeur, votre joie d'être là et ce bon moment!
Je 16 jan. 2025
Morat -Lumières 2025
Festival des Lumières de Morat (du 15 au 26 janvier 2025)
Me 15 jan. 2025
Mini camp de ski de fond
Mercredi 15 nous nous retrouvons à La Vattey. Deux groupes se forment pour parcourir différentes distances. Nous nous retrouvons à midi pour un repas “d’usine”. L’après midi certains repartent à l’assaut des pistes tandis que d’autres allaient rejoindre l’hôtel.
Jeudi 16: Ski de fond dans la forêt du Massacre au depart de Lajoux, et retour par la combe des Chèvres . A nouveau 2 groupes qui se retrouvent pour le repas de midi.
Vendredi 17: ski de fond au départ des Trois Cheminées pour atteindre la Borne au Lion et le chalet de la Pesse où les 2 groupes se retrouvent pour un repas.
Samedi 18 : ski dans la forêt du Risou où différentes distances sont parcourues selon les capacités et les envies.
Tout c’est bien passé et à part quelques chutes sans gravités, tous sont rentrés en pleine forme
Me 15 jan. 2025
Nods - Chasseral
Première sortie 5 étoiles !
Membre du CAS des Diablerets depuis quelques années, je n’en suis pas à ma première sortie de Club. Mais ayant déménagé sur Neuchâtel fin 2024, je faisais ce mercredi ma première sortie avec ma «section supplémentaire». Et pour une première, c’est le tapis rouge qui m’a été déroulé.
18h : pris en charge à deux pas de chez moi pour un covoiturage par Monsieur le Président Jeanda en personne, excusez du peu.
18h30 : arrivée au parking des Savagnières, littéralement au pied de la trace de départ de l’itinéraire. Donc marche d’approche de 20 pas avant de chausser les skis. Rencontre avec les autres participants qui semblent sympathiques. Répartition dans les sacs individuels du fromage, du pain et du vin pour la fondue dont le chef de course s’est occupé de l’achat. J’apprends qu’il est possible de faire une course du CAS sans DVA, et je dépose le mien, entre sentiment de liberté et de sacrilège, dans mes chaussures de ville qui resteront en bas.
18h46 : départ tranquille d’une petite montée facile de 365 mètres de D+. Le vent qui siffle dans les arbres ne nous touche pas. A mi-parcours, on enfile les couteaux pour éviter de déraper sur une neige dure entrelacée par des cailloux bien apparente. Au moment de les retirer, une lune encore quasi pleine se lève au-dessus de la crête du Chasseral. On éteint alors les frontales pour continuer l’ascension en admirant les étoiles dans un ciel totalement dégagé.
20h02 : moment magique où l’antenne du Chasseral apparaît dans un décors de cinéma ; une brume légère remonte le flanc est de la montagne et s’élève dans les airs éclairée par la lune. Chacun tente de capturer ce moment sur son smartphone, mais les yeux et le cerveau en garderont une bien meilleure image.
20h10 : arrivée au Chalet la Cornette. Et là, grosse surprise : alors que l’on s’attendait à cuire notre fondue sur un réchaud à gaz et boire notre thé du thermos, le chalet est éclairé, chauffé par un splendide feu de bois, la table est dressée et l’apéro est servi. Un membre du Ski-Club Chasseral qui est monté dans l’après-midi nous accueille en effet ainsi de la plus belle des manière dans leur cabane. Une quantité improbables de bouteilles de bière, de rouge et de blanc – dont deux délicieuses «Porte de Novembre» de la maison Gilliard – sortent des sacs, de la cave et du grenier. Nous les dégustons avec les chips, les flûtes, olives et autres saucissons artisanaux qui nous attendaient, pendant que je découvre, finalement, les visages de mes camarades du jour, qui se résumaient jusqu’à présent à un prénom, une voix, une paire de lattes et une lumière blanche sur le front.
Pendant ce temps, les cuisiniers préparent la fondue, qui se révélera aussi crémeuse qu’excellente. Nous la dégustons, mieux qu’à la maison, dans des vraies assiettes, avec des verres à pieds et à la lumière des bougies et des frontales, les panneaux solaires n’ayant pas suffisamment capturé d’énergie pour tenir toute la soirée. On a même droit, en dessert, à une exquise tourte de Linz faite maison. Je m'extasie de manière égale de son goût que du fait que sa pâtissière ait réussi à la monter sur son dos sans l'endomager. Avec toutes ces belles victuailles, l'ambiance est radieuse et rieuse. Grâce aux anciens, j’apprends quelques anecdotes hilarsntes et même deux ou trois ragots - qui resteront entre ceux qui les ont partagés ! - mais aussi que la section va fêter ses 150 ans cette année. J’évite de justesse d’être nommé volontaire au sein de la commission ad hoc, mais en tant que «bleu», je ne peux pas échapper à la traditionnelle tâche de rédiger ce compte-rendu de course, que j’accepte de bon cœur.
22h30 : vaisselle faite, chalet rangé et balayé, livre d’or signé, toutes couches enfilées pour faire face à la bise qui s’est levée, nous partons pour une courte mais agréable descente à la frontale. Les lueurs croisées des faisceaux nous permet d’éviter assez efficacement les parties de terre et de cailloux qui jalonnent le parcours. C’est cependant un plaisir particulier de retrouver la piste fraîchement damée des Savagnières et d’y carver quelques virages en toute liberté avant de retrouver les voitures. A la surprise générale, personne ne semble avoir péjoré la semelle de ses skis, qu’ils soient «cailloux» ou «quasi neufs».
23h00 : une gentille participante me re-dépose au pied de mon vélo à la COOP de Vauseyon.
23h15 : je réalise sous la douche que je viens de faire la course CAS la plus luxueuse de ma vie et que, alors que je me sens totalement en mode vacances, je vais devoir régler le réveil pour aller travailler demain.
Un grand merci à Jeanda, au Ski-Club La Cornette, aux sympathiques participants de cette sortie, et au CAS Neuchâtelois pour cet accueil 5 étoiles.
Le standard de qualité neuchâtelois ayant aussi brillamment été posé, que mes futurs chefs de course soient prévenus, je ne m’attends pas à moins bien pour les suivantes ;-)
Récit Xavier
Ma 14 jan. 2025
Autour du Chasseron
Reportée d'une semaine en raison des mauvaises conditions météo (pluie et fort vent), la course s'est finalement déroulée au Hundsrügg en raison de l'enneigement trop faible sur le Jura. Tempête de ciel bleu et vue magnifique, notamment sur la chaîne des Gastlosen, mais on se réjouit que la neige revienne “chez nous” !
Ma 14 jan. 2025
Mariannehebel et Traumluecke
Tous prêt pour cette journée… pas sur...
Dans ma voiture, nous sommes 4, notre super guide et deux trailers, ça discute et moi je stress, j’ai jamais fait autant de dénivelé, et en plus cette année je n’ai pas vraiment randonné… et j’aurai des grands sportifs dans le groupe.
Départ de la randonnée avec un « pas » assez rapide, c’est qu’il fait -10 degré, on met le moteur en marche afin de se réchauffer, l’effet se fait vite sentir et on enlève régulièrement des couches. Chemin facile au départ, puis des conversions, l’arrivée à Mariannehebel va bien, belle neige, soleil. On pique-nique au soleil rapidement. De la bonne neige pour descendre, on se fait plaisir, et on est heureux.
Repautage pour le Traumluecke, jambes mortes à cause de la descente, retrouver la force de monter se fait très tardivement, montée irrégulières, c’est pas confortable, des conversions, des bouts droits raides, tendances à glisser en arrière, faut se cramponner avec les bras aussi… la neige est très froide et glissante du coup, avec des magnifiques cristaux. Une pause thé se fait obligée, et c’est mieux après, un OVOMALTINE et ça repart. Le cadre est magnifique, et le temps aussi et le groupe aussi. Adeline, Florent, Joëlle, Pierre, Christine, Sylvain, Moi et notre super guide Benjamin. On arrive en haut, enlevons les skis pour atteindre le sommet à pieds afin de faire la photo réglementaire.
La descente, du rêve, de la neige poudreuse, des baby sapin pour nous faire faire des virages, une descente vierge, des waouws de tous les côtés, c’est encore meilleur que la descente précédente qui était déjà parfaite.
Une terrasse au soleil, enfin le soleil se couche après 5 minutes, on se cale au chaud afin de manger les portions de frites, réputées.
Tout est bien qui fini bien, merci Benjamin pour cette superbe sortie et merci l’équiiiipe.
Janine
Lu 13 jan. 2025
Le Truchet (1368m) - Lundi-X
Le Truchet (1368m) - Lundi-X
C'est dans le Bus des neiges du Val-de-Travers que débute notre traversée en raquettes de 16 km, 5h30 de marche effective, allant du Couvent à Saint-Aubin.
Dans le Bus, surprise ! Le journaliste de la RTS Romain Bardet nous attend avec son micro et ses questions ! Nous échangeons volontiers au sujet de l'utilisation des transports collectifs pour atteindre le point de départ de nos courses, des possibilités et contraintes que cela représente, des recommandations du CAS à renoncer à la voiture privée pour les courses officielles. Le ton est cordial et, après cette "Matinale", nous partons en direction du Truchet d'un pas vif car il fait très froid. Le soleil se lève derrière la crête et nous réchauffe un peu. Le vent là-haut souffle fort. La vue est belle. On ne s'attarde pas. L'itinéraire se dirige à travers les pâturages en direction nord-est. Sur la carte, c'est tout droit ! Les raquettes crissent sur la neige durcie. Les conversations vont bon train. On traverse les Prés Cretegny, passons un peu au-dessus de la Bolène, puis par les Prés Cornu et les Prés Rougemont, jusqu'à la cabane Perrenoud, rendue célèbre par l'émission de télévision PAJU ! Après un pique-nique tiré du sac et un café-thé de la cabane, nous voici dans la descente raide qui nous mène à la gare de Gorgier Saint-Aubin. On passe par la forêt du Devens et ses menhirs du néolithique avant de se dire au revoir et à bientôt évidemment sur les sentiers de randonnée d'ici et d'ailleurs ! Marie-Claude
Di 12 jan. 2025
Drümännler
Di 12 jan. 2025
Le Truchet (1368m) - Section
Le Truchet (1368m) – Section – 12 janvier 2025
Dimanche passé, je participais pour la toute 1ère fois à une randonnée au sein du club alpin. J'avoue que j'étais un peu soucieuse. Vais-je avoir le rythme, mais surtout, aurais-je le niveau en technique avec mes raquettes, je n'en avais pas fait depuis 6 ans. Nous nous sommes retrouvés par petits groupes, au fil des arrêts, dans le train qui nous conduisait de la plaine à Couvet. Pas de neige en plaine, y en aura-t-il plus haut ? A Couvet, la neige est bien présente. Un mini-bus nous conduit au départ de notre course. Nous croisons dans un champ un renard enroulé sur lui-même. Légèrement enfoui sous la neige qui dort paisiblement. Sa position laisse à penser qu'il ne fait pas très chaud… Pendant le trajet, j'ai pu faire brièvement connaissance avec mes compagnons de route. Je vois beaucoup de bienveillance, de cordialité. C'est très agréable.
La balade commence par une marche sans raquettes. Le ciel est bleu. La neige de plus en plus présente couvre les courbes vallonnées de cette région que j'apprécie tant. Arrive le moment de chausser "nos spatules". Premiers pas, un peu hésitants, par chance, mes pieds s'adaptent rapidement. Premier sommet, le Truchet, je ne l'avais pas trouvé sur la carte. C'est une jolie colline qui nous permet d'avoir un point de vue sur les trois lacs. Les arbres sont blanchis par le froid. Première pause en ces lieux, j'apprends que le groupe des Dames a une tradition, "la pause banane".
Nous repartons de plus belle, en direction de la cabane Perrenoud. Pour ma part, je ne la connais pas . Je me réjouis de la découvrir. Le ciel se couvre légèrement. Les nuages le traversent très rapidement. Le vent s'est intensifié. Nos oreilles ont plutôt intérêt à rester bien cachées. Cette nature est si belle, je ressens une grande sérénité, pas besoin de partir bien loin pour s'évader. Le craquement de nos pas sur la neige rythme la balade. Après une heure trente de marche, je pense, je n'ai pas vu passer le temps, nous atteignons la cabane. Adrien et Marie-Claude, notre cheffe de groupe, semblent bien la connaître. Nous nous restaurons, puis ils nous proposent une visite des lieux. Panneaux solaires, récupération des eaux de pluie avec filtres pour obtenir de l'eau potable, en plus du cachet de ce chalet, les rénovations effectuées semblent vraiment bien pensées.
Une fois la pause déjeuner terminée, nous entamons la descente vers la plaine et les bords du lac de Neuchâtel. J'aime beaucoup les descentes. Je m'amuse intérieurement car cela me rappelle une époque où je tentais de les descendre le plus vite possible. Mais mes chaussures me rappellent à l'ordre... Mes pieds souffrent beaucoup. Ce n'était pas un bon choix de chaussures. Lorsque nous rejoignons la gare de St-Aubin, je suis heureuse de songer au moment fatidique qui me permettra de mettre mes pieds au repos.
Chacun reprend sa route, après un chaleureux au revoir. Une belle randonnée, de belles rencontres. Merci à tous pour cette journée.
Myriam
Sa 11 jan. 2025
Cours HIVER 2025
Ve 10 jan. 2025
Cours HIVER 2025 pour moniteurs
Journée de formation pour moniteurs HIVER avec guide (Josep Solà) à Bourg St Pierre
Le groupe se retrouve au Bivouac Napoléon à 8h30 autour d’un café/croissants pour démarrer cette journée de formation.
L’objectif de la journée est de revoir les notions de base pour ensuite les transmettre à la quarantaine de participants du week-end de cours HIVER qui se déroulera sur le même lieu dès le lendemain.
La matinée se passe au chaud avec une revue des connaissances de base.
Josep adapte avec brio un discours tantôt destiné aux moniteurs ou à transmettre aux participants durant le week-end.
Les sujets sont abordés avec des exemples concrets comme la démonstration d’une avalanche de plaque avec une BD qui simule la pente et des brochures qui glissent dessus sous l’impact de l’index qui simule la pression du skieur déclencheur !
La pédagogie de Josep permet à chacun-ne de parfaire ses connaissances et de saisir des astuces pour les transmettre.
L’après-midi se passe en extérieur dans les alentours du parking de Bourg St Bernard avec à nouveaux des exemples concrets : pelletage, brève analyse d’un profil de neige, sondage et observation du fonctionnement du DVA posé sur la neige. Et oui encore une fois Josep nous montre que c’est en observant le fonctionnement d’un objet qu’on va ensuite adopter un comportement adéquat.
Une journée de formation très réussie qui a permis à chacun de réviser ses connaissances dans une ambiance solidaire, bienveillante et chaleureuse.
Grand merci à Josep pour le partage des connaissances et à Jérôme et Jean-Da pour l’organisation de cette journée.
Joëlle
Participants : Benjamin, Gilles, Monica, Caroline, Laurent, Cyrille, Baptiste, Joëlle. Jean Da et Jérôme
Organisateurs Jean Da et Jérôme
Je 9 jan. 2025
Intyamon - Parcours du Revers
remplacé par une randonnée d’Orpund à Aarberg en raison des conditions météo. Départ sous un soleil inattendu mais nous avons été vite confrontées aux rafales de vent
associées à de belles averses. La vieille Aare déborde sur de nombreux passages et c’est chaussures et chaussettes détrempées qui nous ont décidé à’interrompre notre
itinéraire à Busswil. Un très bel itinéraire qui mérite d’être retenté aux beaux jours et les pieds au sec.
Je 9 jan. 2025
Les Cernets, SkF & Raq
Ce que la météo annonçait depuis une semaine est malheureusement arrivé, deux jours de tempête pour mercredi et jeudi. En conséquence, la course a été reprogrammée en sortie raquettes seulement. Ainsi ce jeudi, après le café offert par Jacques en guise de sésame jeudiste, 14 raquetteurs se sont retrouvés vers 10h au départ de l'itinéraire raquettes en boucle de 7.5 km aux Cernets, un itinéraire officiellement balisé et inventorié par l'office du tourisme*.
Bien que les balises eussent fait cruellement défaut, l'équipe parcourut la boucle sans se perdre et put jouir de ce beau parcours sous un ciel toujours pluvieux mais relativement bienveillant. Au moment de rejoindre le restaurant des Cernets pour le repas, chacun rangea instinctivement ses raquettes directement dans les voitures, l’idée de poursuivre encore l'après-midi l'expérience humide et venteuse du matin s'étant collectivement évanouie.
Un grand merci à Étienne pour la coorganisation et à Gilbert et Roland pour leur disponibilité à participer à la coorganisation d'une sortie mixte SkF/Raq malheureusement abandonnée.
Heinz
*https://www.j3l.ch/fr/V2362/a-faire/sport-loisirs/raquettes-a-neige/les-cernets
Ve 3 jan. 2025
Bonhomme du Tsapi (2802m)
Crêta de Vella depuis "Chez Petit", le 2 janvier 2025.
Randonnée à ski modifiée en fonction des conditions et des prévisions du moment: avancement d'une journée pour "échapper" aux chutes de neige abondantes prévues pour la nuit du 2 au 3 janvier dans la région (qui a entraîné qu'une personne n'a malheureusement pas pu participer) et changement de sommet pour la Crêta de Vella depuis "Chez Petit", ce côté du Val d'Entremont ayant moins été balayé par la tempête des 22-23 décembre que l'autre côté, sur lequel se trouve le sommet initialement prévu, le Bonhomme du Tsapi.
J'étais déjà montée à de nombreuses reprises à la Crêta de Vella depuis Bourg-St-Pierre, la neige tombée jusqu'en basse altitude était l'occasion d'expérimenter l'itinéraire depuis Dranse, ou plutôt depuis le hameau de "Chez Petit" qui nous permet de gagner quelques cent mètres, gain précieux en ce début de saison. L'itinéraire se révèle varié avec un échauffement dans des prairies enneigées, suivi d'une très jolie partie dans la forêt. Vers 2000m d'altitude, les arbres de raréfient et nous abordons la partie "haute montagne" de la course, avec un vent qui va croissant au four et à mesure que nous nous élevons. Au sommet, il faut faire attention à ne pas laisser s'envoler ses affaires, et la décision est vite prise de pique-niquer quelques centaines de mètres plus bas, à l'abri du vent.
Le début de la descente consiste à éviter les nombreux passages de cailloux mis à nu par la tempête, puis nous nous lançons dans une pente plus raide de neige bien compactée par le vent, en prenant soin de laisser quelque distance entre chacun-e de nous. Nous poursuivons jusqu'à l'orée de la forêt pour faire une pause pique-nique à l'abri du vent. La suite de la descente, dans la forêt, est assez ludique entre souches d'arbres, branches et racines à éviter. On ne sait pas trop ce qui se cache sous toutes les bosses qui parsèment le terrain, du coup on skie plutôt sur la retenue.
La dernière partie de la descente se fait dans des prairies recouvertes de 20 à 30 centimètres de neige "de printemps" très agréable à skier... mais la fatigue de la course se fait sentir et émaille les dernières centaines de mètres de descente de quelques chutes heureusement sans conséquence.
C'est autour d'un verre au café-restaurant "La Channe" à Liddes que nous terminons la course. Merci à tou-te-s les participant-e-s pour leur enthousiasme et leur compagnie très agréable lors de cette jolie sortie.
Christelle
Je 2 jan. 2025
St-Luc / SOMMETS & SPA
Jour 1 de l’Illhorn au Schwarzhorn (échappatoire) en renonçant au sommet de la Bella Tola
Fantastique, merveilleux, sensationnel ! Mais quelle chance avons-nous ! » Quelle chance effectivement avons-nous en tant que clubistes à nous mouvoir dans des paysages grandioses, d’une beauté incomparable … et tout cela en bonne compagnie. Cette beauté est parfois sublimée quand un membre d’équipée est encore plus optimiste et enthousiaste que vous-même ; quand à chaque pause ou conversion, il vous est rappelé au combien la montagne est belle. Merci au club de nous offrir l’occasion de faire de si belles rencontres ! Merci à nous, clubistes, d’être qui nous sommes.
Cette première journée nous a vus débuter à un rythme de 5m par seconde, soit 524m de dénivelée en 4’41’’. Nous avons ralenti à 2.5m par seconde sur le téléski du Illhorn pour nous emmener à 5mn du sommet du même nom. C’est là, sous un vent tempétueux, qu’un ski a décidé de prendre la poudre d’escampette. Camille, dans cette pente vertigineuse, a mis son veto et nous a offert un plongeon digne de Dino Zoff pour attraper ce coquin de K2 : wayback to Eric ! La suite du parcours nous a menés à l’Illsee, au Parilet et à l’Unterer Märetschisee pour prendre ensuite plein sud et nous arrêter sous la pente nord de la Bella Tola. C’est là que Jérôme a proposé un jeu de rôle fort instructif avec la même question posée à l’optimiste, au créatif, au pessimiste, au factuel et finalement à l’organisateur : « faut-il se lancer dans cette pente de 35-40° alors que nous sommes en degré 2+ sous un régime de neige fraîche et soufflée sur neige ancienne à couches fragiles ? » Au final, nous n’y sommes pas allés : bien joué. Retour par l’échappatoire du Schwarzhorn et zou, au bistrot pour clôturer cette chouette journée.
Benjamin
Jour 2 du Prilet à la Pointe de Tourtemagne
En ce deuxième jour de course, cap sur la pointe de Tourtemagne pour le groupe d'amateurs de sommets et de SPA.
Avec ponctualité, la joyeuse équipe se met en route sans oublier l’arrêt à la boulangerie du village. Elle résiste au gâteau des rois, pas très pratique à transporter.
Notre montée du jour débute sur une piste sur laquelle nos lattes caressent quinze centimètres de poudreuse toute fraîche. La forêt enveloppée de son manteau neigeux est belle et la mélodie de l’eau qui ruisselle donne le rythme. Toutefois, l’accueil n’est que de courte durée puisqu’un chassé-croisé se met en place entre notre file qui avance et le conducteur de la dameuse. Premier arrêt à une bifurcation stratégique, il s’agit à ce stade de définir si toutes les conditions sont réunies pour poursuivre notre randonnée. Après avoir écouté la prise de parole du pessimiste, de l’émotif, de l’optimiste ou encore celle du rapporteur des faits, les membres du groupe sont unanimes, nous continuons sur le tracé proposé. D’ailleurs, le soleil nous attend un peu plus haut. Un décor magnifique oblige, Denis n’hésite pas à immortaliser la montagne au risque d’y laisser un ou deux doigts. Dernière ligne droite avant d’atteindre notre objectif, nous constatons les pierres qu’il faudra éviter à la descente. Puis, c’est sans les skis que nous gagnons la pointe. Un ou deux selfies avec l’équipe au complet, jolie montée !
La descente s’opère en repeautant une fois. En effet, nous optons pour quelques nouvelles minutes de montée afin d’éviter une pente un peu douteuse. Petite pause au soleil avant un retour sur la piste pour boucler la boucle. Le bus des skieurs est là, on en profite pour un arrêt, préférant continuer à pied pour rejoindre l’auberge, non sans un stop au bistrot. Notre cheffe de course pense même au gâteau pour terminer la journée. Demain, c’est Adrien qui portera la couronne sur son casque de ski.
Isabelle
Jour 3 du Prilet à l’Omen Roso et retour par l’Hôtel Weisshorn
Départ à 8:00 tapante aux sons des cloches de l’église de St-Luc. Marche jusqu’au Prilet puis montée le long de la piste encore fermée aux skieurs jusqu’à la bifurcation pour l’Hôtel Weisshorn où Camille et Erich nous quittent fatigués par leurs nombreuses randonnées de Noël-Nouvel An.
Le groupe poursuit sa route en direction de L’Omen Roso. Malgré le ciel bleu, le froid est mordant et nous faisons quelques courtes pauses pour nous ravitailler mais sans s’attarder. Au sommet de L’Omen Roso (3030m), la vue est splendide face aux Bishorn et Weisshorn. Nous voyons Zinal, étrange d’avoir cette vue inversée par rapport aux pistes de ski.
La descente est poudreuse et nous laissons des traces magnifiques sur cette neige immaculée.
Nous remettons les peaux pour monter à l’Hôtel Weisshorn afin de terminer ces 3 jours en douceur avec des tartes aux myrtilles qui étaient plus belles que bonnes. Zut pour les gourmands !
En quittant l’hôtel pour la dernière descente de retour, Jérôme se décharge gentiment de la responsabilité de nos 3 jours de courses intenses, s’allège l’esprit … et le dos 😂 en rechaussant ses skis sans son précieux sac ! Heureusement, Adrien le lui fait remarquer dans la montée sur la butte au-dessus de l’hôtel avant la longue descente de retour et Jérôme récupère son sac à dos in extremis.
Descente finale sans histoire sur piste au crépuscule jusqu’au Prilet.
Un immense MERCI à Jérôme et Monica pour la magnifique organisation de ces 3 jours de rando dans un esprit fort sympathique.
Mélanie
Participants : Adrien, Benjamin, Camille, Denis, Erich, Isabelle, Mélanie, Valérie
Organisateurs : Jérôme & Monica
Lu 30 déc. 2024
Nouvel-An à Bourg-St.Pierre et au Grand-st-Bernard
Monts Telliers (2951 m), randonnée à ski – Une journée parfaite en montagne
Lundi 30 décembre, notre petit groupe s’est donné rendez-vous au bivouac de Napoléon pour un café avant de prendre la route en direction du parking du Super Saint-Bernard. Sous un ciel dégagé et un soleil éclatant, l’ambiance était au beau fixe. Matthieu, qui aspire à devenir chef de course, a pris en charge une partie de l’encadrement de la journée, avec l’accord bienveillant de Jean-Daniel, chef de course officiel.
Matthieu a su ajuster l’allure pour permettre au groupe de progresser ensemble, favorisant ainsi une cohésion d'équipe. Après une montée sans encombre, nous atteignons le sommet des Monts Telliers, à 2951 mètres d’altitude. Les conditions étaient idéales : pas un souffle de vent, une vue dégagée et un soleil généreux. Nous avons profité de ce cadre exceptionnel pour partager un pique-nique, savourant le magnifique panorama qui nous entoure.
La descente fut tout aussi agréable, avec une neige légèrement poudreuse qui a ravi les amateurs de glisse. Le retour au parking s’est fait dans la bonne humeur.
Pour conclure cette belle journée, nous avons partagé un verre avant de nous retrouver au sauna, ultime moment de détente qui a clôturé cette sortie mémorable. Récit Laure
Mont Fourchon par l'hospice du Gd St-Bernard
En ce mardi 31 décembre nous entamons la montée direction l'hospice par la Comba Martchanda et un grand ciel bleu qui nous suivra toute la journée.
Premier stop dans le refuge avant la Combe des Morts puis direction l'hospice pour le thé servi par Père Raphaël.
A 11h, nous entamons la descente sur la fromagerie par la route du col dépourvue de neige soufflée par les forts vents de la semaine dernière.
Nous entamons ensuite l'ascension du Mont Fourchon en contournant la Tour des Fous par l'est. Au passage des cols, la neige soufflée laisse apparaître les pierres. La trace qui rejoint le sommet est dure et oblige à la vigilance dans les sections les plus pentues.
Le somment est décroché à 13h et offre une vue splendide sur le Mont-blanc. En ce jour de l'an, nous profitons des conditions exceptionnelles pour sabrer le champagne au sommet.
Nous redescendons sur la fromagerie sur une neige cartonnée avant de remonter sur l'hospice pour un dernier thé. Puis retour au parking de Bourg St-Bernard atteint à 16h. Récit Jérémy
Récit de Course du 1er janvier.
C’est donc après une soirée bien festive, 🍾autour d’un BBQ de table richement garni, la traditionnelle danse à la queue leu leu et une nuit agitée après les jeux excitants du jungle speed et le « Rapide » aux cartes 😵💫, que nous prenons le départ depuis le Bivouac de Napoléon, les skis aux pieds, en ce premier jour de l’an 2025 à destination du Bonhomme de Tsapi!
Arrivés au premier plateau, un petit chalet tout cosy avec hot tub et piscine naturelle nous dérouterait volontiers du sommet pour une pause spa. Finalement nous attendons que le soleil nous rattrape pour reprendre l’ascension du bonhomme avec les rayons qui nous accompagneront jusqu’au sommet.
La dernière montée engage quelques conversions sur l’arête, une belle mise en pratique des conseils et exercices offerts par Jérôme. Quoique certains se dispersent et profitent des contours pour raconter leur bonhomme de vie 😅! On papote tout en montant, on échange, les liens du groupe se resserrent encore et c’est soudés dans l’accomplissement du dénivelé de xxxxm que nous atteignons le kairns et sa structure de piquets annonçant le sommet!
On dessine de petits cailloux un 2025 au pied du Tsapi, marquant ainsi la première sortie de l’année pour notre groupe. On y fait le plein d’énergie pour la réalisation des projets et ambitions de l’année ✨!
Boostés par la fraîcheur de l’âge, les deux jeunes ont atteint le sommet bien avant et ouvert la voie de la descente! Quelques beaux virages nous attendent en première partie dans la poudre, avant de rejoindre le chemin raquettes bien étroit et gelé pour une dernière épreuve pour les cuisses avant de rentrer pile au Bivouac, skis aux pieds!
Une course rondement menée par notre nouveau Président pour son premier jour officiel en poste ✨🍀 Merci à toi Jean-Daniel pour cette troisième sortie de notre séjour au St. - Bernard.Récit: Valérie
Di 29 déc. 2024
Les Monts Telliers (2951m)
Course aux Monts Telliers, le 29 décembre 2024
Christelle nous attend à 8h30 au Bivouac de Napoléon pour un café et bref point de la situation sur les conditions nivologiques du jour. Aujourd’hui la course sera conduite par Maxime qui se forme en tant que futur chef de course hiver. Après un départ un peu rapide, il doit ralentir le rythme pour que le groupe reste compact. La première pente avec ses conversions permet de vérifier que toute l’équipe maîtrise la technique. Nous suivons la trace de montée, très régulière et très bien tracée. Les conversions sous le sommet posent quelques petits problèmes. Après la dépose des skis, tous et toutes bien arrivés au sommet, c’est un ciel sans nuage et une vue à 360° qui nous attend. La descente se passe sans encombre dans une bonne neige tracée qui se skie sans difficulté et avec grand plaisir pour cette première sortie de la saison. Merci à Christelle pour l’organisation et à Maxime qui nous a guidé à merveille.
Alexandre
Ma 24 déc. 2024
Noël à Perrenoud
Noël à la cabane Perrenoud
Quelle super bonne idée de la part d’Albertino d’organiser un repas de Noël à la cabane Perrenoud.
Et en plus, cerise sur le gâteau, avec des conditions de neige et de météo incroyables ! Cela faisait de nombreuses années que nous n’avons pas connu un Noël sous la neige.
8 clubistes sont partis de la Porrette en raquettes, emportant les provisions nécessaires avec eux, aux alentours de 16h30 le 24 décembre pour cheminer, et faire la trace, dans un paysage enneigé et immaculé. En cours de route, nous avons admiré le coucher de soleil et sommes arrivés à la tombée de la nuit à la cabane Perrenoud.
Nous avons juste eu temps de décharger les provisions et nous installer, que l’apéro nous tendait déjà les bras devant un feu dans le poêle.
Ensuite Albertino, nous a régalé avec un repas de Noël « poissons ». Après le dessert, deux courageux ont entrepris une randonnée en raquettes munis de leur lampe frontale.
Le lendemain matin, après avoir admiré le lever de soleil sur la mer de brouillard avec les Alpes en toile de fond et englouti un solide petit-déjeuner, nous sommes partis pour une balade en raquettes jusqu’à la Grand Vy et retour par les crêtes. A relever que le PAC (Plan d’Affectation Cantonal) du Creux du Van, maintenant en vigueur, restreint drastiquement les possibilités de balade et qu’il n’y a actuellement aucun balisage en place… donc à chacun d’être attentif pour éviter d’être en infraction.
De retour à la cabane, Albertino, nous a concocté sa célèbre paëlla. En fin d’après-midi, nous avons rejoint en raquettes nos véhicules à la Porrette et chaque participant a regagné son foyer avec le souvenir d’un Noël réussi à tous points de vue. Encore un grand merci à Albertino pour cette super organisation et aux participants pour leur bonne humeur.
Yves Bovay
Di 22 déc. 2024
Noël à Arolla, Cassorte, Palanche de la Cretta
Noël à Arolla.
J1: Il pleut pour notre rendez-vous à la gare de Gorgier en ce dimanche 22 décembre. Au vu de la météo, le départ a été retardé d’une heure. Après un petit café en cours de route, la neige est déjà bien présente jusqu’en plaine, nous entamons la montée direction Arolla. Plus nous prenons de l’altitude plus la route prends des airs de rallye des neiges.
Nous débarquons à l’appartement du club en pleine tempête de neige de fin du monde. Les lieux étant encore occupé, nous nous préparons alors à notre première randonnée à ski. C’est féerique, il y a beaucoup de neige. 2 montées successives avec autant de descentes dans de la très belle poudreuse. Une petite soupe à la Chotte, joliment servie, puis une dernière montée le long de la piste clôturerons cette première sortie.
Peu après notre emménagement, nous constatons avec stupeur que les toilettes de notre logement sont bouchées. Après l’emprunt d’une ventouse vert pétant chez la concierge, nos tentatives de débouchage ne débouche sur rien, l’eau monte et pleins de choses flottes, je vous passe les détails ainsi que le charmant parfum envoûtant. Chacun devra trouver sa façon de gérer ce moment. Personnellement ce fut le lendemain matin 05:30 en pleine tempête de neige à chercher un mélèze pour la grosse commission et ceci par degré 4 pour les avalanche en priant qu’une d’elle ne m’emporte avec le pantalon sur les genoux… qui plus est je n’avais pas mon dva, Un bon souper de réconfort préparer avec amour par Patrick, au menu apéro, filets mignon riz mijoté et salade, un régal, nous fera oublier tout cette histoire de toilette.
Vincent
Jour 3 :
Comme le dit l’antique dicton, « à Sainte-Adèle, le beau temps est un cadeau du ciel ».
Après deux jours où la neige tomba du ciel comme des flèches divines, un matin d’une clarté éclatante se leva le 24 décembre, et avec lui, un manteau d’or blanc recouvrit la terre.
La neige, fraîche et immaculée, semblait appeler nos six héros à l’aventure. Ni une ni deux, armés de leurs skis, ils partirent affronter ce royaume de glace et de flocons.
La première quête :
Conscients que le danger se cachait dans chaque recoin, la troupe se dirigea vers les pentes douces mais capricieuses du légendaire chemin des Marmottes.
Le niveau de danger flottait au-dessus d'eux comme une menace invisible.
Tels des créatures sages et prudentes, ils progressèrent.
Les conditions d'enneigement étaient parfaites, mais la sagesse prévalut.
Ils s’arrêtèrent juste avant que le terrain ne devienne un piège. Et puis, la descente commença.
La neige, douce et légère, les accueillit comme un duvet céleste. Chaque héros, un par un, glissait avec grâce, laissant derrière lui une trace immortelle dans ce manteau d'argent.
La troupe descendit jusqu’aux hauteurs d’Arolla, où un souffle d'émerveillement les submergea.
Mais à peine arrivés, chacun d'eux rêvait déjà de goûter une nouvelle fois à cette pureté.
La quête finale :
Le destin les appela à un défi ultime : remonter les pentes du domaine skiable actif.
Sur leur route, ils croisèrent d’autres chevaliers de neige, chevauchant des skis bien plus rapides que les leurs.
Mais ces derniers ne pouvaient aspirer à explorer les secrets de ce royaume sauvage, que seuls les plus audacieux pouvaient défier.
Lorsqu’ils atteignirent le dernier téléski, le Fontanesses 3, ils remarquèrent que l’engin était hors service, ce qui était une aubaine.
Cependant, les puissantes machines de la montagne, telles des créatures de fer, s’affairaient à préparer le terrain pour le rendre accessible aux "moldus".
Ce spectacle n’entama pas leur détermination. Au contraire, il nourrissait leur esprit.
Ils suivirent sans hésitation les chemins fraîchement tracés par ces monstres mécaniques, qui, dans un tourbillon de neige, firent voler des nuées de flocons dans l’air.
La montée fut un délice, sous un soleil radieux qui dissipait le froid à mesure que l'altitude s'accroissait.
Arrivés au sommet, ils se posèrent enfin, savourant une pause bien méritée près de la buvette des 3000, où quelques travailleurs, héroïques eux aussi, dégageaient l’entrée du bâtiment, ensevelie sous son pesant de neige.
Après quelques réjouissances, profitant de la chaleur du soleil, ils repartirent, guidés par la magie de l’instant, pour dévaler, proches des chemins damés, les pentes d'une neige vierge à la texture indescriptible.
Et lorsque la troupe atteignit le bas du village, ils se retrouvèrent, les cœurs remplis de gloire, autour d'un verre dans la yourte imposante qui trônait fièrement au pied des pistes.
Le festin :
Leurs corps épuisés mais leurs âmes enflammées par cette journée d’exploits, le groupe se réunit pour célébrer le réveillon de Noël.
Le chef Michel, maître des mets divins, prépara une raclette qui sembla bénie par les dieux eux-mêmes.
Mais le véritable miracle se produisit lorsque Inès, sortie de sa hotte enchantée des cadeaux qui firent briller les yeux de tous.
La soirée s'embrasa alors dans des affrontements épiques de jeux de cartes, où l'esprit de camaraderie et la joie de vivre régnaient en maîtres.
Ainsi, la nuit se poursuivit, illuminée par les rires et la bonne humeur, marquant la fin d’une journée qui entrerait dans la légende.
Récit Sacha
4: 25 décembre
Une météo de rêve pour un jour de Noël!
Après un rapide petit déjeuner ( on était un sûrement encore en train de digérer de la délicieuse raclette de la veille ;-) on s'active rapidememt à plier bagages et faire les nettoyages!
Un soleil radieux dans un ciel sans nuage et une magnifique neige nous attendent, autant dire que la motivation matinale était au rendez-vous;-)
A 9h15 on a tous les ski aux pieds pour la montée de la palanche de la crettaz
Nous montons 1100m de Dénivelé dans un paysage bucolique avec de jolis petits mayens sur notre chemin et une vue imprenable sur la chaîne des 4000, du Bisshorn à la dent Blanche.
Au sommet, on a également une vue imprenable à 360°! Magnifique
On se fait rapidement un copain en haut qui vient poser avec nous sur les photos puis on redescend dans une neige soit tassée par le vent soit poudreuse
Un régal
On finit cette belle sortie par un pot de l'amitié avant de rentrer dans notre contrée neuchâteloise
Encore un grand merci à Jeanda pour l'organisation et à toute l'équipe pour la bonne humeur et les chouettes moments partagés
Inès
Di 22 déc. 2024
Raquette dans les montagnes neuchâteloises
C’était épique mais ça valait la peine, bientôt un récit et des photos !
…,,,,Oui, c’était épique ! Il nous a fallu un bon café avant de partir, histoire de se préparer à affronter une météo digne du “Grand Nord” qui nous attendait dehors. Mais on était vachement motivés, quand même ! En route pour le Mont d’Amin, on a bravé la tempête, le vent glacial, et surtout… une quantité impressionnante de neige. Magnifique, d’ailleurs, cette neige ! Heureusement que Mazal était là pour nous guider, parce qu’avec tout ce blanc et le brouillard, on aurait pu finir par vraiment perdre le Nord. Un grand merci à toutes et tous pour cette belle sortie pleine de bonne humeur, et un énorme merci à toi, Mazal. On s’est régalés ! À bientôt, Daniela
Ve 20 déc. 2024
Aération des peaux : Turnen 2079mDiemtigtal / Frib
récit
récit
...Me 18 déc. 2024
Saignelégier et ses étangs
Joli randonnée entre soleil et nuages. Peu de dénivelé, de la neige et de jolis coups d'œil sur les étangs partiellement gelés .
Une halte au sympathique et accueillant café du Sapin.
Lu 16 déc. 2024
St-Imier - Les Breuleux
Une randonnée hivernale simple et sympathique avec en prime un soleil radieux et omniprésent.
A cette saison, la 4ème étape du Trans Suisse Trail (2) entre Saignelégier et St Imier est raccourcie et prise en sens inverse pour que la partie raide soit faite en montée. Nous quittons St Imier tardivement par une montée régulière dans la forêt du Droit et atteignons l’arrivée du funiculaire du Mont-Soleil par un chemin étroit en balcon présentant un Belvédaire avec vue sur le Chasseral et le vallon de st Imier.
Notre pique-nique face au Soleil et sans vent est un régal. Jacqueline nous y rejoint par un sentier plus direct que nous nommons celui du « chamois peu farouche ».
De là nous parvenons aux éoliennes, aux installations photovoltaïques et à l’observatoire du Mont Soleil. La neige se fait plus épaisse et les guêtres nous sont bien utiles pour rallier les Breuleux à travers bois, où d’imposants sapins dégoulinent, et pâturages désertés.
Une légère brume décollant du sol ajoute un peu de féérie et de magie de Noël au charme ambiant. A défaut de celles du renne, nous suivons les traces de chamois, de chevreuils, de chevaux et celles d’un traineau. Serait-ce celui du père-Noël ?
Le Charleston Pub des Breuleux à deux pas de la gare clôt ces 13 km de randonnée dans une douce chaleur autour d’une boisson réconfortante.
Merci à toutes les participantes pour ce moment de douceur.
Nath
Je 12 déc. 2024
Sugiez - Biberenbad - Galmiz
15 Jeudistes se retrouvent dans le train direction Sugiez. A l’hôtel de la gare, nous prenons le café offert par notre nouveau membre Denis Pellaud, que nous le remercions infiniment.
Départ pour notre marche vers Bellechasse, ou nous suivons la Bibera par un chemin rectiligne jusqu’à Chiètres. Après le passage sous l’autoroute et l’évitement d’Agriswil, nous rejoignons
la Biber, afin d’atteindre Biberenbad. Après un repas copieux et un bon dessert (compris au menu que le Jeudi),nous entamons notre périple plein de zig-zag et quelques bosses direction Galmiz.
Randonnée de 18,6km, parcourue dans la grisaille en 04h30, avec un dénivelé de +- 250m .
Retour en train pour Chiètres et arrivée comme prévue,16h27 à Neuchâtel.
Merci au coorganisateur Pierre-Alain, ainsi qu’à l’équipe pour la super et agréable compagnie.
Guy
Ma 10 déc. 2024
Corbières en boucle
Balade sympathique dans une bonne ambiance malgré le temps frais, mais de saison. Après un picnic au bord du lac, le café de la Maison Cailler nous a offert une halte bienvenue pour un délicieux chocolat chaud pour les gourmandes et café pour les autres. Au retour, le chemin coupé pour des travaux de bucheronnage nous a obligé à faire un petit détour.
Elisabeth et Martine
Lu 9 déc. 2024
Fondue de fin d'année Lundis X
Parti de la Vue-des-Alpes, le groupe de 21 randonneurs Lundi-X se lance à pied dans la nouvelle neige tombée en quantité limitée sur la trace de la crête du Mont d’Amin pour rejoindre en ¾ h la cabane du Mont d’Amin, propriété de la section La Chaux-de-Fonds du CAS.
Après le thé bu et durant l’apéro servi, le président Philippe prend la parole pour faire le bilan annuel des activités du groupe, un bilan très réjouissant puisque ce sont 35 sorties qui ont été organisées durant l’année, dont plusieurs sorties-treks d’une durée de 5 à 8 jours. Ceci contraste de manière très positive avec les 12 sorties prévues lors de la création du groupe. Nadia poursuit en mentionnant que c’est maintenant plus d’une décennie qu’elle et Catherine organisent ces fondues annuelles et qu’elles remettent dorénavant à d’autres intéressés l’organisation de cette traditionnelle rencontre.
Les fondues préparées par Albertino et ses aides sont alors servies, suivies par de nombreux desserts succulents apportés par les participants.
Un grand merci à François Humbert de la section La Chaux-de-Fonds pour nous avoir chauffé la cabane et pour nous avoir assistés durant toute cette rencontre.
Heinz
Lu 9 déc. 2024
Ski de piste aux Ménuires
Récit : Ski de piste des Jeudistes du lundi 9 au vendredi 13 décembre 2024 aux Ménuires
12 Jeudistes ont participé à la petite semaine de ski aux Ménuires, station française située dans les 3-Vallées, constituées des villages de Courchevel, Méribel et Val-Thorens. Par un temps radieux et avec de la neige magnifique, nous avons skié du lundi après-midi jusqu’au vendredi midi. Il y a eu pour tous les goûts, les caïds dépassant 70km en une journée, alors que d’autres se délassaient sur des pistes bleues. Nous commencions les soirées par l’apéritif. Mardi, Frédéric Ecklin l’a offert à l’occasion de son 79e anniversaire, mercredi, ce fut le tour de Dominique Gouzi, qui, en atteignant 75 ans, pouvait enfin et dès ce jour profiter du tarif super-sénior pour les remontées mécaniques. Un grand merci à ces généreux donateurs et tous nos vœux de santé et de nombreux jours de plaisir sur les lattes ! Rolf, le GO de service, a égayé et animé les apéritifs par des jeux collectifs. Un jour, il a fallu humer des arômes présents dans des vins ; nous avons pu constater que certains avaient plus de nez que d’autres, et nous ne parlons ici pas de vins. Le lendemain, nous avons dû identifier des logos d’entreprises et d’autres organisations. Si Lufthansa, Amazon et Nestlé et bien d’autres étaient faciles à reconnaître, il y en avait qui étaient moins évidents à deviner. Mais chatGPT nous est venu au secours, ce qui prouve que les Jeudistes sont des vrais geeks. Après l’apéritif, nous avons soupé dans divers restaurants du site, toujours dans une belle ambiance joyeuse. Après la journée de ski intensif et quelques heures conviviales passées ensemble, nous étions contents de rejoindre nos chambres pour une nuit de repos bien mérité. Aussi bien le voyage aller, départ à 8 heures à Boudry, que celui de retour se sont très bien passés : environ 4h30 à l’aller avec quelques ralentissements du côté de Genève et avec un arrêt café vers Annecy, que le retour effectué en 3h30 environ. Un grand merci aux quatre conducteurs, Rolf, Dominique, René et Jean-Pierre, de nous avoir conduits sains et saufs. Merci à Jean-Pierre B. d’avoir œuvré comme photographe et d’avoir confectionné une jolie vidéo. Merci à Rolf d’avoir assumé le rôle de coorganisateur, d’avoir tenu la caisse et d’avoir organisé des jeux. Merci à Gilbert par ceux qui avaient besoin d’un rafraîchissement de technique de ski et d’encouragements. Merci à tous pour la belle compagnie joyeuse, conviviale et sportive.
Alfred
PS : Jean-Pierre Baer a confectionné une jolie vidéo que vous pouvez visionner par le lien ci-dessous. Un grand merci à lui et félicitation pour ce travail bien fait :
https://www.mycloud.ch/l/L0071308D3C501E5E1BC0A7C048907FA23F8AC199CE9D7570F03F145BB0DF4CDD
Je 5 déc. 2024
La Chaux d'Abel en boucle
Entre la Chaux- d’Abel et le Mont- Soleil, dans un paysage saupoudré de neige, nous avons découvert la chapelle des Ménnonites et la fromagerie .
Notre pause pique-nique a eu lieu dans un joli chalet forestier. Comme il faisait frisquet, nous nous sommes réchauffés à l’Assesseur.
Retour agréable à la Chaux- d’Abel.
Ve 29 nov. 2024
Fête de Noël
Un grand merci à vous toutes, chères randonneuses, pour avoir contribué à faire de votre Fête de Noël, un moment chaleureux et rempli de convivialité et bonne humeur. Hâte de vous retrouver bientôt pour de nouvelles aventures.
Daniela
Ma 26 nov. 2024
Exomusée Le Locle et ses environs
Balade de la Chaux-du-Milieu au Locle sur un tracé au sec, après les premières neiges.
Pique-nique dans un parc du Locle et café dans une jolie boutique-épicerie pour se réchauffer.
Magnifique visite guidée d’une partie de l’Exomusée par la fondatrice Sylvie Balmer. Beaucoup d’infos passionnantes sur les œuvres, parfois monumentales et toujours en lien avec l'histoire de la ville.
Merci à Christine et Nathalie pour cette découverte culturelle qui change positivement notre regard sur cette ville.
A l’an prochain pour la suite de la visite ! M.V.O
Ve 22 nov. 2024
Lignerolle - Ste-Croix
Lignerolle – Ste-Croix (22 novembre 2024)
Une course au soleil le matin et dans une tempête de neige l’après-midi ! Treize participantes ont randonné dans 20 à 40 cm de neige tombée le jour précédent, se relayant pour faire la trace. Depuis la Poyette (1332m), la montagne du Suchet a été contournée pour atteindre le chalet de Grangeneuve (1355m et point culminant de la rando). Après le pique-nique dans une atmosphère glaciale, les bourrasques de neige se succédant, la descente sur Baulmes au lieu de Ste-Croix a été privilégiée. En attendant le train, devant une chapelle devenue bibliothèque, le groupe a terminé son pique-nique avec quelques rayons de soleil. Côté Suchet, les nuages sombres donnant la neige se sont évacués en fin de journée, révélant une majestueuse crête qu’il nous tarde de parcourir dans son entier !
Sa 16 nov. 2024
Sécurité et culture du debriefing pour CdC
Cours Sécurité et culture du debriefing pour CdC
16 novembre 2024
« L’important est de se poser des bonnes questions, c’est plus important que d’apporter des réponses. Le processus décisionnel est plus important que le résultat ». « Le résultat est soumis à l’aléa, alors que nous pouvons maîtriser le processus »
Un cours de philosophie ?
Non un cours intitulé préparation de course, facteurs humains, culture positive de l’apprentissage, feed back et débriefing, donné par Yann Smith, guide de notre section et suivi avec un intérêt marqué par vingt participants, pour la majorité chefs de courses.
Le cours commence par un rappel sur la préparation de la course : pour être compétent dans l’encadrement du groupe, il faut bien préparer la course, pour pouvoir ensuite mettre de l’énergie dans le groupe. Cela implique une planification de base avec des questions, notamment sur le type de course, le public cible et les conditions nécessaires à la réalisation de la course. (ces informations devraient d’ailleurs figurer dans le programme). Puis vient la planification détaillée (avec notamment la question de l’horaire) ainsi que la planification en continu sur le terrain.
Facteurs humains, décisions et communication sont abordés sous forme de questions à se poser à soi-même et aux participants de la course, en particulier lors d’ateliers. Riches partages sur des sujets tels que, par exemple, l’acceptation du risque, les perceptions contradictoires, la pression du groupe ou le fait de masquer la réalité.
Il s’agit d’accepter le doute et de le bonifier (en le partageant ou pas). Comme le doute, l’erreur n’est pas une tare. L’expérience de la course doit être utilisée pour analyser les erreurs et idéalement pour ne pas les reproduire. « Reproduire la même erreur n’est pas une erreur, c’est un choix »
Importance, structure et astuces d’un feed-back constructif (voire en tête à tête s’il s’est passé quelque-chose de particulier pour régler les choses), on est dans les loisirs, pour le plaisir.
Importance de l’auto-évaluation de la course par le Chef de course pour qu’il puisse réinjecter ses expériences dans d’autres courses, et faire d’autres courses une belle aventure.
Un grand merci à Xavier Denys d’avoir organisé ce cours et à Yann Smith d’avoir su faire de ce samedi ensoleillé (en plus), un cours top ainsi que d’avoir encouragé une participation ouverte et joyeuse.
Véronique, Lucas.
Ve 15 nov. 2024
Villeneuve-Montreux
Je 7 nov. 2024
Olten Homberglücke
Je 7 nov. 2024
Course C : Bâle : vieille ville et campus Novartis
Récit de la course C du 7 novembre 2024 : Bâle : vieille ville et campus Novartis
13 Jeudistes se sont retrouvés à la gare de Neuchâtel pour aller visiter la belle ville de Bâle, où le soussigné a passé les vingt ans de sa jeunesse. Le voyage en train a été l’occasion de rappeler quelques éléments de l’histoire de Bâle (voir ci-dessous pour les intéressés). Comme prévu, nous arrivons à Bâle vers 9:30. Lors d’un court trajet en tram, nous apercevons le monument Strasbourgeois par Bartholdi (celui de la statue de la Liberté) et l’imposant bâtiment de la Banque des Règlements internationaux par Mario Botta. A pied, nous passons devant la joyeuse fontaine du Carnaval de Tinguely, et après avoir contourné la Barfüsserkirche, l’église des franciscains, nous arrivons à la place de la Cathédrale. Nous traversons son immense cloître, dont les murs sont garnis de cénotaphes, y compris celui de Wettstein (voir ci-dessous). L’abside de la cathédrale nous démontre l’origine romane de la Cathédrale. Nous en sortons en débouchant sur la Pfalz (contraction de Palace), promontoire sur le Rhin. De là, nous avons une superbe vue sur le Petit-Bâle, et les deux tours de l’entreprise Roche, les plus hauts de Suisse, pouvant loger chacune deux mille employés. Un arrêt s’impose pour admirer le portail latéral de style roman de la Cathédrale, dit Galluspforte, de la même manufacture que le portail de la collégiale de Saint-Ursanne. Nous traversons ensuite la place de la Cathédrale, occupée temporairement par la foire d’automne de Bâle. A son extrémité, nous jetons un coup d’œil sur la « Haus zur Mücke », où avait siégé le Concile de Bâle, actuellement partie d’un lycée, que le soussigné a fréquenté pendant huit ans. En descendant le Rheinsprung, nous avons l’occasion d’admirer les façades Rococo (ou Louis XV) des palais « bleu » et « blanc », ayant logé autrefois les commerces et résidences de marchants bâlois. Nous traversons ensuite la Mittlere Brücke, le plus ancien pont de Bâle (voir ci-dessous) et longeons le bord du Rhin. Nous arrivons à la jetée de la Fähri qui nous transporte sur l’autre côté du Rhin. Après une montée plutôt raide, nous voilà de retour sur la Pfalz. Entretemps, la cathédrale s’est ouverte, ce qui nous permet d’en découvrir l’intérieur, assez particulier, puisque le chœur est très surélevé. Nous descendons ensuite sur la place du marché et jetons un coup d’œil sur l’Hôtel de Ville, de style gothique-renaissance. Comme toutes ces visites nous ont ouvert l’appétit et fatigué les jambes, nous sommes contents de nous attabler vers 12:15 dans la brasserie traditionnelle le Schnabel (Le Bec), d’autant plus que le temps est bien maussade, il fait froid et il bruine de temps en temps. Le repas est excellent : crème de courge, émincé à la Zurichoise (à Bâle !) avec spätzli et petite tranche de tarte aux prunes. Vers 14:15, nous prenons le tram pour nous rendre au Campus Novartis. Nous sommes impressionnés par la taille de ce site de recherche et de production, et par la qualité architecturale des bâtiments, conçus par des architectes de renom international, tels Marco Serra, Diener & Diener, SANAA, Frank O. Gehry (celui du musée de Bilbao), Tadao Ando, David Chipperfield, et bien sûr Herzog et de Meuron. Mais c’est l’heure du retour. Nous prenons le tram pour nous rendre à la gare principale, puis le train pour retourner plein de souvenir à Neuchâtel, où nous arrivons une demi-heure à l’avance sur l’horaire prévu, soit à 18 heures.
Nous avons marché environ 2h30 et 7km, par un temps maussade, couvert avec bruine.
Merci à Claude R. de m’avoir assisté et d’avoir assumé la fonction de photographe. Une partie est mise sur la Galerie du Club.
Un grand merci à toute l’équipe pour l’ambiance amicale et chaleureuse.
Alfred
Quelques éléments de l’histoire de Bâle
Les Bâlois aiment prétendre que leur ville a été fondée par le général romain Lucius Munatius Plancus en l’an 44 av. J.-C, alors même que celui-ci est à l’origine de Augusta Raurica, non loin de Bâle, et qui vaut une visite. Le nom de Basilea est en fait mentionné pour la première fois lors de la visite de l’empereur Valentinien 1er en 374. Vers 740, donc au temps des Carolingiens, Bâle est le siège d’un évêque, et le restera jusqu’à la réforme. De 1006 à 1648, Bâle fait partie du Saint-Empire romain germanique. En 1019, l’empereur Henri II préside à la consécration à la Cathédrale. En 1225, le prince-évêque fait construire un pont sur le Rhin, un des rares ponts entre Bâle et la mer. Ce pont contribue largement à l’essor économique de la ville. Le 14e siècle est celui des catastrophes. En 1348, la peste emporte plus de la moitié de la population. En 1356, un tremblement de terre réduit en ruines et en cendres la ville. En 1392, le gouvernement de la ville passe aux mains de la bourgeoisie organisée en corporations. Celle-ci acquiert le Petit-Bâle, ainsi qu’une partie de l’actuelle Bâle-Campagne. Depuis cette époque et jusqu’à la réforme, Bâle héberge deux « gouvernements », celui des Bourgeois, et celui du Prince-Evêque, ce dernier avec des terres dans le Jura et en Alsace. Le 15e siècle est l’âge d’or de Bâle. De 1431 à 1448 a lieu le Grand Concile de Bâle. En 1460 est fondée l’Université de Bâle, la plus ancienne de Suisse, puisque les autres universités suisses ne remontent qu’au 19e siècle. Le rayonnement de cette université a été important, puisqu’elle a su attirer au cours des siècles des savants aussi importants que Erasme de Rotterdam, Paracelse, André Vésale, le fondateur de l’anatomie moderne, la dynastie mathématicienne Bernoulli, le philosophe Friedrich Nietzsche, le théologien Karl Jaspers, sans oublier le prix Nobel Tadeusz Reichstein. L’essor économique de ce 15e siècle n’a pas empêché des guerres et batailles aux portes de Bâle, en particulier la bataille de St-Jacques à la Birse en 1444 (donc pendant le Concile) et la guerre de Souabe. Pour garantir sa sécurité militaire, Bâle rejoint en 1501 la Confédération en même temps que Schaffhouse. En 1515, Oecolompade introduit la réforme à Bâle. A la suite de celle-ci, il faut de peu que l’université ferme. N’ayant plus de travail pour peindre ni des autels, ni des portraits, le grand peintre Hans Holbein le Jeune quitte Bâle pour Londres, où il devient le peintre officiel de la cour d’Henri VIII. A la suite de la guerre de Trente Ans, le maire de Bâle, Johann Rudolf Wettstein obtient la reconnaissance juridique de l’indépendance de la Confédération du Saint-Empire romain germanique. Dès 1670, la percée de l’industrie de la soie, et en particulier du ruban de soie, ouvre une nouvelle époque de prospérité. Les métiers de la teinture débouchent sur les industries des colorants et de la chimie pour finalement donner naissance à l’industrie pharmaceutique, représentée de nos jours par Roche et Novartis. En 1798, le Bâlois Peter Ochs, après en avoir préparé la constitution, proclame la République helvétique. On sait que ce type d’état centralisé ne convenait guère aux Confédérés, et las de leurs querelles internes, Napoléon l’a aboli par l’acte de Médiation en 1805. Après le traité de Vienne en 1815, comme les autres « grandes » villes suisses, Berne, Zurich et Lucerne, Bâle rétablit l’ancien régime des Patriciens. Mal lui prend, puisque la campagne se révolte, aboutissant en 1833 à la séparation en deux demi-cantons, Bâle-Ville et Bâle-Campagne. Comme lors d’un divorce, il faut partager la fortune. La cathédrale ne pouvant être déplacée, son trésor revient à Bâle-Campagne, qui s’empresse de le vendre à un marchand français. C’est ainsi qu’on peut admirer le retable en or de la Cathédrale de Bâle au musée de Cluny à Paris. La suite de l’histoire de Bâle est celle de la Suisse, avec la grève générale en 1918, résultant à l’occupation de la ville par des troupes de la Suisse centrale. Pour conclure, j’aimerais encore mentionner que Bâle a accueilli le premier congrès sioniste présidé par Theodor Herzl en 1897, suivi de neuf autres sessions aboutissant à la création de l’Etat d’Israël.
Je 31 oct. 2024
Mont Rouge, crêtes et mélèzes de feu
Au lever du jour, dans une atmosphère enveloppante de grisaille, quatorze randonneuses s’élancent avec détermination pour aller admirer les paysages mordorés du Val d’Hérens.
Après un ballet de train et de bus, il est temps de se dégourdir les jambes pour une jolie boucle - 14.5 km et +/- 870 m – . Tout d’abord par le sentier d’un ancien bisse (à sec et nous le surnommerons le « bisse cuit » 😉), nous traversons un petit torrent et une forêt où l’automne déploie sa palette de couleurs flamboyantes, nous longeons ensuite un petit chemin en balcon surplombant la vallée.
La suite nous mène à travers une espèce de pampa des Alpes où nous cherchons notre sente afin d’éviter un pierrier peu agréable pour nos pieds – quelques gouilles parsèment le paysage où se reflètent le ciel bleu immaculé.
Nous commençons à apercevoir notre sommet du jour et sa croix, nous entamons la grimpette qui nous permettra d’accéder à la crête. L’arrivée au Mont Rouge à 2491 m nous offre une vue époustouflante sur 360 ° et nous profitons de cette pause pic-nic pour en prendre plein les yeux – quel panorama !
Nous reprenons notre chemin des crêtes en direction du Mont Carré, le panorama est toujours aussi majestueux. Grâce à la technologie, l’une de nous devient une guide des cimes, nous pointant du doigt les sommets qui nous entourent : La Maya à l’est, les Dents du Midi à l’ouest et en face la couronne impériale ornée des géants tels que : Weisshorn, Bishorn, Dent Blanche, Mont Blanc de Cheilon et bien d’autres.
Il est temps de quitter les sommets pour entamer la descente sur Thyon 2000 et son célèbre tipi puis Thyon les Collons. Cette partie, moins spectaculaire, nous guide sur des pistes de ski qui manquent d’intérêt, mais qui nous ramènent avec douceur à notre point de départ.
Alors que nous attendons notre bus, nous nous désaltérons dans un petit magasin, un véritable carrefour de vie où se mêlent bureau de poste, épicerie et bar – un lieu où le gérant s’affaire avec enthousiasme. Le retour en terre neuchâteloise se fait sans encombre, notre esprit regorgeant d’images et de couleurs, un grand merci à nos deux organisatrices pour cet itinéraire enchanteur.
Une participante heureuse de retrouver le groupe – Cath
Di 27 oct. 2024
Les mélèzes dorés du Lötschental
Me 23 oct. 2024
Dielstorf - Baden par la Lägern
Une montée toute en douceur a d’abord mené les 14 randonneuses au travers du joli village typiquement zurichois de Dielsdorf, puis au bourg médiéval de Regensberg, avant de rejoindre le Hochwacht où, dans le brouillard, nous avons rapidement mangé notre pique nique et dégusté le délicieux cake aux poires de Nathalie, avant de nous réchauffer dans le restaurant entièrement rénové et totalement autonome au point de vue énergie. Nous avons ensuite attaqué la pièce maîtresse de la randonnée, la crête très étroite du Lägern située entre les cantons d’Argovie et de Zurich. En raison du temps toujours couvert, nous n’avons malheureusement eu que de brèves échappées sur la plaine. Depuis le Burghorn, nous sommes redescendues par la forêt sur Baden et son beau centre historique.
Martine
Di 20 oct. 2024
Arête des Sommêtres
Malgré la météo capricieuse de ce mois d’octobre, grâce à une flexibilité sans faille des participants, c’est presque au complet que nous pouvons nous retrouver pour la sortie des Sommêtres deux jours plus tard que prévu. Ce dimanche 19 octobre au petit matin se rencontrent donc Monica, cheffe de course n°1, Iris, Matteo, Lory et Valentine à Neuchâtel pour rouler direction le Noirmont. Le trajet est idéal pour faire connaissance et des découvertes du style : « Tiens, toi tu es le frère de la copine du témoin de mon fils ? » ou encore « Oh, mais tu bosses avec mon autre fils ! ». Bref, le monde est petit, même en voiture.
Une première escale à la boulangerie des Sommêtres nous permet de retrouver Jérôme, alias chef de course n°2, pour un petit café, continuer les présentations et faire le point pour ce qui nous attend. Petite marche d’approche et mise en jambe, puis nous voilà partis en direction de cette magnifique arête parée de ses couleurs automnales, nous sommes au-dessus d’une petite mer de brume qui nous offre un paysage grandiose sur le Doubs.
Les trois cordées progressent bien, peuvent entraîner les manips de progression en corde courte, microlongueur, relais sur becquet, rappel. Nous avons de la chance, le lieu n’est pas trop fréquenté et nous pouvons avancer tranquillement. Monica nous ayant fixé un objectif d’arrivée à 15h, c’est avec 20 bonnes minutes d’avance que nous arrivons au sommet, après ayant gravi le petit Cervin, rien que ça !
Grâce à notre merveilleux chef de course n°2, tout est déjà sur place pour LA fondue qui avait occupé nos pensées tout au long de la montée. Nous profitons donc de la super installation de la cabane des Sommêtres pour faire fondre notre fromage que nous dégustons ensuite au pied de la Croix, tout en attisant la curiosité et les estomacs des randonneurs présents. Nous profitons de ce merveilleux moment et d’une température très agréable, avant de reprendre le chemin du retour et de se séparer pour retourner à Neuchâtel.
Merci à tout.e.s les participant.e.s. pour cette magnifique journée, la bonne humeur et un grand merci spécial à nos super chef.fe.s de course Monica et Jérôme.
Lu 14 oct. 2024
Tête-de-Ran VTT
Avec André, le guide, nous sommes 6 participants.es assis autour d‘une table dans le chalet des Geiser: Doris, André, Dom, Pierre-André et Hanspeter pour goûter une agape riche à la fin de notre sortie VTT. Il est environ 15h30 après un parcours varié sur 30 km et 840 m de dénivelé. Quant aux engins, trois 2-roues sans assistance et trois vélos avec.
Mais racontons les choses dans l’ordre! Rdv à
10h à la Vue, pour recevoir les dernières infos. André a dû modifier un peu le parcours à cause de qq. trails trop boueux après les pluies des derniers jours. Déplacement avec les voitures jusqu‘aux Hauts-des-Combes en dessus de
Ch-de-Fds. Nous fuyions le brouillard en direction de Pouillerel pour suivre un trail à la descente vers les Planchettes. Longue descente sur un chemin blanc pour continuer en dessus du lac de Moron jusqu’au Saut du Doubs qui ne manque pas d‘eau! Arrêt pique-nique côté français, continuation jusqu’au Brenets. Les choses se corsent: longue montée, parfois assez raide, sur route goudronnée . Dom gagne le prix de la montagne 😉 et nous passons près de la Ferme Modèle. Aux Maillards (fermé) un tout petit crachin nous accompagne pendant 5 min. et déjà nous attaquons une série de passages pour cyclistes hyper étroit. Une belle finale boueuse et glissante nous attend avant de retrouver nos véhicules.
La fin de la sortie à relire au début du récit 🥴!!! Un GRAND MERCI à André de nous avoir concocté un parcours varié et à Doris pour l‘agape.
Lu 14 oct. 2024
Entlebuch Heiligkreuz
Ignorant les sourires narquois des passagers du car postal qui nous ont vu descendre sous une pluie battante à l’arrêt Krutacher perdu au coeur de l’Entlebuch nous attaquons les premiers dénivelés sous les pélerines et les parapluies. L’élevage est très présent dans cette région et les sentiers boueux sont creusés par le passage des troupeaux. Passé la ferme Unter Brand, la pluie a fort heureusement cessé et nous profitons du paysage de la haute vallée de la Grosse Entlen. Nous devinons malgrè les nuages le Rothorn de Brienz et les crêtes de la Schrattenflue. Les derniers mètres de montée nous amène sur la crête qui rejoint le First (celui du canton de Liucerne) où subsiste encore des installations de skis dont on se demande si elles fonctionnenr encore à cette altitude de 1400m. En descendant sur Schûpfheim nous visitons l’église baroque de Heiligkreuz haut lieu de retraites et pélerinage.
Je 10 oct. 2024
Mont Girod - combe Fabet
A 07h26, les 14 Jeudistes partent en train jusqu’à Moutier et le bus pour Moutier Cimetière( pas de visite)
Au Derby, nous prenons un café – croissant, offert par Willy Buss qui fête ses (4X) 20 ans, dont nous le remercions infiniment.
Départ pour notre marche en s’engageant dans la forêt de la Foule et les gorges de Court, tout en faisant attention à la glissade.
Depuis Court, nous commençons à grimper pour accéder aux pâturages du lac Vert, dont on aperçoit un petit peu ce bassin caché par la végétation.
Passage délicat prés de la ferme de Mont Girod, afin d’éviter la boue crée par nos amis les vaches. Encore un petit effort avant de pique-niquer au point de vue.
Après le casse-croûte et le joli panorama des gorges de Court , de Moutier et ses alentours, nous descendons sur Perrefitte en passant par la combe Fabet.
Grâce à un parcours bien maîtrisé, nous avons le temps de prendre une boisson au restaurant de l’étoile , qui est offert par notre nouveau membre
Denis Trachsel, que nous remercions beaucoup . Retour en bus et en train sans problème, pour arriver à Neuchâtel à 16h32.
Parcours de 17,2km en 04h45 (dénivelé + 650m et – 620m) ; journée fraîche , quelques gouttes de pluie et un petit peu de soleil.
Merci à toute l’équipe pour la super ambiance, et à notre co-organisateur Jean-Mi.
Guy
Me 9 oct. 2024
Tour du Lac de Joux
Agréable balade autour du Lac de Joux avec en toile de fond la Dent de Vaulion.
Sa 5 oct. 2024
Escalade à la cabane Lindernen
Temps à ne pas mettre un grimpeur dehors du côté de la cabane Lidernen, donc relocalisation de la sortie en Bas-Valais. Rendez-vous samdi matin au café de Dorénaz, sous un épais stratus...Le temps de prendre un café, de monter au secteur Tichodrome et le soleil est là pour débuter la grimpe. Abson, Maximilien et François démarrent dans Martingale. Hélène et Tobias errent du côté de Tichodrome, dans un joyeux mélange de trois voies...Après une rapide descente en rappel et un pic-nic tout aussi rapide, départ pour une deuxième voie. Le lendemain, il était prévu de grimper le matin au soleil et l’après-midi sous les nuages à Miéville. Pas de chance, la météo a évolué défavorablement durant le nuit: ce sera le matin sous les nuages avec deux averses et l’après-midi à l’ombre, le tout accompagné d’un petit vent bien frais. Très belles moulinettes de 40 m sur un excellent gneiss. Bravo à Tobias qui enchaîne les 6b avec maestria!
Sa 5 oct. 2024
Cours premiers secours: Pratique (2/2)
Cours de Premiers secours du 5 octobre 2024
Le cours s’est déroulé dans la ferme de Misaël, ambulancier ES, qui nous accueille avec le café ! Il est notre instructeur bénévole pour la soirée et la journée de cours, avec Adrien, organisateur non moins bénévole depuis plusieurs années. Nous sommes entre de bonnes mains ! La pratique se compose de plusieurs ateliers : approche de la personne blessée (la stimulation verbale, douloureuse, et la respiration), massage cardiaque (5 séries de 30… exigeant pour les épaules), déplacement-transport d’une personne, appel de secours, sécurité à l’approche d’un hélicoptère (attention à la couverture de survie en alu qu’il faut fixer au blessé… sinon danger pour l’hélico), mises en situation d’accidents, bandages-immobilisations de membres blessés, pharmacie de secours. Les informations données et les exercices pratiqués ont bien mobilisé l’énergie des participants. Leur enthousiasme a aussi été nourri par d’intéressants retours d’expériences de Misaël et d’Adrien. Une soirée et une journée de formation instructives et à refaire de temps en temps pour maintenir ses réflexes aiguisés et se tenir au courant des nouveautés dans le secours en montagne. Merci à nos organisateurs ! Marie-Claude
Ve 4 oct. 2024
De Châtillon à Moutier
Course modifiée
Compte-tenu de prévisions météorologiques très défavorables dans la région de Châtillon nous sommes restées sur une randonnée locale en boucle au départ des Cadolles. Montée vers Chaumont, descente sur Fenin en passant par pré Louiset et retour par le sentier N°2 du Trans Swiss Trail, soit environ 14km de marche et 650m de dénivelés. L’occasion pour les quatre participantes de croiser l’expo photos qui s’égrène le long du sentier du Temps de “La faune neuchâteloise dans l’oeil du photographe Neil Villars”, d’admirer quelques fabuleux champignons sortis tout juste d’une terre bien arrosée, de jouir des pépiements d’une classe fêtant le début des vacances d’automne autour de saucissons et chamallows grillés, et d’aborder 1001 sujets de discussion – comme d’habitude.
Bref, un bon bol d’air et d’amitié à portée de main !
Ma 1 oct. 2024
Trek Péléponèse Taygète
Voyage CAS au Péloponnèse du 1er au 8 octobre 2024
Une semaine magnifique remplie d’amitiés, de confidences et de (Fous)-rires
(Organisateur : Philippe Aubert dit Philou)
Τα ελληνικά είναι περίπλοκα, να γράψω στα γαλλικά (Trad : Le grec est compliqué, je me permets d’écrire en français) et vous comprendrez pourquoi en Grèce, il est difficile de s’orienter, on ne sait jamais où on est, et on ne sait jamais où il faut aller !
Nous arrivâmes par la voie des airs le mardi à Kalamata (Καλαμάτα en grec) et nous retrouvâmes André, notre guide-musicien, et Marianne, notre intendante, qui nous accueillirent dans des conditions amicales, chaudes et ensoleillées.
De là, nous avons pris un minibus et traversé les collines du massif du Taygète pour rejoindre la cité byzantine de Mistra, ville archéologique, point de départ de notre trek de 7 jours. Nous faisons tous ensemble connaissance autour d’un incroyable Ouzo, quelques olives et d’un sympathique repas grec.
Après une visite intéressante et culturelle de la cité, nous sommes partis en direction de Anavrity, petit village de montagne authentique, nous randonnons à travers les orangers, les thyms et les sauges, que d’odeurs sauvages. Nous sommes reçus par Maria et Giorgos, nos hôtes d’un soir, personnes très pures et gentilles. Ils nous ont préparé un souper de haute valeur, avec des produits régionaux, des légumes de saison et un cochon de lait délicieux. S’ensuit la musique, les chants grecs, les rythmes mélodieux, des échanges sincères.
Le lendemain, départ pour le refuge de montagne de Agia Varvara. Un joli sentier à travers les zones boisées et alpestres, avec de belles lumières et de magnifiques mélèzes, nous y amène. En chemin, Michel, notre traileur, a une soudaine envie de répéter La Diagonale des Fous, et il part en solitaire pour gravir quelques sommets. Heureusement qu’il n’y avait pas d’eau, il nous rejoint à peine une petite heure après.
Arrivés à la cabane, JeanDa, notre joueur-médecin-globetrotter, nous propose le jeu du 2. Après quelques explications, Silvia, André (le randonneur-cycliste), Philou et Valérie se joignent à nous pour entamer une partie forte en rebondissements. Pour certains, l’appel de la gardienne de la cabane pour aller manger une bonne platée de pâtes fût salvateur. Et quelle douce nuit nous passâmes dans ce chouette dortoir, avec cet épais matelas Tempur de haute qualité (gag).
4ème jour, le D-Day, ascension du Profitis Ilias, plus haut sommet du massif du Taygète, culminant à 2407 Mètres. Réveil douloureux aux alentours des 5h45, petit-déjeuner sommaire et départ à 7h00, à la fraîche pour 900ml de dénivelé positif. Il fait beau, et il y a du vent. Montée régulière, à un bon rythme jusqu’au sommet et panorama grandiose, vue à 360° sur toute la péninsule du Péloponnèse, échanges des traditionnels bisous et félicitations particulières aux femmes de notre groupe, AnneKa, Christine, Danièle, Claire, Silvia et Valérie pour leur ascension, des vrais chamois.
Redescente en direction de Arna, notre destination du jour, à travers les noyers, les mûriers, les pommiers. Magnifique souper en plein air, sous un grandiose platane de 2000 ans, diamètre de 6ml, juste énorme. Les menus grecs sont de qualité, et quantitatifs, Olives violettes de Kalamata, Légumes, Humus, Patates, Salades, Feta, Côtelettes d’agneau, Desserts, Vins et Digestifs, tout ce qu’il faut pour nous redonner force et énergie.
Le lendemain, nous commençons par une montée le long d’une gorge et nous pouvons sentir le maquis de chênes verts, d’arbousiers, et de nombreux champignons. Nous arrivons au col où une petite tempête se prépare. Rapide dîner à l’abri, nous mettons les habits de pluie, les vestes, les pantalons et les coupe-vent, et prenons le chemin du Monastère de Yatrissa. On ne voit plus à 2 mètres, on s’appelle pour savoir si on se suit, situation assez rocambolesque semblable à la haute montagne, avec du fort vent, de la pluie, des grésillons, un épais brouillard. Heureusement que notre guide, André, retrouve un petit sentier à travers les bois pour nous protéger de ce déluge et nous amener en bonnes conditions jusqu’à Milia, notre destination du jour. Nous prenons une navette pour nous amener dans un chouette petit hôtel, avec piscine, à Kardamily, où nous y passerons 3 nuits.
Jours 6 à 8, randonnées à travers les villages typiques du vieux pays de La Magne. Nous marchons à travers les nombreuses oliveraies reconnues AOP, nous visitons les monastères, les petites chapelles, avec des vues splendides sur la mer et les montagnes, visite du marché local. André et Marianne nous conte les vieilles histoires du pays, les anecdotes, la mythologie grecque. Nous passons du bon temps, c’est génial. En fin de journée, baignades dans la mer turquoise, ploufs dans la piscine, apéritifs et soupers typiques dans de chouettes auberges, et bien entendu, quelques Mojitos et Caïpirinhas. QUE DU BONHEUR… (Μόνο ευτυχία en grec)
Mardi 8 octobre, 17h30, voici le moment de quitter ce pays accueillant, calme et plein de mystères, qui nous a donné à tous de magnifiques émotions. Un grand merci à Marianne et André pour leur générosité, et leur amour de leur pays d’adoption qui nous ont appris à le découvrir.
Quelques chiffres pour les statistiques : Longueur totale de nos randonnées : 95 km ; Point le plus haut : 2407 m ; Dénivelé positif : 5000 m ; Dénivelé négatif : 4500 m, Nombres d’heures effectives de randos : 26 h
Nombres d’heures de rigolades et de sourires : + de 1000 h (Le plus important).
Merci à Philou pour cette belle organisation, et terminons sur le proverbe de cette semaine :
FINISSONS-EN !!!
Rédaction : Stéphane Robert
Lu 30 sept. 2024
Du Seeberg au Seehore 2280m, Diemtigtal
LundiX 30 sept 2024
Seeberg - Lac Seeberg- Niderhorn 2078m - Urscher – Seeberg
en remplacement du Seehore avec une boucle par le Stierenberg prévu initialement, enneigé et accès par les lapiaz et éboulis trop risqué avec vent tempétueux en altitude.
Départ du parc Seeberg avec la petite route d’accès payante depuis Zwischenflüh.
On s’équipe ; le vent souffle, petite pause dans la montée, pas pour enlever une couche…mais en rajouter une ou deux avec doudounne, bonnet et gants.
Jolie montée en passant par le lac de Seebergsee, pas d’amateur/trice pour une baignade, donc on continue de monter jusqu’au point Lueglespitz afin de suivre la crête venteuse jusqu’au sommet du Niderhore à 2'078m.
Le vent est vraiment très fort, il ne faut pas trop s’approcher des falaises !
Puis c’est la descente par Urscher, très beau dans les lapiaz et la belle végétation jaune et automnale.
On trouve un coin pour le pique-nique à l’abri de ce vent glacial, puis c’est le retour par un joli chemin un peu plus abrité sous la chaine du Niderhore qui nous amène au restaurant du Seeberg.
Willy nous offre la tournée pour fêter tout bientôt ses 2 x 40 ans ! Un très grand MERCI au fidèle Lundi-Xiste
Christine et Nathalie concluent la journée par ; « découvrir de très beaux paysages et nous aérer à tous vents ainsi qu’un fabuleux mirador décoiffant »
On profite pour faire provision de fromage d’alpage Seeberg et d’autres produits du terroir.
Merci pour l’organisation Jürg et Christelle, on reviendra pour grimper au Seehore une autre fois !
Patricia
Je 26 sept. 2024
Course A : Au sud du lac de Thoune : Därligen Fa
C’est bien dommage que nous n’ayons pas pu faire la course prévue au programme, Därligen-Feulensee. Mais que cela ne tienne, 10 courageux se sont retrouvés à Saint-Blaise pour monter en car postal et par un parcours inhabituel jusqu’à Enges, en raison des travaux routiers. De là, nous sommes descendus à Frochaux, avons suivi le chemin par Entre-Roche, longé le Ruau de Saint-Blaise, pour arriver au bord du lac, ce qui nous a permis d’admirer les roues en mouvement de Botta. Nous avons suivi le bord du lac jusqu’à la Ramée, où nous avons pris le pique-nique dans la bonne humeur, et à l’abri. Après nous avoir sustenté, nous avons longé le lac jusqu’à la Tène en empruntant le nouveau chemin, magnifiquement aménagé, qui traverse la propriété de Préfargier. Nous avons continué en suivant le Thielle, bifurqué vers Wavre, longé le Loclois, pour arriver finalement à Saint-Blaise.
Nous avons parcouru environ 18km, sommes descendus de 460m, monté de 80m, le tout en 4h30, sans les pauses.
La température a été agréable pendant toute la course, et il a même fait doux. Le matin a été quasiment sec, mais après le pique-nique, la pluie est tombée sans discontinuer.
Merci aux participants pour la bonne humeur et l’ambiance amicale. Une fois de plus, même par mauvais temps, on éprouve du plaisir de se retrouver et de randonner ensemble. Merci aussi à mon coorganisateur Jacques I., comme toujours fidèle au poste.
Alfred
Ve 20 sept. 2024
Derborence - Pas de Cheville - Gryon Barboleuse
De Derborence à Gryion Barboleuse le 20 septembre 2024
La course s’est parfaitement déroulée. Après un long voyage le café fut apprécié sur la terrasse du refuge du lac de Derborence. Merci à Michèle qui nous a fait un délicieux cake.
Le temps agréable nous a permi de profiter de cette belle course entre le Valais et le canton de Vaud avec des paysages bien différents.
Je 19 sept. 2024
4 jours de randonnée Vallée d'Aoste en étoile
19 -22 septembre 2024, 4 jours de randonnée en étoile en Vallée d’Aoste, org. René Miorini. Jeudi 19 septembre, nous sommes 13 randonneurs-euses à nous retrouver de bonne heure à Colombier pour un long voyage jusqu'en Vallée d'Aoste. 13, c'est beaucoup, mais René n'a pas eu le cœur de faire des déçu-e-s... Des aménagements ont donc été prévus par notre GO pour diviser toute cette joyeuse troupe en deux groupes plus petits pour les randonnées. Notre voyage nous amène jusqu'à Breuil-Cervinia, une station de ski pas très jolie de l’avis général... De là, nous montons tou-te-s ensemble jusqu’à 2300m d’altitude, pique-niquons ensemble avant de nous séparer en deux groupes : l’un, conduit par Nathalie et Grégoire, en direction du Rifugio Bobba du Club Alpin Italien, l’autre, conduit par René, en direction du Rifugio Duca degli Abruzzi all’Oriondé (rien que ça !). Malheureusement, le plafond nuageux est bas, et nous n’aurons pas de vue sur le Cervin ni sur les autres sommets de la région pendant cette randonnée. Comme par miracle (mais non ! c’est parfaitement organisé par René), les deux groupes se retrouvent à la même heure au parking du Golf de Breuil-Cervinia et nous descendons tou-te-s ensemble à l’Hôtel Bijou à Valtournenche. Oui, c’est vraiment un petit bijou cet hôtel, avec un personnel très accueillant et chaleureux, de délicieux menus du soir avec antipasti, primi, secondi piatti et dessert (souvent, nous ne savons même plus ce que nous avons commandé tellement il y a de plats !) et des petits-déjeuners royaux : une adresse à recommander pour tou-te-s celles et ceux qui cherchent un hébergement dans le Valtournenche ! Le lendemain, nous partons avec un beau et chaud soleil… qui malheureusement ne va pas nous accompagner très longtemps. Nous montons depuis le village de Valtournenche jusqu’au lac de barrage de Tsignanaz, avant de poursuivre vers la Fenêtre du même nom. Pique-nique laissant à chacun-e le temps de décider s’il-elle veut ou non poursuivre jusqu’au sommet du Mont Plancherot. Celles et ceux qui y sont allé-e-s n’ont pas été déçu-e-s, car des bouquetins étaient au rendez-vous, et le brouillard ambiant s’est même dissipé pour leur octroyer une belle vue du sommet. Les moins braves, qui sont redescendu-e-s directement, ont profité de leur avance pour visiter un peu le joli village de Valtournenche et boire un verre sur une terrasse. Le troisième jour, nous reprenons les voitures pour aller jusqu’à La Magdeleine. De là, nous partons à pied en direction du Mont Dzerbion, avec, pour un petit groupe de cinq personnes conduit par René, un (gros) détour par le Mont Tantané. Comme lors du premier jour, René s’est arrangé pour que nous nous retrouvions tou-te-s au Col Portola, pour certain-e-s à l’aller, pour les autres au retour. Retour à la Magdeleine par un autre itinéraire et petit café dans un bar du village avant de rentrer à notre hôtel de Valtournenche. Le dernier jour, le temps est assez clair, et notre GO décide d’une randonnée au départ de Creteuil. Comme nous allons rentrer en Suisse après la randonnée, nous marchons tou-te-s ensemble jusqu’à la Becca d’Aran, qui nous fera le plaisir de se dévoiler un peu lorsque nous aurons gagné son sommet. Retour à l’Hôtel Bijou à Valtournenche pour un dernier verre partagé, avant un long voyage (près de 4h) de retour à Neuchâtel. Un grand merci à notre GO pour l’organisation parfaite de ces quatre magnifiques jours de randonnée, à tou-te-s les participant-e-s pour leur agréable compagnie, aux conducteurs-trices qui nous ont véhiculé-e-s, et au personnel de l’Hôtel Bijou pour leur accueil chaleureux. Nous nous réjouissons déjà de la prochaine étape de ce « grand tour de la Vallée d’Aoste » proposé depuis quelques années par René ! Christelle
Sa 14 sept. 2024
AlpBivEsc Chamonix Les Praz Les Chéserys
La météo nous a contraint à renoncer au bivouac et opter à un hébergement chauffé au Chamoniard volant.
Nos courses alpine et d’escalade étant passablement abritées de la bise, les conditions se sont révélées bien meilleures et agréables que prévu … et craint des participants !
Jérôme
SAMEDI VIA CORDA ALPINA
Nous sommes parti à 7h30 de Boudry avec une partie de l’effectif. Nous avons fait une pause-café à Martigny où nous avons retrouvé les deux derniers membres du groupe. Une fois arrivés à Chamonix nous sommes partis pour faire la Via Corda Alpina au rocher des Mottets. Au début le soleil nous a manqué un peu mais une fois en haut de cette magnifique randonnée alpine le ciel s’est dégagé et la température a vite augmenté. La rando arrive sur une buvette ou il y a des bulles pour y passer la nuit avec une vue vertigineuse sur le Grand Dru. Après avoir mangé à la buvette nous sommes redescendus à pied par un chemin facile jusqu’aux voitures. Ensuite nous sommes allés prendre nos cartiers dans un dortoir assez bien situé dans Chamonix ce qui nous a permis d’aller manger dans un restaurant au centre-ville à pieds.
Matteo
DIMANCHE LONGUES VOIES DES CHESERYS
Après une nuit reposante au gîte, nous nous levons à 7h (sauf le soussigné qui est réveillé par Séverine à 7h30) et prenons un délicieux petit déjeûner concocté Jérôme. D'ailleurs d'autres hôtes tenteront d'y gouter, pensant que celui-ci était celui offert par le gîte.
Ensuite nous partons pour le cols des Montets. Après environ 30 minutes de marche, nous nous équipons, Delphine et Séverine feront la voie Lady, Jérôme et Matteo, Micol et Michael, Penny Lane.
Nous grimpons sur de la dalle, si bien qu'il est important de grimper en adhérence, les longueurs s'enchaînent sous un soleil de septembre dissipant les craintes que certains participants pouvaient avoir quant à la situation météorologique du weekend. La vue sur le Mont-Blanc et les autres sommets alentours est magnifique.
La voie terminée, nous débutons la descente en rappel. Le plus jeune des participants insistent notamment pour plier la corde, ce que le soussigné accepte avec joie (il ne faut pas réfréner le désir de la jeunesse de nous montrer leurs compétences de plier la corde, d'organiser le relai, d'effectuer les manipulations, etc). Durant les minutes d'attente aux relais, nous observons un hélicoptère qui prend en charge une personne accidentée.
Arrivés au pieds des voies, nous redescendons au parking du col des Montets. Après avoir rangé le matériel, nous reprenons la route et faisons une halte à la fromathèque à Martigny pour une bonne bière ou autre boisson.
Avant de nous quitter, nous ne manquons pas de faire des emplettes à la fromathèque (fromage, huiles essentielles, saucissons, etc).
Après un peu moins de deux heures de route, nous sommes de retour à Boudry des images plein la tête pour un weekend merveilleux grâce à l'excellente organisation du chef de course et la bonne humeur des participants.
Michael
Je 12 sept. 2024
First depuis Elsigenalp
Mail de dimanche soir 8 septembre : Jeudi 12 septembre, plutôt que brouillard et neige au First d’Adelboden, je propose une bonne aération et une sympathique métairie près de chez nous :
RDV 8h40, Chambrelien, gare. De là, à pied au Grand Coeurie via Tablettes : 3 h, 8 km, +800 m/-180 m.
Après-midi : du Grand Coeurie aux Geneveys-sur-Coffrane, gare : 2 h, 7 km, +190 m/-640 m (en grande partie sur chemin blanc).
Inscriptions: jacques.isely@gmail.com jusqu’à mardi en précisant pour le saucisson au feu de bois, roesti, salade, CHF 19.— ou pour la fondue 200 gr, CHF 21,—
Le prix des boissons est très raisonnable et le café nous est offert.
Il fera plus froid. J’espère que nous pourrons passer entre les gouttes. Prenons quand même le parapluie !
Déroulement de la course : comme prévu et dans la bonne humeur habituelle. Cf. photos.
PS 1 : Agréable surprise en arrivant au Grand Coeurie. Werner a téléphoné pour nous offrir l’apéro que nous buvons à sa santé !
PS 2 : 8 participants
Org. Jacques
Me 11 sept. 2024
Monts d'Arrée et péninsule d'Armorique
Randonnées aux Monts d'Arrée et la péninsule d'Armorique
Du mercredi 11 au mercredi 18 septembre
Nous sommes six ce mercredi 11 septembre à 07h à la gare, Catherine et Hanspeter étant partis la veille avec leur camping-car. Quelques frayeurs à Frasne: au dernier moment, le train pour Paris est annulé, nous obligeant à un retour sur Genève en taxi ! 2 heures plus tard, nous sommes enfin en route pour Paris, la gare de Lyon, puis Montparnasse et le TGV pour Brest. Ouf !
Prise des 2 voitures de location et départ pour le gîte « La Halte de Coat Carrec » à Argol, magnifique maison restaurée par nos hôtes Sophie et Christophe, où nous attendent déjà Catherine et Hanspeter.
La suite se passe comme prévu dans notre programme : jeudi, forêt de Huelgoat, où fourmillent les légendes, les fées, les géants et les korrigans; vendredi, presqu'île de Crozon et son cap de La Chèvre au sud ; samedi, la crête du Menez Mikel et les tourbières pleines d'ajoncs, de bruyères et de fougères. Dimanche, nous surplombons l'estuaire de l'Aulne pour faire le tour de la forêt domaniale de Landevennec, en passant près de jolies chapelles malheureusement fermées. Lundi, départ tôt le matin pour retrouver à Commana Cécile, l'herboriste qui nous emmène découvrir les nombreuses variétés de plantes des tourbières ; visite très instructive, mais allons-nous retenir tous ces noms ? Les plus courageux parachèvent la journée en suivant la crête des Monts d'Arrée, raccourcissant un peu le parcours prévu à l'origine. Mardi, dernière rando vers Plougastel et ses cultures de fraises, en terre ou en serres, de Pâques à La Toussaint! pour atteindre la Pointe Doubidy et la vue sur les îles de Molène, Ouessant, et la rade de Brest.
Grâce à une météo très favorable (faisant mentir le dicton qui dit qu'il pleut toujours en Bretagne), un gîte parfait sur tous les plans, une équipe de marcheurs motivés et très positifs, ce fut une semaine de plaisir dont le souvenir restera longtemps. Merci à vous toutes et tous, Isabelle, Catherine, Heinz, Guy, Pierre, Hanspeter, Alfred, et merci aussi à nos hôtes Sophie et Christophe Bergot.
Nadia
Di 8 sept. 2024
Walserweg Etapes 11 à 15: De Bivio à Davos
Bivio – Alp Flix
Pluie, pélerine, salamandres à profusion. Souper gastronomique.
Alp Flix – Chamanas d’Ela
Dénivelés, 40 chamois, des bouquetins sur les crêtes, les premières neiges en hauteur, des cols, du brouillard, du grésil, le Lai Mort et une soupe à l’orge en bloc!
Chamanas d’Ela – Monstein
Schnapskästchen, Filisur et son Landwasser viaduc, chemin impressionnant par Breitrüfi et Drostobel pour terminer par un délicieux repas et un sommeil bien mérité dans des lits douillets.
Monstein – Sertig Dörfli
Montée dans de jolies pairies, passage du Fanezfurgga puis descente dans le FABULEUX Dukantal.
Sertig Dörfli – Davos Platz
Plan B: Réveil avec un paysage enneigé! Chemin au travers des mélèzes puis des sapins.
Cinq jours avec des images gravées dans nos mémoires, des fous rires, et des aventures inoubliables!
Sa 7 sept. 2024
Les immigrés vous invitent pour une escalade .
Les Émigrés, escalade.
Belle météo annoncée pour ce samedi, un peu moins bon dimanche. Nous sommes 4 en migration direction Martigny. Le pied granitique du Catogne (La Dyure) nous accueil pour cette première journée. Tentatives infructueuses à se retrouver en nombre paire, nous formons une cordée de 2 et une de trois. Eric, Micol et Jon dans Luc (6a+/5c). De Long en Large (6a+/6a) pour Tobias et Vincent. Belle redécouverte pour ma part, une voie magnifique et apparemment au moins 2 nouvelles voies récemment équipées. Après cette belle envolée, nous remettons le couvert pour Moments Autentiques (6b/6a), tout aussi belle. La cordée de 3, grimpera quelques longueurs de Long en Large. Une super fondue en soirée dans un joli coin de bivouac, voilà qui conclu cette plaisante journée.
Après une belle nuit et un petit déjeuner, la météo a changé, de la pluie est annoncée, plutôt que La Pierre à Voie, nous seront à pied d’œuvre assez tôt, à Dorénaz.
Changement des cordées, Micol-Eric-Vincent pour la voie Sans soucis (6b/5c) 3 splendides longueurs et Tobias et Jon dans Gériatrie Park (6a/5c) Le binôme aura aussi le temps de grimpe la splendide voie Sans Soucis sans trop ce faire rincer.
Merci à Eric pour cette bien belle sortie et à vous toute et tous pour ces beaux moments.
Vincent.
Sa 7 sept. 2024
Rüederigsgrat-Giesigrat
Rüederigsgrat-Giesigrat, les 7 et 8 septembre 2024
Sur la crête allant du Gehrihore (2130m) au Sattelhore (2376m) dans les Préalpes bernoises, est bâtie une cabane d’alpage où il est possible de dormir le week-end. Ce samedi-là, sous un soleil de plomb, nous montons de Kiental à Ramslauenen par Farnital, puis au Gehrihore (belle vue sur le lac de Thoune et le Niesen) et atteignons la Grathütte par le flan escarpé du Rüederigsgrat. Un tronçon raide est sécurisé par des cordes et une échelle. A la cabane, après quatre heures d’effort pour 9 km et 1200m de dénivelé positif, nous voici sous un parasol le verre à la main, admirant les Alpes, Blüemlisalp, Wetterhorn, Eiger, Jungfrau, Doldenhorn, Balmhorn… Bon accueil, jolie déco, dortoir confortable, fontaine extérieure pour se rafraîchir, 80 moutons et leurs clochettes, repas du soir à la lumière des bougies et musique folklorique dans le local des WC (mais oui !), un lieu juste exceptionnel ! Le lendemain, par un temps devenu gris et bouché, nous partons le long de l’arête du Giesigrat. Le sentier est étroit, un peu humide, mais bon. Plusieurs passages sont sécurisés par des cordes et franchis aisément, habitude pour les uns, challenge réussi pour les autres. En contrebas du sentier, nous avons la chance d’observer un troupeau d’une quarantaine de chamois qui galopent les uns derrière les autres sur une centaine de mètres jusqu’à se mettre à l’abri de nos regards. L’arête se termine au point 2306, sous le Sattelhore. De là, descente le long du Bachligrabe jusqu’à Ramslauen, puis jusqu’à Reichenbach im Kandertal. A peine quelques gouttes de pluie pour nous rafraîchir et déjà nous sommes dans le train du retour après cinq heures quinze d’effort pour 15 km, 450m de dénivelé positif et 1800m de dénivelé négatif. Belle balade, chaleureuse compagnie, super week-end ! Marie-Claude
Je 5 sept. 2024
Schwarzwaldalp - Hornseewli - First, Grindelwald
Chers amis,
En raison des conditions météo défavorables, la course A dans la région de Grindelwald, Schwarzwaldalp – Hornseewli – First, a dû être annulée.
12 participants se retrouvent au Temple de Peseux pour suivre une jolie course de remplacement, brève, mais intense proposée par notre ami Pierre Hiltpold. Départ à 8:20, pour monter à Valangin en passant par le gibet de la Seigneurie du même nom. Excellent accueil au Relais du Château, où nous prenons notre pause-café. Nous sommes bien chanceux, car Samuel vient de fêter son anniversaire, et il nous offre café, chocolat chaud, ovomaltine et croissants. Un grand merci à lui. En sortant, quelques gouttes nous mettent en alerte pour nous équiper contre l’averse menaçante. C’était une fausse alarme. Nous entreprenons donc le cheminement prévu en longeant la rive gauche du Seyon pour nous rendre à la Borcarderie, puis direction nord vers Boudevillier, et finalement direction ouest pour rejoindre Serroue, où nous arrivons à midi pile. Grâce à Laurent Colin, un grand merci à lui, nous nous installons confortablement autour d’une table dans la grange de « sa » ferme familiale. Une fois sustentés, nous reprenons la course. Il ne pleut toujours pas, mais les prévisions annoncent de fortes pluies. Nous décidons donc de prendre le chemin le plus court pour retourner à Peseux. Grand bien nous a pris, car à peine arrivés à Peseux, Saint Pierre (je ne parle pas du chef de course) ouvre les vannes.
Course d’environ 4h30, temps couvert, et ciel menaçant, mais sans pluie.
Merci à Pierre d’avoir proposé et conduit de main de maître cette jolie course. Merci à tous pour la compagnie amicale.
Alfred
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Alfred Strohmeier, alfred.strohmeier@gmail.com
Mobile : +41 79 241 64 49
Ma 3 sept. 2024
Frinvillier - Chasseral
Très belle marche à travers la forêt et les pâturages pour arriver vers celui qui se voit de loin, le Chasseral 1606 m.
Nous nous sommes tout de même arrêtées “Aux Collissses du Haut” pour une halte rafraîchissante. Les tenanciers nous ont accueilli au son de l'accordéon.
Avant de descendre sur Nods, nous avons admiré la vue sur les lacs et au nord sur les champs à perte de vue et les éoliennes du Mont Soleil et du Mont Crosin.
Le petit groupe des 4 dames
Lu 2 sept. 2024
Dent d'Hautaudon : Gais Alpins
Récit collaboratif de cette magnifique sortie proposée par Jérôme et Jonas, auxquels s'est associé Tobias pour accompagner les 3 apprenties-alpinistes dans leur (re-)découverte de la course d'arête. Départ matinal dans une ambiance un peu "course d'école", tous dans la même voiture une fois tous les participants récupérés en route, permettant à la fine équipe de faire joyeusement connaissance. Météo de rêve à notre arrivée au col de Jaman pour démarrer la marche d'approche. Après une petite heure de marche nous permettant déjà d'admirer l'objectif du jour, nous arrivons au pied de l'arête pour se répartir en 3 cordées motivées et chargées de bonne humeur, et attaquer la traversée.
On retiendra, entre autres, de cette journée:
- une magnifique traversée aller-retour de l'arête des Gais Alpins (S-NE puis NE-S), bien équipée, peu difficile malgré quelques passages aériens, parfaite pour une initiation ou poursuite de formation
- une bonne dose de rigolade pour un certain Tobias qui a fait le tout en artif en utilisant toute une panoplie de tout un bric-à-brac qui pendouille autour de son baudrier (et chatouille les oreilles des autres participants comme une quantité de petites clochettes, on ne risquait pas de le perdre :))
- une belle 1e expérience pour Katia, qui se débrouille à merveille en second puis après quelques théories et autres techniques s'en va en tête
- un couloir propice à la perte de matériel (au moins 2 Reverso, par chance un seul pour notre équipe, ont fait le grand saut ce jour-là).
- la participation des dieux de la météo qui malgré les prévisions peu encourageantes pour l'après-midi nous ont finalement permis de faire l'aller-retour sans sortir la Gore-Tex (ou presque, elle a quand même été utile pendant un petit courant d'air)
- l'ouverture d'une nouvelle voie pendant la pause pic-nic par le binôme de gekkos Lory et Tobias qui apparemment n'en avaient pas eu assez (sans chaussons évidemment, sinon c'est trop facile!) ; on se questionne encore sur la cotation à y attribuer ;-)
- la rencontre avec un troupeau de 400 brebis sur le sentier du retour, avec une démonstration du chien Vic qui a dû se démener un peu pour les rassembler après sa trop longue pause piscine, puis l'arrivée des béliers en sens inverse, qui avait l'air de réjouir plus Alpha l'apprenti-chien que les brebis concernées
Retour au col de Jaman pour faire le plein de délicieux fromages d'alpage, partager une glace pour certains, un petit jus pour tous et les délicieuses tartes aux pommes avant de reprendre la route, le sourire aux lèvres et la tête encore un peu par là-haut.
Un grand merci aux 3 "premiers de cordée" dont les 2 organisateurs, pour leur patience et leur pédagogie sans faille, et à toute l'équipe pour l'ambiance positive et dynamique de cette belle journée.
Di 1 sept. 2024
Walserweg Etapes 11 à 15: Bivio - Davos
Dimanche 1er septembre 2024: Bivio Alp-Fix
Nous nous retrouvons à 10 pour marcher 5 jours sur le chemin des Walser. Première étape Bivio -Alp Flix. 8.5 km, 760m +, 554m -, 4 h.
Arrivés à Bivio, nous commençons par boire un café à l‘hôtel Solaria, avant une première grimpette. A l‘heure du pique-nique, nous surplombons déjà Bivio, avant de continuer à flanc de côteau avec de superbes vues sur le lac de Marmorera.
Une deuxième montée nous emmène à l‘étage de l‘Alp Flix. Chambres et souper très soignés au Berghaus Piz Platta.
Kathrin et Laurence
Lundi 2 septembre 2024: Alp-Fix Chamosa Ela
Etape de 17 km en 7 h de marche avec une dénivelée positive de 1’400m et une dénivelée négative de 1’130m
Départ de l’hôtel Piz Platta à 9h avec 8 kg de marchandises répartis dans nos sacs à dos pour le repas du soir et le petit déjeuner du lendemain ; la cabane Ela n’étant pas gardiennée. Philippe et Albertino se coltinent chacun le portage de 2 kg de soupe enrobée de glaçons.
La géologie et la nature nous offrent un spectacle magnifique avec des champs de blocs erratiques de granit et gneiss. Nous pique-niquons au bord d’un torrent où un garde-faune nous annonce une fin d’étape sportive avec certainement de la pluie. Lors de la montée au col d’Ela (2’831m) nous voyons de nombreuses marmottes et des edelweiss ; nous sortons rapidement nos équipements de pluie avant d’atteindre les 3 lacs. Descente rapide (il fait froid) jusqu’à la cabane d’Ela où nous arrivons mouillés mais sous le soleil. Les chaussures décoreront le potager à bois toute la nuit ! Albertino allume le fourneau pour nous préparer le souper (soupe très claire de chou-fleur, pain, fromage, charcuterie). Le vin rouge sera découvert dans un placard à l’heure de gagner le dortoir.
Michèle et Claire
Mardi 3 septembre 2024 : Chamosa Ela – Monstein
Le soleil à peine levé éclaire les dalles jaunes-grises des falaises de dolomie qui font face à la cabane. Il y a 200 millions d’années, ces plissements aujourd’hui verticaux, alignés comme les plis d’un soufflet d’accordéon, formaient des dalles horizontales…cette réflexion relativise la frugalité du petit-déjeuner. Le seul luxe de ce début de journée consiste en la douce température de la pièce chauffée grâce au dévouement d’Albertino.
Sans avoir bu un café (pas même un Nescafé !), nous démarrons la longue étape (23,5 km) par 1200 mètres de descente. Rochers et pierriers, alpes et prairies, forêts de conifères se relayent. Enfin nous rejoignions le village de Filisur connu notamment pour son emblème : le viaduc de Landwasser, un des fleurons de la ligne ferroviaire de l’Albula. Nous traversons ce charmant village aux nombreuses façades peintes au pas de charge motivés par une pause « bistro ». C’est à l’ombre d’une treille que d’aucuns se réveilleront enfin en savourant le premier café ou cappuccino de la journée. Bien que les « locaux » soient à l’apéro, nous renonçons au p’tit verre de blanc en pensant aux mille mètres de montée et aux traversées vertigineuses du Breitrüfi et Drostobel annoncées par Philippe (impraticables en cas d’orage en raison du risque de chutes de pierres).
Ça repart en montée. Joli chemin de forêt avec, cachés dans les mousses quelques chanterelles et bolets ! La météo tient et nous nous lançons dans la partie exposée de la Via Romantica qui relie Filisur et Monstein. Ce chemin ancestral, autrefois utilisé pour le transport du minerai de fer extrait des montagnes avoisinantes (jusqu’en 1848) a été reconstruit en 2008 et est entretenu annuellement par des volontaires de la commune. Il parait suspendu sur les pentes sablonneuses aux multiples nuances de beige. Les passages les plus précaires ont été renforcés par des poutres, des planches, quelques marches ; çà et là des chaînes, dont l’ancrage paraît néanmoins bien fragile, permettent aux plus prudents d’assurer leurs pas. Nous progressons en file bien disciplinée et attentive car toute glissade se terminerait plusieurs centaines de mètres en aval…ce qui ne semble pas effaroucher les intrépides vététistes croisés !
Bientôt, nous quittons les pentes escarpées et, par un joli sentier, nous rejoignons Jenisberg, hameau Walser coquet précédé d’une petite église blanche lovée au sommet de prairies vertes autrefois champs de seigle et d’orge. Une brouette de plastique rose trône devant un mazot fleuri, actrice moderne d’une activité potagère qui perdure.
Encore quelques kilomètres et nous apercevons notre but du jour : Monstein. Peu après, Philippe toujours en tête, nous nous installons à la terrasse de l’hôtel Duncan et commandons de délicieuses bières fraîches de la « brasserie la plus haute d’Europe » sise de l’autre côté de la route !
Une journée de marche longue mais si belle que nous finissons l’étape guillerets et légers.
Danielle
Mercredi 4 septembre 2024 : Monstein – Sertig
Après une bonne nuit de sommeil à l’hôtel Ducan dont la table et le confort furent appréciés de tous, départ de Monstein (1620m) - soit dit en passant le plus haut village européen où l’on brasse la bière! - en direction du col de Fanezfurgga (2579m). Un joli sentier en pente douce qui s’élève au milieu des pâturages en remontant la rivière Oberalpbach, puis un chemin rocailleux nous y amènent. Là, le décor bascule. Après le paysage paisible et harmonieux des « Meder », le regard plonge dans la vallée profonde du Ducantal qui semble fermée de toutes parts. Minérale et sauvage on la dirait sortie d’un livre de Tolkien. Les parois rocheuses qui émergent des éboulis et forment cette vallée sont connues pour leur richesse en fossiles, vestiges du Tiras moyen, soit lorsque la vallée se trouvait encore sous un océan.
Malheureusement aucun de nous n’a trouvé le moindre petit bout de fossile!
Nous longeons la rivière Ducanbach avant de quitter ce paysage si particulier pour descendre jusqu’à la vallée de Sertig (1861m) à travers une magnifique forêt de mélèzes et d’arolles. Au sortir de la forêt une vue époustouflante sur la cascade du Ducanfall s’offre à nous. Un léger détours pour l’admirer de plus près puis nous rejoignons notre hôtel de charme Walzerhuus où une bière bien fraîche vient clore cette très jolie étape aux prodigieux contrastes.
Silvia et André
Jeudi 5 septembre 2024 : Sertig – Davos Platz
Dernière journée de la saison 3 du Walserweg
Afin d’en profiter pleinement, départ matinal (8h30) de la Walserhuus de Sertig en direction de Sertig-Dörfli avec une magnifique vue sur sa chapelle Après avoir traversé le village, la montée commence en direction de Tällifurgga à 2567m. Ce col est situé à proximité des installations de Jakobshorn ce qui fait qu’il est très prisé par les vététistes. Afin d’éviter des rencontres non souhaitées le chemin est dédoublé sur la majeure partie du tracé. La montée commence dans une forêt d’arolles avant de se poursuivre sur un tapis de myrtilles. Plus haut, nous croisons des chevaux et même un taureau heureusement pas trop agressif.
Arrivés au col, nous jouissions d’une très belle vue sur le Rüedisch Tälli et les sommets environnants avant d’entamer une descente agréable jusqu’à Rüedich Tällialp. Ensuite la descente vers le Dischmabach devient très raide et les genoux et les orteils de certains souffrent !
Nous profitons d’une éclaircie et d’une place aménagée pour partager un dernier Pic-Nic avant de poursuivre sur un chemin agréable le long de la rivière jusqu’à Davos Platz.
Arrivés avec une heure d’avance à Davos, nous achetons des boissons et prenons le train sans réservations afin d’arriver plus tôt à Neuchâtel.
Tous les participant sont enchantés par le parcours de cette saison 3 et désirent déjà s’inscrire pour la saison 4 !
Philippe et Christine
Di 1 sept. 2024
Jägichnubel : Traversée arête SW > arête SE
Jägichnubel : Traversée arête SW > arête SE Remplacée par moulinettes au Plateau de Barme
Nous nous réjouissions toutes (eh oui, que des dames étaient inscrites à notre sortie) de ces deux journées à passer du temps ensemble et surtout la perspective de cette arête dans le Lötschental nous enchantait.
Hélas, la situation orageuse et très instable des ces journées du 1 et 2 septembre, nous a contraint à trouver une alternative moins exposée aux méfaits de la météo capricieuse. En effet, dans ces conditions, nous ne pouvions pas envisager une course d’arrête de plus de 8h dans cette région. (Ni dans aucune région d’ailleurs). Nous avons opté pour une sortie à la journée le dimanche 1.9 (mauvaise décision car finalement le lundi, la météo n’était pas si défavorable).
Finalement, nous devions trouver qqch d’accessible en TP avec un retour rapide à l’abri, si possible de joli et de sympa. Le site d’escalade du plateau de Barme à Champery s’y prêtait tout à fait. Lieu convivial par excellence, d’accès immédiat et offrant un large éventail de voies faciles, il accueille les grimpeurs de tous horizons.
En plus, nous avons appris que Barmaz ou Barme signifie en patois l’abri.
Nous sommes arrivées avec le soleil et avons profité quelques heures de ce dernier, sur de jolies voies bien équipées et étonnement relativement longues dans certains secteurs. Nous regardions le radar des précipitions et nous savions en effet que dans quelques temps nous serions contraintes de rejoindre la cantine au pas de course. C’est exactement ce qui est arrivé. Mouillées devant un bon café, nous avons finalement passée une sympathique journée.
Camille et Séverine
Sa 31 août 2024
Nadelhorn 4327 m
Au départ de Neuchâtel, Genève ou Lausanne, la petite équipe se retrouve au complet à Visp. Le temps de la montée en bus direction Saas Fee pour faire connaissance avec les petits nouveaux. Tournée générale de thé froid maison sur une terrasse pour se mettre en conditions, en admirant la cabane perchée tout là haut.
Une sacré jolie montée de 1500m, avec quelques passages par des échelles, nous mène à la Mischabel Hütte. On arrive assez tôt ce qui nous laisse le temps de revoir des manip de corde ou encore faire la sieste.
On peut dire que l'accueil était bien sympa ! Regardez la photo de l'apéro qui nous a été servi ;-)
Enfin... c'était plutôt pour la grande réunion festive du Akademischer Alpin Club Zürich. Mais comme ils l'ont organisé dans le Stöckli où l'on dormait, on s'est fait offrir 1-2 verres et on a discrètement goûté quelques petits fours oubliés près de nous. Chapeau à Maria qui a organisé et offert tout ça pour la dernière de ses 14 saisons de service. Un super accueil.
Après un copieux repas, une tournée de Baume du Tigre pour les petites douleurs et de Carmol pour les troubles digestifs ou de sommeil, on se met au lit assez tôt pour tenter de recharger les batteries pour le lendemain ! " Lory
J-2:
Réveil à 3:15 dans l’épaisse obscurité alpine. Départ de la Michabelhütte (3336) à 4:15 à la suite des traditionnels Müseli matinaux. Nous nous sommes d’abord lancés à travers un pierrier, escalader un échelle afin de rejoindre le Hohbalmgletscher. Ici, crampons, encordement par deux & piolet en main, nous avons suivi des traces tirant légèrement sur la gauche de la trajectoire habituelle à cause de récentes crevasses sur le bas du glacier.
Nous nous sommes ensuite attaqués à l’ascension du col de Windjoch (3847). Arrivé à ce point, nous avons continué notre ascension sur l arrête NE du Nadelhorn tout en admirant le magnifique levé de soleil orange feu. Nous avons atteint le sommet en compagnie de plusieurs autres groupes à 8:15-30. Photos tout en s’agrippant à la croix sommitale (4327) puis redescente tranquille jusqu’à notre point de départ. Le temps n’aurait pas pu être plus parfait.
Arrivé à la Michabelhütte, mes genoux commencent à se manifester. Après avoir croqué un bout et alourdis nos sacs avec le matériel que nous avions laissé à la cabane, nous nous sommes mis en marche en direction de Saas-Fee. Suivant les conseils d’une résidente de la cabane, nous avons emprunté un chemin partant au S afin d’éviter les interminables échelons. Ce sentier est en faite l’ancien accès à la cabane. Redescente hâtive à Saas-Fee afin de profiter d’une petite trampette de pieds bien mérité dans un ruisseau.
Merci encore à Jean-Daniel Quidort pour cette superbe course qui s’est déroulée sans accros. Merci également à Steph, Lo, Coco et Michel pour la très chouette ambiance. Maxime
Sa 31 août 2024
Trekking des aigles au Tessin
Départ de Neuchâtel de bonne heure le samedi 31 août pour plus de 5h de transports publics jusqu'à Vergeletto (Valle Onsernone). Le trajet en car postal depuis Locarno est une aventure en soi ! Puis c'est parti pour env. 3 heures de montée raide et avec beaucoup de chaleur pour gagner la Cabane Ribia. Un endroit charmant mais sans gardien, du coup c'est Jürg qui nous concocte un délicieux souper avec, entre autres, un excellent risotto aux bolets. À 20h30 déjà, nous sommes prêts pour un grand dodo jusqu'au lendemain matin.
Dimanche, réveil vers 7h et sentier de crête jusqu'au lac d'Alzasca, où nous pique-niquons, nous baignons et faisons la sieste avant une dernière courte descente pour rejoindre la sympathique Cabane Alzasca. Très bon accueil, apéro convivial et excellent souper.
Le lendemain, nous nous réveillons avec la pluie. Changement de programme : par mesure de sécurité, nous renonçons au sentier de crête en T4+ pour gagner la Cabane Alpe Canaa. Encore une fois un accueil très chaleureux de Luca le gardien et de ses aides. Une petite équipe monte en milieu d'après-midi au Pizzo Cramalina. Là-haut, on se sent effectivement comme des aigles qui planent au-dessus des montagnes tessinoises. Nouvel apéritif enjoué avant un souper raffiné préparé par Luca. Encore de belles conversations avec le gardien avant une bonne nuit réparatrice dans cette belle cabane entièrement rénovée en 2021.
Le dernier jour, nous avons décidé de descendre à Lodano par un sentier panoramique recommandé par Luca. Après 1600m de descente, nous profitons d'une agréable baignade dans la Maggia avant de rentrer à Neuchâtel.
Merci à Christelle et Jürg pour l'organisation de ces quatre belles journées de randonnée.
Ve 30 août 2024
Lagginhorn (4010 m), arête Sud
Le récit arrive! Merci Lucien!
Je 29 août 2024
Du lac noir au Simmental par le Kaiseregg
Je 29 août 2024
Kandersteg - Heuberg
Randonnée Jeudistes A du 29 août
Lu 26 août 2024
Sur le Panoramaweg du Gantrisch
Org. Monique Bise, Jacques Isely
En s’inscrivant à une randonnée intitulée Panoramaweg du Gantrisch, chacun s’attend évidemment à passer cinq petites heures à en prendre plein les mirettes. C’était cependant sans compter avec le brouillard tenace qui s’est agrippé le long des crêtes que les 11 participants ont parcourues lundi 29 août 2024. Autant dire que les panneaux panoramiques le long du parcours nous ont certes permis de rêver, mais sans plus. Quant aux constructions étonnantes qui figuraient au programme, elles sont constituées de passerelles qui surplombent une zone qui a subi les affres de Lothar en 1999 et de voir comment la nature a réparé les dégâts en 25 ans sans intervention humaine. Intéressant ! Bons princes (l’expression bonnes princesses existe-t-elle ?) les participants ont tous admis qu’ils étaient aussi venus pour s’aérer et qu’ils reviendraient le long de ce sentier très bien aménagé à une autre occasion. Et Monique et Jacques furent chaleureusement remerciés pour une parfaite organisation.
Pierre Hiltpold
Di 25 août 2024
Rando en étoile depuis Zinal
Départ de Neuchâtel à 7h du matin sous une pluie battante, arrivée à Zinal 4h plus tard avec un rayon de soleil. Accueil super chaleureux de Christine avec tarte aux fruits, melon et jambon. Après avoir repris quelques forces, nous montons en télécabine jusqu'à l'Espace Weisshorn. Depuis là, nous montons au Col de Sorebois envahi de brouillard avant de descendre sur le barrage de Moiry puis sur Grimentz. Apéritif offert par notre patou, puis super risotto concocté par Christine.
Le lendemain, réveil à nouveau de très bonne heure pour prendre le car postal jusqu'à Chandolin. De là, nous suivons le parcours de la course mythique Sierre-Zinal avec une halte "tarte aux myrtilles" à l'Hôtel Weisshorn. Le soir, repas au Restaurant de la Poste de Zinal accompagné de discussions enjouées et variées... 😉
Pour le dernier jour, grasse matinée jusqu'à 6h30 avant un dernier petit-déjeûner royal à l'Auberge des Érables. Nous traversons le vieux village de Zinal avant de remonter la vallée le long de la Navizence. Nous prenons un sentier plus raide qui nous mène au lac d'Arpitettaz, où quelques-unes prennent un bain rafraîchissant. Nous poursuivons jusqu'au Roc de la Vache, où nous pique-niquons avec un magnifique panorama. Belle descente sur Zinal pour boire une bonne bière - ou un bon cidre - sur la terrasse de l'Hôtel du Besso. Un délicieux gâteau aux noisettes préparé par notre hôtesse nous revigore pour le long voyage de retour à Neuchâtel.
Un très grand merci à Christine pour nous avoir accueillis si chaleureusement chez elle et pour nous avoir guidés sur les sentiers du magnifique Val d'Anniviers !
Sa 24 août 2024
Weissmies (4013m) Arête sud-est
Comme souvent cet été, la météo fait des caprices ; la sortie prévue au Weissmies s’est donc convertie en longue voie aux Gais Alpins.
C’est un Gilles tout frétillant – pour ne pas dire tout gai – à l’idée de remettre les pieds à la montagne après plusieurs saisons de wingfoil, secondé de Jean-Da dont je fais (enfin !) la connaissance, qui font l’honneur de guider la débutante du jour sur cette arête pas trop difficile mais joliment aérienne par endroits.
Ils assurent, j’apprends, on profite du soleil carrément bon chaud, de la vue sur la combe de Jaman et son petit train bucolique, et on s’en sort indemnes après 9 longueurs et un rappel final de 42m tout à fait impressionnant…
Un petit crochet au sommet de la dent de Jaman pour admirer le Léman, avant de redescendre en se réjouissant de sauter dans le lac.
Belle ambiance, merci messieurs !
Je 22 août 2024
Pic Chaussy
Par une belle journée, 13 clubistes dont un représentant de la gente masculine sont partis à l’assaut du Pic Chaussy. Vers les Lacs, une belle surprise nous attendait sous la forme d’un grand troupeau de yacks majestueux et quelques petits veaux. Un bouquetin au loin nous a regardés passer. Après 2h30 d’efforts, nous sommes arrivés au sommet où une magnifique vue à 360 degrés s’offrait à nous. A la descente, au lac Lioson, Christelle s’est laissée tenter comme de coutume par une baignade. Une nouvelle clubiste a décidé de tester la gentiane, spécialité locale, ce qui lui a donné des ailes pour la descente. Un pot bienvenu nous a rafraîchi au col des Mosses et nous a permis de faire fi de la mauvaise humeur du conducteur de car, presque décidé à nous bouter hors de son bus, car nous n’avions pas réservé. Cela n’a toutefois nullement entamé notre bonne humeur pour la fin de la journée.
Martine
Lu 19 août 2024
Cabane Monte-Leone-Forca d'Aurona-Alpe Veglia-Isel
A cheval entre Sempione et Bugliaga
J1 ; départ à une heure très agréable à 9h00 de Neuchâtel pour le Col du Simplon.
Petit café au Col, puis départ en direction de la Cabane Monte Leone à 2’848 m, la montée se passe agréablement entre myrtilliers et fleurs alpines. Un petit lac situé juste sous la cabane accueille Ida et Florence pour une trempette. On se retrouve à la Cabane pour un bon souper, très bon accueil, une partie de ‘menteurs’ endiablée et une bonne nuit.
J2 ; départ pour Alpe Veglia, jolie montée en passant par un tout petit col Mäderlicke à 2’886 m, avant d’entamer une descente de 800 m pour remonter sur Forca d’Aurona en traversant un joli névé et en crapahutant sur des marches métalliques dans les rochers pour déboucher au col où se situe une ancienne douane 2575m.
Très longue descente de 500 m très raide ‘casse-pattes’ avant de filer plus ou moins à flan de coteau jusqu’au Rifugio Città di Aurora CAI.
Très bon accueil et repas excellent.
J3 ; départ pour Bugliaga pour reprendre ensuite un train à Iselle pour rentrer.
On descend un peu la route d’accès puis ensuite on prend un chemin plus bucolique à peine marqué entre passages de rivières et roches. Un moment donné le chemin grimpe et Philippe sort même la corde pour un passage de varappe pour aller plus haut. Bon, ce chemin menait au Passo del Crosso, Philippe prend la décision de faire demi-tour. Mary-Jeanne est atteinte d’un vilain vertige et demande d’appeler la Rega. Elle fait un joli vol en hélicoptère qui la dépose près de Ponte Campo sur la route de San Domenico.
On redescend très prudemment pour la retrouver et deux bus-taxis nous véhiculent à Iselle pour le train de retour.
Plus de peur que de mal. Toute l’équipe est enchantée de ces trois magnifiques journées par monts et par vaux. Temps magnifique, ambiance sympa.
Un grand merci à Mary-Jeanne et à Philippe.
Patricia
Lu 19 août 2024
Tour du Grand Chavalard
Magnifique randonnée toute en soleil et …. en brouillard qui nous a caché les sommets enneigés.
Depuis l'arrivée du télésiège de Jorasse, belle montée jusqu'au col de Fenestral et vue sur le lac de Fully, puis tour du Chavalard sur de beaux sentiers en flancs de coteaux, entre prairies, pierriers et forêts de vieux mélèzes .
Dernière grimpette qui surprend un peu nos jambes fatiguées et déception pour nos gosiers assoiffés de constater que le restaurant du télésiège ferme bien avant la fermeture du télésiège ! Merci à Christine et à André pour cette belle organisation
Sa 17 août 2024
Mont Dardy
Week-end pluvieux annoncé Jeanda, prend la décision de reporter le Nadelhorn et organise une sortie le samedi au Mont-Dardy 2201m.
Nous nous retrouvons à 8h30 pour le café à Vouvry et il pleuvine, nous sommes objectifs et montons au Flon pour ce Mont.
Montée en 45min jusqu’au lac Tannay ou il y a un trail, on n’arrive pas à suivre le rythme avec nos sacs à dos bien rempli de pic nic (sauf pour Sacha), cordes et friends.
Nous arrivons enfin au Kerns qui nous montre le début de l’escalade dans les lappias et rochers.
La montée va être longue, un peu de bruine et nous devons équiper tout le long avec nos coinceurs, sangles et friends.
Enfin le sommet qui nous reçois avec le soleil et une magnifique vue sur le Léman et le lac Tannay.
Un petit apéro préparé par coco qui a monté la bouteille de blanc et viande séchée.
La descente au début se montre périlleuse, mais nous trouvons la bonne voie et aussi un rappel de 15m.
Nous arriverons de nuit aux voitures.
Quelle belle sortie avec Cathie, Maude, Corinne, Alex, Sacha, Jeanda
Je 15 août 2024
Engstligenalp à Sunnbühl par le Chindbettipass
Le plus beau jour de la semaine pour cette course Jeudistes élargie à la Section ! Soleil, petits lacs, chemin caillouteux et bien raides, vues somptueuses, ambiance chaleureuse ! Merci aux organisateurs André et Adrien !
Course A Engstligenalp – Sunnbühl du 15.08.24.
Par un généreux soleil, nous sommes 15 participants au départ de la gare de Neuchâtel, (certain se trouve déjà dans le train), départ 06h31 pour Berne où nous prenons le café croissant offert par Stéphane, un grand merci et qui effectue sa 1ère course avec les jeudistes. En train jusqu’à Frutigen, puis en car jusqu’au départ du téléphérique pour Engstligenalp (1940 m).
Il est 09h50, quand nous commençons la montée sur le col Chindbettipass (2623 m). Il fait chaud et la montée se fait de plus en plus pentue, surtout sous le col. Nous arrivons vers 12 h au col où nous décidons de pique-niquer. Vers 12h45, nous reprenons notre course en passant au pied des rochers de Chidbettihore jusqu’au pt 2625m. Par un sentier pentu avec passablement de cailloux, nous descendons sur Walliswang (2130 m). Pause boisson bien méritée, car nous devons remonter au col Schwarzgrätli (2381 m) en longeant au pied de la falaise par un petit sentier dans la caillasse sécurisé par des cordes pour atteindre le col. Puis c’est la descente sur Schwarenbach parmi les moutons.
Arrivé à l’auberge, Willy se souvient d’avoir dégusté une excellente tarte à l’abricot mais nous sommes arrivés trop tard, se sera l’occasion d’y revenir.
En 1h, par un large chemin, nous arrivons au téléphérique de Sunnbhül vers 15h30. Nous décidons de nous déshydrater au restaurant du téléphérique. Vers 16 h, nous prenons l’installation pour descendre à la Tallstation puis le car pour nous rendre à la gare de Kandersteg. Retour en train et nous décidons de prendre le train de 18h48 à Berne pour éviter de changer à Ins et qui va directement sur la Chaux-de-Fonds. Ceci nous permet de nous désaltérer, car la journée a été chaude et longue.
Cette consommation est généreusement offerte par Philippe, un 2ème nouveau jeudiste (ancien OJ du CAS NE). Nous souhaitons la bienvenue à nos 2 nouveaux jeudistes et qu’ils profitent des belles courses de notre programme.
Temps de marche 5 h 30 avec 980 m de dénivellation et une distance 14 km.
Merci aux participants pour leur sympathique participation, aux photographes et à Adrien de m’avoir secondé.
André Pahud
Ma 13 août 2024
La Comballaz - Leysin
Lu 12 août 2024
Iffigenalp - col du Rawyl
Lundi-X: Iffigenalp – col du Rawyl – Rawylsee – Iffigenalp
Ve 9 août 2024
Sciernes- Col de Lys- Les Paccots
Je 1 août 2024
Randonnée dans les Alpes Glaronaises
récit à venir
Je 1 août 2024
Aiguilles du tour 3541m et Tête Blanche
1er et 2 août
Au premier août certains vont bruncher à la ferme, se posent sur un transat ou regardent les feux depuis le balcon d'un ami. Nous on s'est dit, on a qu'une vie et c'est celle-ci du coup pourquoi pas alpi? C'est comme cela qu'on s'est retrouvés Jean-Daniel, Adeline, Lionel et Nico à la gare de Gorgier le 31 juillet à 7h30 pour un départ direction Champex pour 2 jours de randonnée alpine au tour des Aiguilles du Tour.
Nous avons commencé facile avec le télésiège entre Champex-Lac et la Breya puis petite trotte jusqu'à la cabane d'Orny. En chemin, nous avons pu tester notre matériel imperméable car nous avons essuyé une belle averse de grêle. C'était aussi l'occasion de se poser un coup à Orny et de goûter leur fameuse tarte aux abricots qui était excellente et réconfortante. Une fois les précipitations calmées, on s'est remis en route direction la cabane de Trient par le chemin d'été. Arrivés à la cabane, rebelotte, de la grêle! Nous voulions faire quelques exercices de mouflage sur le glacier et finalement ce sont dans nos verres que la glace fût dégustée. Savez-vous d'ailleurs qu'Olivier, le gardien de la cabane de Trient, fait vieillir un assemblage de vin rouge en barriques dans la cave de la cabane à 3170m d'altitude? C'est d'allieurs le nom de cette cuvée (3170m) qui est disponible en magnum à la cabane ou chez Pellissier sport à Martigny (c'est une raison de plus d'y aller). Nous avons bien profité d'être presque seuls à la cabane ce 1er août et avons dégusté un menu typiquement Suisse à savoir rösti, saucisse et sauce à l'oignon.
Le lendemain, réveil un peu embrumé mais météo un peu plus dégagée, nous partons direction les Aiguilles du Tour. Petite traversée de glacier sans grandes difficultés puis arrivés à la rimée, nous enlevons les crampons et commençons l'ascension de l'Aiguille sud. Nous avons croisé quelques cordées mais globalement on était seuls et tranquilles. On espérait une vue magnifique mais la météo a refait des siennes et on s'est retrouvés dans une purée de pois et on ne pouvait que deviner le paysage. Du coup on est pas restés très longtemps au sommet et on est redescendu direction le Roc de Plines de l'autre côté du glacier. Ce fut une longue traversée en plein soleil mais la vue là-bas était magnifique. Dans l'après midi nous nous sommes amusés à faire quelques exercices de moulage puis retour à la cabane pour une sieste, des jeux de cartes, un peu de lecture et un bon repas.
Encore merci pour tout
Nico
jour 3
Après une nuit plus où moins bonne le déjeuné est a 5h! Une fois équipé et près à partir le paysage est toujours caché par le brouillard! Nous commençons la traversée du plateaux du trient, nous laisson les crampons dans le sac la neige du glacier est assez molle il a plu la nuit et il y a pas eu de regel! Nous arrivons au début de l’arête de tête blanche les alentours sont toujours dans le brouillard! Jeanda et Adeline s’élance en premier puis Nicolas et moi les suivons! Une très jolie ascension dans un cailloux relativement stable avec un joli passage dans du 3 ou un coiceur et un friends ont été posé. Lorsque nous arrivons au sommet le brouillard se dissipe gentiment laissant apercevoir un panorama magnifique! Nous redescendons pour atteindre le glacier et entamer la montée de la petite fourche! Crampon au pied nous traversons la petite portion glacière qui nous sépare de la petite fourche puis on commence la montée asser raide dans la neige, une fois la partie rocher atteinte nous déposons crampon et piolet! Jeanda nous met en place une corde pour facilité les quelques mètre qui nous sépare du sommet, le paysage est à coupé le souffle le ciel bleu est au rendez-vous! Une fois redescendu nous atteignons le glacier pour nous diriger au col du tour! après une petit détour nous arrivons au corde fix qui nous aide à atteindre le col! après la traversée du plateau faite nous nous arrêtons pour pique-niquer juste avant de descendre le glacier d’orny qui nous amènera au sentier du retour! l’image de la grande panachée et de la tarte à l’abricot qui nous attendent au restaurant de la Breya nous font descendre d’un pas rapide. Merci à Jeanda pour l’organisation et à notre super équipe que nous avons formé ces 3 jours!
récit jour 1er 2 Nico
récit jour 3 Lionel
Je 1 août 2024
La Motte - Tète à Bosset
Rapport de la Course A La Motte – Tête à Bosset remplacé par un parcours-reconnaissance Insolite :
Huit Jeudistes se retrouvent au Robinson et discutons d’un nouveau parcours. Suite aux intempéries de Mercredi(20mm), le sentier Sur Champ à La Motte est trop glissant et dangereux.
Il est décidé d’effectué la rando Les Plans sur Bex – Le Trou à l’Ours. Après avoir récupérer une neuvième personne dans la Grande Béroche, nous arrivons à Bex, au Ranch Bar, pour le café
offert par Etienne, dont nous le remercions infiniment. Puis, Les Plans – sur – Bex, départ de la marche le long de l’Avançon de Nant , jusqu’à Pont de Nant. Mais là, un orage impressionnant
se déclare et nous oblige à prendre un nouveau café dans l’auberge communale. Après la tempête, nous démarrons sous une petite pluie momentanée, dans le beau vallon de Nant, avec
quelques franchissements sympas de torrents. La neuvième personne , préférant se ressourcer dans le jardin alpin, nous rejoindra plus tard aux Plans.
Nous abandonnons l’avançon et montons gentiment à notre point insolite qui s’appelle le Trou à l’Ours. Nous chauffons nos biscottos et escaladons les rochers pour passer par le trou du
Petit Ours. BRAVO à tous, c’est réussi. Après la pause « pique – nique « au Cinglo, nous reprenons notre aventure par un chemin digne des collines russes, jusqu’à Euzanne. De là, nous
descendons sans encombre, aux Plans sur Bex . Nous reprenons nos voitures, sans oublier notre neuvième personne. Une boisson à Bex et retour à Neuchâtel.
Parcours T2 et T3(l’insolite) de 13,5km en 04h40, avec un dénivelé de +-740m. Encore désolé pour ce passage scabreux, mais maitrisé par tous.
Je félicite ces grands sportifs et les remercie pour cet engagement et merveilleuse compagnie. Merci aussi à Etienne qui m’a bien aidé, et pour trouver une super randonnée de remplacement.
Fehlmann Guy
Lu 29 juil. 2024
Rosenlaui - Cabane Dossen 2663m - Urbächtal
Composée de 9 membres (7 dames et 2 messieurs ) dont plusieurs nouvelles participations, l’équipe du Lundi-X rejoint les Gorges de Rosenlaui (Rosenlaui Gletscherschlucht) en CarPostal depuis Meiringen.
La montée commence par la majestueuse et sonore cascade des Gorges de Rosenlaui aux roches sculptées et façonnées par la force de l’eau, au cours des millénaires. Un spectacle rafraîchissant de la nature avant de poursuivre notre chemin par un sentier de pins au milieu de paysage de montagnes alpins et le Glacier du Rosenlaui, jusqu’à la moraine.
Le mur escarpé pour atteindre la Cabane Dossen, nichée “Entre ciel et terre“ s’annonce vertigineux. La montée est, par endroit, sécurisée par des échelles, chaînes et câbles. Tel un équilibriste imitant les bouquetins, mieux vaut avoir le pas sûr !
Mais quel spectacle ! Un panorama aux couleurs époustouflantes s'ouvre devant nous. Depuis le sommet, la vue embrasse l’horizon où les sommets se teintent de rose et d'orange à l'heure du coucher du soleil. Le ciel se pare de mille nuances, offrant un tableau naturel d'une beauté indescriptible. À mesure que le soleil disparaît derrière les crêtes, il laisse place à une lumière douce et dorée, prolongeant le crépuscule et donnant l'impression d'un coucher de soleil interminable. Un moment magique où le temps semble suspendu, invitant à la contemplation et à la sérénité.
Le lendemain, c'est -1889 m qui nous attend. Une descente technique (T3) de l’Urbachtal nous amène à traverser des névés, des chemins alpins et des rivières dans un paysage rocheux et une végétation luxuriante, avec la Cabane Dossen veillant sur nous depuis les hauteurs.
Quelle aventure et quelle équipe incroyable ! L'ambiance fut accueillante et bienveillante. C'est rempli d'émotions et avec quelques courbatures que nous sommes rentrés chez nous. SYM
Merci à Jürg, Christelle et André pour avoir veillé sur nous ! :-)
Sym
Sa 27 juil. 2024
Clochers des Planereuses (Saleinaz)
Saleina 1er jour:
Départ assez tôt de Neuchâtel pour espérer un peu de fraîcheur pour la montée à Saleinaz… mais il a malgré tout fait très chaud en ce samedi de canicule. Le chemin est exigeant : après la partie des dalles où les chaînes et marches en fer sont les bienvenues, une petite pause réhydratation s’impose avant d’attaquer le joli chemin de crête puis la traversée de l’impressionnant éboulis (au travers duquel le chemin est maintenant bien tracé) puis de la moraine. Arrivée à la cabane autour de 13h, accueillis par un thé de bienvenue et les délicieuses tartes préparées par Josiane et Vreni, gardiennes du moment, pour accompagner le picnic des plus gourmands.
Requinquée, l’équipe se sépare en 2 groupes pour explorer les voies d’escalade autour de la cabane. 2 cordées partent sur le secteur « promontoire », 2 autres sur le secteur « d’charges ». Attention, les topos semblent erronés pour le secteur du promontoire (celui affiché dans la cabane est plus actuel, avec un ordre des voies corrigé) et incomplet pour le secteur d’charges (2 nouvelles voies de 2 longueurs sur la G, une 5a-5a et une 6b-6a ou 6c-6a). Les photos des topos affichés sont disponibles auprès des participants.
Bel après-midi de grimpe au soleil (les mollets de certain.e.s s’en souviennent 😊) dans ce cadre splendide autour de Saleinaz, glacier d’un côté et Clochers de l’autre.
Le temps de profiter d’un apéro bien mérité et rafraîchissant aux derniers rayons de soleil et c’est déjà l’heure de se retrouver autour d’un bon repas convivial.
Récit 1er jour: Sylvie
Saleina, 2ème jour.
Que la nuit fut bonne. C’est la Grasse Matinée, la première équipe partira vers 08:15 et la deuxième 1 heure plus tard. Le tout après un bon petit déjeuné préparé par Vreni et Josiane nos super gardiennes bénévoles. Les deux premières cordées Hélène-Alexandre et Micol-Jon irons dans la dite « Grasse Matinée » Suivi une heure plus tard par la cordéeColine-Vincent. François-Sylvie se lancerons eux dans le Spigolo ouest. Ambiance garantie, beau granit, belles longueurs, font de Grasse Matinée une bien belle sortie. Pour ne pas se trouver tous en même temps dans le raide couloir de descente, les deux dernières cordées à s’être lancée s’arrêteront à l’avant sommet pour descendre en rappel. C’est pour moi la première fois que je descend en rappel dans le clocher de Planeureuse. Le risque de coincer la corde est bien là. Tout se passera bien pour nos deux cordée. J’aime beaucoup ces moments passés dans la paroi à contempler le paysage. Nous arrivons au pied peu avant les deux autres cordées qui sont passées par le sommet et la descente à pied. Ya plus qu’à redescendre aux voiture et rentrer chez-nous. Merci François et Hélène pour cette belle sortie. Merci aux Gardiennes de Saleina. Merci à vous toutes et tous pour les beaux moments partagés, enfin merci à Coline d’avoir supporté mes délires «Licheneux»
Récit 2ème jours:Vincent
Je 25 juil. 2024
Les Bernoises de près ! Course C
Chers amis Jeudistes, quelle escapade magnifique !
Seize participants se retrouvent à la gare de Neuchâtel. Voyage agréable en direction de l’Oberland bernois. Comme prévu, la troupe arrive à Grütschalp pour la marche en direction de Mürren (capitale de la musique des cors des alpes). A Winteregg, deux éclaireurs se rendent en train jusqu’à Mürren pour réserver un endroit près de la place de jeux, derrière le Palace en transformation plus une nouvelle annexe (quel pognon !). Au passage de ce train venu de nulle part en direction de nulle part, l’on jouit d’une vue magnifique sur les Bernoises. Puis c’est le moment du pique-nique, suivi d’un café à l’hôtel Eiger.
Ensuite, retour à pied à Winteregg pour admirer encore une fois ce magnifique panorama et pour un arrêt boissons. Procédant à un contrôle de ses ouailles à la sortie de l’établissement, l’organisateur compte et recompte, constatant un trou dans l’effectif. Bref un participant s’est évaporé. Stupéfaction ! Espérant le retrouver, poursuite jusqu’à Grütschalp puis descente en téléphérique jusqu’à Lauterbrunnen. Nouveau conciliabule et il est convenu d’entreprendre des recherches. Un Jeudiste valeureux remonte pour retourner sur nos pas. Un peu plus tard, le chef de course reçoit enfin un message. L’homme disparu et qui ne répondait pas à nos nombreux appels est dans un train pour retourner chez lui.
Le train qui nous transporte à Interlaken est bondé et nos places réservées occupées. A cette station, plus de train, ce dernier n’ayant pas attendu la correspondance. Après une attente d’une demi-heure, une navette à deux étages bondés nous permet de rejoindre Berne puis le R5 nous conduit à Neuchâtel.
A la suite de ces évènements, il convient de relever combien cette course nous a comblés. Pour moi, c’était une vraie course d’école avec des vues magnifiques sur des paysages de rêve. Un grand merci à Jean-François et Roger qui n’ont cessé à chaque étape de procéder à un recensement des participants.
Michel Kohler
Sa 20 juil. 2024
Tour du Val de Bagnes - Partie 2
Récit et photos, voir la course “Tour du Val de Bagnes partie 1” du 18.07.24.
Ve 19 juil. 2024
Cabane d'Orny et son beau granit
Départ matinal à 6h de Neuchâtel ce vendredi. Le point météo est excellent, ce qui n’est pas coutume cette saison. Les piolets sont tout de même de sortie car de beaux névés se présentent à partir de 2500m. Avec ce manteau neigeux le secteur de la cabane d’Orny est magnifique!
Le temps de poser les sacs, et déjà nous repartons en direction de l’Aiguille de la Cabane. Les quatre cordées se répartissent les voies par niveau de difficulté entre le 4b et 6a, dont une cordée de trois menée par Jean-Michel qui nous rappelle les principes de l’évolution en flèche.
Cinq longueurs plus haut, nous arrivons au sommet en échappant de justesse à l’orage, et redescendons en rappel de 25m, suivi d’une descente sur éboulis en progression corde courte.
Au loin la face Nord du Portalet luit au soleil et nous admirons ce petit point noir qui progresse rapidement un jusqu’en haut. À chacun son niveau.
Jour 2: nous évoluons sur la première voie avec les mains gelées ce matin; drôle de sensation que de grimper ainsi. L’équipe s’attaque à l’aiguille d’Orny, par la Classique et la Moquette.
Huit longueurs plus tard, toutes les cordées se rejoignent au sommet de manière quasi synchronisée. Le panorama est époustouflant, avec une vue prolongée jusqu’au lac Léman.
Avant de redescendre à Neuchâtel, nous remercions chaleureusement Jean-Michel et Alexandre pour l’organisation et le partage d’expériences.
Ve 19 juil. 2024
Traversée du Grand Cornier
Grand Cornier 2024
Le Grand Cornier se fissurant au col de la Dent Blanche, le bivouac de la Dent Blanche s’en voit fermé.
Sagement, afin d’éviter de faire une course de 20h sans dormir, nos gentils organisateurs nous ont proposé de changer de région et d’aller voir le Bächlital
Avec comme objectif le sommet du Gros Diamant (en Français).
Ainsi, sur conseil de notre cheffe environnement, nous nous rendons en transports publics dans la région du Grimsel, avec pour certains un cours environnement en montant à la cabane.
Et oh surprise, la cabane est pleine un vendredi soir avec plus de dix cordées voulant se rendre au même endroit.
Ce qui pousse nos gentils organisateurs à mettre la pression pour arriver les premiers à l’attaque.
C’est ainsi que nous partons vers les 4h30 le samedi matin vers l’attaque. La différence d’âge se fait sentir pour le vieux de la sortie, qui traîne la patte derrière à la montée et grogne.
Mais heureusement, la qualité du granit, la beauté de l’arête fait vite oublier ces grognements.
Les passages corde mi-longue s’enchaîne avec de jolis passages whazaaaa.
Au passage, notre chef de course décide de prendre une photo de la pente sous l’arête en balançant son natel en bas le pentu.
La descente s’enchaîne dans la bonne humeur, avant de rentrer à la maison.
Toutefois, une course n’étant réussie qu’avec des frites, Inès nous offre notre lot de patates frites lors de l’arrêt à la capitale.
Un grand merci à Sylvain et à Lucie pour cette belle course
Le vieux de la sortie, Manu
Je 18 juil. 2024
Tour du Val de Bagnes - Partie 1
Tour du Val de Bagnes
Quand on pense à la randonnée, les premières choses qui viennent à l'esprit sont les paysages, la faune variée, les couchers de soleil, les cieux étoilés et l'explosion de couleurs à l'aube. Le tour du Val de Bagnes allait bien au-delà de tout cela : visiter un barrage constamment alimenté par l'eau des glaciers et dormir à côté de ces glaciers était la cerise sur le gâteau.
Ce circuit de 4 jours était une véritable expérience des cinq sens: marcher au son des cascades, des marmottes et parfois même des craquements des glaciers, respirer le parfum des fleurs, admirer les couchers de soleil, ressentir le froid des lacs alpins, c'est quelque chose qu'on n'oublie jamais.
Nous sous-estimons souvent l'importance de l'élément humain, mais tout comme un bon équipage est essentiel pour un bateau, une bonne équipe l'est pour une randonnée. Nous étions tous des inconnus, mais après 4 jours ensemble, nous avons fini par former une véritable famille de montagne. La diversité des âges, des genres et des nationalités a enrichi l'expérience. Pour certains d'entre nous, la langue reste une barrière, mais le langage de l'esprit d'équipe et de la compassion est universel.
Merci à notre guide Mazal, pour sa patience, ses remarques et ses connaissances sur la région et la faune qui ont transformé cette randonnée en une expérience inoubliable
Paola
Je 18 juil. 2024
Pierra Perchia
Première journée de la saison sans soucis de météo . Un ciel sans nuages accompagne notre trajet jusqu’au départ à Allières. Nous profitons du train
“Belle époque” depuis Montreux confortablement assises avec tables et petites lampes qui diffusent une lumière tamisée dans les traversées de tunnel.
Il faut vite revenir les pieds sur terre pour entamer la montée bien raide et rejoindre le col de Pierra Perchia en passanr par l’alpage de Joux des Heures.
Le terrain varié à travers champs fleuris et lapiaz nous permet d’avaler le dénivelé avec sérénité. Au col, frontière entre Fribourg et Vaud une pause
bienvenue nous permet de profiter de la vue sur les sommets environnants avec au plus près le Vanil des Artses et la Cape au Moine. Nous rejoignons
le col de Jaman par le sentiier sous l’arête de Corbé. Au col de Jaman, une pause glace s’imposait avnt de rejoindre la gare de Crêt-d’y-Bau en empruntant
un chemin à flanc de coteau ombragé, une alternative bien plus agréable que la descente directe sur les Avants.
Lu 15 juil. 2024
Sunnbüel-Loèche-les-Bains-Ferden par le Restipass
Notre petite équipe de 11 participantes et 1 participant savait au moment de partir que le Restipass ne serait pas accessible, encore trop enneigé. Notre organisatrice, Mary-Jeanne, nous avait préparé pour le deuxième jour une randonnée sur le Chemin du Soleil (itinéraire 61 de SuisseMobile). La météo s’annonçait bonne et le premier jour s’est déroulé comme prévu. En chemin, nous avons constaté que les fortes précipitations de ce printemps avaient créé un lac à proximité de l’hôtel de Schwarenbach. Le niveau du Daubensee était bien haut. Nous l’avons parcouru par la rive gauche et il fallait souvent choisir un passage un peu plus haut que le sentier longeant le rivage. La flore est particulièrement belle cette année. Après une dernière montée sur le lapiaz, nous atteignons la Gemmi. Là tout le monde s’accorde à descendre en téléphérique pour avoir le temps de se rendre aux bains thermaux de Loèche. La pluie arrive alors que nous nous apprêtons à manger sur une terrasse couverte du village. Il pleut toute la nuit et notre cheffe de course doit prendre la décision de ne pas emprunter les échelles en bois d’Albinen, fortement déconseillées par temps humide. Nous nous rendons en bus jusqu’à la sortie d’Albinen où nous retrouvons le Chemin du Soleil. Ce sentier est une jolie découverte : il passe par des villages authentiques encore dans leur jus, parfaitement entretenus et souvent agrémentés de nains de jardin, comme il se doit … Petit à petit, les nuages font place au ciel bleu et la vue s’élargit offrant un magnifique panorama sur la vallée du Rhône. Nous traversons le secteur de l’incendie de 2003. Les arbres encore sur pied sont devenus de vraies sculptures et la végétation a repris sa place, accueillant une nouvelle faune. Sur le dernier tronçon au-dessus d’Erschmatt, quelques participantes ont eu la chance d’apercevoir une huppe fasciée. Après un dernier trajet en car avec un sympathique chauffeur, nous regagnons la gare de Leuk. Malgré les changements imposés par la météo, la petite troupe est rentrée enchantée de ces deux jours de randonnée. Merci Mary-Jeanne pour cette jolie course et cette parfaite organisation.
Monique
Lu 15 juil. 2024
Dent d'Oche
Dent d'Oche (2222m) - Lundi-X - 15 juillet 2024
Une belle journée s'annonce ce lundi à 6 heures 30 lorsque l'on quitte Neuchâtel pour le Bouveret, St-Gingolph, Bernex, la Fetiuère. L'orage est annoncé pour la fin d'après-midi ; Adrien et André surveillent la carte météo et espèrent qu'il n'éclate pas trop tôt, rendant potentiellement l'ambiance électrique sur l'arête. Il est 9 heures. Onze joyeuses personnes entament la montée d'un pas alerte et régulier. Le sentier monte rapidement à travers la forêt jusqu'aux Chalets d'Oche. Bonne chaleur et tentation d'y boire tout de suite une bière locale ou un jus de fruits, mais non, ce sera pour le retour. A travers une prairie fleurie, nos pas mènent au couloir rocheux muni de chaînes qui conduit au refuge CAF, puis au sommet de la Dent d'Oche (2222m) par l'arête ouest. La roche est sèche et la concentration de chacun rend la progression harmonieuse. Au sommet, la vue s'étend du Mont-Blanc à l'Eiger et plonge sur le lac Léman. Le Grammont semble tout proche. Pique-nique animé par les chocards à bec jaune qui se régalent de trognons de pomme ! L'on poursuit la course par l'arête côté est, puis descente caillouteuse et pentue, munie de chaînes. Le soleil est bien présent, l'orage n'est plus une menace. De façon charmante, se tenant quasi à portée de main, des bouquetines nous observent et nous laissent passer sans agressivité sur leur territoire. Une fois les passages cotés T4 franchis, aussi lentement que nécessaire mais de façon sûre, l'itinéraire nous dirige dans la direction fortement souhaitée : le bistrot d'alpage ! On y trouve aussi un fromage délicieux. Une dernière descente jusqu'aux voitures et c'est le corps fatigué et le coeur joyeux que nous sommes rentrés à la maison. L'orage n'a éclaté qu'en milieu de nuit ! Merci à Adrien et à André, à toute l'équipe au top de la forme et de la bonne humeur.
Marie-Claude
Ve 12 juil. 2024
Grandes voies à la Wiwannihütte
Réunion des troupes à 8h pétante à Fuxtritt sous la bruine typique de cette été 2024. Météo qui nous fera avancer au frais et nous permettra de nous focaliser sur la diversité de belles couleurs des prés ultra fleuris durant la montée à la cabane.
Séparation des troupes pour partir à l’attaque du klein truchorn et du gross truchorn. L’accès au grosstruchorn nous donnera un peu plus de « fun » que prévu , lié à un bon gros névé de type langue glaciaire qui permettra à Simon de nous montrer qu’il n’a pas perdu ses talents de glacieriste. Heureusement la grimpe est bien mieux protégée et plus jolie que l’accès. Malgré tout nous méritons la bière de fin de journée et surtout un magnifique coucher du soleil avec vue sur le weisshorn et le montrose (et probablement plein d’autres que nous ne citerons pas pour des raisons de manque de connaissances ).
La nuit en cabane se déroule comme tant d’autres : les épaules deviennent trop large quand c’est complet et mes ronflements , ainsi que ceux de ma chorale, toujours aussi envahissant (navrée Micole). Nous sommes malgré tout d’attaque à 6:30 pour envoyer une troupe sur le grosstruchorn, entraînement à la pente de neige , la grimpe sur dalle et les jolis rapels et une autre troupe sur le wiwanihorn. L’assault du wiwani s’avère bien complet : sélection de la bonne voie, Verbogene tanze, afin d’éviter les autres cordées et leurs lancers de pierre, arête finale en corde tendue afin de gagner rapidement du terrain , ravitaillement à la croix et descente les yeux bien focalisée dans le viseur pour une désescalade demandant concentration.
On mérite donc (encore!) une bière fraîche, une redescende de la cabane tout en douceur et un bon bouchon sur l’autoroute car on ferait mieux de ne pas venir en char les dimanches en valais !
Merci la SimonSylvain team pour l’organisation rigoureuse et militaire et merci à tout les autres pour la bonne humeur !
Déborah Thones
Me 10 juil. 2024
Eison - La Forclaz - Col de la Bréona - La Forclaz
Belle découverte du Val d’Herens pendant 2 jours, en randonnant d’Eison à la Forclaz et de La Forclaz au col de Breona (2900m sans neige!).En toile de fond la Dent Blanche, la Dent d’Hérens, le Pigne d’Arolla et leurs glaciers.
Nous avons été accueillies royalement par Martine dans son chalet familial à La Forclaz, avec une vue magnifique. Merci!
Merci aussi à Elisabeth d’avoir partagé toute l’organisation et en particulier pour son gâteau au chocolat qui a fait toute l’ascension!
Les participantes
Lu 8 juil. 2024
Journée Différences Solidaires au Creux du Van
Journée magnifique mais pas vraiment une course de section !
Cette journée a été organisée en collaboration avec les associations Différences-Solidaires et Neuchâtel Rando.
Suite à un contact avec Alain Bigey de Differences-Solidaires lors d’une conférence à une assemblée de la section, j’ai discuté avec lui des problèmes qu’il rencontrait lors de ses sorties avec les Joëlettes dans la région. Il m’a tout de suite parlé du Creux du Van où il vient au minimum 5 fois par an. Les passages pour piétons et pour VTT ne sont pas adaptés aux Joëlettes qu’il faut porter avec la personne handicapée! Cette remarque m’a interpellé en tant que président de Neuchâtel Rando et j’ai lancé l’idée d’organiser une sortie commune CAS et Neuchâtel-Rando afin de sensibiliser les milieux concernés à cette problématique.
Cette journée devait se dérouler en Juin 2024 en présence du Ranger du Creux du Van et de représentants des autorités. La météo nous a obligé à reporter cette sortie et la date du 8 juillet n’a pas permi la présence des autorités afin de constater les problèmes. La sortie s’est toutefois déroulée dans une ambiance magnifique et c’était émouvant de voir les sourires de Stéphane et de Romain, même dans les passages difficiles. Les autorités seront sensibilisées par un rapport et par le reportage de la TSR.
Cerise sur le gâteau: La paella préparée par Albertino et André à la cabane Perrenoud!
Merci à toutes et à tous de votre précieuse collaboration et j’espère bientôt pouvoir organiser à nouveau une sortie avec les passages aménagés
Reportage TSR
Philippe Aubert
Ve 5 juil. 2024
Vorderespitze 2619m
Sortie Escalade au Vorderspitze
Org. Simon Perritaz, Sylvain Collet
Le 5 juillet, notre équipe de quatre, composée de Max, Simon, Sylvain et James, est arrivée au pied du magnifique calcaire du Vorderspitze pour affronter les 12 longueurs de la voie Näbel und Champä. La veille, trois d'entre nous ont passé la nuit à la Engelhornhütte, où le personnel était très accueillant, avec quelques autres clients espérant profiter d’un des rares jours sans pluie cet été. Le quatrième nous a rejoints le matin du 5 pour un thé rapide au refuge avant de nous lancer dans la voie.
Nous sommes partis à 07h30 et après 45 minutes d’approche, nous avons escaladé un couloir menant au pied de la voie. Baudriers et cordes en place, nous avons démarré peu avant 09h00.
Les deux premières longueurs en dalle n’étaient pas très inspirantes en raison de la qualité moyenne du rocher, mais celui-ci est vite devenu plus solide et les longueurs plus verticales. À l'exception de deux longueurs en 3c/4a, la voie se maintenait dans le 5c/6a/6a+ avec des passages plutôt dans le 6b et des spits parfois espacés. Après une entorse de la cheville pour l’auteur (James) suite à une chute à la dixième longueur, les trois dernières longueurs (6a+/5c+/6a+) ont demandé un effort plus sérieux.
Vers 16h15, nous avons atteint le sommet, et après quelques photos rapides, Simon nous a guidés pour la longue descente (3+ heures), avec trois rappels et pas mal de marche/désescalade sur la caillasse rocheuse.
Notre effort a été largement récompensé par des vues incroyables sur le vallon escarpé (Ochsental) en face de l’imposante Kingspitze, le glacier Rosenlaui en arrière-plan et le Wetterhorn tout au fond. Nous avons même vu un impressionnant sauvetage par la REGA de deux grimpeurs sur une arête voisine, et heureusement, nous avons appris plus tard qu’ils étaient en bon état.
Nous sommes arrivés au refuge vers 19h30 pour une petite bière avant la dernière descente aux voitures (1 heure). Dans l’ensemble c’était une journée exigeante mais excellente, d’autant plus grâce à une équipe sympathique.
James Rosenthal
Je 4 juil. 2024
Jaun-Brendel par sentier géologique
Récit à venir
Ve 28 juin 2024
Longues voies d'escalade près de Chamonix
Cette course de deux jours a commencé sur les dalles de Chéserys par beau temps et s’est achevée à la Gravière de Vernayaz sous la menace d’orages violents, qui se sont finalement révélés meurtriers et destructeurs dans le Haut-Valais.
Vendredi, montée en 65mn aux dalles de Chéserys depuis le Col des Montets juste après Vallorcine. Ces dalles sont très propices à une escalade plaisir de plusieurs longueurs sur un gneiss adhérent et peu athlétique. On y cotoie même des chamois et des bouquetins très peu farouches. Vue imprenable sur les Aiguilles de Chamonix.
Samedi, changement de lieu et d’ambiance. La menace d’orages pour la mi-journée nous a incités à diminuer la marche d’approche. Nous sous sommes rendus à la Gravière de Vernayaz.
Surprise, le pied des deux tiers des voies étaient sous l’eau, en raison de la montée des eaux du Rhône. Rarissime !
Mais ce fut l’occasion de grimper sur un rocher plus vertical avec des prises plus fuyantes, mais intéressant. La verticalité et le fort vent ont créé des conditions intimidantes. Heureusement, la pluie a évité la région de Martigny de très peu.
Bravo à l’équipe de grimpeuses et de grimpeurs qui ont toutes et tous grimpé en tête. (Micol, Inès, Bernd, Nicolas, Maxime, Pablo et Alexandre.)
Jean-Michel
Me 26 juin 2024
Traversée au Tessin: Someo - Bosco/ Gurin
Jour 1
Réveil très matinal ce mercredi 26 juin pour les 10 participant-e-s de la course, afin de prendre à Neuchâtel le train de 6h32 pour Berne - Domodossola - Centovalli - Valle Maggia. À notre arrivée à Someo vers 12h, le chef de course Jürg part d'un pas rapide jusqu'à un pont suspendu très long qui nous permet de franchir la Maggia. C'est que nous avons 4h1/2 de marche et env. 1430m de montée au programme de l'après-midi, avec des prévisions d'averses orageuses... Finalement l'ascension soutenue se passe sans pluie, et nous arrivons vers 17h à la Capanna Alzasca, où nous sommes accueilli-e-s très chaleureusement par Maria-Elena et Jessica, les deux gardiennes de la semaine. Après une bonne douche, nous passons au super apéro préparé par nos hôtesses : une focaccia au romarin qui sort du four, des bâtonnets de légumes accompagnés d'un dip et d'autres spécialités de la région. Nous poursuivons avec une délicieuse minestrone et de succulentes lasagnes, accompagnées d'un merlot tessinois. Pour le dessert, tiramisù et grappa ou nociole. La bonne humeur de Maria-Elena gagne vite toute la maisonnée et nous passons une excellente soirée à manger, boire, discuter et rigoler, avant d'aller nous coucher vers 22h, fatigué-e-s de cette très belle et longue première journée.
Christelle
Jour 2
Le matin du 2ème jour, bonjour le soleil. Nous prenons notre petit déjeuner sur la terrasse de la cabane. Notre GCC (gentil chef de course) nous annonce une journée, facile et pleine de lumière : une petite montée, suivie d’une longue descente … cool relax !
Donc nous traînons un peu au soleil, puis les adieux à nos hôtesses se prolongent …. En effet : difficile de quitter ces deux merveilleuses dames.
En une vingtaine de minutes, nous arrivons au lac d’Alzasca (on se demande où ils vont chercher ces noms !), magnifique endroit où a lieu notre première pause, et admirons la vue et une sirène qui barbote dans une eau bien froide.
Le sentier continue sa grimpette pour franchir la Brochetta de Cansgéi où une halte boisson est la bienvenue. Nous continuons à flanc de coteau pendant 1,5 km, avant d’entamer la descente vers Ovi di Dentro. Elle a l’air bien jolie cette descente : un beau tapis de feuilles aux couleurs d’automne va adoucir notre foulée. C’est donc confiants et insouciants que nous entamons les 1250 mètres de déclivité qui nous attendent.
C’est la surprise du jour : notre insouciance se transforme étonnement, puis en stupéfaction : le sentier est raide comme la justice, les pierres, pourtant sèches sont aussi glissantes qu’une échelle de poulailler et la douceur des feuilles d’automne, ces fourbes, cachent un sol si inégal que nous devons assurer chaque enjambée ! La descente s’avère un calvaire pour nos fesses qui rencontrent le sol à un rythme très soutenu … Peut-être qu’une bastonnade aurait été plus sympa, mais nous n’avions pas le choix !
La petite troupe arrive en bas, le moral au beau fixe et fait la connaissance d’un gentil menuisier qui remplit nos gourde tout en cherchant à se rappeler où il a rencontré sa copine Christelle. De là un « saubere Schuhe bus » nous emmène à Cimalmotto où une courte montée nous conduit au rifugio La Reggia.
P.S. je me vois obligé de parler du jour 5, jour où je descends encore les escaliers à l’envers !
René
Jour 3: suivra
Me 26 juin 2024
Corcelles BE , le Gor Virat , Moutier
Récit
La météo nous a fait avancer la course de 24h, plusieurs participantes ont malheureusement du y renoncer. Notre équipe de 6 randonneuses, arrivée à Corcelles BE, s’est attaquée à la montée raide du Gor Virat. Cette gorge peu connue, du Mont Raimeux , splendide, avec ses cascades et ses ponts, nous a toutes enchantées. Peu après un point de vue bien aménagé, nous a permis une petite halte méritée. La montée suivante, pour atteindre la crête, s’est faite à travers pâturages fleuris, avec une flore très variée, passant par le Raimeux de Crémines. Longeant la crête, nous atteignons le sommet pour le pique nique, et pour déguster le délicieux cake caramel-beurre salé d’Ida, sans oublier ensuite de monter sur la tour, pour admirer le paysage, sur les villages jurassiens. La descente par le Raimeux de Grandval, puis par la cabane du CAS, sur Moutier se termine par un très joli sentier forestier et par un verre désaltérant par cette presque première chaude journée d’été.
Ve 21 juin 2024
À la découverte du Val d'Entremont
Les prévisions météo n'étaient pas avec nous pour ces trois jours à la découverte du Val d'Entremont : précipitations orageuses, rivières en crue... Au lieu de trois journées à arpenter les chemins et sentiers de la vallée, nous nous sommes contentés d'une randonnée à la journée le samedi, profitant ainsi d'une petite fenêtre météo plus clémente. Belle balade au milieu de prairies fleuries et de forêts à la découverte de quelques villages et hameaux dormant à l'écart de la route du Grand-St-Bernard. On reviendra l'année prochaine pour la suite de la visite... 😉
Christelle
Ma 18 juin 2024
Tour Panoramique des Paccots
Que du bonheur, enfin une journée sans pluie et avec une température très agréable.
Le parcours varié nous a permis d'apprécier, en faisant un petit détour, le lac des Joncs et ses magnifiques nénuphars. Puis la marche s’est poursuivie par une jolie montée dans les pâturages avec comme cadeau, une belle vue sur le lac Léman juste avant d’arriver à la petite réserve forestière du Barlattey et son couvert accueillant. C’est là que nous avons apprécié un repas bien mérité. Ensuite nos regards se sont portés sur le Moléson, le Vanil Blanc et la Dent de Lys.
Nous avons été en admiration devant les prairies verdoyantes et les parterres de fleurs splendides.
Nous avons apprécié la descente entre pâturages et forêts jusqu’aux Paccots. C’est là que nous nous sommes arrêtés dans le seul bistrot ouvert sur notre chemin, pour une boisson bien fraîche.
Le retour s’est fait comme à l’aller, par de nombreux changements de transports. Toutefois les trajets ont parus courts, on a toujours des choses à se raconter!!!
Lu 17 juin 2024
Balade au Val dHerens
4 randonneurs matinaux se retrouvent à la gare pour le train de 6 h 22 pour Lausanne et Sion. Voyage tranquille car il n’y a pas beaucoup de passagers à cette heure. Un cinquième randonneur nous rejoint à Sion pour un café chez Zenhausern bien sûr. A l’arrivée aux Haudères nous retrouvons les randonneuses qui étaient déjà présentes depuis dimanche dans un mayen sur les hauteurs d’Evolène.
Après la traversée du village, nous attaquons la montée du jour, heureusement par paliers et souvent à l’ombre des noisetiers et des mélèzes sur un beau sentier parsemé de mayens. Une première pause à Farquesses avec une vue imprenable sur la star du jour, la Dent Blanche. Et une deuxième à Giette à la boutique des yacks qui sont élevés dans les parages.
La traversée d’une belle forêt à flanc de montagne, seulement entrecoupée par les traces de deux avalanches de 1999 et une passerelle bougeante, nous amène aux prés d’Arbey et son petit lac.
Le picnic se fait sur l’une des nombreuses tables disposées autour du lac. Le début de la descente vers Evolène se passe à travers de champs … de fleurs par un petit sentier qui nous permet de s'émerveiller dans ces prés fleuris multicolores sous un beau soleil de juin. La suite se fait en forêt par un sentier sinueux mais agréable pour rejoindre la borgne et le village.
Une courte promenade sur le "sentier patrimonial” permet d’observer la batîments interessants hors de la grande rue. Pour terminer, un regard sur la source qui a donné le nom au village. Une dernière halte à une terrasse ombragée a permis de clore en douceur cette jolie balade au Val d’Herens.
Sa 15 juin 2024
Pfriendler
Escalade à la Wandflue (remplacement sortie Pfriendler)
Une météo humide le samedi du côté du Susten, puis nuageuse avec des températures inférieures à 10 degrés le dimanche a poussé les organisateurs à remplacer le week-end d’escalade au Pfrienler par une sortie du dimanche aux Gastlosen. Après l’indispensable café à Jaun, départ pour la Wandlue et ses magnifiques dalles à cannelures. Après une courte marche d’approche, les quatre cordées se sont réparties dans les nombreuses voies de 1 à 6 longueurs pour une belle journée de grimpe. Après bien des heures d’escalade, les pieds des participants ont dit STOP! Les bras étaient par contre en pleine forme pour soulever une bière ou autre boisson au bistrot du coin.
Merci aux participants pour leur enthousiasme et à l’année prochaine pour une sortie ensoleillée au Pfriendler
Les organisateurs
Je 13 juin 2024
Cholerenschlucht - Rohrbach
19 marcheurs se retrouvent dans le train pour Berne. Après un café rapide, nous poursuivons notre voyage jusqu’à Frutigen,
puis un car que pour les Jeudistes, direction Achseten-Tregel. De là, nous visitons la gorge merveilleuse de Cholerenschlucht.
Ensuite, nous serpentons sur le chemin panoramique du Spissenweg. Le tracé de ce chemin s’adapte à ce beau paysage, en
traversant 6 torrents , mais avec ces légères descentes et ces très belles Montées. Nous terminons notre randonnée par une
super dérupe et ses 30 contours. Récupération bien méritée sur la terrasse de Rohrbach-Träff, avant de reprendre le car et le
train jusqu’à Neuchâtel. Nous avons parcouru 13km en 04h20, avec un dénivelé +635m et -775m.
Merci à tous pour la bonne compagnie et la chouette ambiance, ainsi qu’à notre adjoint-comptable Pierre.
Voir les photos sur le site du CAS (merci aux photographes).
Guy
Me 12 juin 2024
Un ruisseau et des forêts, la Baumine.
Mercredi 12 juin 2024, nous nous retrouvons à la gare de Neuchâtel pour prendre le train de 8h03 direction Yverdon-les-Bains.
13 participants (cheffes de course incluses) et un mâle.
Arrivé(e)s à Yverdon-les-Bains, nous patientons pour prendre un autre train qui nous mènera à Baulmes.
A Baulmes, j’indique aux Dames que derrière la porte sur laquelle il y a un pictogramme indiquant surveillance vidéo, se cachent des toilettes, qui sont la bienvenue avant le départ de la course.
Après une heure de marche, nous rejoignons un ingénieur forestier qui nous accueille avec des croissants et du café. Nous profitons de cette pause pour entonner un joyeux anniversaire à l’une des cheffes de cours. Son âge reste inconnu sauf pour quelques initié(e)s. Les croissants ont été offerts généreusement par Christiane.
Nous recevons des explications forts intéressantes sur les buts de la forêt fixés dans la loi, notamment un but de protection, un but d’exploitation, un but de délassement, de captage du C02.
Après la théorie, la pratique, nous devons déterminer à l’aide de ruban quels arbres il faut abattre et quels arbres il faut conserver. Deux rubans sur le tronc de l’arbre indique qu’on le conserve, un ruban qu’il faut l’abattre. Autrement dit l’arbre à abattre entrave le bon développement de l’autre arbre qui sera utile ultérieurement dans le rôle d’exploitation de la forêt (pour des constructions en bois par exemple).
Suite à cela, une brève polémique s’installe quant au pic nic. Doit-on le prendre suite à l’exercice pratique ou encore marcher 30 minutes environ. Décision sera prise de le prendre suite à cette dernière montée afin de ne pas entraver notre digestion.
Après le pic nic, nous poursuivons dans un champ, où nous sommes rejoins par un troupeau de vaches curieuses. Une des participantes s’affolera croyant reconnaître un taureau dans un vache. Après vérification de l’arrière il s’agit bien d’une vache et non d’un taureau. Il convient de pardonner ce pêché véniel, il est rare que les dames voient des hommes si bien qu’une confusion peut s’installer :-)
Nous poursuivons notre chemin jusqu’à Sainte-Croix en essayant péniblement de suivre notre star incontestée, j’ai nommé Ida (l’ennemie des docteurs et des entreprises pharmaceutiques).
A Sainte-Croix, nous prenons un dernier café, frappé, une bière avant de rependre le train qui nous ménera à Yverdon-les-Bains puis Neuchâtel.
Un grand merci aux organisatrices et à l’ingénieur forestier pour cette merveilleuse journée.
Un message aux hommes et aux jeudistes, comme le disait Jean-Paul II, n’ayez pas peur, les dames ne sont pas dangereuses, bien au contraire, une course en leur compagnie est gage de bonne humeur, de rigolades, de camaraderie.
Michael Ledermann
Je 6 juin 2024
Les Gorges du Dailley
Lu 3 juin 2024
Goumois - Le Moulin Jeannotat - Les Pommerats - Sa
Lundi 3 juin. Nous étions 12 randonneurs motivés, dont nos 2 chefs de course : Sanae et Willy, à nous retrouver sur le quai
de gare à la Chaux-de Fonds.
Le petit train rouge du Jura puis un car postal nous ont emmenés à Goumois.
Avec l’espoir et l’envie de voir apparaître le soleil dans l’après midi, nous nous sommes mis en marche gaiement après avoir
sorti l’équipement anti-bruine.
Nous sommes montés jusqu’au village des Pommerats où nous avons visité l’église pour la partie culturelle de la journée puis
nous avons amorcé la descente jusqu’à Moulin Jeannotat.
La forêt est magnifique, sauvage, pleine de mousse, dans une ambiance feutrée par la bruine.
La descente s’est vite avérée bien boueuse.. quelques glissades, chutes et autres rattrapages acrobatiques, heureusement sans
gravité et nous avons pu comparer l’état de nos souliers et de nos pantalons en arrivant en bas!
Un arrêt pique nique dans un abri avec bancs et tables a été le bienvenu et nous avons repris un chemin presque sec pour rejoindre
Goumois, le long du Doubs qui est impressionnant par sa quantité et son débit d’eau.
Nous décidons de ne pas prolonger la balade pour aller admirer la chute du Bief et le château de Cugny, étant donné l’état humide
des sentiers…et de nos souliers…mais nous y reviendrons !
Le soleil nous a fait faux bond mais cela n’a en aucun cas entaché notre bonne humeur !
Une magnifique randonnée et un grand merci à Sanae et à Willy pour l’organisation
Michèle Liechti
Di 2 juin 2024
Sé Carro
C’est tôt le matin qu’Anne, Christine, Daniela, Florence, Görge, Grégoire, Ida, Josiane, Mazal (notre vénéré GO), Michael, Paola Andrea, Simona et Simone priment le train pour Vernaya.
Après 30 min de marche d’échauffement, nous prenons le télécabine de Dorénaz à Champex d’Alesse où nous enfilons nos ponchos et impers.
Vers 10h nous entamons la montée, assez raide et en forêt, vers Sex (ou Sé ou Scex) Carro, avec quelques arrêts-explications sur les végétaux environnants. Question vue, c’est plutôt journée blanche…
Vers 13h, pique-nique bien arrosé au Plan de la Mèna avec un panorama bien bouché...
Lors de la descente, nous faisons un petit détour par la cabane du Scex Carro (terrasse au sec), par les anciennes mines d’anthracite de La Méreune (accès malheureusement interdit) et la Buvette de la Giètaz. A 16h nous reprenons le télécabine et rentrons sur Neuchâtel.
Ce fut une belle balade dans une chouette ambiance. Heureusement il n’a plu qu’une fois. Il faudra que nous y retournions un jour de beau pour pouvoir admirer le panorama! Merci Mazal!
Ve 31 mai 2024
Le Felsenweg du Bürgenstock
Course de remplacement de Gampelen à Hagneck
La “minute du promeneur” :
Source: Philippe Zeissig, Ed.
Sur le balcon
Aux Ormonts, dans les Alpes vaudoises, voici quelles sont, pour les hommes, les étapes de la retraite.
La première étape, c'est le moment où les jambes déclarent qu'elles ne peuvent plus vous hisser, l'été, jusqu'au chalet du plus haut alpage.
Reste le chalet situé à moyenne altitude, au bout d'une montée bien moins longue. Mais vient le jour où les jambes - et le cœur, peut-être - trouvent trop longue aussi cette montée-là. Alors on reste pour de bon au chalet d'en-bas où il y a, toute l'année, mille travaux à faire.
Et quand enfin, on ne peut plus rien faire, on passe alors la journée sur le balcon du chalet.
C'est beau, cette vieillesse qui, au lieu d'être prison, est balcon. Et si on ferme un peu les yeux, c'est un balcon d'où l'on commence à voir même l'invisible...
Je 30 mai 2024
Course A : Au sud du lac de Thoune : Därligen Fa
En raison des prévisions météo très défavorable dans la région de Spiez, confirmées par la suite, nous décidons d’annuler la course et de la remplacer par une randonnée dans la région.
Course A du 30 mai 2024 : Hauterive-Chaumont-Pierre-à-Bot
11 courageux Jeudistes se retrouvent à 10:00 à Hauterive. Sous la conduite avisée de Jacques I. nous montons d’un pas d’alpiniste jusqu’au sommet du funiculaire de Chaumont. Cette direttissima est un excellent entraînement pour les courses alpines à venir. Vers 11 heures, une averse nous rattrape, mais nous sommes tous « waterproof » soit avec un parapluie, soit avec un surpantalon, voire une pèlerine. Après 1h40 de montée, à noter : conforme à la durée calculée par SuisseMobile pour un âge moyen de 45 ans, nous arrivons au confortable abri sous la station supérieure du funiculaire. Entre temps, la pluie a cessé. Après le repas, nous reprenons la randonnée par le chemin dit du nord pour aller à Pré-Louiset ; le chemin est plutôt détrempé, pas étonnant par ces temps pluvieux. Comme récompense, nous profitons d’une belle vue en direction du trou de Bourgogne et sur le littoral occidental. C’est ici que nous attaquons la descente. Le chemin est en partie glissante et détrempée et pour en éviter les passages les plus scabreux, nous prenons des chemins « blancs ». Du coup, nous dévions de la trajectoire directe pour Fenin, et décidons de nous diriger vers les Trois-Bornes et Pierre-à-Bot. Excellent choix, puisqu’il nous permet de finir cette course autour du verre de l’amitié à la Pinte du même nom.
En résumé :
Température agréable ; seul l’effort nous fait transpirer. Une averse d’environ une heure bien « fournie », et quelques gouttes par-ci, par-là, mais pour le surplus temps nuageux, mais sec.
Distance 9.43km, dénivelé +700/-500, durée 3h35
Remerciement à tous pour l’ambiance amicale et à Jacques pour son assistance active, puisqu’il a eu l’idée de ce trajet original, et pour nous avoir guidé d’un pas de montagnard chevronné à la montée.
Alfred
PS de la part de Jaques : Merci à Alfred pour la tournée à la Pinte de Pierre-à-Bot
Ma 28 mai 2024
Chasseral en boucle par la Combe-Grède
Suite à une météo défavorable, la course à été reportée d’un jour, avec pour corollaire que seuls 6 participants sur les 16 prévus ont pu participer. Départ de Villeret sous le soleil par une températeur agréable pour attaquer la combe Grède. Malgré les pluies des semaines précédentes, le terrain était correct. Après une petite pause au Pré aux Auges, départ en direction de la métairie de Morat. En cours de route, nous avons observé marmottes et chamois ainsi qu’une flore variée et… deux petits névés. Nous avons ensuite contourné le petit Chasseral pour rejoindre la métairie de l’A Neuve et depuis là la crête de Chasseral. Après une pause pic-nic, nous avons atteint le sommet de Chasseral pour ensuite continuer en direction de l’hôtel Chasseral et entamer notre descente en direction du Pré aux Auges et remonter ensuite le chemin des Renards pour arriver au point de vue de la Corne où nous avons pu observer plusieurs chamois avant de continuer notre descente par les Plânes et la forêt de la Combe Grède pour finalement atteindre une acceuillante terrase de restaurant et prendre un rafraichissement bien mérité. Tous les participants sont rentrés avec de belles images dans la tête et heureux d’avoir pu effectuer cette course de 20 kilomètres avec 1000 mètres de dénivellés. Un grand merci à tous.
Je 23 mai 2024
Verena - Weissenstein par le Balmfluechöpfli
Une rando de remplacement, sans grand dénivelé, au départ de Frauenkappelen et au bord de l’Aar. Nous longeons le lac de Wohlen, avec sa grande colonie de cygnes et autres oiseaux d’eau.
Nous traversons de jolis paysages champêtres, malgré la proximité de Berne.
La pluie nous a épargnées jusqu'à la fin du pique-nique.
A la fin de la remontée sur Berne, nous traversons le jardin botanique et saluons les ours dans leur fosse.
Je 16 mai 2024
Visite du vieux Fribourg par le "golf urbain"
Journée entre soleil et pluie dans ce magnifique vieux Fribourg parcouru en marchant le long du tracé du golf urbain.
Ponts, abbaye, monastère, chapelle, églises, cathédrales, parcs verdoyants et Sarine ont retenus toute notre attention.
A la fois le calme et l'excitation du jeu nous ont suivis tout au long de la journée. Magnifiques endroits qui méritent d’être visités.
Pour la plupart d’entre nous ce fut une belle découverte. La bonne humeur a déjoué la météo!
Lu 13 mai 2024
VTT La ronde des étangs
Lundi 13 mai, alors que le temps est orageux et incertain, nous sommes cinq VTTistes à nous retrouver devant l'Abbaye de Bellelay pour le bel itinéraire concocté par Heinz à la découverte d'une dizaine d'étangs des Franches-Montagnes.
On démarre cool chez les Bernois avec un premier étang juste à côté du village, suivi d'un deuxième situé à quelques centaines de mètres au plat.
Pour voir les étangs francs-montagnards, il faudra effectuer un peu plus d'efforts et une montée assez raide jusqu'au village de Lajoux, avant de redescendre sur l'étang des Beusses, qui rappelle à Christelle des soirées mémorables de sa jeunesse... On remonte à Lajoux et contemplons trois nouveaux étangs "dôs le Crât" avant de descendre à La Combe. Le ciel étant menaçant, Heinz n'a aucun problème à nous convaincre de renoncer à l'aller-retour jusqu'à l'étang de Bollement.
Quelques gouilles plus tard, nous faisons une petite pause près du bel étang de Plain de Saignes, avant de poursuivre dans des paysages typiques des Franches-Montagnes : de grands pâturages parsemés de sapins où paîssent des chevaux de la race éponyme et des vaches. Mais qui dit bétail dit clôtures, avec de nombreux clédards que nous ouvrons et refermons chacun à notre tour.
Nouvelle halte pour contempler le superbe étang des Royes, et nous gagnons les abords de l'étang de la Gruère pour un pique-nique bien mérité.
Pour l'après-midi, Heinz nous a préparé un programme plus sportif avec franchissements de barrières - sans clédards à présent ! - et passages dans des terrains marécageux dont on se souviendra !
Un passage par le village des Genevez et on redescend chez les Bernois par un petit chemin plutôt raide dans la forêt. Entretemps, le ciel menaçant du matin a laissé place à de belles éclaircies et c'est aux Reussilles que nous terminons cette magnifique journée autour d'une boisson rafraîchissante. Un grand merci à Heinz pour nous avoir guidés sur ce somptueux parcours !
Christelle
Ve 10 mai 2024
Combe de Biaufond
Les champs de pissenlits à perte de vue, les grandes fermes neuchâteloises parsemées au milieu de nulle part, les vaches heureuses de brouter une herbe d’un joli vert tendre, le Doubs et ses reflets magiques, madame cygne veillant jalousement ses œufs et une bien jolie équipe de 9 dames et 1 monsieur.
Voici la base de la journée qui se déroule sous la conduite de Claudine, cheffe de course rapide, il a fallu s’accrocher quand même pour suivre son pas alerte et dynamique !
Le parcours au départ de l’hôpital de "La Tchaux" nous a emmené en direction des Bulles, du Valanvron, avec un arrêt au Point de vue Le Bichon, puis descente en direction de La Rasse. Petite halte au Pélard pour y voir l’unique ferme restante d'un hameau qui était constitué de sept maisons (un moulin, une scierie...). La forge du Pélard a permis à la belle industrie (l’horlogerie) de s’installer et de se développer sous l’impulsion des Brandt dit Gieurin et des Ducomun de Boudry. Au 16e siècle, les côtes du Doubs étaient exploitées pour les besoins de l’industrie.
Depuis La Rasse, un joli chemin du côté France, avec les écussons "polonais et ukrainiens", selon Malgo nous emmène à Biaufond.
Pause repas vers un énorme rocher "La Cathédrale", puis les échelles pour remonter et arriver au lieu-dit "Le Cul des Prés".
Michael herborise en ramassant de l’aspérule odorante pour faire une crème brûlée !
Malgo photographe attitrée de fleurs et de fleurs toutes plus belles les unes que les autres.
Une joyeuse équipe attentive aux conseils de Michael sur les plantes… parfois bien toxiques, plus besoin d’EXIT, il suffit de lui demander…
Depuis Le Cul des Prés, on remonte un bout, on passe à côté du Golf des Bois, Claudine ne s’arrête pas pour faire un trou, car le train passe une fois par heure à l’arrêt La Large Journée, donc presque un petit footing pour peser sur le bouton "arrêt sur demande".
Bien belle journée ensoleillée avec les pieds un peu mouillés au début dans les champs, puis au sec pour le retour @home.
Merci Claudine GO
Récit Patricia c/o GO