
Lu 4 déc. 2023
Fondue de fin d'année
Sur le parking des Gollières, saison grippes et Covid oblige, nous ne sommes plus que 15 participants au lieu des 22 prévus initialement. La répartition des sacs à dos, raquettes et bâtons dans les 3 voitures ainsi vite faite, direction le col du Mont Crosin.
A peine le parking du col quitté, la neige se met à tomber, le vent souffle assez fort et la visibilité est plus ou moins bonne. Doudounes bien chaudes sur le dos et bonnets visés sur le crâne, nous montons allégrement dans 20 à 30 cm de neige poudreuse vers le chalet La Jonquille, section Chasseral, pour la traditionnelle fondue de fin d'année des Lundis X.
Le chuintement des pales d'éoliennes nous tient d'abord compagnie et nous sert de repérage, puis le chemin se perd dans les sapins. Grâce aux GPS conjugués de Heinz, Philippe et Adrien, nous arrivons sains et saufs à la cabane, très bien accueillis par J.R. le gardien. L'apéro fourni par les participants, puis la fondue mélangée avec dextérité, suivie des desserts, nous font vite oublier le blizzard, le froid et la neige picotant les yeux.
Le retour se fera dans des conditions encore plus exécrables et l'arrivée aux voitures est bienvenue.
Pour ce dernier Lundi-X de 2023, l'hiver était vraiment là !
Merci à tous les participants et bonnes fêtes.
Nadia








Me 29 nov. 2023
Abattage d’un arbre à l’ancienne
Abattage d’un arbre à l'ancienne
La journée commence par une petite marche pour se mettre en jambes entre Bevaix et Perreux et apprécier le soleil radieux (seul jour de la semaine)!
Arrivés au lieu de rendez-vous, la forêt nous est présentée sous toutes ses facettes par un bûcheron passionné, Paul Bischof. Ensuite nous faisons la connaissance des outils bien affûtés. La hache avec démonstration d’une épilation du bras, et du “passe-partout” (scie à large lame avec une poignée dévissable à chaque extrémité). Le collet de l'arbre à abattre est déjà préparé. Puis c’est le moment de comprendre comment se positionner avec un double-mètre en forme de T afin que l’arbre tombe à l’endroit souhaité en toute sécurité, tant pour la forêt que pour les participants. Après quoi, Paul procède au moyen de sa hache, à une entaille à la base du tronc d’environ 45 degrés. Nous avons tous pu nous exercer au maniement de la scie avec délicatesse et rythme jusqu`à la largeur de la charnière indiquée. Régulièrement des coins de bois son enfoncés pour inviter l’épicéa à tomber. Le mouvement et le bruit du tronc nous indique le moment où il est temps d’arrêter de scier. La chute du conifère est lente. Cet instant est à la fois émouvant et beau. La coupe de l’arbre est douceur étonnante au toucher.
Une torrée préparée par Claude et Joseph a rempli nos estomacs criant famine.
Nous avons retenus de cette journée, que notre tâche est d’avoir un immense respect pour nos forêts, poumons de notre planète. Elles seules pourront nous sauver si nous la considérons comme un élément primordial de notre TERRE.
Nous avons tous été captivés par les propos d’une grande pertinence et d’une immense sensibilité de notre bûcheron.
Pour terminer, le chemin nous a conduit jusqu’à Boudry ou chacun est rentré chez soi.








Ve 24 nov. 2023
Le Felsenweg du Bürgenstock
En raison d’une météo grise, nous avons remplacé la course au Bürgenstock par une balade entre Soleure et Buchegg- Kyburg.








Je 23 nov. 2023
Les Prés d'Orvin - Nods via Chasseral (par la crêt
Texte suivra








Je 23 nov. 2023
Le long de la Reuss de Mellingen à Turgi
Récit de course du 23 novembre 2023
Course A: Le Château d'eau du plateau: de Mellingen à Turgi
20 participants ont pris le train le matin tôt pour venir suivre le dernier tronçon de la Reuss et explorer le « Wasserschloss », littéralement le château d’eau, constitués par la rencontre de l’Aar, de la Reuss et de la Limmat.
Arrivés à Mellingen, nous avons commencé par le traditionnel café au Restaurant Löwen. Après un bref tour dans la vieille ville, nous avons suivi le bord de la Reuss par un temps couvert, mais de température agréable. Les vues sur les berges sauvages de cette puissante rivière nous ont émerveillés. Peu avant Birmingstorf, encore avant midi, ce fut l’heure de l’apéritif, apprécié par tous. Nous sommes ensuite montés jusqu’au village, où nous avons été accueillis dans le cadre somptueux du Gasthof zum Bären. La soupe à l’orge des Grisons (Bündnergerstensuppe), suivi d’un vol au vent aux boulettes de veau accompagné de petit-pois et carottes, accompagné d’un verre de Pinot Noir de Birmenstorf et d’un verre d’eau au prix d’or, ont été servis à une vitesse incroyable. Après le café accompagné d’une délicieuse friandise au chocolat, nous avons repris la randonnée. Le soleil était maintenant au rendez-vous et le ciel bleu nous souriait. Après une bonne heure, nous avons aperçu sur l’autre rive Windisch, le bien connu Vindonissa de Romains. Un peu plus loin, le barrage révélait toute la puissance de la rivière. La suite du cheminement se faisait sur le bord de la rivière revenue au calme, pour finalement arriver au confluent de la Reuss et de l’Aar, que nous avons pu observer depuis le pont de chemin de fer menant à Turgi. Après un court trajet à travers quelques maisons et le long de l’Aar, nous sommes arrivés dans le delta formé par celle-ci avec la Limmat. Encore un petit effort en suivant cette rivière donnant lieu à maints barrages, et nous voici à la gare de Turgi. Cette course fut une belle découverte pour la plupart d’entre nous.
Nous avons parcouru 19.8km, en 4h50, y compris un dénivelé de 250m. A mon avis, une performance plus qu’honorable.
Un grand merci à tous les participants pour la bonne humeur et l’ambiance amicale. Merci à Jacques I. de m’avoir accompagné.
Alfred Strohmeier








Di 19 nov. 2023
Mont de Couvet - Le Châble
Dimanche 19 novembre – 8 participants – 13.2km – +-570m
A la découverte des sources du Val-de-Travers: Le Sucre et Les Cambudes.
Course raccourcie à cause de la météo et des chemins trop boueux.



Je 16 nov. 2023
Altreu
14 personnes se retrouvent en gare de Neuchâtel. Avec pas mal de retards des trains, quelques sprints et du suspens, nous arrivons quand même à Büren an den Aare.
A cause des trains régionaux supprimés à Cornaux et Cressier, 1 Jeudiste a dû abandonné à notre marche et notre co-organisateur nous a rejoint à Aarbrügg .
Après le café, nous commençons notre randonnée au bord de l’Aare. Suite aux crues, nous devons abandonner notre parcours initial et de reprendre par la rive gauche.
La pluie nous accompagne pendant un bon moment. Arrivée à Altreu, nous prenons un apéro relax, à l’extérieure.
Après un excellent repas copieux, nous continuons notre rando avec une pluie légère, jusqu’à Bellach. Retour à Neuchâtel,16h32, sans embûche ( mais oui ! ) .
Guy

Ma 7 nov. 2023
Herzogenbuchsee Wynigen
Cuno Amiet et Bruno Hesse n’auraient certainement pas sortis leurs chevalets et leurs palettes pour peindre les
paysages d’Oschwand en ce jour pluvieux et venteux. Cela n’a pas empêché notre groupe des 10 marcheur(se)s
de suivre leurs traces entre Herzogenbuchsee et Wynigen. Nous admirons de magnifiques fermes bernoises avec
leurs énormes toitures en croupe nichèes dans un paysage de collines et de forêts. Nous nous arrêtons quelques
instants pour admirer une plantation d’aronias et faire quelques emplettes de baies, miel et sirops dans un “lädeli”
aménagé sur place. Avant de rejoindre Wynigen nous profitons encore du “Wandergeist” une petite bouteille de
liqueur nichée dans un petit écrin suspendu à un tronc d’arbre. Un petit détour pour admirer la cascade de Murg et
nous rejoignons la gare avant de nous faire rattraper par une copieuse averse.








Ve 3 nov. 2023
St.Imier-Nods
Malgré une météo paraissant plutôt défavorable, la randonnée est maintenue, modifiée la combe Grède étant fermée. Départ de Cormoret direction La Fauchette, les Limes du Bas, les Limes Derrières. La montée est belle, dans la forêt d’automne, puis dans les pâturages. Au point 1367, remarquables arbres torturés, merveilleux site un peu trop exposé au vent pour le pique-nique, pris un peu plus bas avec une vue splendide sur la combe Grède, agrémenté pour le dessert par un bon cake d’Ida. Il fait froid, nous repartons pour la descente sur le pré aux Auges, et la montée à Chasseral, dont la crête est saupoudrée de neige et givre. L’hôtel est fermé, pas de café. Jolie descente sur Nods par le sentier pedestre, dans la forêt. La météo nous aura offet une fenêtre des plus favorables, sans pluie ni vent excessif qui nous aurait obligé à éviter la forêt en raison du risque de chutes de branches et d’arbres. Très belle randonnée d’automne, appréciée de toute l’équipe. Merci aux conseils d’Adrien et de Marie-Claude.
Christiane








Lu 30 oct. 2023
Chemin-Dessus, La Crevasse








Ve 27 oct. 2023
Traditionnel Saucisson à la cabane Perrenoud








Je 26 oct. 2023
Chasseral (1606m)
15 Jeudistes motivés et enthousiastes se sont retrouvés à 8h00 au restaurant du Val pour les cafés et croissants, généreusement offerts par notre ami Jean-Pierre Baer, à l’occasion de la naissance de sa deuxième petite-fille prénommée Elsa. Encore félicitations et un tout grand merci à Jean-Pierre. Nous avons ensuite traversé le Val-de-Ruz en voiture pour nous rendre aux Savagnières, point de départ de la course du jour.
La colonne s’est mise en route à 9h00, sous un ciel bas mais sans pluie. Un peu après la métairie des Plânes, nous avons croisé un premier groupe d’une dizaine de chamois, puis un deuxième en arrivant à La Corne, d’où le brouillard nous a empêché de voir Saint-Imier, les éoliennes ou encore la combe Grède. Nous avons rencontré un troisième groupe de chamois entre la Corne et le Pré au Auges, un peu méfiants mais nullement effrayés. Puis la pluie est venue nous tenir compagnie dans la montée sur la Métairie de Morat, lieu de notre seconde pause. La dernière montée sur Chasseral s’est effectuée avec une forte pluie et un très fort vent d’Ouest. Sous l’émetteur, que nous avons pu entrevoir, la pluie s’est enfin arrêtée, mais pas le vent. Le groupe est finalement arrivé au restaurant de Chasseral à 11h45. Les Fondues et Jambons - Roestis servis étaient tout à la fois bien mérités et appréciés. Après les cafés et les vêtements plus ou moins séchés, nous sommes repartis tout ragaillardis à 13h30, sous un vent qui n’avait de loin pas faibli : moyenne mesurée à Chasseral à 64 km/h avec des rafales à 107 km/h. La descente via l’Egasse et la métairie des Plânes s’est effectuée sans problème, sans pluie, et même sans vent sur la partie finale, avec une arrivée aux voitures à 14h45. En résumé : 13 km parcourus en 4h00 avec un dénivelé de +/- 640 m.
Je tiens encore à remercier très sincèrement tous les participants pour la très bonne ambiance, l’esprit de camaraderie et l’attitude toujours positive. Je remercie également très chaleureusement Jacques Isely, coorganisateur et trésorier du jour, pour son support, tant pendant la phase de préparation qu’aujourd’hui lors de la course.
Jean-Bruno Kaiser








Lu 23 oct. 2023
Le Saanenland vu d'en haut








Di 22 oct. 2023
Au fil du Doubs... suite et fin en VTT !
Balade automnale en VTT le long de la jolie vallée du Doubs, parée de magnifique couleurs en cette saison. Petit excursus à pied pour voir la chute (ou plutôt le filet d'eau en ce moment) du Bief de Vautenaivre, et visite guidée de la Collégiale de St-Ursanne et de ses multiples trésors. Une très belle journée d'automne dans le Jura.





Je 19 oct. 2023
Mont Raimeux
19 intrépides ont participé à la course A au Mont Raimeux ce jeudi 19 octobre, malgré des prévisions météo changeant d’heure en heure, et la possibilité offerte encore mercredi matin de se désister. Bravo !
Comme annoncé, nous avons pris le train jusqu’à Corcelles BE, puis nous sommes montés les jolies gorges appelées Gore Virat jusqu’aux nombreux Raimeux : Raimeux de Crémines, Sommet du Mont Raimeux, Raimeux de Grandval, Raimeux de Belprahon, pour descendre ensuite sur Moutier.
Si les vues sur le Jura et ses vallées, en particulier le Val Terbi, également appelé Ma Vallée, étaient un peu limitées par la brume et des nappes de brouillard, au sommet, nous avons pu apercevoir l’Eiger, car les Alpes jouissaient du föhn. Peu avant la descente vers Moutier, nous avons joui d’une superbe vue sur les gorges reliant Moutier à Delémont. Au sommet, où nous avions l’intention de pique-niquer, un vent soutenu et froid nous en a dissuadés, et nous avons donc cherché refuge dans le prochain Raimeux, les uns dans un cabanon, les autres dans un tipi (merci HUW !).
A plusieurs reprises dans la journée, chaque fois pour une courte durée, il y a eu une pluie fine, mais jamais rien de bien grave. Dans les gorges et sur la crête, nous étions protégés par les arbres, et dans les pâturages, les chemins se prêtaient aux parapluies.
En résumé : 12.6km, +709m, -830m, env. 4h45, sans les pauses. Chemin raide à la montée dans les gorges et quelque peu glissant, déconseillé à la descente. Le chemin à la descente vers Moutier est en excellent état, avec quelques passages peu nombreux un peu plus délicats.
Nous avons donc bien fait d’entreprendre cette randonnée ; elle nous a initiés aux temps moins cléments devant la porte. Elle s’est terminée par le pot de l’amitié à Moutier. Et comme nous avions marché d’un bon pas, nous avons pu prendre le train de retour une demi-heure plutôt que prévu.
Un grand merci aux participants pour le bel esprit d’équipe et leur amitié. Merci à PAB, notre cher président, de m’avoir assisté.
Alfred








Me 18 oct. 2023
Regards sur les pâturages boisés
La course a débuté à Fleurier avec une météo qui paraissait de bonne humeur. Nous avons commencé la montée sur un chemin carrossable, puis par un sentier raide dans la forêt. Après environ deux heures d’efforts, nous sommes arrivées vers la Preisette sur le plateau de pâturages et de forêts de la Grandsonne. Une première surprise extraordinaire nous y attendait : une troupe de becs-croisés des sapins – mâles au plumage rouge vif, femelles pâles et plus ternes s’égaillant d’arbre en arbre. A la Grandsonne nous avons retrouvé Martial de Montmollin, ingénieur forestier qui nous avait apporté café et noix de cajou. Surtout (quel privilège) il nous a offert un regard neuf sur ces paysages du Jura grâce à des explications passionnantes ! En l’absence de vaches et donc de pâturages, le paysage ne serait que forêt dense - à cette altitude, forêt de sapins et d’épicéas émaillée de quelques feuillus. L’équilibre à trouver entre pâturages et forêts est très subtil et demande l’intervention et la collaboration d’ingénieurs forestiers (quels arbres faut-il couper ou faire repousser), d’ingénieurs agronomes (combien de vaches peuvent-elles pâturer dans les diverses zones) et de naturalistes. S’il est facile de dégager des pâturages en abattant des arbres, il est en revanche plus difficile de réintroduire ces derniers, car le bétail les abroutissent. Il existe différentes manières de contourner cette difficulté : construire des structures en bois ou des murets de pierre sèches pour entourer les jeunes pousses, favoriser la présence de buissons épineux (tels que les genévriers) pour permettre le développement de pousses en leur sein, prévoir, lors de coupes d’arbres, de laisser des souches relativement hautes afin que les résineux puissent prendre racine à leur sommet, loin du museau des bovins. Après cette halte tellement enrichissante aux environs de la Grandsonne, nous avons poursuivi notre chemin en traversant une zone de dolines, certaines ouvertes, d’autres bouchées et formant ainsi un petit marais, d’autres encore abritant des résineux qui avaient pu ainsi échapper à la gloutonnerie des troupeaux (les résineux développent de splendides branches basses dès lors qu’ils ont assez de lumière). Notre ingénieur forestier a insisté sur la difficulté qu’il y a à abreuver des troupeaux dans un paysage karstique ! Après le pique-nique de midi qui s’est déroulé à la lueur des chandelles dans le refuge des Roches Eboulées au pied du Chasseron, nous avons repris la montée sous un ciel devenu menaçant et avons rejoint le sommet sous une pluie battante. Le vent était assez fort lorsque nous avons longé la crête en direction de St-Croix, mais aucun de ces contre-temps météorologiques n’a pu éroder notre plaisir. Lors de la descente sur St Croix, nous avons pu voir encore l’évolution d’un paysage passant d’une forêt laissée à elle-même, à celui d’un déboisement important en vue de réintroduire des pâturages ainsi que l’état du terrain après deux ou trois ans. Comment décrire notre bonheur d’avoir pu découvrir la richesse insoupçonnée contenue dans tous ces éléments paysagers ? La balade a été magnifique et la journée éclairée par Martial de Montmollin que nous remercions ici très, très chaleureusement !
Denise








Lu 16 oct. 2023
Bretonnières-Nozon-la Sarraz
Récit de course :
14 participants après 2 défections de dernière heure pour raisons de santé . Voyage en train sans histoire jusqu'à Bretonnière avec visite à la petite église du village du 12 ° siècle , bien sûr Romane au départ , modifications successives avec deux clochers , dont l'un en bulbe baroque (une rareté et curiosité pour la région ) .
Après cette visite, rando facile en direction du village de Premier , puis descente progressive vers le belvédère surplombant le village de Romain-Môtier . Description par 2 participants de l'histoire et de l'architecture de l'Ancienne abbatiale de Saint- Pierrer et Saint -Paul , un des plus anciens et remarquables édifices de Suisse .
Après pique-nique et café dans ce haut lieu , descente progressive des gorges du Nozon , en passant sous le village de Croy, , puis la cascade du Dard , impressionnante . Juste avant Pompaples, montée à l'hôpital de Saint-Loup et à son école des Diaconesses , jouant un rôle important dans le développement de la médecine en Suisse Romande et de la naissance des "soins à domicile " (bref historique).
Descente facile ensuite jusqu'à La Sarraz où reprise du train pour le retour .
En résumé , belle balade par un temps automnal magnifique , facile , 3 aspects culturels et excellente ambiance.








Ve 13 oct. 2023
Beichle
Peu après le départ de Chlusbode la pente s’accentue bien vite pour atteindre l’arête de Gsteigegg qui nous réserve encore
bien des raidillons avant d’atteindre la croix du Beichle à 1740m. Du sommet nous profitons d’une vue panoramique avec
à l’est les Alpes de Suisse centrale Pilate, Titlis au sud le Brienzer Rothorn et les 4000 Bernois Du Finsteraarhorn au Mönch
à l’ouest le paysage vallonné de l’Emmental et au nord la chaîne du Jura. La croix sommitale n’est pas encore l’objectif fixé
puisque le sommet cartographié du Beichle se situe quelques mètres plus loin à 1770m. Selon une randonneuse croisée sur le
sentier les communes de Flühli et d’Escholzmatt ont tenu à avoir chacune leur sommet!
Le chemin se poursuit le long de la crête avant d’entamer la descente à travers une forêt dense sur Escholzmatt.
Au retour nous profitons des derniers rayons de soleil (et de la bière) à la terrasse de la Grosse Schanze à la gare de Berne.
La grosse pluie de la nuit (après une longue période de sécheresse) nous fait mesurer la chance d’avoir profité de cette
journée si ensoleillée.







Lu 9 oct. 2023
VTT Jura
Sortie VTT lundi 9 octobre
Les conditions semblaient parfaites pour une belle journée mais celles-ci se sont révélées supérieures à nos attentes et nous avons passé plutôt une très belle journée.
Dès le matin, le ciel était d'un bleu limpide et la température très agréable, nous évitant de devoir mettre collants ou couches supplémentaires.
Notre parcours a commencé depuis Tête de Ran par une belle descente dans les bois sur Les Hauts Geneveys et s'est poursuivie bien évidemment par une belle remontée pour déboucher pour notre pique-nique à la Grande Sagneule à la mi-journée. La balade a continué en longeant le Mont Racine avant d'arriver à notre point de départ.
Pour les infos techniques:
distance: 26 km
D+/- :700 m/720 m
A noter, l'accueil le matin chez André et Doris avec les cafés et pour le retour l'après-midi, les bières qui nous attendaient
Merci à André pour la parfaite organisation, sans pour autant que cela soit un scoop, car chaque année sa sortie VTT est une référence
Fernand








Di 8 oct. 2023
De Vuiteboeuf à la Côte-aux-Fées
Soleil généreux pour cette traversée sud-nord à travers les Gorges de Covatanne, les Rasses, le Cochet (1485m), le point 1424m (la Collande et sa rose des vents), le Praisot, le Saut de l’Eau, le vallon de Noirvaux, la Grotte aux Fées, puis la Côte-aux-Fées. Traversée du pré de la Villette en file indienne et en silence. Le troupeau de vaches allaitantes y est gardé de près par un taureau attentif qu’il ne nous a pas déplu de voir sans cornes. Passage au Refuge de la Casba, à nouveau ouvert et accueillant été comme hiver. Pause pique-nique au sommet du Cochet avec vue sur Ste-Croix et les 6 éoliennes désormais dressées sur le Mont des Cerfs. La suite de la marche s’est effectuée en partie hors sentiers. Anciennement, un clubiste avait baptisé cette traversée “la rando des fils de fer barbelés”! Réputation confirmée. Cinq passages ventres à terre ont démontré la souplesse et la mobilité de chacune. En direction du vallon de Noirvaux, le Saut de l’Eau était à sec. Pas étonnant en cet été bien chaud. A la Côte-aux-Fées, pas de fontaine publique et pas de restaurant, fermé dans l’attente de nouveaux tenanciers. On appelera peut-être cet itinéraire à l’avenir la “rando des barbelés et de la soif”! Heureusement, une brave villageoise a rempli nos gourdes vides et la course s’est joyeusement terminée sur la terrasse (désertée) du restaurant, dans l’attente du car postal. MC








Sa 7 oct. 2023
Cours premiers secours: Pratique (2/2)
Le cours de premiers secours a eu lieu le vendredi soir 6 octobre et le samedi 7 octobre toute la journée.
Vendredi soir, la théorie consacrée aux traumatismes, à l’hypothermie et à l’alarme était animée par Misaël, ambulancier professionnel. 18 participants.
La journée de samedi a eu lieu au chalet Roche Claire de la section Sommartel. 15 participants ont pu exercer l’approche d’un blessé, la réanimation, la technique d’immobilisation, l’alarme, le déplacement d’un blessé et le comportement à l’approche d’un hélicoptère. Plusieurs mises en situations ont permis de tester les connaissances acquises. La météo était très agréable, du soleil et une douce chaleur.
Adrien








Lu 2 oct. 2023
Lötschenpass et Lötschental
Lötschenpasshütte: du Gasteretal au Lötschental
Jour 1 : Bus privé de Kandersteg à Selden, où Willy nous offre le café, pour fêter son proche anniversaire. Un grand merci. Montée assez raide en forêt, jusqu’à un plateau ensoleillé. Traversée aisée d’un glacier recouvert de pierres. Ascension ! plus technique sur un parcours bien équipé, qui nous mène à la cabane (2690m), après un bel effort : Dénivelé+ 1150m pour 6km, un beau parcours très varié. Une pause hydratation, et une partie de l’équipe repart pour 200m supplémentaires afin de profiter d’un panorama différent tandis que les autres tentent d’identifier les montagnes environnantes, aidés par Jürg, tout en admirant un troupeau de bouquetins paisibles.
Jour 2 : Départ à 8h, descente sur Lauchernalp dans un pierrier, poursuite sur un chemin d’altitude, à travers des myrtilliers flamboyants. En rejoignant l’itinéraire 56, menant au Schwarzsee, le sentier traverse une très belle forêt de mélèzes. L’automne s’installe et nous gratifie de ses magnifiques couleurs. A Fafleralp, une partie du groupe monte au Guggisee (2011m), l’autre se restaure, admire la statue de Chaplin et rejoint l’arrêt de bus. A nouveau très beau parcours aux couleurs inoubliables, dans une ambiance très chaleureuse. (D+500, - 1450 pour 20km env.)
Un très grand merci à Philippe, pour cette splendide randonnée, par un temps d’automne idéal
Christiane, Maud et Sanae








Je 28 sept. 2023
Val d'Hérens, les deux rives : Bramois-Ossona-Comb
2023_09_28 Val d’Hérens, les deux rives du cours inférieur de la Borgne.
12 Jeudistes matinales ont pris le train à 06h03 à Neuchâtel. Il fallait un effort pour se lever à l’ »aurore » après avoir passé l’équinoxe d’automne*. Un 13e Jeudiste, Valaisan, se joint à nous à Sion
Un beau temps, un sentier très varié et un sol sec nous gratifiera.
Caffè à la gare de Lausanne et poursuite jusqu’en dessous de Vernamiège.
Nous longeons sur le pentes de la rive droite les terrasses steppeuses avec leurs mazots soit rénovés, soit en ruine jusqu’à Ossona. C’est un mayen exemplaire d’agrotourisme de développement durable et tout confort.
Pause et café facultatif (et démonstration de remplissage de saucisse à rôtir à la main.
Descente d’une dérupe en zigzaguant jusqu’à la Borgne et visite des bassines de la source de la Combioule avec de l’eau thermale sulfatées tiède. Deux parmi nous profitent pour se laver les pieds.
Ce sont les faux-plats de la rive gauche qui nous font cumuler les 350m de dénivelé positif et finalement atteindre les 1000m de descente de cette journée. 15,6km en 5 h en T2 reflètent l’effort d’une coudure à l’autre de la gorge, d’un éboulis à l’autre avec des points de vue spectaculaires.
Un pique-nique sous les pins de montagne au Plandijatse et longue poursuite jusqu’à ce que nous traversions la Borgne. Encore des serpentins très aérés cette fois-ci sous la chaleur étouffante de la rive droite et une grimpette jusqu’à Notre Dame de l’Ermitage de la Longeborgne.
Peu de temps finalement pour profiter de l’accueil de l’ermite, un camarade de la classe primaire de Guy Quenot, qui nous présente les deux chapelles et les lieux de retraite.
Encore 20 minutes sur le macadam jusqu’au Pont de Bramois à Bramois pour la bière sous les platanes.
15h26 départ pour Sion pour fraterniser durant le trajet en train avec les Jeudistes B qui avaient faite des bises au nord de Sion le même jour ! (6 Jeudistes du groupe B de ce jour avait fait le même périple que nous en 2013 !)
Coût 45.-
* Le jour avant la clôture de l’inscription il n’y avait pas assez d’inscrits pour une billet de groupe. Une trentaine de mail personnel de rappel à tous les Jeudistes A, potentiels de participer à notre course, ont eu un grand succès. Merci à tous les copains et à Guy.
Hansueli Weber et Guy Quenot








Me 27 sept. 2023
Trogehorn
Le Trogehorn, 27 septembre 2023
Arrivés à Innereriz, nous entamons directement une jolie montée dans les vertes prairies du Eriztal. Ensuite, la pente se fait plus raide jusqu’au col du Chrinde. Nous longeons l’arrête et descendons quelques échelles pour mieux remonter les blocs rocheux qui nous mènent au sommet du Trogehorn (alt. 1973m). La pause pique-nique nous permet d’admirer les magnifiques sommets, entre autres des Alpes bernoises. La descente de l’Arnigrat se fait entre rochers et buissons de myrtilles ou d’airelles, aux couleurs automnales, et se poursuit dans une forêt dense de pins. A l’unanimité, nous choisissons de prolonger en longeant la pente du Schiltwang sous la chaîne rocheuse de notre sommet du jour. Nous terminons cette belle randonnée en traversant la jolie tourbière de Rotmoos.
Un tout grand merci à Nathalie pour cette splendide randonnée sous un soleil radieux. Boucle en 8 de 14km env. (+/- 1230m)
Christiane, Christine, Elsbet, Ida, Maud et René








Lu 25 sept. 2023
Lombachalp - Hohgant - Furggegütsch 2197m
Panorama du Säntis au Mont-Blanc à partir de deux sommets de l’Oberland bernois.
Cette course super bien organisée et désormais documentée par un reportage photos a débuté au parking de Schwarzbach près de l’alpage de Lombach dans l’Oberland bernois . Bon timing, c’était pile le moment de la désalpe. Les quinze marcheurs ont été accueillis par des enfants en costume traditionnel et par des vaches aux têtes fleuries, avant de suivre la crête jusqu’au premier sommet, le Hohgant, de redescendre et de remonter au second sommet du Furggegütsch. Encore un sommet plus facile à gravir qu’à prononcer. Un sommet qui se présente comme un plateau pierreux d’où le panorama sur toute la chaîne des Alpes enneigées, du Säntis au Mont-Blanc nous coupe le souffle. Lors de la descente, on se sent dans un écrin, d’un côté des falaises, tour minérales, paradis pour oiseaux de l’autre toujours les Alpes qui se détachent dans un ciel sans nuage. Une mini halte près de la jolie cabane non gardiennée du Hohgant (Hohganthütte) et c’est déjà bientôt la fin de cette belle course. Un grand merci à Jürg, à Barbara coorganisatrice et à tous les participants.
Véronique
Parcours : 9,5km – +/- 810m en 4h30








Je 21 sept. 2023
Sur les traces d'Auguste Quiquerez
Jeudistes, course A du 21 septembre 2023 « Sur les traces d'Auguste Quiquerez »
Une équipe de 15 Jeudistes est partie sur les traces d'Auguste Quiquerez, un itinéraire qui les a conduits le matin de Delémont au château de Soyhières et puis l'après-midi du château, au Vorbourg, au sommet du Béridier et finalement sur une traversée de la veille ville de Delémont.
Plusieurs haltes le long du parcours ont été l'occasion de relever quelques traits de la vie de Quiquerez, l'ingénieur des mines, le naturaliste, le géologue, l'archéologue, le politicien, le Jurassien, le militaire...
Membre de la Société des Amis du Château de Soyhières, Pierre Feune a conduit le groupe lors d'une visite particulière du château dont il a su faire partager les caractéristiques particulières de château falaise, son histoire et sa réfection avec grande compétence et de manière très vivante. Un grand merci à lui.
Merci à toute l'équipe pour une participation intéressée et sympatique.
Les organisateurs: Heinz Hügli et Dominique Gouzi








Je 21 sept. 2023
Tour des Aiguilles de Baulmes /Baulmes à Ste-Croix
De Baulmes à Ste-Croix par l'Aiguillon
Pluie du petit matin n’arrêtant pas le pèlerin, nous sommes 9 à partir à l’assaut du Mont-de-Baulmes au départ de Baulmes sous la houlette de Martine et Elisabeth. Dès les premiers pas le ton est donné, il faudra bien absorber ces 1140m de dénivelé positif ! Première partie fort agréable en forêt car régulière avec une température idéale. Deux chamois peu farouches traversent notre sentier et nous observent pour le ravissement de chacune. Clic, clac.
Arrivée aux Praz : il suffit de lever la tête pour voir le point culminant de notre rando et il s’agit de grimper le passage de l’Aiguillon coté T3 dans le programme. Un vent violent vient nous chahuter menaçant de nous déséquilibrer, mais il ne freinera même pas notre progression car nous évoluons dans cette voie aussi à l’aise qu’un petit troupeau d’étagnes au pied sûr.
Près du sommet, une petite cuvette à l’abri nous accueille pour le pique-nique. Merci le vent qui finit par dégager le ciel et nous offre une magnifique vue sur le plateau et, de façon intermittente, sur les Alpes depuis le belvédère du Mont-de-Baulmes. Sécurité oblige, nous avons renoncé à la visite de la Cave Noire en raison de l’humidité du terrain.
La descente sur Sainte-Croix se fait sous le soleil revenu et nous donne l’occasion d’inaugurer des marches de bois toutes neuves en cours d’installation par les élèves de 1ère année du Centre Professionnel du Nord Vaudois. Elle se termine largement dans les temps prévus par une boisson fraîche à la terrasse du Buffet de la Gare.
Merci à toutes pour cette belle journée, particulièrement aux organisatrices.
Monique








Lu 18 sept. 2023
Walserweg Etapes 6 à 10: Thusis-Mulegns
Walserweg du 18 au 22 septembre 2023
J1: Thusis – Obermutten 11.13KM, + 1450 – 270 – 4h53
Pluie et encore pluie, du matin au soir, d'en bas jusqu'en haut.
Les yeux accrochés aux souliers du précédent randonneur, nous grimpons courageusement nos 1450 m de dénivelé, quelque peu alourdis par des milliers de gouttelettes. Quelle belle récompense d'arriver à l'hôtel chaleureux de Obermutten. Le brouillard nous cache le village, la découverte sera pour demain.
Dans la nuit, les cerfs, en rut, brament dans la forêt proche.
J2: Obermutten - Andeer 15,6 km + 275 – 1158 - 4h24
Heureux d’avoir été quittés par la pluie, nous pouvons visiter le très beau village d’Obermutten, situé à plus de 1800m : ses belles maisons toutes bien entretenues, son église la plus haute d’Europe toute en bois, dont l’intérieur est vide, le plancher en rénovation, et une des plus anciennes maisons Walser, datant de 1600, dans laquelle le propriétaire passionné, y a installé le musée de la Lumière et nous a fourni nombreuses explications sur toutes lampes, datant pour les plus anciennes du temps des égyptiens.
La randonnée comportant principalement de la descente, nous atteignons rapidement Zillis, son Musée dans la maison de commune, détaillant toutes les peintures, sur bois au plafond que nous allons ensuite admirer dans l’église St-Martin. Cette église est remarquable, allez la visiter si vous passez dans la région. (20 000 visiteurs/an)
Arrivés à Andeer, tous sont surpris par le bel hôtel Fravi et sa piscine thermale, dans laquelle la détente est très agréable. Le sourire est sur tous les visages.
Christiane
J3 : Andeer – Ausserferrera 9,2 km + 618 – 304 – 3h05
Nous nous éloignons de l’hôtel en étant conscients d’avoir bénéficié d’un confort hors normes loin des canons des cabanes alpines. Un passage par l’église réformée d’Andeer révèle le raffinement pur et simple de ceux qui l’ont bâtie et entretenue au cours des siècles.
Au détour des ruelles certains corps de bâtiments semblent tout tatoués. C’est la technique décorative du sgraffito qui les met en valeur. D’autres artistes colorisent des supports en tissu pour embellir une ancienne étable. Mais la richesse de cette ville vient des carrières de granit Vert. Exploitées elles fournissent blocs bruts, lavabos de marbre fin ou autres plaques ciselées avec la précision d’une photographie. Le travail des tailleurs à base de scies circulaires et de projections d’eau ou à l’aide d’un ciseau et d’une massette nous fascine.
Nous longeons le Rhin postérieur, traversons forêts de conifères et tapis de fougères jusqu’à la centrale électrique de Bärenburg. Ses techniciens sont de véritables acrobates des airs ! Au-delà du lac de Seara nos regards portent avec envie sur les eaux mouvementées du Ragn d’Avers. De nombreuses chutes d’eau et autres voiles de mariée alimentent en contrebas des bassines cristallines et turquoises très tentantes. Mais pas de baignade aujourd’hui. On ne s’arrête que pour visiter les gorges de la Roffla, pique-niquer dans d’incroyables alvéoles granitiques polies par l’eau, et s’intéresser aux ruines de Schmelza datant de l’exploitation du minerai d’Argent.
De là un premier groupe rejoint directement Ausserferrera en traversant le « Magic Wood » jonché de blocs pour l’escalade ; chacun doit rester attentif aux grimpeurs, aux pierres et aux racines qu’il rencontre en chemin. Je fais partie du deuxième groupe qui opte pour un dénivelé supplémentaire. Nous montons 450m plus haut au hameau de Cresta Ferrera d’où pointe son église réformée sur un ciel bien nuageux. Les chalets de bois y sont fleuris ou ornés à l’excès de trophées de chasse. Nous les quittons par le chemin des cols alpins à la rencontre des Nez noirs et de nos amis au nez potentiellement rouge.
Nathalie
J4 : Ausserferrera – Juf 16 km + 816 – 239 – 4h40
Après une nuit passée au son du cor (la saison de la chasse étant ouverte), je retrouve ma joyeuse équipe au petit déjeuner. Le serveur-blockeur est de meilleure humeur qu'en soirée, il lui arrive de sourire !
Le repas terminé, chacun prend son lunch, sauf une participante qui cherche désespérément la clé de la chambre dont elle est responsable (la clé, pas la chambre) ! Finalement, il faut l'aide d'un "passe", le sésame restant introuvable...
Ensuite, le bus postal nous conduit jusqu'à Innerferera, départ de notre quatrième étape.
Lors d'une pause le long de l'Ancienne Aversstrasse, Willy essaie, sans succès, de nous convaincre de faire un détour par le Lago di Lei, lac italien dont l'eau est turbinée par les Suisses. Quelques kilomètres plus loin, nous traversons un magnifique pont sur l’Averser Rhein , après lequel René nous propose de pique-niquer et nous accorde même la permission de boire un café à Cresta, ce qui nous permet d'éviter la première averse de la journée.
La balade se terminant, nous sommes accueillis avec le sourire à l'hôtel Bergalga.
La fin du souper est largement consacrée aux possibilités que nous laisseraient les conditions météorologiques du lendemain.
J5 :Juf – Neuchâtel>
Après discussion jeudi soir, nous avions quelques possibilités en vue selon les prévisions de la météo. Malgré les beaux paysages qui nous entourent, nous avons décidé de rentrer. Avant le départ nous avons visité Juf, le plus haut village d’Europe habité toute l’année situé à une altitude record de 2126 m.
Le temps se dégrade, il pleut et la visibilité diminue, ouf! Nous avons pris la bonne décision de rentrer. Mais pas de regret, finalement les Grisons ce n’est pas si loin. Nous reviendrons!
Un grand merci à notre G.O, René de nous avoir conduits dans ces beaux paysages, à Willy, notre interprète et à toute l’équipe pour la belle compagnie
Barbara








Sa 16 sept. 2023
Un peu de Grimsel ? Bien volontiers !
Un weekend de grimpe tout en adhérence où chaque pas compte, où chaque respiration amène le poids nécessaire à l’accroche du pied, où les yeux sondent la surface du rocher à la recherche de la moindre aspérité, du moindre défaut de ce gigantesque miroir vertical, où la petite réglette est accueilli comme une bouée l’est à un naufrager, où les rafales de vent chaudes et puissantes viennent déstabiliser l’équilibre déjà bien fragile, où la force mental est mise à rude épreuve, où vivre l’instant présent prend tout son sens, bref, un weekend sur les dalles granitiques du Grimsel!


Je 14 sept. 2023
De Semsales à Bulle
14,2km +579m -663m
6 dames au départ de Semsales, petit village du canton de Fribourg pour monter jusqu’au sommet des Alpettes. Quelques nuages nous empêchent de profiter de la vue sur les Préalpes.
C’est durant la pause pique-nique que Susanne nous rejoint courageusement avec une heure de retard car son train avait été supprimé.
Agréable descente jusqu’au ruisseau de la Trême, puis arrivée à la nouvelle gare CFF de Bulle.
Merci à Patricia et à Odile qui, à quelques jours de ses 80 ans, nous a guidé pour cette magnifique course.
Anne-Laurence
Bienvenue à Yan Hue qui vient de s’inscrire au CAS pour sa première course.








Lu 11 sept. 2023
Walserweg Etapes 6 à 10: Thusis-Mulegns
Walserweg J1: Neuchâtel-Thusis-Obermutten: 11,79 km, 1389 m+, 251 m-, 5h22
Comme prévu nous quittons Neuchâtel à 6h26 et arrivons à Thusis vers 10h. Chez Wagner : cafés bien chauds et autres Keimkraftgipfel nous requinquent et nous donnent l’élan pour l’ascension du jour de 1450 m!
Après la traversée de Thusis, 690m, vers le sud, le chemin monte tranquillement dans la forêt jusqu’au pied des ruines du château Hohenrätien, 893 m. Une première pause puis nous continuons vers Crap Carschenna, 1110 m, sa jolie forêt de pins, de bolet pour Jürg et ses Felszeichnungen (gravures rupestres) datant de 5000 ans.
Vers 13h nous prenons un demi-pique-nique avant la rude montée, sur un chemin étroit, à l’ombre de la forêt, jusqu’à la clairière accueillante et ensoleillée de Crocs, 1578m. Le plaisir de l’ascension continue sur une pente d’environ 40 degrés.
Finalement nous traversons de larges champs très pentus et fraîchement tondus jusqu’à Obermutten, 1859 m. La magnifique vue surprenante, en surplomb, à l’arrivée dans ce premier village Walser récompense notre effort du jour.
En prime, la petite église de 1718, entièrement construite en bois de mélèze, nous ouvre sa porte, et le paysage environnant nous coupe le souffle!
Malgorzata et Geneviève
Walserweg J2: Obermutten-Andeer: 15,66 km, 275 m+, 1158 m-, 4h24
Aujourd’hui une étape facile nous attend ; nous prenons donc le temps de visiter la petite église de 1718 tout en bois de mélèze d’Obermutten avec son harmonium peint en bleu.
Puis le musée qui fait également office de maison d’habitation nous permet de nous imaginer comment vivaient les Walser à cette époque. Une intéressante collection de lampes à huile, à pétrole, à gaz et même une lampe pour vélo à retenu notre attention.
Une agréable randonnée à travers des alpages nous amène à Reischen aux jolies maisons peintes aux motifs traditionnels. Puis nous poursuivons jusqu’à Zillis et l’église St-Martin, célèbre pour son plafond de bois peint du 12esiècle.
Tandis que nous cheminons sur les vieux sentiers et que nous nous rapprochons du fond de la vallée, le bruit du trafic nous perturbe un peu. Nous atteignons l’hôtel Fravi et ses bains bienvenus après une journée particulièrement chaude.
Silvia et Claire
Walserweg J3: Andeer-Ausserferrera: 11.97 km, 618 m+, 338 m-, 5h25
Réveil avec la pluie, il fait un temps à ne pas sortir les nains de jardin. L’étape du jour n’est pas très longue, on décide d’attendre l’accalmie promise par Météo Suisse. Finalement nous partons à dix heures ; il pleut toujours autant. Traversons une forêt de conte de fées pleine de mousses, lichens, fougères, myrtilliers, champignons. Premier arrêt à la Rofflaschlucht et visite de la gorge jusqu’à la chute. Le sentier des Walser quitte ensuite le Rhin postérieur. Sur le chemin nous croisons quelques salamandres noires toutes contentes de retrouver la pluie. Apres un rapide pique-nique, le sentier nous mène au Magic Wood, une forêt de blocs de granit très appréciée des grimpeurs. C’est finalement avec un rayon de soleil que nous atteignons le gîte d’étape à Ausserferrera.
Monique
Walserweg J4: Ausserferrera- Rufena: 22.01 km, 1188 m+, 451 m-, 7h28
Charmant petit village. La randonnée se déroule sur l’ancienne route panoramique (Strada della Forcellina ), construite à l’époque pour faciliter la communication entre les vallées, offrant des vues spectaculaires par son caractère alpestre et ses paysages époustouflants .
A travers des forêts denses de conifères et ruisseaux de montagnes aux eaux cristallines, nous apercevons de magnifiques petits villages typiques des Grisons.
A Avers-Cresta, nous visitons l’Eglise paroissiale (connue sous le nom de Edelweisskirsche, ) construite au 14ème siècle, reconstruite vers 1743. Il y a un beau plafond voûté et deux fresques du 14ème siècle. A gauche, St-Christophe portant Jésus enfant sur son épaule et à droite St-Georges monté sur un cheval blanc combattant un dragon.
Nos regards furent attirés par la présence d’un très jeune veau, apparemment abandonné par sa mère que nous avons peut-être sauvé du loup ( il n’est pas interdit de rêver…… ! )
Nous continuons notre marche sur Jüf, l’un des plus hauts hameaux permanents d’Europe.
La randonnée se termine par un beau soleil sur des prairies à l’aspect doré, vers un bel hôtel, le Bergalgaà à Rufana/Avers.
Apéro, souper et repos pour la dernière étape demain .
Anna et Michèle
Walserweg J5: Rufena- Mulegns et retour à Neuchâtel: 17.22 km, 916 m+, 1503 m-, 6h31
Pour cette dernière étape, nous nous mettons en route à 08h30 en admirant quelques marmottes et en évitant les salamandres et crapauds sur le chemin; tout cela dans un décor grandiose.
Notre premier objectif, le col Stallerberg, suivi du col Fallerfuga est atteint après une montée agréable de plus de 900 mètres.
La descente de 1500 mètres depuis le col jusqu’à Mulegns est effectuée sur un rythme soutenu, tout d’abord dans un pierrier composé de magnifiques roches multicolores. Et ensuite en partie sous la pluie dans un terrain « bouseux ». Nous avons eu la chance d’observer un troupeau de plus de 35 bouquetins.
Nous rentrons la tête remplie de très beaux souvenirs. Tous les participants remercient chaleureusement Philippe pour l’organisation parfaite.
Total: 78.65 km, 4386 m+, 3701 m-, 29h12








Lu 11 sept. 2023
Hasenmatt, course V
Untergrenchenberg - Hasenmatt - Weissenstein - Welschenrohr 510m montée 1139 desc 5h
Après une jolie ½ h en car postal nous arrivons à Untergrenchenberg point de départ de notre course qui commence par un chemin très agréable au milieu de prairies dignes d’une course V.
Notre but Hasenmatt 1445m, le point culminant du canton de Soleure. Le temps est agréable, sans grosse chaleur et la vue dans la plaine, avec l’Aar qui serpente, offre un joli coup d’œil. Malheureusement les Alpes ne se montreront pas.
Par contre le ciel est rempli de magnifiques parapentes. Impossible de compter il en sort de partout.
La descente se fera sans difficulté pour atteindre Gänsbrunnen appelé en français St Joseph. Fin de la randonnée.
Merci Werner pour cette très jolie course que ton petit groupe de sept personnes a bien apprécié.
Odile








Di 10 sept. 2023
Cours de sauvetage improvisé
Le bilan de la journée des participants:
Clara Zemp: “C’est un cours très utile qui permet à la fois de revoir les manipulations sur corde de base et d’en approfondir certaines, avec un bon équilibre entre explications théoriques et mise en pratique. Un grand merci à Mohamed pour son énergie, sa patience et sa générosité à nous transmettre ses connaissances. C’est un très bon pédagogue. J’ai gagné en capacité et en autonomie pour la pratique de l’escalade en longue voie et de l’alpinisme. Merci beaucoup.”
Ryad Boussaïd: “En tant que débutant dans le domaine du sauvetage avec le matériel d’alpinisme, j’ai trouvé la direction du cours très bien géré. En passant par la révision de noeuds de bases suivie d’une mise en pratique. Le cours à été très explicite tout comme les explications de Mohammed. Notre chef de cours.”
Pierre-Axel Warnier: “Excellente journée, merci à Mohamed. Je suis content d'avoir pu travailler ces manipulations de cordes. J'espère pouvoir les utiliser le WE qui vient où j'ai une sortie spéléo. J'essaierai quelques passes en Prussik plutôt qu'en crawl et poignée pour répéter tout cela. Ravi aussi de découvrir cet incroyable site à 2 pas de la gare de neuch et du jardin botanique. Pour moi le niveau et la cadence étaient bonne.”
Jakub Drs: “Merci pour ce cours. C'était très intéressant d'apprendre de nouvelles techniques et de pratiquer un peu. Personnellement, j'étais aussi intéressé par les techniques plus avancées comme le mouflage, le passage d'un nœud en rappel, ou le changement de relais en rappel. Mais bien sûr, avec un petit groupe de niveau différente, on ne peut pas avancer trop vite. En general, c'était bien, j'ai appris quelques nouvelles truc et c'est toujours agréable de rencontrer de nouvelles personnes avec des intérêts similaires.”








Ve 8 sept. 2023
A travers l'Entlebuch sur l'ancien Fruttegweg
C’est au coeur de L’Entlebuch lucernois que se trouve l’ancien “Fruttggweg” un sentier muletier aménagé durant la deuxième moitié du XIXe siècle, puis transformé en un chemin qui permettait de rejoindre les alpages avec des voitures à cheval. Aujourd’hui, le chemin enchante les randonneurs, avec une superbe vue sur les Alpes Bernoises
Départ à Chlusbode, le chemin mène par les crêtes jusqu’au Berghaus First et il se termine à Schüpfheim, en passent par Heiligkreuz, centre spirituel depuis plus d’un demi-millénaire.
Merci à vous toutes pour votre chaleureuse compagnie.
Daniela








Je 7 sept. 2023
De la cabane Brunet à la cabane FXB Panossière
Course A du 7.9.2023: Col des Avouillons
Nombre de participants : 14. Déplacement en voiture, car le bus alpin ne fonctionne plus.
Par un temps splendide, qui durera toute la journée, nous avons rendez-vous à 6:30 à Robinson. Nous arrivons comme prévu vers 9 :00 à la cabane Brunet, située à 2103m d’altitude. En raison de chutes de pierres, le chemin direct depuis la Cabane Brunet pour la cabane Panossière est fermé. Comme prévu, nous changeons donc d’itinéraire et montons au Col des Avouillons. La montée se fait sous une température agréable sur le flanc oriental, donc en partie à l’ombre. La dernière partie de la montée est raide, mais chacun va à son rythme. Arrivés au col, nous sommes récompensés par une vue magnifique. Le groupe se scinde alors en deux. Les plus courageux, ou devrais-je écrire, les plus vaillants, descendent sur l’autre côté du col pour découvrir et traverser le nouveau pont suspendu, dont la construction a été nécessitée par le recul du glacier. L’autre moitié du groupe pique-nique tranquillement avant d’entamer la descente. En compensation, ce groupe fait le tour du mont Sery en passant par la buvette Pindin, alors que les « descendeurs » reviennent par le même chemin directement à la cabane Brunet. Comme les dernières heures se font sous un soleil rayonnant et une chaleur bien présente, les rafraîchissements à la cabane sont les bienvenus. Nous les prenons dans une belle ambiance amicale et sans nous presser, nous repartons en voiture vers 16 :30. Une journée mémorable, pour clore l’été dans un environnement alpin splendide.
- Parcours sans descente au pont suspendu : +/-730m, 8.5km, env. 4h30 heures, altitude max. 2’644m
- Parcours avec descente au pont suspendu : +/-1050m, 11.7km, env. 5h15 heures, altitude max. 2’644m
Merci à Bernard d’avoir offert les cafés. Merci à Pierre le Fribourgeois et à Jacques I. d’avoir offert les rafraîchissements, ce dernier ayant organisé ici sa première course de section hivernale il y a 35 ans. Merci à Jacques de m’avoir secondé. Merci à tous pour leur bonne humeur, leur amitié, et d’être venus malgré la modification du parcours.
Alfred








Je 7 sept. 2023
Randonnée de Vuiteboeuf-Gorges de Covatannaz-Chass
Récit
C’est une sympathique équipe de 7 randonneurs qui quitte Vuiteboeuf pour le Chasseron par les gorges de Covatanne, creusées par l’Arnon. Le temps est au grand beau, chaud et et brumeux.. Les gorges ne sont pas très longues, surplombées de hautes et belles parois rocheuses, qui cachent d’importantes grottes, dont les entrées sont bien cachées, et que J-C a oubliées de nous montrer. Il y est resté prisonnier 24h, lors d’une innondation! Depuis les Rasses, nous profitons de la fraîcheurs relative de la forêt jusqu’au point 1437. De là , le sommet est vite atteint sous un soleil de plomb. Pas d’ombre au Chasseron, après le pique-nique nous nous réfugions au restaurant pour un café offert par J-C, malheureusement sans sa recette de glace café et café, dont nous étions toutes impatientes de connaître la recette! Pas de glace café au Chasseron! Retour par Bullet et de Bullet par un très agréable sentier forestier à Vuiteboeuf, terminus de la boucle.
Merci à Claudine et Patricia pour cette jolie randonnée de fin d’été.
Christiane








Lu 4 sept. 2023
Tour du lac de Mauvoisin, retour par Pierre à Vire
Quelle est la bonne raison qui nous invite à rédiger un récit ?
Au deuxième jour de la course, au-dessus du lac de Mauvoisin sous un ciel radieux, dans un cadre idyllique, le groupe a soudain- je ne sais plus pour quelle raison- introduit une discussion très sérieuse sur la nécessité ou non de cette démarche : pour qui, pourquoi, pour quel lecteur- lectrice, comment le rédiger…. Tout cela peut-être pour se dédouaner de la tâche…. Personnellement je fais occasionnellement volontiers un petit tour sur la galerie du site de la section pour regarder les photos et pour m’imprégner de l’ambiance des courses passées.
Alors c’est volontiers que je me suis annoncée pour partager ma reconnaissance pour cette belle course, découverte de la région pour plusieurs. Une occasion aussi de refaire le parcours et de le mémoriser, qui sait pour le retrouver, le recommander, le reprendre quelques années plus tard !
Départ très matinal en TP pour arriver à Mauvoisin au pied du barrage à 9h30 sous un ciel bleu azur. Les 250 mètres de hauteur de ce géant de béton en font le plus élevé des barrages à voûte d’Europe au cœur de la deuxième plus grande réserve naturelle de Suisse, il surplombe le Val de Bagnes. Sinuant à travers une ancienne galerie de construction de 392m, nous suivons un sentier didactique qui retrace l’histoire de la construction du barrage entre 1951 et 1958 suivi par un réhaussement en 1991. Nous traversons le barrage long de 520m et nous retrouvons sur la rive droite du lac couleur bleu pastel, sur un chemin large qui à travers des tunnels nous emmène aux écuries de Giétro. Un sentier nous conduit au col de Tsofeiret , 2621m, facilité dans la descente par des câbles et des escaliers. La Cabane de Chanrion située sur un plateau herbeux à 2462m d’altitude est en vue. Rénovée et agrandie en 2021, elle brille au soleil par son annexe couleur aluminium. L’accueil est chaleureux, (les gardiens ont travaillé à Bertol). La température estivale nous invite au bord du petit lac dont la température est estimée à 15°C. Des baigneuses se jettent à l’eau et le traversent en long et en large.
Le 2ème jour nous suivons le haut sentier rive gauche du lac. Traversée d’une impressionnante moraine reste du glacier de la Tsessette au pied des Combins. Marmottes et edelweiss nous accompagnent. Après le pique-nique au-dessus des Ecuries de la Lia et séparée d’un grand troupeau de vaches d’Hérens par une clôture, nous montons à Pierre à Vire pour rejoindre dans la descente à Pazagnou le sentier des cols alpins. Certaines ont envie de continuer jusqu’à la Cabane de Panossière, mais finalement nous nous retrouvons toutes sur la terrasse de l’Hôtel de Mauvoisin autour d’une bière ou autre boissons rafraîchissantes en attendant le bus qui nous ramène dans la vallée.
Magnifique randonnée dans un superbe cadre où l’eau coule à flot, l’eau des glaciers qui diminuent année après année de façon extrêmement rapide. L’accès aux randonnées alpines évoluent à grande vitesse. Pour exemple, le Bec d’Epicoune situé à 3531m et programmé plusieurs fois en course de la section il y a une vingtaine d’années n’est plus accessible . Le glacier permettant son accès n’est plus praticable voire a disparu, et la neige sous la partie sommitale a laissé place à une dalle….
Heureuse d’avoir parcouru cette belle région, je redis GRANDS MERCIS à nos bergères organisatrices Barbara et Nathalie accompagnées pour l’occasion d’un gentil et courageux patou !
Mary-Jeanne
PS : …..A qui le prochain récit ???!!








Ve 1 sept. 2023
Üschenegrat au-dessus de Kandersteg



Me 30 août 2023
Pointe de Bellevue
C’est une toute petite équipe de 4 qui part prendre le frais en altitude en cette fin du mois d’août. Après les orages des derniers jours et la canicule des jours précédents, la météo tient ses promesses entre soleil et nuages.
En quittant le goudron de Morgins le chemin part en balcon pour permettre aux randonneurs d’admirer, sur la durée et par temps dégagé, les Dents du Midi et le grand Muveran. Sauf qu’aujourd’hui leurs crêtes sont dans les nuages et le resteront toute la journée. Dommage, on ne s’arrêtera ni à la buvette de Ferrage ni au chalet du Chanso pour profiter de la vue, du lieu et du moment.
La montée est régulière jusqu’à la pointe de Bellevue, lieu du pique-nique. Une courte pause avant d’y arriver nous laisse deviner quelques chamois en direction de Grand Crau. Le sommet est un remarquable belvédère d’où les regards plongent instantanément vers la combe de Dreveneuse calée entre l’arête de Pré Fleuri et la pointe de Dreveneuse. En contrebas des centaines de moutons y paissent sous la surveillance des Patous. Refroidies par les mises en garde de randonneuses et un panneau peu engageant, nous renonçons un peu déçues à descendre dans la combe et à traverser le troupeau. Notre randonnée se poursuit donc vers les Portes de Culet en scrutant le Chablais et occasionnellement le Léman. Un passage plus sauvage du côté des Conchettes est ajouté au pied levé à défaut d’avoir contourné l’arête de Pré Fleuri (triangle Chalet Neuf – Pt 1752 – Portes de Culet). Le retour à Morgins se fait sur le chemin des cols alpins après 1000m de dénivelés et 16km de randonnée.
Merci pour la bonne humeur et l’adaptabilité de chacune, le café du matin et la boisson de récupération du retour.
En conclusion pour effectuer la course initialement prévue, fin juin semble être la période idéale. J’y vois deux raisons principales : les moutons ne sont pas encore arrivés dans l’alpage – donc les Patous n’y sont pas non plus présents – et le Pré Fleuri porte alors bien son nom avant l’été !
Nath








Ve 25 août 2023
Lac de Soi








Je 24 août 2023
Rando T2
Course A, du 23.08.2023 :
Nous partons , de la Mottaz, in extremis, à 13 Jeudistes pour la vallée de Lauterbrunnen. Arrivée sans encombre au restaurant à Stechelberg – Rüti, pour prendre une boisson.
Bonne Fête Juerg et Merci beaucoup pour nous avoir offert les cafés-croissants. Début de la marche par un sentier très agréable jusqu’à Trachsellauenen, ou nous visitons un
ancien minerai de plomb et de zinc. Puis, nous traversons la Weisse Lütschine à Mittelchriz, et nous montons à la cascade Holdrifall . Nous poursuivons notre périple par un
festival de marches et de cascades, jusqu’à Obersteinberg. Aprés le pique-nique, nous passons devant les hôtels d’Obersteinberg et Tschingelhorn, tout en étant tenté de
s’arrêter à leurs jolies terrasses. Nous descendons à Rüti, en passant par Schwendiwald, avec un festival (encore) de racines et de ruisseaux. Journée sans pluie, mais très chaude.
Parcours de 11,5km selon Suisse mobile, en 05h00, dénivelé +- 1031m. Félicitations à tous pour avoir effectué cette rando exigeante et transpirante.
Nous avons eu de la chance, car, suite aux intempéries survenues quelques heures après notre rando, le chemin de Mittelchriz – Holdrifall, n’étant plus praticable. a été fermé.
Je remercie Etienne pour son aide, ainsi que tous les sportifs du jour, pour leur sympathie.
Fehlmann Guy








Lu 21 août 2023
First depuis Elsigenalp
Lundi-X au Stand et au First, le 21.08.23
Quand je me suis inscrite à cette course, j’ai tout de suite été séduite par le café annoncé à Elsigbach, après le trajet en voiture et avant de prendre la cabine pour Elsigenalp. Mais voilà, le restaurant et sa terrasse étaient charmants et paraissaient accueillants, mais une ardoise annonçait « Montag Ruhetag ». Jean-Claude, l’organisateur en était tout dépité !
Nous partons donc d’Elsigenalp d’un pas alerte à travers les pâturages jusqu’au Golitschepass, d’où on aperçoit déjà Kandersteg en contre-bas.
Nous continuons en passant sous une barre rocheuse jusqu’à notre premier sommet, le Stand (2321 m).
Puis nous crapahutons dans les rochers, aidés par des câbles, jusqu’au sommet du First (2548 m). De là, la vue est exceptionnelle sur l’Oeschinensee, la Blümlisalp, le Doldenhorn, le Balmhorn…sans oublier l’Eiger, la Jungfrau et le Mönch. Nous mangeons au soleil, rafraichis par une légère brise, en observant les parapentes et un élégant rapace (aigle ou gypaète ?) monter dans les airs.
La descente se fait sans encombre jusqu’à Elsigenalp par un autre chemin. Nous buvons notre verre d’après-course près d’un petit lac transformé en piscine avec un gros toboggan gonflable. L’eau a l’air délicieusement rafraichissante, seulement nous n’avons pas osés nous y plonger dans notre plus simple appareil !
Un conseil aux organisateurs : reprogrammer cette course un mardi et préciser de ne pas oublier les maillots de bain !
Merci à Jean-Claude et Jacques, aux chauffeurs et aux autres participants pour cette belle journée !
Judith








Ve 18 août 2023
D'Emosson à Champéry
D’Émosson à Champéry, du 18 au 20 août 2023
Chef de course Alexandre Sahli, cheffe de course adjointe Christelle Godat.
Randonnée alpine de 3200 m de dénivelé positif et 3600 m de descente, temps de marche 21 heures.
1er jour, parti tôt du lac d’Émosson par un temps radieux, notre groupe – composé de Anne, Anne-Laurence, Anne Lise, Clara, Claudine, Florence, Ida et Maud, encadrées par Alexandre et Christelle – progresse avec entrain dans la gorge menant au Cheval Blanc, alt. 2830 m. Nous avons depuis là une vue époustouflante sur le massif du Mont-Blanc. Il reste un peu plus de 3 h de marche le long de l’arête pour arriver au refuge du Grenairon en France. Dans la descente, Ida admire le paysage, trébuche et un méchant caillou lui entame la peau de l’avant-bras sur 8 cm. Alexandre et Christelle prodiguent les premiers secours. Heureusement, Maud a quelques stéri-strips dans son sac à dos, qui permettent de refermer la plaie. Une fois les frayeurs passées, nous poursuivons vers le refuge. Le gardien sympa nous propose une table à l’extérieur et nous prenons un bon souper couronné d’un pousse-café. Les personnes qui le souhaitaient ont pu se doucher… c’est le luxe ! Le soir, une infirmière présente au refuge défait le pansement d’Ida afin de bien nettoyer la plaie et de la refermer dans de meilleures conditions.
Le 2e jour, notre groupe part en direction du Fer à Cheval, tandis qu’Ida et Christelle descendent dans la vallée à la recherche d’un médecin… hélas impossible à trouver car tous ont pris leurs vacances en même temps ! Elles rejoignent donc en bus-navette le reste du groupe au pied du cirque du Fer à Cheval pour le pique-nique de midi, suivi de la montée au refuge par un temps caniculaire, mais dans la bonne humeur. Nous décidons de passer par le Pas du Boret, après concertation car un autre itinéraire plus long mais plus facile était aussi possible. Arrivés en haut de ce passage délicat, nous faisons une brève halte dans un ombrage bienvenu. Un peu plus loin, nouvelle pause-boissons au Chalet du Boret. Il nous reste encore 1h30 de marche sous un soleil de plomb. Nos efforts sont récompensés par la découverte du charmant refuge de la Vogealle, situé dans un espace bucolique accueillant aussi des campeurs. Souper délicieux, et on nous propose là aussi une dégustation d’eaux-de-vie locales. Les conversations à table avec nos voisins français sont déliées et l’atmosphère bien agréable.
3ème jour, après une nuit reposante, nous sommes prêts au départ…. mais Christelle ne retrouve pas sa visière et ne partira pas sans celle-ci. Heureusement, après 10 minutes de recherche dans les dortoirs, elle est retrouvée, ouf ! Après avoir longé le ravissant lac de la Vogealle, nous voici engagés dans la journée la plus technique, avec passage du Pas au Taureau, dont la descente délicate avec câbles et cordes demande de la concentration. Grâce aux précieux conseils de notre chef de course, tout se passe bien. Nous continuons à descendre vers le Col de Bossetan. Finalement le dernier passage « expo », le Pas de la Bide, nous permet de gagner le plateau de Barme en début d’après-midi. Nous nous reposons à la buvette de Barme avant de descendre à la gare de Champéry avec un bus-navette providentiel par cette grande chaleur.
Nous remercions vivement nos chefs de course qui nous ont menés à bon port sur ce bel itinéraire. Un temps radieux nous a accompagnés durant ce long week-end, contribuant à alimenter une énergie positive et une ambiance solidaire au sein du groupe. Nous rentrons à la maison heureux de cette expérience et des images plein les yeux.
Florence








Ve 18 août 2023
Tête à Pierre Grept : Arête Vierge
Par un beau et bien trop chaud week-end d'août, quand toute personne un tant soit peu saine d'esprit irait se baigner au lac, quatre vaillants montagnards prennent leurs besace, sac de couchage, corde et crampons pour aller parcourir l'arête vierge du pied du Pacheu jusqu'à la Tête à Pierre Grept, surplombant le splendide plateau de Plan Névé du côté vaudois et les hauts du vallon de Derborance du côté valaisan. La première partie de la montée à Plan Névé est rendue tolérable par l'ombrage procuré par les arbres autour du chemin pédestre, et nous prenons notre temps pour la seconde et ne manquons pas d'admirer quelques chamois narquois.
Arrivés à la cabane où nous sommes chaleureusement accueillis, on prends quelques infos habituelles sur notre itinéraire d'approche du lendemain. Comme il est déjà vingt-et-une heures passées, nous ne nous attardons pas et partons chercher un lieu adéquat pour installer le bivouac; un peu plus loin sur le balcon d'où les chamois narquois nous regardaient plus tôt dans la soirée, nous trouvons des petis coins herbeux bien confortables. La nuit est (agréablement) fraîche à cette altitude!
Un peu avant cinq heures le lendemain, emmitouflés dans nos polaires et doudounes, on pèse le pour et le contre de prendre les crampons. Par quiétude d'esprit, on décide toute de même d'en prendre une paire par cordée mais ceux-ci s'avèreront excessivement inutiles, de la colle rapide nous aurait mieux servi : la montée du fond du plateau au pied du Pacheu est si grailleuse qu'on jugera unanimement plus sûr de rester désencordé jusque sur l'arête. Départ du bivouac vers cinq heures quarante-cinq avec les frontales car oui, on est déjà plus proche de l'équinoxe que du dernier solstice.
À peine arrivés sur l'arête que nous sommes déjà en T-shirt, voire en short, et il n'est pas encore neuf heures!! La recherche de l'itinéraire n'est pas complètement évidente au début et on contourne le premier gendarme par un couloir si grailleux que la deuxième cordée se fait une mini frayeur. La suite se passe bien, nous ne sommes ni lents ni rapides, la vue est magnifique, l'arête est nettement moins vierge que ce que son nom laisse penser, mais on ne boude pas les spits pour autant (là nous aurions sans doute été un peu lents sinon). Cette course nécessite de savoir choisir la bonne technique de progression et de l'adapter régulièrement car sinon, on avance trop lentement. On en a profité pour faire un peu de formation justement (corde courte, tendue, micro-longueurs, ...), un grand merci Lucie !
Non mécontents d'arriver au sommet (à midi presque pile), on fait une courte pause et nous remettons en route pour la descente par l'arête nord-ouest, rejoignant le col du chamois sud. La descente est, je vous le donne en plein dans le mil' : grailleuse ! x) À quinze heures nous sommes de retour à la cabane et faisons connaissance avec les nouveaux gardiens en dégustant un rafraîchissement fort apprécié et, enfin, nous repartons avec les sacs rechargés de nos affaires de bivouac pour Pont de Nant où un plouf d'urgence dans le torrent rétablit un semblant de température corporelle normale (au moins pour quelques minutes…).
Un immense merci à Sylvain et Lucie pour l'organisation et la conduite de cette belle course!
- Tobias, Carine, Lucie et Sylvain








Ve 18 août 2023
Leysin- Les Mosses
Leysin – La Comballaz
La petite équipe a bien apprécié découvrir cette région des Alpes Vaudoises. La météo a été agréable...juste pas trop caniculaire !
Merci à toutes pour cette randonnée sympa.
H.





Je 17 août 2023
Strahlhorn 4190 m (Course spéciale)
Allalin, 4037 m, 17-18 août 2023
Organisateur : Albertino Santos
Une course de 2 jours en remplacement de celle de 3 jours programmée au Strahlhorn (4190 m). Course d’alpinisme pour groupes Section et Jeudistes.
Au début, il y a 7 clubistes puis 4 personnes se désistent pour raisons de santé ou un manque d’entraînement. Dominique, chef de course, descendu de Saleinaz après son gardiennage, a très mal à un genou. Il renonce raisonnablement le jour avant le départ. Pour profiter des bonnes conditions météo annoncées pour vendredi, cette course de remplacement est mise sur pied avec les rescapés. Le départ se fait directement depuis Saas-Fee après une nuit à l’Auberge de Jeunesse (wellnessHostel4000). La réservation à la cabane Britannia est annulée contre dédommagement, le délai pour annulation étant de 48h.
L’arrivée à Saas-Fee se fait sous une pluie battante comme annoncée. Nous apprécions notre hébergement à proximité du parking.
Le jour J, le ciel est bleu. Nous prenons un copieux petit-déjeuner vers 6h30. Un bref parcours à pied nous amène au départ des remontées mécaniques de Saas-Fee à Mittelallalin, 3456 m.
Arrivés là-haut, la vue sur l’Allalin, l’Alphubel et les Mischabel est déjà saisissante. Nous nous encordons parmi les skieurs. D’un pas mesuré et régulier, Albertino nous guide d’abord à travers les pistes de ski et les téléskis où la prudence est de mise. Puis nous montons en passant sous d’impressionnants séracs. De beaux morceaux sont sur le parcours. Plus haut, quelques bonnes crevasses, il faut alors bien choisir ses ponts de neige. La montagne est animée. Nous croisons de nombreux guides avec leurs clients. Des privés comme nous il y en a aussi, surtout plus jeunes ainsi que des familles et un alpiniste seul en bermuda. Peu avant un passage de crevasses, nous attend un certain Peter, Polonais parlant quelques mots d’anglais. Il montre son baudrier avec un mousqueton. Ni une ni deux, Albertino l’accroche à notre cordée.
Nous avons déjà été plusieurs fois sur l’Allalin. Surprise ! L’accès à la partie sommitale n’est plus en neige mais une raide sente zizaguant sur du pierrier, des cailloux et du sable mélangés de glace fondante. A faire en crampons…
Nous voici au sommet avec les émotions habituelles et la joie partagée. Il est midi pile.
Quelques photos souvenirs pour nous et pour le site de la Section et nous redescendons par la même trace avec une pause pique-nique près de Feejoch.
Nous prenons nos affaires laissées à l’Auberge de Jeunesse pour rentrer assez tard pris dans les bouchons entre Viège et Gsteg.
Composition de la cordée : Albertino Santos, chef de course, Laurent Friedli, Jacques Isely.
Merci à Albertino de ton engagement dans cette course parfaitement réussie.
Jacques








Lu 14 août 2023
Du Val Ferret au Val de Bagne
De Bourg-St-Pierre à l’Hospice du GSB et descente sur Ferret
Très très belle sortie organisée par Mary-Jeanne et Philippe.
Lundi:
Nous commençons à marcher de Bourg-Saint-Pierre le long du Lac des Toules où il y a un parc de panneaux solaires (qui ressemble à un parc à huîtres)…
Direction l’alpage de la Pierre, puis la très belle Combe de Drône avant de nous engager sur un ancien chemin muletier qui arrive au Col des Chevaux.Descente sur le Col du GSB et soirée à l’hospice.
Visite du musée, de l’histoire de l’hospice avec les chiens qui étaient présents, messe et repas très bon ainsi qu’un feu d’artifice dans le brouillard…
Mardi:
Après une bonne nuit et petit déjeuner, Départ en deux groupes ;
Une équipe sous la conduite de Philippe part en direction la Pointe de Drône à 2’950 m.L’autre équipe part avec Mary-Jeanne par l’ancien chemin de chanoines en passant par la statue de St-Bernard avant de monter au Col de Fenêtre, puis de descendre aux lacs du même nom ou l’autre équipe nous rejoint pour le pique-nique.
Descente finale sur Ferret pour un pot avec toute l’équipe avant de reprendre bus et trains pour la maison.
Magnifique sortie de deux jours avec des cols, des très beaux paysages de tous côtés.
Merci à Mary-Jeanne et à Philippe pour l’organisation de ces deux beaux jours.
Patricia
Petites précisions :
- La randonnée a eu lieu dans le sens contraire à celui annoncé dans le bulletin, en particulier à cause des horaires des TP. Mais nos yeux ont ainsi profité tout au long de la descente d’admirer les magnifiques sommets en face de nous, du Tour Noir au Mont Blanc.
- Aucune allusion n’étant faite au cataclysme provoqué au petit matin par la chute d’une de celles qui dormaient sur un lit supérieur et qui encore toute endormie s’est retrouvée au sol, choquée, miraculée, chute heureusement sans grandes conséquences. Afin d’éviter de telles mésaventures, il pourrait être utile en montagne de prévoir aussi un assurage de nuit!
Mary-Jeanne








Me 9 août 2023
Tour du Wildhorn
Tour du Wildhorn, 9-12 août 2023, org. René Miorini
Comme souvent lorsque René organise une randonnée, la neige s’est invitée en montagne deux jours avant le départ... En bon chef de course, René a réajusté l’itinéraire de notre Tour du Wildhorn. Dommage pour l’Arpelistock, c’est finalement depuis Gsteig que nous partons pour rejoindre la cabane Gelten, toujours aussi accueillante. Grâce au changement d’itinéraire, nous trouvons de beaux bolets et profitons d’une montée agrémentée par de jolies cascades.
Le lendemain, nous nous mettons en jambes avec une petite balade au-dessus de la cabane Gelten dans un paysage magnifique. Petite descente un peu technique jusqu’à l’alpage de Chüetungel avant de remonter jusqu’au Tungelpass. Nous poursuivons jusqu’à la Wildhornhütte pour une petite pause rafraîchissante. Dans la descente vers notre lieu d’hébergement, certain-e font trempette dans l’Iffigsee. L’auberge d’Iffigenalp est sympathique et nous y profitons d’une bonne douche, d’un délicieux repas et d’une bonne nuit de sommeil.
Le vendredi, le temps est radieux et la montée au Col du Rawyl se fait avec entrain. Au Plan des Roses, le paysage splendide nous incite à un pique-nique au bord d’un idyllique petit lac de montagne, dans lequel Christelle ne résiste pas à l’envie de se baigner. Ensuite, la traversée des lapiés demande un pied sûr et une bonne concentration. Dernière montée jusqu’au Col des Eaux Froides avant de plonger sur la Cabane des Audannes… et dans le lac éponyme pour certain-e. Soirée récréative et joviale… avant une nuit torride ! 😉
La dernière journée de notre périple nous amène au Col des Audannes. De là, la descente sur Grand Gouilles est heureusement bien équipée d’échelles et de cordes fixes car elle est assez « casse-museau ». Nous rejoignons le Col du Sanetsch en traversant un paysage lunaire. Pique-nique au bord de petits lacs enluminés de linaigrettes, avant de poursuivre en direction du barrage du Sanetsch. Nous terminons ces quatre magnifiques jours de randonnée autour du Wildhorn avec une boisson fraîche, avant la descente en télécabine sur Gsteig.
La météo splendide de ces quatre jours a permis à chacun-e de profiter à fond de la randonnée, de somptueux paysages, de baignades rafraîchissantes et du partage de nos connaissances botaniques. Nous avons tou-te-s savouré ces instants précieux dans la bonne humeur et la cohésion. Un immense merci à René pour son organisation parfaite et pour la conduite de cette merveilleuse randonnée !
Christelle, Doriana, Maud et Alexandre








Ma 8 août 2023
Col de la Forclaz - Trient
La marche de la Forclaz jusqu’à Trient ne fut pas de tout repos... 13 dames sous la direction de
Geneviève et Christine cheminent côte à côte le long du bisse du Trient jusqu’à la cabane du
glacier... pause de 20 minutes, tartes diverses et boissons seront les seules douceurs régionales
de la journée à se mettre sous la dent. On traverse le torrent, montée jusqu’au chalet des Grands,
2115 m. On se suit, l’une derrière l’autre, tout en se préparant mentalement au repas où chacune
cherchera un lieu à l’abri d’un vent frais, afin de ne pas être décoiffées, on reste coquette... tout
de même. 40 minutes et hop on repart pour un flanc de coteaux bien long et parsemé de
grimpettes, il faudrait battre le temps indiqué sur le panneau jaune 1h30... zut c’est raté on va
trop lentement impossible de courir, on ne doit pas dépasser nos GO et le car postal n’attendra
pas. Prendre le suivant n’amènera pas la paix dans les foyers!
Au col de Balme, scission malheureuse du groupe Geneviève et Malgot se sacrifient pour rester
avec quatre retardataires qui apprécient ce geste de solidarité. Elles peuvent enfin regarder le
paysage, chercher le nom des sommets, discuter avec d’autres marcheurs (qui ont vu les loups
rôder autour de leurs tentes) et boire un thé pour se réchauffer avant d’affronter la longue
descente sur Trient.
Descente pendant laquelle on apprendra que le groupe, conduit par Christine, a battu le record du
timing indiqué sur le panneau jaune... ouf... réussit à monter dans le car jaune de 17h40 pour
être de retour à temps “I’m a poor lonesome cowgirl and a long way from home».
Bref, ce ne fut pas une marche à l’éloge de la lenteur où le paysage se cachait, où la poésie
murmurait et où le partage entre la plupart d’entre nous n’a presque pas existé. L’essentiel,
semble-t-il, était de respecter l’horaire... vœu réalisé pour certaines.
Moi, auteure de ce texte, j’ai eu du plaisir, j’ai bien rit... mais je n’ai pas aimé le stress d’une
performance à défier les panneaux jaunes à tout prix, ce n’est plus de mon âge.
Merci aux GO pour leur patience.
Catherine Aeschlimann








Ma 8 août 2023
Course B Tour du Grosser Sättelistock & Ruchstock
6 Jeudistes se retrouvent à la gare de Neuchâtel pour prendre le train à 7h26 afin de rejoindre Engelberg. La télécabine nous amène ensuite à Ristis où nous prenons le café sur la terrasse. Le temps est partiellement ensoleillé, mais les nuages sont suffisamment hauts pour nous permettre de voir tous les sommets environnants. Un télésiège nous conduit finalement à Brunni (1860m), point de départ de la marche du premier jour. Par un chemin agréable mais boueux à certains endroits, nous atteignons la Rughubelhütte (2296m), tout entourée de neige. Ce n’est qu’une demi-surprise, car deux jours avant, il avait neigé jusqu’à 2000m dans les Alpes. L’accueil du personnel de la cabane est sympathique et le repas copieux.
La présence de la neige met en cause le programme du deuxième jour. Le tronçon en territoire uranais (entre le Rotgrätli et le Bannalp-Schoneggeli) nécessite de traverser des pierriers très mal balisés, ainsi que de franchir des dalles inclinées qui peuvent s’avérer glissantes si elles sont recouvertes de neige. Nous choisissons la sécurité et décidons de rejoindre Bannalp en retournant à Brunni, puis en empruntant le Walenpfad, que nous avions prévu d’effectuer dans l’autre sens le troisième jour.
Après la descente depuis la Ruggenhubelhütte, le passage à Brunni permet à chacun d’accompagner son café d’une alléchante viennoiserie. C’est donc plein d’énergie que nous entamons le Walenpfad qui est considéré comme l'un des plus beaux sentiers d'altitude de Suisse (No. 573). Il constitue également un tronçon du Benediktusweg (No. 569) et du Nidwaldner Höhenweg (No. 88). La réalité correspond aux descriptions. Superbe panorama ! Le sentier monte et descend dans plusieurs vallons qui dévalent les flancs raides des Gross- und Klein-Walenstöcke. Cela nous permet de découvrir des paysages variés dont l’un nous fait distinguer Lucerne et le Lac des Quatre Cantons, ainsi que les Lacs de Hallwil et de Baldegg. Finalement, la vue s’ouvre sur le vallon de Bannalp, son lac et notre gîte du soir. Nous rejoignons l’auberge Urnerstafel (1694m) où le repas est excellent et le dortoir particulièrement spacieux pour un petit groupe.
Le troisième jour, le ciel est entièrement dégagé et les montagnes qui nous entourent sont particulièrement nettes. Cela nous encourage à monter au col Bannalp-Schoneggeli pour voir le tronçon de randonnée que nous n’avons pas pu parcourir la veille. Depuis le col, la vue et tellement belle et nette, que nous décidons de gravir le Chaiserstuel (2400m). Arrivés au sommet, nous avons une pensée pour Stéphane qui nous a quittés lors de la reconnaissance du parcours de la course A de ce jour. Le Chaiserstuel est une montagne totalement dégagée qui offre une vue à 3600. Cela va du Finsteraarhorn et du Mönch au Säntis et aux Glärnisch, en passant par le Plateau. Ce sont probablement plus de cent sommets qui sont visibles ce jour-là. Nous quittons à regret ce panorama pour redescendre par le même chemin et rejoindre la Kreuzhütte où une boisson fraîche est la bienvenue. De là, nous prenons le téléphérique qui nous amène à Oberrickenbach. À la suite d’un déraillement entre Lucerne et Olten, le retour s’effectue via Berne et nous arrivons à 18h00 à Neuchâtel, les yeux encore pleins de paysages magnifiques.
Je remercie tous les participants pour leur bienveillance et leur gentillesse durant ces trois jours et tout particulièrement Jacques qui m’a conseillé lors de la reconnaissance et pendant tout le déroulement de la course.
Jean-François Zürcher
Jour 1 : 5.2 km, +500 / -70 m, 2h30’ de marche
Jour 2 : 13.75 km, +500 / -1100 m, 6h00’ de marche
Jour 3 : 7.5 km, +730 / -705 m, 4h20’ de marche








Lu 7 août 2023
Fründenhütte 2562m par Fründenschnur
Nous sommes 9 participants pour la cabane Fründenhütte 2562 m dont Juerg et André, nos organisateurs.
Après avoir laissé la télécabine de Kandersteg, nous nous approchons du haut du lac d'Oeschinen avec une vue superbe! Nous entamons le sentier, la “Fründenschnur” le long de la montagne, qui serpente à 300 m au dessus du lac. Sentier sécurisé par un bon et long parcours de câbles acier auxquelles nous nous sécurisons! Nous traversons une ou deux chutes d'eau. La montée à la cabane en zig zag sur un excellent sentier à virages rend la montée agréable. Après quelques hautes marches nous atteignons la cabane ancienne, très jolie d'où nous admirons le glacier Fründen qui arrive à nos pieds. Nous consommons de bonnes soupes ( un peu salée d'après certains) qui provoquent les rires de bonne humeur! Nous descendons par le même sentier avec toujours une vue aérienne sur le beau lac aux couleurs changeantes! Après 7 heures de course, 1200 m. de dénivellé, nous prenons la télécabine et trinquons avec une bière bien méritée et bien des rires...Ida est là!
Merci aux organisateurs pour cette belle journée.
Jacqueline








Ve 4 août 2023
Orny et son beau granit
Course annulée en raison du mauvais temps et remplacée par une sortie d’escalade à Orvin à la Grande Dalle le samedi.
Temps un peu couvert avec une température agréable. Beaucoup de cordées, sans doute à cause de la météo exécrable du lendemain.
Beaucoup de belles voies soi-disant faciles, mais un peu sous-cotées et surtout engagées. Ne convient pas à des débutants!





Je 3 août 2023
Gehrihore - Sattelhore
Chers lecteurs et chères lectrices,
Par ces quelques lignes, je souhaite partager avec vous la magnifique journée de ma randonnée au Gehrihore – Sattelhore , accompagnée par six filles bien sympathiques.
Nos guides, Christine et Geneviève ont eu la chance de choisir le seul jour de la semaine ensoleillé et sans pluie. Quel flair ! L’aventure commence…
Le télésiège rustique de Kintal nous amène très lentement à Ramslauenen (1405 m), le lieu de notre départ.
La vue sur les montagnes de l’Oberland bernois est bien dégagée. Blüemlisalp est bien enneigé, lac de Thoune se présente dans toute sa splendeur et Niesen, que l’on dirait un peu fâché, nous montre son côté moins connu.
En voyant le Gehrihorn (2130m), la première corne qui ressemble à une dent de requin, je me suis posée la question, « à quelle sauce serai-je mangée » ?
Suivant les pas agréables de Christine, nous traversons les pâturages et les forêts de Rüederigs.
La montée, un peu raide et en grande partie exposée au soleil, nous fait transpirer.
Après une heure de marche et 400 m de dénivelé, un entracte s’impose. Le groupe est bien homogène, la cadence parfaite. Bravo les filles !
Posées à l’ombre, entourées d’herbes fraiches et quelques petites chanterelles, rafraîchies par un doux vent de crête et bercées par les cloches des vaches, nous admirons le paysage.
C’est idyllique !
L’ascension du Gehrihorn se poursuit encore sur 200 m. Ça y est ! Nous y sommes.
Après un court laps de temps, suivant cette fois-ci la bienveillante Geneviève, nous descendons.
La descente en T3 est assez exposée, bien aménagée (les cordes, les câbles et l’échelle) tout pour me plaire. Elle continue sur les pâturages des moutons, sous la crête vers Grathütte – une petite cabane momentanément fermée (2079m).
Le temps de pique-nique ne nous permet pas seulement de nous sustenter mais également de nous émerveiller devant d’incroyables vues sur le Kandertal et le Entschligetal.
Entre le Gehrihorn et le Giesegrat (2306 m), nous marchons sur des flancs escarpés. Un petit passage technique avec des cordes et une courte échelle verticale nous permet rapidement de gravir notre dénivelé. En peu de temps, marchant sur les pentes herbeuses nous nous retrouvons sous la grosse bosse de le Sattelhorn (2376m)
Contentes d’arriver à notre point culminant, nous admirons les massifs de Doldenhorn, de Balmhorn.
La descente dans la vallée du Bachligrobe est très longue et laborieuse cela dû au passage des troupeaux de vaches, aux barbelés omniprésents, par-ci par-là, et aux genoux déjà bien fatigués.
Depuis l’alpage Ober Gumpel nous descendons sur des gravats et des caillasses, cherchant désespérément les chamois craintifs mais nous croisons que des chèvres intrépides.
Suivant le ruisseau, complètement asséché et sa gorge tristement vide, j’ai envie de crier, hurler même. Au secours !!!
Nos derniers pas, traversent la forêt magique du lutin Kien Zappu qui espère fortement que la nature va reprendre ses droits…
Merci à Titine et Gene, d’avoir été là pour nous.
Prenez soin de vous et profitez de la vie...
Amicalement.
Malgorzata








Je 3 août 2023
Pointe de Drône
Pointe de Drône (2949m)
Superbe météo en ce jeudi 3 août pour une traversée de La Fouly (Ferret) au Col du Grand Saint-Bernard en passant par les lacs de Fenêtre, Fenêtre d’En Haut, la Pointe de Drône et la Grande Chenalette. Adrien et André sont les enthousiastes organisateurs de cette course. Depuis Fenêtre d’En Haut, la randonnée de montagne devient randonnée alpine cotée T4. Facile mais raide, l’itinéraire est sécurisé par quelques chaînes, câbles, échelles et fers. Concentration, force et équilibre sont requis pour franchir les 230m de dénivelé engagé de la montée et 150m de descente. Du sommet marqué d’un simple piquet, l’on a pu admirer le Mont-Blanc, les Grandes Jorasses d’un côté, le Grand Combin et le Mont Vélan de l’autre. Mais pas question de disserter sur les exploits montagnards des uns et des autres à la vue de ces majestueux sommets. L’horaire du car postal nous remet en chemin bien vite. Le plaisir de cette course exigeante, mais ô combien superbe, fut partagé par dix Jeudistes et une clubiste ! Comme le veut une pratique originale du groupe des Jeudistes depuis 2021, une course A exigeante peut s’ouvrir à la Section si elle n’est pas complète quelques jours avant. Heureuse et fatiguée, la belle et sympathique équipe s’en est retournée à la maison après une course totalisant 1280m de dénivelé positif, 500m de négatif et 5h30 de marche effective.
Marie-Claude








Lu 31 juil. 2023
La Ruinette (3875) avec approche à VTT








Di 30 juil. 2023
Plaine de la Greina et Piz Terri (3149m)
Retour dans la magnifique région de la Greina pour tenter une nouvelle fois l'ascension du Piz Terri.
Après 5h de transports publics, sommes tous contents de nous dégourdir les jambes avec la montée à la cabane Motterascio depuis le lac de barrage de Luzzone. Après avoir déposé nos sacs à dos à la cabane et nous êtres désaltérés avec une bonne bière, nous partons avec nos maillots de bain à la découverte des alentours : baignade dans le petit lac situé derrière la cabane et balade jusqu'à une forêt de cairns. Retour à la cabane pour un bon souper tessinois de risottos.
Le temps est toujours avec nous pour le deuxième jour et nous nous mettons en route pour l'ascension du Piz Terri. Montée d'env. 1h½ jusqu'à un col où nous faisons un dépôt de quelques affaires inutiles pour gravir le sommet. La suite est plus engagée et expo avec un peu d'escalade facile, une petite cheminée et le parcours sur l'arête ouest du Piz Terri, où il ne faut pas faire de faux pas. Au sommet, nous sommes récompensés de nos efforts par une vue époustouflante à 360°. Nous restons bien concentrés pour la descente jusqu'au col, qui se fait par le même itinéraire. Pique-nique et petite sieste au pied de notre sommet du jour, avant de descendre par le Val Canal et son splendide lac de montagne jusque dans la Plaine de la Greina et de rejoindre la cabane Terri. Pas de baignade ce soir, mais nous profitons de la tourte aux noix des Grisons et d'un apéro convivial, avant un nouveau souper risotto.
Après une nuit animée par le vent, nous nous mettons en route sous un ciel couvert, après avoir ajusté nos pèlerines. Montée de la magnifique plaine de la Greina avec quelques faibles pluies et pas mal de vent qui s'engouffre dans nos pèlerines. Au Col de la Greina, nous renonçons à faire le détour par l'arche, qui est dans le brouillard, et rejoignons la cabane Scaletta pour un petit café, le temps que le gros des précipitations passe son chemin… Descente le long du Brenno de la Greina et de ses superbes cascades avec des éclaircies de plus en plus généreuses. Nous accélérons un peu le rythme dans la dernière heure de marche pour attraper le bus de 15h à Campo. La glace (plutôt que le verre) de fin de course se dégustera pendant le long voyage en transports publics qui nous ramène à Neuchâtel.
Bravo à toute l'équipe pour l'ascension du Piz Terri et merci pour votre très agréable compagnie pendant ces trois jours. On se réjouit déjà de revenir dans cette superbe région pour d'autres aventures alpines !
Christelle








Ve 28 juil. 2023
Trail - Mürren (BE) / Kandersteg
Dû aux flocons de neige dans le jours précédents à la Blüemlisalp, nous avons changé l’itinéraire et fait une partie du Chemin de Crêtes du Jura, depuis Balm bei Günsberg jusqu’à Bienne, en finissant par les gorges du Taubenloch.
L’orage nous a tombé dessus, et cette eau a fait que les gorges étaient superbes, un vrai plaisir de les avoir parcourus dans ces conditions.








Sa 22 juil. 2023
Cours grimpe alpine - Initiation








Sa 22 juil. 2023
Zumsteinspitze 4562 m
Recit Course Zumsteinspitz 4569
Jour1
Route vers la Monte Rosa Hutte
Après un voyage où les membres de l’équipe se sont petit à petit retrouvés dans le train, on a commencé notre préparation au glacier sur le panoramaweg qui porte à la cabane.
Jour2
Réveil sympa à 1h50 pour le déjeuner des champions à 2h.
L’équipe se prépare pour un départ à 3h muni de lampe frontale. Après une petite approche d’une heure on rejoint le glacier, qui sera notre copain de course jusqu’au sommet, 1809 mètres plus haut.
On a un peu perdu le nord dans le noir entre les crevasses - chose qui nous a permis de nous entraîner à la cascade de glace (bonus pour une seule cordée, la cordée emmène par Jeanda)
Trois faux sommets nous ont accompagné tout au long de la montée, éclairée par les premiers rayons du soleil.
Vers les 3800 on a commencé à sentir les effets de l’altitude et du hors-piste dans les crevasses initial, c’est là où il y eu un mélange de style entre une cordée du kilomètre vertical vs la cordée des conversions.
Finalement arrivés dans le soleil tant désiré On a été accueillis par des rafales de vent qui dégageaient bien le ciel mais qui menaçaient aussi de nous ramener à Zermatt en un temps record.
On cherchait la force dans l’espoir d’un spritz à la Capanna Margherita
Pour rejoindre le col il y a eu quelque bouchon entre les cordées qui descendaient et d’autre qui montaient mais une fois arrivés sur la crête il n’y avait plus personne et le sommet était que pour nous.
Au sommet vierge de monde/désertique nos espoirs d’un Zumsteinspritz se sont métamorphosés en fée verte, merci Jeanda (d’avoir assouvi notre soif).
M
12h30, plus tard, à 15h30, après quelques ponts de neige évités, on a finalement franchi notre deuxième objectif de la journée : le retour à la cabane. Hamac, panachés et shocoladenkuchen nous attendaient.
Quelques-uns d’entre nous, pas rassasiés par la course du jour, ont décidé d’aller faire une cryotherapie au lac… la mare « proche » de la cabane.
Jour3
Magnifique retour sous la pluie et l’orage, en 3h15. Les cordées se sont formées de nouveau pour une dernière marche sur glace entre les crevasses.
Arrivés pile poile pour le déjeuner, le groupe A bien décidé de couronner les trois jours sur glacier par une fondue à Zermatt.
Rédactrices/eur Tania, Corinne, Aline, Oskar








Ve 21 juil. 2023
La Pierreuse, pâturages et parois calcaires
La Pierreuse, plus grande réserve naturelle de Suisse romande!
Gérignoz – L’Etivaz 11.1km +952m – 800m
De la pluie au départ et à l’arrivée mais une randonnée au sec! La chance est avec nous.
Au départ de Granges-Gérignoz nous traversons La Sarine pour commencer la montée tout en douceur par la route de La Pierreuse.
Une pause pick-nick au Plan de l’Etalle puis nous amorçons la descente depuis le Col de Base pour clore cette traversée à l’Etivaz.
Les sentiers étant glissants, nous renonçons de passer par le Plan de la Douve.
Merci à Geneviève et à Marielle (malheureusement absente) pour cette magnifique randonnée au frais! Anne-Laurence








Je 20 juil. 2023
Ammertespitz par le sentier Äugi
Nous sommes 6 participants pour cette belle traversée d’Adelboden (Geils) à Engsligenalp avec déplacement en train et en bus. La météo nous annonce une belle journée ensolleillée et sans orage. La course se passera dans d’excellente condition. Le départ se fait par des pâturages et de la forêt qui nous protège de la chaleur matinale jusque sur l’arête d’Hüendersättel. Nous suivons celle-ci jusqu’au Bummeregrat, puis commence le petit sentier du Aeugi-Lowa-Weg, inauguré par l’ancien conseiller fédéral Adolphe Ogi. Ce sentier passe par des passages avec chaînes et échelles un peu exposé en T3 et T4. Vers 13 h, nous arrivons au sommet de l’Ammertespitz (2612) avec un agréable petit vent où nous pique-niquons. La descente se fait rapidement par l’Ammertepass (2443) puis Engstligenalp (1962m) parmi des sentiers caillouteux T3 et des pâturages avec 1 h d’avance sur le programme. Ce qui nous permet de nous réhydrater avec un suusmooste et de prendre la cabine de 15h30. Retour en bus et train et arrivée à Neuchâtel vers 18h30. Une petite pause en gare de Berne nous permet de consommer un petit apéro offert par notre ami André, encore merci. Merci Adrien pour la conduite de la course. Temps de marche 6 h, dénivellation 980 m et 12 km de distance. Une belle course que je vous conseille.








Lu 17 juil. 2023
Sigriswilerrothorn 2051m par le sentier panoramiqu
Récit de course en prépration








Di 16 juil. 2023
Traversées des Pointes du Mourti Dent des Rosses
Au-dessus des séracs du glacier —qui font la renommée, la popularité et la suroccupation de la Cabane de Moiry— se dessine distinctement toute l’arête de la magnifique course de la Pointe est du Mourti et de la Dent des Rosses, efficacement organisée par Séverine et Camille.
Nous avons ainsi eu tout loisir de nous en imprégner visuellement et nous préparer psychologiquement dimanche en fin d’après-midi depuis la terrasse de la cabane où nous nous sommes successivement retrouvés. Nous avons fait connaissance et préparé la course lors du repas, différé d’une heure, pour permettre à deux participants dépassés par une longue course chronophage de l’arête des Aiguilles la Lé de rejoindre le groupe. Merci pour la patience des organisatrices et des autres participants !
Courte nuit et départ à 04H15 à la lampe frontale pour un saute cailloux jusqu’au départ du glacier. Constitution des 2 cordées cramponnées de 4 participants chacune à l’aube de la journée, qui s’annonce ensoleillée et chaude. Trop chaude à cette altitude pour le glacier en souffrance !
Après 2H30 de marche d’approche, nous voici au départ de l’arête est de la Pointe du Mourti au point environ 3280. 4 cordées de 2 se forment et se suivent à un bon rythme, le souffle court, à la corde courte, sur de gros blocs de pierre jusqu’au sommet culminant au point 3563. Se pose alors la question du rappel ou de la désescalade très exposée en direction du Col des Rosses. Sagement, Séverine et Camille ont opté pour un rappel qui constituera le seul moment de stress et de tension de la course, sous la pression des autres cordées qui sont nombreuses pour un lundi. Deux cordées contournent le grand gendarme dans la désescalade menant au Col des Rosses au point 3499. Les deux autres l’escaladent tout en peinant à en trouver le rappel idéal. Les cordées se suivent ensuite, sans histoires, du col au sommet de la Dent des Rosses au point 3612, le long de l’arête côté est préservé du vent modéré d’ouest, dans un magnifique rocher et une escalade facile et ludique, mais très exposée : Highlight de la course dont le sommet final s’ouvre à 13H30 sur la vue sauvagement préservée du Grand Cornier et de la Dent Blanche et un époustouflant panorama à 360°. Que du bonheur pour tous les participants de cette course qui s’est harmonieusement déroulée.
Le temps de prendre quelques traditionnelles photos sous un soleil de plomb, nous entamons la longue et fastidieuse descente du glacier dans la neige pourrie, avant de nous désencorder, nous décramponner et rejoindre la cabane pour un sympathique debriefing.
Cheffes de course : Séverine Rössli et Camille Aubry que nous remercions chaleureusement.
Les participants : Monica Estoppey-Rüegg, Jérôme Fer, Christelle Godat, Jérôme Lüthi, Micol Previde Massara et Marylin Stauffer
Jerôme Fer








Sa 15 juil. 2023
Réchy, cabane des Becs de Bossons et Brinta
A 6h45 du matin ce 15 juillet, nous sommes sur pied : 9 randonneurs sur le quai de la gare de Neuchâtel. Le 10ème a tout juste le temps de sauter du train de la T’chaux pour celui en partance vers le Valais. Et notre 11ème est rallié à Sion. Equipage complet.
De Sierre, le train postal nous conduit à Vercorin : les virages sont serrés, le Rhône devient un mince filet d’eau tout en bas, le chauffeur expérimenté klaxonne allègrement. Ces premiers 600 m positifs sont faits sans effort. Puis c’est d’un coup de télécabine que l’équipe est propulsée 1000 m plus haut, au Crêt du Midi (2333 m), notre point de départ.
Courte halte sur une terrasse ensoleillée, dernier café : les bâtons de marche se déplient, la crème solaire s’étale sur les visages, les lunettes de soleil et les casquettes s’ajustent avec précision, les sacs à dos n’en finissent pas de se faire inspecter une dernière fois. Le briefing est donné à 11h00 pétantes par Mazal, notre chef de course. Le programme de cette première journée est simple : cap sur la cabane des Becs de Bosson (2983 m) en traversant le Vallon de Réchy. L’équipe s’élance enfin sur un chemin de forêt, ça piaffe de plaisir, les jambes s’échauffent aimablement à destination du Vallon-Moyen. Arrivée sur un premier vaste plateau couvert d’une lande marécageuse, il s’agit d’un bas-marais qui est répertorié d’importance nationale. Ce paysage protégé est un peu irréel, on touche à l’originel. Les méandres du cours d’eau qui traversent ce vallon verdoyant se laissent deviner.
La marche se poursuit en direction du palier supérieur au son des cascades qui percolent dans les rochers. Les yeux s’accrochent tour à tour sur les différents sommets qui font un écrin à ce merveilleux endroit préservé : bien sûr les Becs de Bosson, mais aussi la Maya avec sa forme caractéristique ou encore le Roc d’Orzival. Le dîner se fait un peu plus tard dans l’herbe.
Puis le paysage commence à se faire plus minéral. Le Lac de Louché est devant nous. Surviennent alors de sourds pourparlers dans la troupe : il y a ceux qui iraient bien se plonger dans les eaux de cet endroit empreint de magie et ceux, plus prudent, qui voyant le ciel se charger, prônent de monter au plus vite au col de la Tsevalire. La crainte de la douche pour tous l’emporte finalement sur l’envie (légitime) du bain pour quelques-uns. Les alentours sont désormais tout lunaire et ne présentent plus de végétation. C’est au prix d’un ultime raidillon pierreux que le col est franchi et que la cabane protectrice est en vue. Les derniers ne sont même pas encore arrivés que l’ultime part de tarte du refuge a déjà disparu…
Le souper a été copieux et très apprécié : personne n’a laissé sa part ! Après une toilette des plus approximatives faute d’eau courante, direction le dortoir pour une nuit réparatrice. Dans l’intime promiscuité du dortoir collectif, le ronfleur de la bande qui s’était préalablement fait connaître, est tactiquement mis à l’écart. Coup de théâtre au réveil, le ronfleur n’était finalement pas celui qu’on croyait. Mais justice a été rendue dans la nuit par ses infortunés voisins qui ont copieusement roué de coup de pied l’infâme au souffle lourd.
Une fois le petit-déjeûner avalé et la rituelle photo de groupe faite, le départ est donné par Mazal à 8h00 précises. Direction le col des Becs de Bosson. Le paysage est grandiose, le regard porte loin quand les nappes de brouillard osent se percer. Cette seconde journée se fera exclusivement en crête. Surplomb du vallon de Réchy d’une part et des pentes de Grimentz et Val d’Annivier de l’autre. Chacun s’extasie sur la multitude de fleurs alpines avec leurs couleurs vives qui contrastent avec le terrain aride. Ca monte et ça descend. Ca remonte et ça redescend. Encore. La troupe est vaillante et marche en file indienne derrière le chef-au-pied-sûr. Dîner au panorama du Roc d’Orzival. Les nuages se jouent encore de nous. On file vers la Brinta, toujours un pied adret et l’autre ubac. File de funambules. Les chaînes de la Brinta se laissent franchir. Les plus téméraires grimpent au sommet de cette masse rocheuse. Puis c’est la descente rapide vers notre point de départ, le Crêt du Midi. Chacun est heureux de ce splendide tour et se congratule.
Mais il faut quitter à regret ce cocon de Réchy. Télécabine vers le bas, un demi-litre de bière sifflé dans un café de Vercorin, puis on s’entasse précipitamment dans le petit téléphérique qui dévale vers Sierre. Enchaînement rythmé de bus et de trains qui nous ramènent à Neuchâtel, on essaime quelques valeureux marcheurs au long du trajet. On se quitte sans en avoir vraiment envie. Ce week-end a été merveilleux, les paysages, la compagnie.
Merci Mazal.








Ve 14 juil. 2023
Aguille Sans Nom, arête Sud (3444 m)
Enfin, c'est le moment : depuis quatre ans, les escalades aux Aiguilles Dorées
(Promontoire Sud, Tajabone et Aiguille Sans Nom arête Sud) étaient au programme, mais le temps était toujours mauvais.
Cette fois-ci, ce n'était pas non plus simple : Cédric (le chef de course) et Abson sont bien sûr de la partie.
Comme Lucien et Martin sont également inscrits, il n'y a pas de place pour Felix. Mais ensuite, Martin ne peut pas venir, alors Felix est autorisé à participer. Il fait partie du CAS Neuchâtel depuis quinze ans et participe pour la première fois - c'est très étrange, bon, il dit qu'il veut s'entraîner pour le Schaligrat. Cédric est très généreux de l'accepter. Lucie ne peut pas non plus se joindre à nous, elle court plutôt autour du Mont Blanc. Et la veille, c'est Lucien qui doit abandonner car il s'est blessé à la hanche. Donc, nous sommes trois, mais Vincent nous rejoindra pour le troisième jour.
Le vendredi, Abson et Felix prennent le train (comment d'autre !) pour se rendre à Marigny, où ils sont gentiment récupérés par Cédric. Nous montons à Champez, de là nous prenons le téléphérique jusqu'à La Breya, puis nous continuons par le beau chemin avec vue sur le Portalet jusqu'au refuge d'Orny, et ensuite nous passons par le glacier de Trient jusqu'au col des Plines.
Il y a un charmant lac de glacier à cet endroit, presque invitant à la baignade, et une vue magnifique sur les parois orientales des Aiguilles Dorées avec ses flancs en granit.
Ensuite, nous descendons au bivouac de l'Envers des Dorées, un rêve pour douze personnes, tout y est : gaz pour cuisiner, toutes sortes de boissons, de jolis lits propres, tout est si attrayant qu'il y aura vingt personnes qui y passeront la nuit samedi. Abson insiste pour que nous nous acclimations au granite dans les dernières heures de la journée. Après tout,
demain nous voulons grimper sept longueurs de 5c à Promontoire Sud. Nous trouvons enfin une bonne longueur de 5b,
mais personne ne parvient à passer le passage-clé sans broncher. Mmh, cela pourrait être intéressant demain !
Pour le dîner, nous avons du couscous avec du fenouil, des dattes et du salami. Et ensuite, nous dormons longuement. Vers 9 heures, nous sommes au Promontoire, une haute paroi lisse, "impossible" pour des gens comme moi.
Mais en s'approchant, on découvre les fissures fines et reprend espoir. Nous escaladons la première longueur avec les chaussures lourdes, puis nous les accrochons à un spit et continuons à grimper à trois. Tour à tour, Cédric et Abson prennent la tête, surveillant attentivement le jambon Felix pour qu'il ne fasse pas de bêtises.
Les premières longueurs sont magnifiques : on trouve toujours un petit appui ou une fissure pour les mains et les pieds. Toute la voie est merveilleusement variée, toujours dans ce magnifique granite orange et granuleux : une cheminée, puis une fissure, puis une arête fine, ...
Au milieu se trouve le passage-clé, heureusement qu'il y a une sangle, et pour Felix, aussi une dégaine.
Nous arrivons rapidement au sommet et commençons à descendre en rappel. Abson est choqué de voir que Felix ne sait pas trop quoi faire avec le prusik, mais elle est une enseignante patiente et stricte. Cédric se dépêche de retourner au refuge pour cuisiner, il veut manger à quatre heures. Et juste au moment où le repas est prêt, Vincent arrive également. Il est monté depuis Praz de Fort via la cabane de Saleina, un peu plus lentement que prévu, car le sentier de la cabane a été enseveli en mai par un énorme éboulement. Et même la nuit, nous entendons encore des rochers tomber.
Vincent est ravi de l'accueil : les spaghettis de Cédric avec du pesto, du salami, et plus tard avec une soupe de tomates épaissie sont les meilleurs que nous ayons jamais eus. En outre, il est sous le charme de cinq joyeuses Françaises qui discutent joyeusement de leurs voies en 6c et des "différences culturelles" entre les Suisses
(inscrits ici) et les Français (non inscrits ici).
Le lendemain matin, nous nous levons à quatre heures car nous devons absolument attraper le dernier téléphérique de La Breya à 17 heures, pour ménager nos genoux.
Juste avant le début de l'Arête Sans Nom, Abson glisse sur la neige dure, mais se rattrape comme un chat et freine parfaitement avec les pieds. Nous formons deux cordées, Cédric guide toujours avec le client Felix, et Abson alterne avec Vincent. Cette fois, nous n'avons pas d'inquiétudes, tout s'est bien passé hier, et aujourd'hui cela devrait être plus facile, bien que nous ayons tout le matériel avec nous, car nous redescendrons de l'autre côté en rappel. Les premières longueurs sont déjà très intéressantes. Et ici aussi, le granit rose est magnifiquement rugueux et granuleux.
Avant la partie la plus difficile, Vincent commence à faire du rap, et lorsque Felix commence, Vincent lui demande de grimper à son rythme.
Juste avant le sommet, il y a une fissure difficile, mais heureusement, Abson a expliqué hier comment y mettre la main, et miracle, ça marche, et la main ne casse pas !
Une fois arrivés au sommet, Cédric en a assez de la manipulation de corde de Felix - encore un enchevêtrement de cordes.
Il nous reste encore une bonne distance à parcourir, nous suivons une partie de l'arête des Aiguilles Dorées vers l'est,
en alternant entre rappels et traversées. Au pied du Trident, nous descendons quatre fois presque 60 mètres en rappel sur le glacier de Trient,
puis nous sautons tous dans la rimaye et en sortons à nouveau. Maintenant, nous avons tous faim,
c'est pourquoi Vincent a commandé quatre gros filets de saumon avec beaucoup de mayonnaise dans le restaurant de Champez à l'aide de son téléphone imaginaire.
Ensuite, nous courons vers La Breya pendant deux heures, entraînés par Vincent. Et peu après 16 heures, nous descendons en téléphérique jusqu'au lac de Champez, laissant pendiller nos jambes fatiguées. Au parking, Vincent nous présente une danse de ballet romain en chaussures d'escalade. Il veut partir tout de suite pour trois jours au Salbitschijen. Quant à nous, nous rentrons au travail, et même pendant le trajet du retour, Abson me donne toutes sortes de conseils.
Ce fut un très beau week-end prolongé, avec trois amis de montagne très aimables et serviables, et j'ai beaucoup appris. Un grand merci à vous trois !!!
Felix
Enfin, c'est le moment : depuis quatre ans, ...
Lu 10 juil. 2023
Honegg, course V
Lundi-X 10 juillet, course V
Il est 9h.30, 13 Vénérables quittent le bus à Schwarzenegg pour commencer la montée vers le Honegg. Le groupe est constitué en majorité d’hommes ce qui est assez rare pour être remarqué.
Nous traversons de belles prairies avant de cheminer dans une majestueuse forêt de résineux. Nous prenons le temps de deux pauses pour nous hydrater, c’est une journée caniculaire. Nous passons le sommet et amorçons la descente avant de nous arrêter pour pique-niquer dans une jolie clairière.
Nous prenons le temps d’apprécier les paysages: de beaux points de vue tantôt au sud en direction du Sigriswilgrat, des Sibe Hängste et du Justistal, tantôt au nord vers l’Emmental. Nous admirons aussi les 3 bernoises. Nous prenons le temps au passage de humer une rose, d’admirer les prêles, de savourer l’effort, de partager les inévitables bobos, des souvenirs, des anecdotes, de parler des absents…
La descente sur Säge s’effectue sans difficulté. Il fait soif, le restaurant proche de l’arrêt du bus semble fermé, qu’importe… nous nous asseyons sur la terrasse et frappons à la porte. Finalement le propriétaire des lieux descend de son tracteur et vient nous servir, c’est encore le temps de déguster une bière ou autre.
Ce sont tous ces petits plaisirs qui font le charme de ce genre de randonnée.
Merci à Werner et Loui-Marie pour leur encadrement sans faille.
Marielle








Sa 8 juil. 2023
Cours ETE (glace, alpinisme)
Cours été 2023 à Moiry
Organisation: Simon Schneider et Baptiste Delhove
Moniteurs: Jérôme Fer, Patrick Mast et Simon Schneider
Un super Weekend principalement ensoleillé, de participants de tout niveau motivés à block et une liste non exhaustive de choses à apprendre en liens avec la marche sur glacier, les maniement de corde et etc.
Merci au moniteurs pour l’encadrement et leur gestion de groupe et au participants qui qui découvre ou redécouvre le manipulation du matériel en lien avec le glacier, avec énormémement de motivation.
Merci à tous pour ce beau weekend.
Simon Schneider







Ve 7 juil. 2023
Cours ETE Cours de formation continue pour Cdc
Cours de formation, pour cours été
Organisation: Simon Schneider & Baptiste Delhove
Participants: Jérôme Fer, Patrick Mast, Simon Schneider
Une formation bien complète avec un super guide, Dave Schneider, toujours le bien venu pour accueillir et former les participants du cours été.
Un grand merci au participants.
Simon Schneider

Ve 7 juil. 2023
Sanetsch
La tournée de ramassage terminée vers 7:00 à Bevaix et c’est le départ pour le Sanetsch. Après quelques cafés et croissants à Erde sur la route du col, les cordées sont formées et les voies de la journée définies. Ce sera la paroi des Montons, avec Polaris pour une cordée et Au Bord du Vide pour l’autre. Arrivés au pied des voies, des belles chutes de pierre et le bruit du perfo sur le haut de la paroi “attirent” notre attention: les Rémy sont à la manoeuvre pour équiper une nouvelle voie. Selon les informations reçues de première main, il est maintenant possible de poursuivre Au Bord du Vide par trois longueurs en 5C/6A et de déboucher ainsi au sommet des Montons. Vu ce qui est tombé, il ne doit plus rester de pierre branlante dans cette sortie...Après une agréable soirée et une nuit à l’hôtel Sanetsch, nous décidons d’aller samedi au secteur M&M’s, proche du Gstellihorn et de profiter d’un ciel partiellement couvert pour la relativement longue marche d’approche. Un secteur peu connu, avec de belles voies qui demandent cependant un peu d’attention dans quelques zones de rochers douteux et un équipement globalement bon, mais qui réserve parfois quelques surprises. Bref, un secteur pour grimpeur averti et aguerri! Dimanche, la canicule arrive, donc départ vers la face est des Petits Montons. Le secteur est maintenant couvert de belles voies peu soutenues et en excellent rocher. Mieux vaut avoir le topo mis à jour, que l’on trouve sur le site du GHML, pour ne pas se perdre dans la multitude de spits! Bref, trois belles journées d’escalade au Sanetsch avec une sympathique équipe!
François








Ve 7 juil. 2023
Kiental-Wätterlatte-Reichenbach








Je 6 juil. 2023
Kandersteg - Adelboden par la Via Alpina
Décision est prise de partir avec une météo instable, des risques d’orages depuis 12h et un peu de pluie. C’est de saison. Nous ne subirons pas la colère du ciel. Juste quelques gouttes de pluie en fin de parcours.
8 participants se retrouvent à la gare ou dans le train de 6h32. Arrivés à Kandersteg Pfadizentrum, nous montons par un sentier souvent ombragé pour nous retrouver dans la vallée d'Ueschenen.
Le brouillard enveloppe les Alpes bernoises toutes proches. Nous nous contentons de respirer du bon air, d’admirer les fleurs des Alpes et de découvrir une montée assez variée.
Nous pique-niquons vers 12h30, une fois arrivés au col, Bunderschrinde (2382m), après 1300 m de grimpette. La descente sur Adelboden s’effectue sans problème après un départ délicat sur le raide pierrier. Nous retrouvons vite le soleil après le brouillard.
Le retour en transport public avec un peu d’avance nous permet de faire un petit arrêt rafraichissements au Spettacolo de la gare de Berne.
Merci à Jürg, mon co-organisateur à tous les participants pour l’agréable ambiance.
Jacques Isely








Me 5 juil. 2023
Gros Perré 2208 m
Tine de Conflens en remplacement du Gros Perré








Ma 4 juil. 2023
Adelboden-Undere Allme
Récit de course
C’est la 14ème étape de la via Alpina dans le sens contraire à celui habituel, que Doris nous a proposée, à savoir d’Alboden à Kandersteg. Le voyage a mal commencé, par un un dérangement technique du train, lui faisant prendre plus de 20 minutes de retard, à Berne. Nous avons recherché toutes les alternatives possibles à cette randonnée, pour le cas où nous ne pouvions pas attraper notre correspondance pour Adelboden. Finalement nous avons atteint Adelboden Oey, départ de la course. La première partie de la montée est tranquille,et graduelle.Nous rencontrons de nombreux chalets en bois ancien toujours très beaux et soignés. Depuis Vordere Bunder, le sentier devient beaucoup plus pentu, jusqu’à devenir très raide sous le col de Bunderchrinde (2382 m), que nous sommes très heureuses d’atteindre. Météo variable , alternance de vagues de brouillard et soleil. Vue sur le Doldenhorn et la Blümlisalp, que nous ne voyons jamais complètement, le lac d’Oeschinen est également aperçu par intermittence. Au col, où la pause pique nique est appréciée, mais pas trop longue, vu la fraîche température, nous discutons avec un groupe d’Australiens, admiratifs à l’égard de notre équipe aux cheveux blancs ayant gravi cette pente. La descente sur une moraine exposée se fait prudemment, pour atteindre Alpschelegrat. C’est là que nous quittons le tracé de la Via Alpina, pour nous diriger vers Obere Allme, puis Undere Allme, d’où nous prenons un sympathique télécabine, la via ferrata sous nos yeux est impressionnante.Nous voilà à 15 min de la gare de Kandersteg. Un dernier et (premier) verre et c’est le retour.
Merci aux organisatrices pour cette belle journée, en très agréable compagnie.
Christiane








Sa 1 juil. 2023
Aiguille Purtscheller (3474m) - Arête S
Aiguille de Purtscheller.
Nous voilà partis, la joyeuse équipe, la gare de Neuchâtel se samedi là regorge de clubistes de la section, nous aurions pu réserver un wagon.
Après moultes changements, nous voilà déchargé pour embarquer sur le télé-siège de la Breyat. Nous nous retrouvons au frais et la tête dans les nuages. Nous entamons la montée direction cabane du Trient. Les sacs sont lourds chez quelques-uns, mais pas pour les mêmes raisons. Trop de pique-niques, des cailloux déposer par un conjoint malveillant, trop d’affaires qui servent à rien, il y en même un qui a un parapente, ça va le chalet…
Une petite bruine nous accueil au pieds des voies juste en dessus de la cabane d’Orny. Quelques longueurs de mise en jambe, mais sans les sacs, ca va droit bien mieux.
Il y en a un qui a la nausée, c’est celui qui a le parapente, bien fais pour lui, le prétentieux volatile. Du coup pour lui c’est direction Trient avant le reste de la troupe. On le vois depuis le haut des voies, mais quesqu’il se traîne avec son barda sur le dos.
Finalement nous nous retrouvons toutes et tous à la cabane du Trient devant un bon thé bien chaud, faut dire que dehors c’est les quatres saisons, surtout l’automne voir même le début de l’hiver. Du vent et de la mouille.
Ah! La cuisine de Trient, un vrai régal, le repas à été précédé de la présentation du déroulement de la journée de demain. Levé 04:00, petit déjeuné, départ 04:45, traversée du glacier, dépot de matos au pied de la brêche (vous savez pour qui, hein) montée au départ de la voie (le glacier se retire) la voie normal (il y a des voie pas normal? Je pose la question...) les rappels normaux, retour au dépot puis col supérieur du Tour, descente direction la benne du domaine du Tour puis train pour Neuchâtel. Joli programme, non? Oui mais comme vous allez vous en rendre compte, tout n’allais pas se dérouler comme prévu.
04:45 départ dans la bruine, la météo a dis que sa se lèverait, nous la croyons. Traversée sans encombres, le hic c’est de trouvé cette foutue brèche, faut dire que le brouillard ça aide pas vraiment et des brêches en montagne il y en a pleins partout. Avec le renfort de la technologie nous la trouvons puis montons au départ de la voie, après un passage bien exposé, nous voilà a pied d’oeuvre. Il vous semble pas que l’on a oublié quelque chose? Vous pouviez pas le dire avant, non. Le dépot de matos...trop casse gueule de redescendre, perte de temps, l’horaire d’arrivée à la brêche est déjà dépassé… J’en connaît un qui vas faire toute l’arête avec un parapente sur le dos...vous pouvez rire.
Le rocher est ma fois quelque peu humide, le temps de se préparer et il y a une légère amélioration de la météo. Départ des trois cordées pour une chevauchée de première classe. La première longueur sonne la réveil, le soleil est au bout de cette première, une vue a couper le soufle. Les longueurs s’enchaînent au soleil, mais notre allure ne nous permettra pas de chopper la dernière benne, autant en faire le deuil tout de suite. Magnifique voie, 3 ou 4 passages bien grimpant donneront du fil à retordre a certains. Celui qui a le parapente, en tête dans quelques-un de ces passages criera “au secours” au second de la cordée devant lui, qui lui viendra en aide, qui d’une main secourable, d’un sangle salvatrice ou d’un bout de corde libérateur.
A noter encore que le dit “parapentiste” battera quelqu’uns de ces records personnels, en premier lieu celui du ridicule. Pour tout les participants, le passage de spéléologie sur une arête à presque 3400 m restera dans les mémoires. Particulièrement pour un, qui se mis à rire lorsque il dû sauver encore une fois le type avec son gros sac, jurant tout les nom d’oiseaux possible à la sortie de la partie spéléologique. Sur ces entrefais, tout a une fin, pour le moins cette arête, puisque a un moment donné il n’y a plus rien, que le ciel et le soleil, le sommet. C’est simplement magnifique.
Les premiers arrivé descendent le premier rappel, nous nous retrouvons sur la glacier après le deuxième rappels sans avoir coincé la corde. Direction col du Tour, cabane Albert 1er, le Tour et la gare, le but étant de pas trop traîner pour attraper si possible pas le dernier train. Il y en a un toujours le même, qui pensait pouvoir voler dès la sortie du glacier, que neni les conditions ne sont pas réunie. Il sera donc au même régime que les autres, à pattes. Je vous passe la fin de la descente (2000 m env) en quad pour les uns. Je n’oublierai jamais la course à pied d’un kilomètre et demi pour essayé d’attraper le train que nous manquâmes de peu. Mais, c’est 6 alpinistes un peu « zombifier » mais heureux qui s’étalèrent sur le quai de la gare de Monroc-Le Planet.
Un grand merci à toutes et tous pour cette belle sortie, merci Abson pour l’organiation, sans me tromper de beaucoup cette sortie restera comme une parenthèse hors du temps.
Pour le récit : Vincent








Ve 30 juin. 2023
Longues voies au soleil près de Chamonix
Course annulée en raison du mauvais temps le vendredi et remplacée le samedi par une journée d’escalade dans le Jura aux Sangliers.

Ve 30 juin. 2023
Baltschiederklause et Älwe Rigg (3381m)
La course initialement prévue ayant été annulée pour cause de mauvaises prévisions météo pour le vendredi, nous nous consolons en allant au sommet des Diablerets le samedi. Bon, nous avons un petit triché en montant jusqu'au Sex Rouge en téléferique... Nous profitons du fait que le temps est encore beau pour "visiter" la passerelle, puis nous tournons le dos à toutes ces installations pour aborder la partie randonnée puis alpinisme de la journée.
Malheureusement, la dégradation du temps arrive plus tôt que prévu, et en descendant du Dôme nous avons à peine le temps d'apercevoir notre sommet du jour qu'il disparaît dans un nuage... qui bientôt nous engloutit également. Seul témoin de notre passage au sommet, une photo avec la croix. Pour la vue, on reviendra une autre fois, malheureusement. Le retour se fait dans un nuage de plus en plus dense et humide, et c'est sous une fine pluie que nous arrivons au Sex Rouge. Descente pour déguster un bon chocolat chaud bien mérité au Col du Pillon, merci Patrick !








Je 29 juin. 2023
Mülenen-Leissingen








Lu 26 juin. 2023
Le Creux du Croue depuis La Cure
Le Creux du Croue
Nadia nous emmène découvrir le Creux du Croue, curiosité géologique qui a la particularité d'être une combe fermée, située au dessus de la région des Rousses. mais toutefois dans le Jura suisse. Cette randonnée, dans un paysage typique du Jura, nous conduit dans les sous-bois et des petits vallons, des pierres sculpturales (photo), des magnifiques murs en pierres sèches; nous admirons un réservoir d'eau, circulaire, très ancien (cf photo).
Après la pause de midi, face au Creux du Croue, nous montons au Noirmont des Français, puis on atteint le sommet du Noirmont (1567 mt.). Le chemin de la montée, est parsemé de petits rochers qui font penser aux lapias . De là haut, la vue est magnifique sur le Creux du Croue. On y voit le lac Léman avec la Dôle, au loin la mythique forêt du Risoux.
Retour par la piste de ski, et l 'occasion d'admirer au bord du chemin, des fleurs des champs, fleuries « à point », dans leurs plus bels éclats.
Merci Nadia, et à la sympathique équipe !








Sa 24 juin. 2023
Melchsee-Frutt
Week-end de grimpe à Melchsee-Frutt
C’est où Melchsee ?... Peu connue chez nous, c’est pourtant une belle région de Suisse centrale et un paradis de l’escalade, à Melchsee-Frutt pour la moulinette (pas loin de 200 voies jusqu’à 50 m), mais aussi pour les longues voies dans le Melchtal. Durant ce magnifique week-end, il y avait cependant probablement plus de pêcheurs que de grimpeurs. A se demander s’il restait encore un poisson dans le lac dimanche soir ! Avec un départ matinal des huit grimpeurs pour attraper le créneau horaire de montée à Melchsee de 8 heure, un café au soleil était indispensable pour se mettre en condition avant de partir pour la falaise. Ensuite, deux jours d’escalade sur cette falaise raide, avec de strates et des structures de rocher très variées, un régal. Vincent de son côté complète ses journées par une via ferrata, pour sauter en parapente depuis le Bonistock. Sympathique manière d’éviter la descente sinueuse jusqu’à à la Stöckalp. Merci à toute l’équipe pour ce super week-end
François






Sa 24 juin. 2023
Week-end AlpBivEsc à FENESTRAL et EMOSSON
Changement partiel de programme
L’escalade a été reprogrammée aux Chéserys près Chamonix en raison du ruissellement de la neige fondante sur les dalles d’Emosson
SAMEDI
Nous nous sommes retrouvés au parking du Pas non loin du barrage d'Emosson...et avons formé des binômes. C'est après une longue montée escarpée que nous sommes arrivés au Col de Fenestral...L'aventure commence...les binômes s'accordent, pas de cris pas de crises 😂 Magnifiques ces cailloux de l'arête que l'on crapahute ! Assurages, rappels, paysages, neige et soleil, tout est au programme concocté par Jérôme. La descente nous fait rentrer dans le club des "tamaloù" 😂 Mais le montage des tentes, l'excellente fondue à la Tête de Moine de Coco en chaudron de cuivre sur braises du feu de camp, une crinière de lion qui pousse miraculeusement sur le crâne dégarni d’un participant en mâle de cheveux 😂 nous font vite oublier tous nos p’tits bobos dans la joie et la bonne humeur relaxantes.
DIMANCHE
Réveil matinal à 6h00 avec le soleil SVP😃
Tentes pliées, super pt’it déj préparé par Alex … sauf que mister renard à nous a piqué la tresse ! On est prêt, départ pour les longues voies "Penny Lane et Lady " des Chéserys (FR). On décide de garder nos binômes, 2 cordées sur Penny et 2 cordées sur Lady. C'est un autre spectacle qui s'offre à nous tout aussi grandiose, une vue incroyable😀...Ces dalles sont belles à grimper et on ne s'endort pas, y a du job 😅 Conseils, bienveillance par nos chefs respectifs, on en profite à fond. Quelle chance pour nous. En haut, les 4 cordées des voies de Penny Lane et Lady redescendent tour à tour sur la même ligne de rappels. On descend, gare au vertige ! Arrivés en bas, on contemple ce que l'on a accompli. On n’a pas chômé, 8h en tout !
On s'en met plein la vue une dernière fois le Coeur heureux de ce magnifique week-end organisé par Jérôme-main-de-maître assisté par Alex-périence 😂
Macha Maître
Participants : Corinne Isler, Macha Maître, Monica Estoppey, Simone Fuzessery, Michael Ledermann et Sacha Hirter








Sa 24 juin. 2023
Grande voie à Entremont et arête du pain de sucre








Je 22 juin. 2023
Tour des Gastlosen
Course A 22.06.2023 : Tour des Gastlosen
14 courageux se sont donné rendez-vous à la Mottaz. Pourquoi « courageux », car les orages violents étaient annoncés dès 15 heures. Nous arrivons à Charmey vers 8 :20 pour le café à la Boulangerie – Tea-Room Les Arcades. Merci à Bernard Z. qui nous l’offre pour fêter un Covid long qui l’a empêché de se joindre à nous pendant de longs mois ; nous sommes heureux de le retrouver. Puis route pour le télésiège à Kappelboden. A 9 :30, depuis la station supérieure, nous entreprenons la randonnée. Le chemin est varié : sur des chemins dans les champs, dans la forêt, à côté de ruisseaux, sans oublier les éboulis et même un passage vers le Wolfs Ort où il est nécessaire de s’aider des mains. La flore est magnifique : toutes les couleurs sont présentes, et impossible d’énumérer toutes les espèces : orchidées, rhododendrons, boutons d’or, anémones, etc. Le héros du jour sont bien sûr les falaises des Gastlosen ; c’est un massif vraiment magnifique. Vers 12 :30, nous pique-niquons plus ou moins à l’abri du vent. Nous ne traînons pas, car Météo Suisse a avancé le début des orages à 14 :30. Nous continuons donc la descente, parfois un peu accidenté, pour remonter ensuite jusqu’au Chalet Grat. Dommage, nous devons nous passer de Meringue et autres tartes, car le temps presse. Il reste encore 45 minutes à parcourir, et si le Jeudiste ne craint pas quelques gouttes, l’organisateur ne voudrait pas que le télésiège soit arrêté en raison du vent. Mais c’est gagné, à peine quelques gouttes avant et sur le télésiège, et en arrivant en bas, le temps est de nouveau sec. Pour rattraper l’arrêt supprimé au Chalet Grat, nous nous arrêtons au restaurant Wasserfallen à Jaun. Après une visite au cimetière pour y admirer les croix décorées de gravures en bois illustrant le métier du défunt, nous entreprenons la route de retour. Pas sans difficulté, puisque l’entrée de l’autoroute à Bulle est fermée. Mais nos conducteurs sont vaillants, et chacun se débrouille pour trouver une route alternative, soir pas Romont, soir par Vevey.
Temps couvert, avec quelques rayons de soleil. Température agréable. Pas d’orage du tout. Mais ce qui aurait pu nous arriver, nous l’avons vécu à Neuchâtel vers 18 heures, peu après y être arrivés.
Nous avons mis 5 heures, y compris les pauses, pour parcourir 11 km et monter et descendre 760m de dénivelé.
Merci à Silvio N. de m’avoir secondé, merci à tous les participants pour l’ambiance amicale et chaleureuse, et bravo d’avoir « osé ».








Me 21 juin. 2023
Mont Tendre en traversée
Course à suspense : la veille, confirmée ou pas ? Météo incertaine, orages ? Pluie ? 30%, 40% !!!
Finalement ok, 13 randonneuses, une a manqué son train !! Les Chaux-de-Fonnières (3) prennent le train précédent pour être sûres de ne pas rater leur correspondance à Neuchâtel ! Puis montée par une température un peu chaude en 2h30 pour 1000 m de dénivelé. Lors de la montée, nombreux bruits d’explosion : coups de tonnerre ou tirs d’entraînement de l’armée à Bière ? Toujours pas de pluie, donc sans doute bruits des tirs.
Au Mont Tendre à 1679 m, pas de montagnes de l’autre côté du Léman ! Une explication possible : le sable du Sahara qui nous cache la vue… Accueil par un troupeau de vaches moyennement accueillantes, nous nous dépêchons de passer de l’autre côté du mur de pierres sèches ! Pique-nique agrémenté d’un bon gâteau à l’ananas fait et transporté par Nathalie : un grand merci!
Puis orage prévu vers 15h… Nous descendons rapidement, une petite pluie précoce nous fait sortir nos vestes et accélérer le pas. Nous traversons le vaste pâturage des 4 Puits, nom du lieu-dit, avec des puits entourés de murs de pierres sèches, qui servaient à l’alimentation en eau des alpages. Vue sur le lac de Joux. Arrivée à 14h38 à la gare du Sentier devant la barrière du passage à niveau fermé… Nous prendrons donc le train 1h plus tard après un bon moment (sans pluie) passé sur la terrasse du buffet de la gare, tenu par des chinois.
Merci à Barbara et Nathalie pour cette belle traversée.
Anne








Lu 19 juin. 2023
Tour de l'Argentine
Lundi 19 juin 2023
N’ayant pas eu lieu en 2022 pour cause de mauvais temps, notre GO René a remis « sa » course en 2023.
Peu après 9h, 12 clubistes se retrouvent sur le parking de Solalex prêts pour le Tour du Miroir d’Argentine dans le sens inverse des aiguilles de la montre. Montée à travers une forêt au Plan de la Roche. Nous admirons la flore, gentianes de Koch, anémones pulsatilles et bien d’autres encore. A la Motte, nous basculons sur le côté sud de notre rando et rencontrons quelques 300 moutons, et apercevons son berger au grand chapeau et au chien efficace pour regrouper ses ouailles. Nouveau changement de terrain à « Sur Champ » où nous trouvons l’endroit idéal pour notre pique-nique. Belles barres rocheuses devant nous dont la Pierre qu’Abotse (drôle de nom, on aurait besoin d’un.e spécialiste en linguistique pour déchiffrer sa signification) En s’y frottant peut-être qu’on s’y cabosse. Et plusieurs Têtes ( Tête de Bellalué, Tête de Tsernou, Tête à Pierre Grept) Quelques gouttes de pluies nous font revêtir nos vestes plus ou moins imperméables mais nous les enlevons rapidement , l’alerte pluie étant terminée, et nous entamons la montée au col des Essets 2029m. Devant nous, un grand plateau menant au Pas de Cheville, le troupeau de génisses est déjà là. La Cabane Barraud, le refuge Giacomini tous deux fermés, nous descendons à Solalex pour étancher notre soif. Un dernier regard sur le Miroir d’Argentine, regard nostalgique pour ceux qui en ont gravi des voies.
Grand MERCI à René, la deuxième fois fut la bonne. Persévérer, répéter en vaut la chandelle.
Mary-Jeanne



Di 18 juin. 2023
Pointe des Savolaires
Au rendez-vous à la gare de Neuchâtel à 6h45, il y a du monde pour un dimanche matin, on sent que c’est le week-end de Festi’Neuch !
Pas de festival pour nous, mais une prometteuse randonnée à la Pointe des Savolaires. Après un trajet en train et en bus agréable et sans perturbation, nous arrivons au point de départ Pont de Nant. Le temps estival nous accompagne.
Après le petit « briefing » par Mazal, nous entamons la belle montée de 1'100 m. La forêt des arbres feuillus nous protège des rayons puissants du moins de juin. De temps en temps, Mazal nous donne des explications sur la végétation et la géologie très riche de la région.
Le paysage devient de plus en plus minéral. Après avoir traversé quelques petits passages de névés sans difficulté, nous arrivons au sommet de l’arête de l’Homme.
Nous laissons là nos sacs à dos et effectuons l’ascension courte mais raide de la Pointe des Savolaires, avant la pause de midi.
Le ciel commence à se couvrir sans être menaçant et nous procure une agréable zone ombragée. La belle descente par le versant Est en passant par la Chaux met à rude épreuve nos genoux.
Juste avant le Pont de Nant, nous découvrons un magnifique jardin botanique. Nous terminons la belle randonnée sur la terrasse de l’auberge du pont de Nant avec des boissons préférées de chacun et chacune, ainsi qu’une bonne tarte aux myrtilles.
Retour à Neuchâtel avec les transports publics, vers 20h, comme prévu.
Merci Mazal pour cette belle randonnée.
Sanae








Di 18 juin. 2023
Aiguilles de Baulmes, Grande arête
Témoignage sortie du 18.06.2022 aux Aiguilles de Baulmes
Tout commença dans ce café à la gare d’Yverdon. Tout le monde encore endormi, nous écoutons Sylvain notre chef de course, concernant le plan prévu pour aujourd’hui. Destination prévue: les Aiguilles de Baulmes, juste au-dessus du village qui porte le même nom. Arrivé sur place, nous nous séparons directement en deux groupes. Le premier se farcit l’ascension de la garnde arête, et le deuxième, avec la plus grande flemmardise jamais connue, prirent la voiture pour monter 100m plus haut afin de se parquer et réaliser leur marche d’approche en direction du secteur … .
Arrivés devant les voies, nous (l’équipe « moulinette » composée de Nadia, Cornelia et moi-même) profitons des dalles que nous offre cet endroit au milieu des pinçons des arbres et des pins. Entre-temps, l’équipe « arête » ascensionnèrent avec prudence et souplesse. Après la pause de midi, nous alternons les équipes. Notre chef de course, réjouit de réitérer l’ascension des Aiguilles, nous prie de bien vouloir terminer nos sandwichs. Lorsque ce fut mon tour de grimper l’arête, c’est à ce moment là que je prie conscience de la beauté des lieux. Je me retourne à plusieurs reprises pour contempler le panorama donnant sur la région du Nord vaudois et du Gros-de-Vaud. Lorsque nous nous retrouvons enfin, les plus téméraires profitent encore des voies du secteur, puis nous reprenons le chemin du retour. Pour clôturer le toute, petit apéro à la Place Pestalozzi et dernière prise de tête avec les twints et les tours de passe-passe financiers. Merci et félicitation à notre chef de course pour sa première sortie organisée avec des adultes! Petite dédicace à l’équipe avec qui je suis rentré depuis Yverdon, danser sur du Eros Ramazzotti dans les bouchons, ça, c’est fait !
Antoine Martignier








Je 15 juin. 2023
Leysin-Corbeyrier
Déplacement en train sans retards, retrouvailles amicales au café de la Gare à Aigle autour d’un délicieux capuccino croissant, dernier tronçon entre Aigle et Leysin dans le train à crémaillère au charme surrané à travers les coteaux viticoles du Chablais. L’appellation “mobilité douce” trouve ici toute sa signification. Il est temps d’utiliser nos jambes pour atteindre le col de Prefandaz. Un troupeau de chamois nous fait une belle démonstration de vitesse et d’agilité sur les flans de la crête du Cherix.Nous devons nous frayer un passage à travers les tiges hautes Orchis,gentianes,centaurées,myosotis, ancolies,épervières…. le regard ne sait plus où porter pour admirer tant de diversité Nous atteignons le col du Tompey à 1754m pour profiter d’un agréable pic-nic avec vue sur le lac Léman et l’embouchure du Rhône en enfilade. 1150 m de descente raide sur Corbeyrier mettent nos genoux à rude épreuve. Une délicieuse glace au Quart d’heure Vaudois nous fait vite oublier l’effort fourni.
Merci à nos organisatrices Geneviève et Marielle de nous avoir concocté ce parcours original et varié.
Christine








Je 15 juin. 2023
Mont Biffé , Le Vanil des Cours
Neufs personnes prêts au départ, depuis la Mottaz, pour Broc. Après le café, nous reprenons les voitures pour quelques minutes, jusqu’à Châtel-sur-Montsalvens.
Par une belle journée ensoleillée, nous entamons notre super montée (18% selon nos experts), jusqu’au Mont Biffé. Parcours technique le long de l’arrête, mais
bien maitrisé par nos vaillants Jeudistes. Après plusieurs montées et descentes, nous arrivons au Vanil des Cours, et profitons du magnifique panorama à 360°.
Après le pique – nique, nous rejoignons Châtel-sur-Montsalvens, avec bien sûr une nouvelle montée.
Randonnée de 11Km effectué en 04h15, au lieu de 04h30 (Bravo), dénivelé + - 942m
Merci à Etienne Perrottet et à toute l’équipe pour la sympathique compagnie.
Guy






Ve 9 juin. 2023
De la Gruyère à la Veveyse
Super accueil de Claudine et Andrew à la gare de Vuadens qui est le départ de notre rando dans les Préalpes Fribourgeoises. Après quelques pas nous quittons la route et commençons la douce montée tantôt dans la forêt et tantôt en bordure des pâturages … nous quittons l’ombre des sapins et nous voilà dans les champs parsemés de fleurs qui attirent nos regards et attisent notre curiosité.
Claudine est là pour nous faire partager ses connaissances des plantes comestibles.
Nous faisons halte pour un pique-nique bien mérité au refuge du Poil de Chien, chouette endroit …. On pourrait presque s’y installer pour une sieste…
De là nous arrivons à la Gouille aux Cerfs et profitons d’une vue magnifique sur le Moléson. Nous poursuivons à travers les pâturages parmi les troupeaux de vaches qui nous barrent quelquefois le passage.. suis pas trop tranquille moi!! Uffff!!
Le sentier, une tourbière, continue a serpenter dans la forêt. Un vrai régal pour les yeux et les papilles car il semble que les myrtilles poussent à profusion.
Enfin nous arrivons au sommet du Niremont (1514m) offrant une vue spectaculaire sur le plateau romand et le bassin lémanique ainsi que quelques beaux sommets comme le Teysachaux et la Dent de Lys…. Faut-il encore savoir où se trouve le Gros Niremont et le Petit Niremont? J'ai vaguement entendu une conversation en bruit de fond à ce sujet…
La descente sur Les Paccots se fait tranquillement et, pour terminer en beauté, rien de tel que de se désaltérer autour d’un verre.
C’était un très beau moment d’évasion, merci Claudine et Nathalie!
Daniela








Lu 5 juin. 2023
Cueillette de plantes comestibles avec F. Marmy
Cueillette de plantes comestibles avec Françoise Marmy
10 participants (2 hommes) plus Françoise (40 ans de stages de découvertes des plantes sauvages comestibles), notre animatrice de cette journée ensoleillée..
Cueillette et cuisine de plantes sauvages que nous ramasserons dans les pâturages en se dirigeant vers la cabane des Clés.
Déplacement en voiture et non pas en transport public, la Gruyère n’est pas si facile d’accès !
Françoise nous rejoint au parking de la buvette de la Chia à 9h15 puis nous continuons jusqu’au bout de la route en voiture, car reconnaître et ramasser les plantes prend du temps…
En route pour la cabane des Clés, nous allons apprendre à reconnaître, cueillir et goûter de nombreuses plantes : chénopode bon-Henri, oseille des prés, les 3 sortes de plantain, les pousses d’épicéa, la raiponce en épi, la renouée bistorte etc… Les explications de Françoise sont passionnantes !
Arrivés à la cabane vers midi, nous cuisinons une soupe, des toasts et des boutons de salsifis poêlés sous la conduite experte de Françoise : un régal pour les yeux et les papilles !
Puis descente et retour à 15h30 à la buvette de la Chia. Merci pour cette belle organisation !
Anne








Ve 2 juin. 2023
La Heutte en boucle








Je 1 juin. 2023
Les quatre trésors de Crémines
Les 4 trésors de Crémines
12 participants, tous pleins d'énergie et de bonne humeur, un temps de randonnée fantastique!
06h58 Départ en train de Neuchâtel et arrivée au Zoo de Crémines à 08h03, avec express café au sous-sol de la gare de Moutier.
Après un joli chemin pour réchauffer les mollets, nous arrivons sur un petit sentier secret qui nous mène au premier trésor, le Canyon des Creux de Glaces, une profonde faille dans la montagne au dessus de Crémines.
Après la bouffée de fraîcheur nous arrivons au 2ème trésor, le plus vieux arbre de Suisse (ou l'Europe?), un if qui serait âgé d’environ 1500 ans! Une belle montée et nous arrivons au col sur la frontière BE/SO à 1178m, avec belle vue sur la chaîne du Jura avec ses pâturages et forêts. Nous traversons la chaîne de collines et crêtes en direction de l'est et passons par Malsenberg, Harzer, Probsteberg jusqu'à Brandberg.
Pique-nique à midi sur une petite colline au-dessus de l'alpage de Probsteberg avec une vue panoramique magnifique.
Café sur la terrasse de l’Alpwirtschaft Hinter Brandberg avec self-service dans la KAFFI-BOX richement équipé. Descente raide sur un beau petit sentier en zigzag du Riederberg jusqu'à Lochboden. Par des températures très chaudes, nous nous dirigeons vers l'ouest pour la montée très raide vers le troisième trésor, le Bärenloch, la grotte des Ours. Tout simplement spectaculaire, et bien au frais dans le trou géant ombragé (environ 20x20x30m). On ne trouve malheureusement pas d'ours, mais une belle vue sur la vallée de Welschenrohr. Descente prudente et poursuite vers le 4ème trésor, le Canyon des Loups, la profonde Wolfsschlucht avec ses impressionnantes parois calcaires, mais malheureusement presque pas d’eau ni de loups!
Grâce à notre groupe de très bons marcheurs nous arrivons beaucoup plus tôt que prévu à la sortie de la Wolfsschlucht et nous manquons de peu le bus de 14h46 pour Gänsbrunnen. Nous nous reposons donc un peu dans la fraîcheur et le silence, puis prenons le bus de 15h46 pour rentrer chez nous.
Retour à Neuchatel à 17h32 après une très belle randonnée et la découverte des 4 fameux trésors, l'effort fourni en valait la peine!
Parcours 14,1 km - dénivelé +900m/-980m en 6h45 pauses boissons et pique-nique y.c.
Merci à Guy pour son aide précieuse à l'organisation et un grand BRAVO à tous les participants.
Jürg








Je 1 juin. 2023
La Combe Tabeillon
Le beau temps est garanti depuis plusieurs jours, l’idéal pour une course ombragée.
15 participants se retrouvent à la gare ou dans le train entre Neuchâtel et La Chaux-de-Fonds.
Le joli parcours en train des CJ, Chemins de fer du Jura, est une belle découverte pour plusieurs d’entre-nous. Nous descendons à la gare de La Combe-Tabeillon, le “chambrelien” des Franches-Montagnes.
Nous remontons la Combe Tabeillon tout en admirant la nature et en écoutant les chants des oiseaux.
Les tables et bancs de l’étang de Plain de Saigne - réserve naturelle - nous offrent tout le confort pour le pique-nique.
Sur l’agréable terrasse de l’Auberge de la Gare à Pré-Petitjean, les rafraîchissements très attendus sont offerts par Jean-Paul Ryser en raison de son récent anniversaire.
Philippe Chapuis, co-organisateur, n’a malheureusement pas pu venir (urgence médicale). Rémy accepte volontiers de fermer la marche.
Merci à tous de votre très agréable participation.
Jacques Isely








Me 31 mai 2023
Schwarzenburg-Fribourg (modifiée)








Ve 26 mai 2023
Bramois - gorges de la Borgne - Ossona / Ossona -
Enfin, Ossona est au programme du CAS-Neuchâtel ! Et la météo est avec nous pour ces deux jours de randonnée dans le Val d’Hérens ! :-)
Après un voyage en transports publics sans encombre, nous nous engageons dans les gorges de la Borgne, avec un premier arrêt à l’ermitage de Longeborgne. Nous apprécions ensuite la fraîcheur des gorges, mais la température augmente au fur et à mesure que le sentier se redresse. Heureusement, nous arrivons pour la pause pique-nique à Combioula, où nous pouvons aussi restaurer nos corps dans l’eau froide de la Borgne et l’eau chaude sulfureuse de la source locale. Bien régénérées, nous poursuivons avec une montée raide jusqu’à Ossona, où nous récupérons cette fois avec des boissons fraîches et des glaces maison. Au programme de l’après-midi : rencontre avec les 250 chèvres du lieu et, pour les plus courageuses, repérage du début de l’itinéraire du lendemain. Le soir, nous dégustons les délicieux produits d’Ossona : tommes de chèvre ou de brebis, salaisons, Divico… et en dessert les délicieuses tartes et le génépi maison.
Après un repos bien méritons, nous retournons à table pour un bon petit-déjeuner toujours à base de produits locaux. Après une bonne grimpée, nous cheminons le long du pittoresque bisse d’Ossona, puis visitons le charmant village de Mase. Une nouvelle montée raide nous mène au bisse de Tsa Crêta. Nous nous arrêtons à la Gouille aux Cochons pour pique-niquer et nous rafraîchir. Poursuite de la randonnée le long du bisse, puis descente vers Baule, où chacune choisit le mazot de ses rêves. Nous avions prévu de terminer notre belle randonnée à Suen, mais faute de bistro nous poursuivons jusqu’à St-Martin ;-) Retour en transports publics à Neuchâtel, agrémenté par la dégustation de Solaris, le délicieux vin blanc produit à Ossona et généreusement offert par nos hôtes de la veille.
Merci à nos deux supers cheffes de course pour l’organisation de cette magnifique randonnée et à David et Stéphanie pour leur accueil chaleureux à Ossona !
L’équipe “Abplanalp”








Je 25 mai 2023
St-Cergue - La Dôle - Col de la Givrine
Rapport de la course A : St. Cergue-La Dôle-La Givrine
25 mai 2023. T2
8 participants, 2 organisateurs
Rdv : 07h00 Au Robinson, Colombier. En voitures jusqu’à St. Cergue
Départ à pied St. Cergue 9h15, montée à La Barillette par Guinfard, Col de Porte, La Dôle 12h00. Descente sur le Couvaloup de Crans, gare de la Givrine à 14h30. Retour de la Givrine à St-Cergue en train, puis en voiture.
Total 5h15, 12 km, +770m, -600m
Le matin nuageux, l’après-midi le soleil apparait et nous réchauffe.
Adrien Ruchti et André Pahud








Me 24 mai 2023
Läufelfingen
Après une looooooongue montée régulière depuis Läufelfingen, nous avons cheminé le long de la voie 5 Hauenstein- Balsthal , pour passer près des ruines de l’ancien château médiéval de Bechburg.
Un arrêt boisson au magnifique restaurant de Blüemlismatt avant d’attaquer une très jolie descente fleurie jusqu’à Egerkingen .
Le soleil n’a pas daigné se montrer une seule fois pour nous permettre d’admirer la vue, mais la rando fut belle. Merci à Barbara et Nathalie .








Ma 23 mai 2023
Randonnées en Grèce sur l'île de Sifnos
Une semaine de trek dans l’île de Sifnos passe vite mais il reste le souvenir des paysages magnifiques traversés au rythme de nos pas, des villages aux maisons fraîchement repeintes en blanc, des églises aux saints millénaires qui reposent dans la fraîcheur des chapelles. Il reste le souvenir de la camaraderie, des échanges, des bons moments passés sur la plage pour prendre l’apéro après une journée bien remplie. Il reste le souvenir de montées et de descentes entre des murs de pierres sèches, des plages accueillantes pour la baignade, de bistrots où partager des repas et spécialités grecques. Il reste le sourire et la compétence de nos guides André et Marianne, toujours attentifs au bien-être de l’équipe et toujours prêts à nous donner des explications ou à nous raconter des histoires. Il reste le souvenir d’une semaine passée à la découverte d’une île, à la découverte de sa géologie et de son histoire. Une semaine où le terme de « cordée » a revêtu tout son sens tant l’harmonie du groupe fut conviviale et amicale. Et pour changer les habitudes, ce sont les organisatrices qui remercient les participants pour leur entrain et leur joie de vivre.
Catherine








Sa 20 mai 2023
Randonnée Vy aux moines de Montbenoît à Môtiers
Départ avec train, bus et taxi pour Montbenoit (FR) pour cette randonnée sur deux jours.
J1 > Montbenoit jusqu’à Les Seignes.
J2 > Les Seignes jusqu’à Motiers.
Très joli week-end pour cette belle échappée sur les traces historiques des Moines entre France et Suisse.
Nous avons entendu, grâce à l’oreille affûtée de Kathrin, plein d’oiseaux chanteurs de ces jolies forêts.
Nous sommes arrivées à Les Seignes, gite rural, du Jura français et avons faits connaissance des chevaux, des pottok et des poules qui vivent dans ce manège.
Départ vers 9h00, ce dimanche matin, pour passer la frontière et arrivée au joli lac des Taillères et trempette pour deux d’entre nous.
Puis poursuite en direction de Môtiers, pique-nique au lieu-dit La Citadelle et descente sur Boveresse pour finir sur les traces des nombreux moines,contrebandiers et faiseurs d’absinthe.
Merci à Isabelle et à Simone pour cette très chouette sortie.
Patricia








Lu 15 mai 2023
VTT dans les Franches-Montagnes
Par un temps couvert, 8 vététistes se retrouvent aux Gollières. Départ en voiture pour les Bois (JU).
Depuis ce village, nous partons en direction du Noirmont, Saignelégier par l’itinéraire VTT no 712.
Au Creux-des-Biches, quelques participants proposent de prendre un café ce qui pourra se réaliser à l’auberge du Peu-Péquignot. Un grand merci à Philippe, qui nous offre la tournée.
Du village du Noirmont, un test en montée jusqu’au haut des Sommêtres nous permet de nous mesurer sur notre état de forme.
A travers des pâturages bien gras et piétinés par le bétail, nous avançons gentiment avec les nombreuses barrières à chevaux que nous devons manipuler.
Vers midi, une petite pause pour un pique-nique au pt 994m au nord des Reusilles. Vers 14h, une petite pluie nous accompagne pendant une dizaine de minutes.
Arrivée vers 14h30 aux voitures, puis un arrêt au bar du golf pour une petite bière. Un bon lavage de vélo sera indispensable.
Merci à Heinz pour l’organisation de cette belle journée VTT.
André








Je 11 mai 2023
Sifnos par terre et par mer
Sifnos par terre et par mer : du 11 au 22 mai 2023
Jour 1-2-3
Dix personnes se retrouvent à la gare de Neuchâtel au petit matin, toutes motivées à tenter l’expérience d’un voyage sans avion!
Pas à pas, étape par étape, le voyage se déroule paisiblement, sans anicroches, grâce aussi à nos réserves de patience.
Après une nuit à Ancône, nous prenons notre temps pour monter à bord d’un Superfast Ferry qui nous mène à Patras en 24h.
L’espace dans le bateau favorise les déplacements et les rencontres. Chacune choisit ce qui lui convient. Les repas se prennent en commun et les discussions vont bon train.
L’horizon vaste et apaisant nous enchante.
Après une nuit agréable, nous quittons le ferry à Patras avec une demi-heure d’avance. On enchaîne avec un 1er bus, 3 taxis, un 2ème bus et 3 heures plus tard, on arrive, détendues et contentes, à Athènes. C’est là qu’on retrouve avec grand plaisir nos deux guides Marianne et André.
La dernière course en taxi pour Le Pirée tient du rodéo et nous dépose à l’hôtel… soulagées !
Nous partageons un premier repas grec bienvenu et nous nous couchons tôt car le départ pour Sifnos sera matinal.
Marielle et Geneviève
Jours 4 – 5
6h50, 9 participants et nos 2 guides sont fin prêts pour aller prendre le ferry pour Sifnos, en prenant un petit déjeuner sur le pouce en passant. Inquiétude ! Le timing est serré et il manque une participante. Toute l'équipe s'en va, sauf Marianne qui attend l'absente. Quelque temps plus tard, nous voyons arriver Marianne et la retardataire "dans tous ses états ". Son réveil, pourtant radiopiloté et mis à l'heure grecque, n'a pas sonné. A notre grande stupeur, une heure plus tard, un réveil a bippé sans discontinuer dans le ferry. Inutile de vous décrire plus longuement notre fou-rire.
Nous débarquons à Kamares, charmant village aux pimpantes maisonnettes blanches aux volets et portes bleus. Notre sympathique hôtel est idéalement situé près de la plage. Après un picnic bienvenu, nous entamons notre 1ère randonnée en direction d'Apollonia. Au fil de nos pas, nous contemplons fleurs et arbustes (lupins, chrysanthèmes, arum du dragon, euphorbes, origan, phlomis, sauge, thym, etc…), murs de pierre et petites églises au toit bleu nichées dans les collines. Les diverses senteurs nous enivrent. A Apollonia nous faisons une pause bien méritée dans un bar à l'ancienne où nous dégustons notre 1er café grec, premier d'une longue série. De retour à Kamares, une baignade rafraîchissante avant de déguster quelques spécialités dans une taverne.
Le lendemain, nous petit-déjeunons sur la terrasse dans les senteurs du jasmin. Que demander de mieux ! 3 taxis nous conduisent à Apollonia où débute notre magnifique randonnée. Elle nous conduit à Athemonas, puis à Kastro, petite bourgade fortifiée, dont l'entrelac de petites ruelles blanches, parsemées de bougainvilliers, nous enchante. Nous cheminons entre de magnifiques murs de pierre, surplombons le mer transparente et admirons pigeonniers et chapelles. A l'heure du pique-nique à Serailia, Jacqueline se délecte d'un bon bain de mer tandis que nous nous restaurons avec des produits locaux. Une montée régulière nous ramène à notre café typique d'Apollonia. Et bien sûr, la classique baignade conclut cette journée en beauté, avant un repas convivial dans une taverne.
Martine et Dany
Jours 6-7
Aujourd’hui mardi, nous sommes parties pour 1062m. de dénivelé. Nous grimpons, poussées par un vent chaud, direction le Profitis Illias qui culmine à 680m. au-dessus de Kamares, par un vieux chemin de mineurs, à travers des forêts de genévrier. Nous entendons des chèvres bêler mais elles se cachent. Nous arrivons au Monastère de Paniagua Toso Nera où nous profitons d’une petite agape dans les murs blancs et d’une magnifique vue sur toute la mer Egée. Après 2,5km. on atteint la source Kapsalos à 420m. d’altitude. Là le sentier raviné remonte vers le Monastère Profitis Illias bâti comme une forteresse. Martine fredonne de beaux chants dans la chapelle! La descente se fait sur un chemin dallé de marbre jusqu’à Firogia. En chemin on admire de magnifiques fleurs: l’arum dragon. Retour en bus à Kamares.
Le matin suivant le taxi nous conduit à Platis Gialos. Jolie baie au bord de la mer, au sud de l’île nommée Kondou. Nous traversons des régions de maquis peu habitées, nous passons par d’anciennes oliveraies et des forêts de cèdres. Nous dégustons quelques mûres blanches au mûrier dont les feuilles nourrissent les vers à soie. Nous atteignons la baie sauvage de Fikiada où nous nous baignons et faisons la pause pique-nique. La marche continue avec une vue magnifique sur la mer Egée où nous voyons une ancienne Tour de garde . On traverse des forêts de cèdres et de genévriers. On amorce la descente rapide sur Platis Gialos et prenons un bon bain. Retour avec le bus local à Kamares où un bon repas grec nous attend comme chaque soir!
Jacqueline et Elsebet
Jours 8-9
Le ciel est bleu et nous commençons par un déjeuner dans le paisible jardin de l’hôtel. Départ pour Apollonia en taxi. Nous démarrons la journée de rando et voyons un homme en train d’enlever des chardons dans un champ, un autre retourner la terre avec un petit motoculteur. Sinon on aperçoit des hommes affairés à la construction des maisons, à l’entretien des chemins et des peintres que l’on reconnaît à leurs habits tachés de blanc. Sur le chemin un dindon nous surprend, il fait sa sortie matinale, avant de rejoindre le poulailler. Durant la journée nous pouvons admirer les nombreuses petites terrasses assez bien dessinées et plus au moins entretenues. Après une pause au joli monastère de Panaghia Vrissy (Tholos), notre route continue vers le Monastère de Krisopigi.
Comme l’église des sept Martyrs, c’est l’un des lieux les plus reconnaissables de Sifnos. Le rocher sur lequel est construit le Monastère est en réalité un îlot, séparé de l’île par un minuscule canal qu’on franchit par un pont court. Baignade, pique-nique et arrêt au café à Platis Gialos. Cette journée est faite de rencontres avec des animaux : vaches, mulets et chevaux qui ont sur un des côtés les pattes attachées avec une corde, pour limiter leurs déplacements. On tente de photographier des papillons, mais seul François a du succès et capte un Flambé. Au début d’un chemin, non-balisé et escarpé, nous voyons un troupeau de chèvres sur le qui-vive. Cette journée se terminera au restaurant avec au menu un ragoût de chèvres avec les os et autour de bons morceaux de viande juteuse et goûteuse.
Le lendemain, super organisation de nos guides: carottes et oranges à mettre dans nos sacs à dos et trajet en taxi jusqu’à Apollonia. Un feuilleté au fromage, tout chaud nous est distribué et ensuite départ à pied en montant la ruelle jalonnée de boutiques qui nous font les yeux doux. Sur le parcours, la moisson à l’ancienne avec 4 gerbes bien ficelées attire notre regard. Petite pause boisson vers une chapelle, la principale se fera à la Chapelle Panagia Tou Niliou, rénovée récemment où Marianne nous propose une délicieuse barre aux céréales pour nous redonner de l’énergie. Ensuite le chemin nous conduit à Kalamitsi, une des sources intarissables de l’île. Le soleil nous nargue et une brise chasse les nuages pour notre arrivée à la plage de Vathy. Une baignade rafraîchissante, un pique-nique sous les Tamaris, une balade sur la plage pour observer les nombreux oursins autour des rochers et un bon café servi dans l’un des petits restaurants de la plage, l’après-midi se termine par un retour à l’hôtel en bus jusqu’à Apollonia, puis en taxi jusqu’à Kamares.
Le nom du buisson à fleurs rouges (en forme de petites brosses) est finalement trouvé: Callistemon (rince-bouteille). Le repas du soir se passe à la taverne, où nous nous régalons, à nouveau des plats de la région. Dany, Monique et Martine nous font goûter du Xyma (liqueur grecque) reçue lors de leurs emplettes. Pour clore le repas, grâce à Elsebet, nous dégustons un autre dessert : yaourt grec et miel qui diffère du Halva Grec habituel qui est une préparation à base de semoule.
Elisabeth et Claudine
Jours 10-11-12
Ce matin ça sent déjà la fin de séjour. Jolie randonnée au phare du cap Kokkalas sous un beau soleil, dernière baignade et tandis que le ciel se couvre et que le vent se lève nous traînons nos valises alourdies de diverses spécialités vers le port. Au Pirée c’est le retour à la vie trépidante : concert de klaxons, effluves de gaz d’échappement et circulation dense.
Le lendemain, nous quittons l'hôtel du Pyrée pour la station de bus à Athènes. Nous saluons Marianne et André et les remercions grandement pour leur écoute, leur soutien et leurs connaissances. En route pour Patras, nous passons le canal de Corynthe puis arrivons finalement à destination. Nous allons visiter la basilique orthodoxe St-André avant de revenir par les rues piétonnes et nous accorder un petit repas sympathique en groupe. Nos sacs récupérés, nous prenons un taxi pour l'embarcadère du Superfast Ferry, nous passons la nuit à bord jusqu'à Ancône.
Départ du ferry avec une heure et demie de retard, cela n’augure rien de bon …
Après le temps du rêve, il y a eu celui de la rencontre entre nous et avec Marianne et André, puis celui du transport en TGV, en Superfast Ferry en bus, en taxi bolide, finalement en SuperJet 2 - avons-nous gagné du temps ou en avons-nous perdu ? Enfin nous avons pris le temps de découvrir Sifnos, ses chemins pour chèvres, ses paysages grandioses, ses églises et ses habitants. Un espace temps qui nous fera grandir, être différent, plus riche et plus humble - Avons-nous perdu du temps ou en avons-nous gagné ? Dans quelques heures ce sera le temps des "au revoirs" après 6 jours de voyage pour 6 jours de marche - en avion entre Genève et Athènes, nous aurions mis 2h30 pour une somme de 400.- aller et retour - Avons-nous perdu du temps ou en avons-nous gagné ? Et puis viendra le temps des échanges photo, des emails, finalement sera le temps de la réflexion puis celui des souvenirs avec ses émotions avant de nouvelles aventures dans un autre temps .
Monique et François
Jour 13
Le 13 ème jour que l’on aurait souhaité éviter!
Suite au retard du ferry, nous avons dû improviser une nuit supplémentaire à Ancône.
De bon matin, nous avons pris un premier train, de nombreux autres suivront pour nous ramener en Suisse. Les inondations de l’Emilie-Romagne nous auront fait « galérer grave « … Contentes néanmoins d’avoir réussi l’exploit de rentrer chez nous en 14h depuis Ancône et 10 changements de moyens de transport.
Et si c’était à refaire??
En ce qui concerne Sifnos: à coup sûr!
Et pour le voyage: un aller facile, agréable et relax, un retour compliqué et fatigant qui a mis à rude épreuve notre patience. Le groupe y a fait face en restant stoïque et bienveillant.
La traversée en ferry a été globalement appréciée.
Avons-nous gagné ou perdu du temps ? telle n’est pas la question, nous sommes retraitées et le temps nous l’avons !
Seule une question reste sans réponse: quel est véritablement le bilan carbone du transport en ferry?
Geneviève et Marielle








Je 11 mai 2023
Beinwil – Zwingen
12 participants se sont retrouvés à la gare de Neuchâtel peu avant 7 heures pour se rendre à Beinwil en passant en autocar postal par le col routier du Passwang. Après la visite de la chapelle et de l’église, grâce à la curiosité de notre ami HUW, nous sommes accueillis chaleureusement dans le monastère d’obédience orthodoxe. Si la communication en russe avec une sœur a été difficile, quelle ne fut pas notre surprise de rencontrer l’abbé adjoint (voir photo ci-dessous), originaire de Cressier NE ,et qui parlait donc parfaitement le français en plus de quelques autres langues, allemand, grec, tchèque, géorgien, si mes souvenirs sont corrects. Dans la salle à manger du monastère nous avons été gâtés par un verre d’eau, du café Nespresso, du gâteau, genre Turban, et du chocolat. Que de gentillesse de la part de l’abbé, d’un autre moine et d’une sœur, et quelle ambiance sereine.
Mais il est temps de démarrer la randonnée. Nous commençons par monter au Chastenchöpfli, puis nous longeons des prairies du Jura tabulaire. Après avoir longé un ruisseau bien joli, nous nous engouffrons dans le Chaltbrunnental, la vallée de la fontaine froide. Cette gorge est sauvage à souhait, et est parcouru par une rivière d’un bon débit. Dans une clairière, à midi pile, nous pique-niquons sur des bancs et autres troncs d’arbre. Encore une heure de marche pour arriver au bord de la Birse, où nous découvrons peints sur une falaise les insignes des troupes ayant protégé le passage pendant la première guerre mondiale. 25 minutes plus tard, nous arrivons Grellingen, où nous profitons de l’attente du train pour déguster les uns une bière, les autres un café. A noter, que nous avons marché d’un bon pas, ce qui nous a permis de prendre le train une heure plus tôt et d’arriver à Neuchâtel à 16 :32 déjà.
Merci à Silvio d’avoir offert notre don au monastère. Merci à Jacques pour la photo ci-dessous et aux autres photographes de déposer les leurs sur le site du Club. Merci à Louis de m’avoir secondé efficacement. Merci à tous de m’avoir accompagné dans ce coin du pays, appelé le Schwarzbubenland, d’où était originaire mon grand-père paternel, merci pour votre amitié.
Nous avons marché environ 4h10, nous sommes montés 450m et descendus 690m. Le temps était couvert, quelques éclaircis timides, et quelques gouttes pas bien méchantes. Dans l’ensemble une belle journée pour une telle randonnée.
Alfred
PS: Si vous avez envie de savoir plus sur le monastère de Beinwil et ses résidents actuels, vous pouvez consulter le site:
https://www.cath.ch/newsf/une-flamme-nouvelle-au-monastere-de-beinwil/
Merci à Jacques de m’avoir rendu attentif à ce lien et ce texte très informatif. Mais il est interdit de le copier sur notre site.








Me 10 mai 2023
Sentier historique du Vully
Jolie balade autour du Mont Vully très accueillant de par ses paysages verdoyants, ses fleurs et le chant des oiseaux.
La météo a tenu ses promesses et comme annoncé, elle s’est montrée très clémente.
Le sentier historique nous a permis de voyager dans les prémices de l’histoire de la Suisse romande, en côtoyant tout au long du chemin de nombreux fortins, vestiges de la première guerre mondiale. Sans oublier de jeter un coup d'œil à l’Oppidum celtique, à la pierre Agassiz et aux grottes grises tout en profitant de vues magnifiques sur les trois lacs et les vignes.
La cerise sur le gâteau: un morceau de tarte du Vully comme souvenir!
Merci à toute l’équipe







Lu 8 mai 2023
Creux du Croue - Mont Sala
Creux de Croue – Mont Sala 08.05.2023 Org André Pahud – Adrien Ruchti
Du Bois d’Amont, nous atteignons le refuge Rinaldi en voiture. A la surprise de tous, organisateurs compris, un inconnu nous attendait, avait chauffé le petit local, et préparé café bien chaud et croissants pour tous. Qui est-ce ? Mystère, vous ne trouverez pas. Un grand merci à lui.
Par temps couvert et humide, à travers pâturages et collines, hors des chemins battus, de refuges en refuges, (il y en a plus de cent dans la région), nous passons par les Loges, le Creux de Croue, le Mont Sala pour le pique-nique, avec le soleil bienvenu. En route pour les Begnines, le petit col Vue de Genève, le chalet à Roche Dessus, avec ses peintures variées sur la façade. Retour aux voitures après cette belle boucle, (19km, 650md+ et -) au cours de laquelle André a partagé avec nous ses connaissances de la région.
Avec bonne humeur et parfois hilarité, nous partageons le pot de l’amitié, au Pont.
Merci à André et Adrien pour cette belle randonnée.
Christiane








Sa 6 mai 2023
Arête des Sommêtres








Sa 6 mai 2023
Escalade au Mayen de Loton
Trois participants rejoints par deux sympathisants du haut du canton pour ce déplacement au Mayen de Lotton. Après l’indispensable arrêt café à Fully, suivi de 40’ de montée sur un chemin bien raide, la falaise de Corbassière (1100m) est enfin atteinte. La vue sur la vallée du Rhône et les Alpes valaisannes est magnifique, mais le regard des grimpeurs et rapidement attiré par le mur vertical de 40m, en gneiss aux teintes jaune orange. Le temps de s’équiper et les voies bien équipées sont alors enchaînées jusqu’en début de soirée, au soleil et avec une température idéale. De l’avis général, ce site peu connu est une belle découverte, qui vaut le déplacement.
François





Me 3 mai 2023
Zäziwil- Zollbrück
Randonnée au soleil de l’Emmenthal.
Alternance de collines et de pâturages parsemés de pissenlits qui nous emmènent au point culminant «Le Blaseflue» à 1118 m, le plus haut sommet des communes environnantes! Fermes typiques, admirablement entretenues! Vue sur les 3 bernoises et quelques belles morilles à nos pieds!
La randonnée se termine le long de l’Emme que l’on traverse à Zollbruck.
Un grand bravo à Josiane et Hélène pour cette sortie totalement réussie.








Di 30 avr. 2023
Pic Grandval, Pic Crémine et Pilier Est (Moutier)
6 personnes sont parties à la découverte des voies d’escalade peu connues de cette belle région verdoyante près de Moutier.
Le temps couvert et frais n’a pas entamé notre enthousiasme, puisque lors de retour à 18h30, il n’avait pas encore commencé à pleuvoir.
Au programme, le Pic de Grandval, 6 longeurs entre 5a et 5c sur du bon rocher pas trop patiné.
Puis, au vu de la météo, 4 moulinetttes avec de beaux trous entre 5a+ et 5c au départ du pied du Pic de Crémines.
Beau, tranquille, sympathique. A refaire.
Jean-Michel








Sa 29 avr. 2023
Au fil du Doubs, des Brenets à St-Ursanne
Samedi 29 avril, nous partons à l'aventure au fil du Doubs: avec la pluie de la nuit passée et les prévisions météo incertaines pour les prochains jours, on ne sait pas encore jusqu'où on ira... Mais l'essentiel est là : une équipe de huit nanas très motivées à découvrir cette jolie rivière dans sa magnifique tenue de printemps.
Première épreuve: de Neuchâtel aux Brenets, entrer dans des trains de plus en plus petits avec des sacs à dos volumineux chargés de tentes, sacs de couchage, matelas pneumatiques et autre matériel de bivouac. Nous sommes accueillies aux Brenets par un rayon de soleil qui augure d'une belle journée. En moins d'une heure, nous arrivons au célèbre Saut du Doubs, puis nous découvrons des paysages moins connus au bord de cette belle rivière. Le printemps bat son plein et nous en jette plein la vue avec une multitude de nuances de verts, des fleurs de toutes couleurs et des cygnes qui se font la cour. Les panneaux didactiques qui jalonnent le chemin nous rappellent qu'autrefois le Doubs était moins sauvage et beaucoup plus industriel. Les hommes exploitaient la force de son courant et les forêts qui couvrent ses côtes avec des moulins, scieries, verreries, et, plus récemment et encore aujourd'hui, des usines électriques.
Après la découverte sur notre chemin de quelques morilles et un sympathique arrêt à la Buvette du Caprice à Maison-Monsieur, nous arrivons à notre étape de la journée, Biaufond, sans avoir eu d'autre pluie que celle des Roches Pleureuses. Comme le terrain de camping situé du côté français ne nous semble pas trop accueillant, nous allons consulter nos hôtes du soir à la Maison-Biaufond pour essayer de trouver un endroit plus agréable pour passer la nuit. Ceux-ci nous conseillent d'installer notre bivouac au bord de la Ronde, et c'est effectivement dans cet endroit bucolique que nous passerons la nuit, après nous être régalées des délicieux filets de truite cuisinés par Magali.
Après une nuit paisible et un petit déjeuner sur l'herbe, nous rechargeons nos sacs à dos pour poursuivre notre randonnée du côté français, au milieu d'un décor fantastique où la mousse recouvre arbres et cailloux. Deux heures plus tard, nous arrivons au pied des Échelles de la Mort, que nous décidons de gravir pour prendre un peu de hauteur : depuis le belvédère situé en haut des échelles, la vue sur les falaises alentours est splendide. Encore deux heures de marche et nous arrivons à la Goule où nous faisons une pause bien méritée. C'est aussi l'occasion de faire un point météo et, au vu des prévisions d'averses pour la nuit et le jour prochains, de décider de nous arrêter à Goumois.
Une fois les estomacs remplis, nous rejoignons Goumois, toujours en cheminant sur la rive gauche du Doubs, et en faisant une petite visite à la charmante chapelle du Bief d'Etoz puis une pause baignade près du Theusseret. La bière dégustée sur une terrasse à Goumois en attendant le bus est l'occasion de planifier la suite de notre randonnée: nous décidons d'effectuer le trajet de Goumois à St-Ursanne en vélo en fin d'été...








Je 27 avr. 2023
Sur les versants du Doubs
Premier cadeau de cette randonnée du jeudi 27 avril : un ciel bleu, des rayons de soleil et pas une goutte de pluie ! C’est un bon début au vu de la météo changeante de ce printemps non ?
D’un pas léger, la petite troupe débute sa boucle au départ du Noirmont : non, non, le café et les pâtisseries à la boulangerie des Sommêtres ce n’est pas pour maintenant, bon ben zut !
Mais bon, ça tombe bien, l’arête des Sommêtres c’est justement notre destination. Après une belle descente, nous voici au bord du Doubs, calme. paisible, un vrai miroir (cf photos).
La troupe s’étire en un long ruban de 17 personnes qui vont d’un pas joyeux. Un rythme propice pour faire connaissance avec 4 nouveaux visages, 4 nouvelles clubistes dont une est arrivée de la région parisienne il ya 3 semaines !
Bienvenue à ces nouvelles compagnes de randonnées !
Nous voici à l’auberge du Theusseret, petite pause parce qu’à partir de là : on remonte direction l’arête par le seul chemin blanc-rouge-blanc du Jura !
Sur le sentier quelques sapins couchés, des chaînes pour les passages plus rocheux ainsi que quelques échelles. Nous nous hissons juqu’à un premier point de vue : magnifique coup d’oeil sur le Doubs et ses méandres avec la France en face de nous. Notre but se laisse deviner juste au-dessus de nos têtes.
Encore un petit effort et nous y voici enfin ! Nos cheffes de course du jour ont eu raison de nous faire patienter : le pic nic avec vue panoramique y a pas mieux!
Après nous en être mis plein les yeux...et l’estomac, c’est le retour vers notre point de départ : la gare du Noirmont et juste à côté…..la boulangerie des Sommêtres !!!
Et devinez quoi : une petite nouvelle habitante de cette belle Terre nous a même offert le café, une vraiment belle journée !
Une participante heureuse !








Je 27 avr. 2023
Crêt du Cervelet (Couvet)








Lu 24 avr. 2023
VTT Jolimont
Lundi-X : VTT Jolimont et Schalterain
Org. Albertino Santos et Claude Stettler
Lundi 24 avril bravant les aléas de la météo, qui s’est heureusement trouvée très agréable.
Nous nous retrouvons 8 vététistes, pour la course, ( Lundi-X) organisée, par Albertino et Claude, depuis le parking du terrain de foot, du Landeron. Direction Jolimont, ou nous explorerons les nombreuses routes, ou quelques châbles rendus, glissants, par les bonnes pluies de la semaine précédente .Tout à fait dignes d’une sortie tout terrain qui se respecte. Les nombreuses montées, sont rendues abordables, par une petite bise qui nous rafraîchit. Pic-Nic dans la forêt du Schalterain, au-dessus de Lüschez et nous voilà reparti pour l’est de la colline du Jolimont d’où la vue est superbe pour voir l’île de Sain-Pierre, en enfilade nous repartons, faisons une halte, à la Pierre du Diable (Tüfelsburdi) puis c’est la descente sur le Landeron : une nouvelle halte dans le Bourg, pour prendre un rafraîchissement tant attendu.
Un grand merci à nos deux organisateurs qui nous ont permis de découvrir, une belle foret, pas très loin de chez nous.
Laurent Colin.






Sa 22 avr. 2023
Escalade au Schauenburgflue
Finalement départ à 6 grimpeurs, direction Liestal. Arrêt café histoire de bien commencer la journée.
Depuis Liestal notre but est déjà bien visible, grosse falaise impressionnante et verticale.
Arrivés au pied, la verticalité est confirmée. Les cotations sont assez rudes, le 5C ressemble plus à du
6a, en plus sur 40m !
Pour ma part je suis resté en moulinette, merci François. Tout le groupe s’est éclaté, les bras en
particulier moi. Vers 16h00 une pluie qui n’était pas prévue nous a vite fait déguerpir.
Retour à Liestal pour une bière ou verre de vin bien mérité.
Merci encore à François pour l’organisation et la bonne ambiance.
Alexandre





Ma 18 avr. 2023
Saignelégier - Etang de la Gruère- Les Breuleux







Lu 17 avr. 2023
Mariastein-Aesch, du Schwarzbubenland à la Birse
Lundi X : Mariastein-Aesch, du Schwarzbubenland à la Birse
Org. Nadia Hugli, lundi 17 avril 2023
Arrivés à Mariastein à 09h36, les 12 participants.es quittent le car postal et Nadia nous propose le fameux moment culturel : la visite partielle de l’Abbaye bénédictine, deuxième lieu de pélerinage en Suisse après Einsiedeln, qui est gérée par 16 moines et environ 25 employés.
Une demi-heure plus tard, nous quittons les lieux et le hameau en direction sud-sud-ouest pour rejoindre Rotberghof avec son château, devenu auberge de jeunesse. Au loin, nous devrions avoir vue sur les villages de Hofstetten, Ettingen etc., mais… le brouillard nous en empêche ! Par contre, Nadia nous explique, que cette région s’appelle « Schwarzbubenland », pays de garçons noirs. L’origine de ce nom est peu claire ! 1ère explication : il viendrait du verbe « schwärzen », noircir, signifiant faire de la contrebande (le frontières sont proches). 2ème explication, liée à la Réformation : les habitants de la région Soleuroise restés catholique et souvent vêtus de noir, les Bâlois réformés les désignaient sous le nom « les Noirs.
Depuis le point 527 nous montons la très jolie gorge du nom « Chälegraben » direction Bergmatten (pt. 708) pour une minipause. Le sentier continue en direction sud et sur une distance de 500 m jusqu’au point 818, le « Blauepass ». Le groupe tourne en direction est pour longer la crête du « Blaueberg ». Nous nous arrêtons pour un pique-nique autour d’un foyer FROID (!), mais équipé de bancs mouillés… mais quand on a faim, rien ne nous arrête !
Après une demi-heure nous continuons notre marche sur un sentier boueux et tout à coup le soleil se pointe pendant en tout cas 3 minutes. Arrivés au « Blattepass », avec son banc de 2 m de haut, il pleut de nouveau. A travers vignes (!), la route asphaltée nous amène en direction d’ Aesch/BL, entre soleil et gouttes de pluie. Le bistro de la gare CFF nous accueille avec 3 tables et 10 chaises, donc on joue aux chaises musicales 😉, jusqu’à ce que le train arrive à 15.49.
Un grand merci à Nadia pour l’organisation de cette sortie un peu mouillée, mais dans un paysage magnifique par beau temps.
Hanspeter








Je 13 avr. 2023
Schatteberg
De Thalbrücke à Balmberg par Rossweidli, BreitFlue, Schatteberg.
13 participantes
Sous l’énergique impulsion de nos deux cheffes de course, la randonnée a bien lieu avec une météo incertaine et froide.
Nous partons de Thalbrücke pour monter sur la crête qui surplombe le plateau suisse. Nous restons sur la hauteur de la montagne sur 12 km environ. A mi parcours une halte au restaurant Alpwirtschaft Vordere Schmiedenmatt était bienvenu.
Merci à Christine et Katy pour l’organisation.








Ve 7 avr. 2023
URNER Haute-Route
Vendredi 7 avril
Neuch-bern-brig-realp en train
Realp - Albert-Heim-huette (6km, 1000m)
Il est 7h à la gare de Neuch quand une partie de l’équipe se retrouve dans le train direction Berne où nous rejoindrons les autres participants. C’est une équipe de luxe : 5 chefs de course pour 8 participants!
A Realp, nous nous offrons un dernier café machine avant Engelberg, dans 4 jours!
La neige est bien présente après ces derniers jours de précipitations et de froid et nous pouvons rapidement chausser les skis. Les conditions météo sont d’abord étonnamment meilleures qu’annoncées (on voit même un peu de soleil) puis finalement comme attendues : jours blanc jusqu’à la cabane Albert-Heim, propriété du CAS zurichois!
Cette dernière a été récemment rénovée et est très confortable! Nous sommes tous surpris par le design de certaines chambres!
Baptiste Miaz
Samedi 8 avril
2ème journée : Abert-Heim-Hütte (2539) à Chelenalphütte (2350), 15,3 km, 1440 D+, 1550 D-
Là c’est vraiment parti.
Après une nuit dans un dortoir tellement original de la Albert-Heim Hütte (lits en escaliers aux duvets typiques rouge et blanc), nous déjeunons et partons avant 8h pour une longue étape !
Nous débutons par une descente de chauffe, le temps s’annonce magnifique ! Nous peautons et attaquons la montée jusqu’au Col Winterlücke. Nous nous habillons chaudement et poursuivons encore 15 minutes le long d’une arrête – un des highlights de notre Haute Route – puis on s’équipe : skis sur le sac, crampons aux pieds et piolet en main pour poursuivre notre progression via une arête vertigineuse vers le point culminant de cette journée : le sommet du Lochberg à 3079 m. d’altitude. Maintenant, à nous une descente de 1'200 m de dénivelé pour atteindre le barrage du Goescheneralpsee.
Une pause s’impose; nous dînons et apprécions au soleil.
Une fois des forces reprises, nous longeons le Lac de Goescheneralp, d’abord avec les skis aux pieds puis, faute de neige, avec les skis aussi….mais sur le sac. Nous traversons une rivière et remettons les skis aux pieds pour entamer la dernière montée de presque 2h jusqu’à la Chelenalphütte.
Accueil chaleureux et repas bernois bienvenu : choucroute, haricots secs, patates et lard…de quoi nous requinquer mais nous ne demandons pas notre reste et nous couchons très tôt.
Tania Kohli
Dimanche 9 avril
Chelenalphuette - hôtel Steingletscher via Sustenhorn (11km, 1100m)
Dimanche de Pâques! On se réveille avec le soleil, une tresse et un petit lapin au chocolat dans une ambiance familiale!
Départ crampons aux pied sur 200m puis à ski jusqu’au sommet du Sustenhorn! La vue est à couper le souffle et le temps merveilleux! On s’éclate à la descente dans 30cm de poudreuse parfaite en zigzagant à travers Steingletscher. On y repensera cet été en regardant les crevasses à l’air libre!
Pique nique au pied du glacier puis on sort les cordes pour entraîner le moufflage!
Arrivé à l’hôtel de Steingletscher, on se repose au soleil avant de profiter pleinement d’une douche chaude, un luxe sur cette haute route!
Baptiste Miaz
Lundi 10 avril, lundi de Pâques
Steingletscher (1863) à Goldboden-Alp (1153), 13,7 km, 1600 D+, 2150 D-
4ème et ma foi dernière journée
Il était prévu de faire 5ème étapes (de Süstlihütte à Engelberg), mais la météo en a décidé autrement. Sur sage décision de nos chefs de course, nous décidons de faire les deux dernières étapes en une.
La douche et la nuit à l’hôtel ont fait un bien fou. Du coup, nous partons de très bon matin de Steingletscher. A 7h précises, nous commençons par 200 mètres de montée skis aux pieds et couteaux indispensables ! Parcours très technique, nous sommes vite chauds. Le ciel est dégagé, la météo s’annonce radieuse (difficile de croire que demain il va pleuvoir averse). Encore 900 m de montée et nous atteignons le sommet du jour : le Fünffingerstock, 2993 m d’altitude. Un splendide panorama s’offre à nous dont le fameux Titlis. La vue de ce dernier va rythmer notre journée. S’ensuit une descente puis une montée pour contourner le Wendenhorn ; des séracs nous empêchant une descente directe pour atteindre le Wendengletscher. Nous pique-niquons et entamons une belle descente jusqu’au milieu du glacier. Une dernière fois nous remettons les peaux pour arriver à Tierberg où se trouve le bivouac de Grassen.
Youhou plus que de la descente…1500 m de dénivelé négatif avant d’atteindre Goldboden-Alp. Et, malgré la nouvelle technique de notre chef de course – Jérôme pour ne pas le citer – qui consiste à skier en laissant une peau sur un ski, on ne peut éviter de devoir marcher les 2 derniers km dans les verts pâturages obwaldiens.
Toute l’équipe est heureuse, reconnaissante et avec la banane. Un taxi nous emmène à la gare d’Engelberg où nous savourons un dernier apéro tous ensemble sur une terrasse ensoleillée : quel séjour, quelle expérience, quel bonheur. Mille mercis : 3 cantons traversés, 50 km parcourus, 5000 m. de dénivelé positifs et autant de dénivelés négatifs…quelles belles Pâques ;-)
Tania Kohli
Chefs de course : Jérôme Fer Jean-Daniel Quidort
Participant·e·s: Monica Estoppey-Rüegg Fred et Tania Kohli Baptiste Miaz Susanne Park Séverine Röösli








Je 6 avr. 2023
Randonnée Hauenstein - Salhöhe, en passant par le
Course A 6.4.2023 : Hauenstein – Geissfluegrat - Salhöhe
19 jeudistes se trouvent à la gare de Neuchâtel à 8 :05. Changement à Olten, mais comme le train a 10 bonnes minutes de retard, impossible de se procurer un café en passant. Peu importe, le trajet en autocar jusqu’au Hauenstein nous rappelle des souvenirs. Après les Romains, ce sont les automobilistes du 20è siècle qui ont emprunté cette route avant d’utiliser le tunnel du Belchen. Arrivés au col, nous jetons un coup d’œil vers l’ouest pour repérer la fin de la randonnée de la Belchenflue. Sous un ciel bleu, avec une température fraîche, nous commençons la randonnée en direction de l’est, toujours entre Bâle Campagne au nord et Soleure au sud. Vers 12:30, nous pique-niquons à l’orée de la forêt sur des troncs d’arbre. Une petite heure plus tard, nous arrivons au sommet du Geissfluegrat. A partir de maintenant, Soleure est au nord et l’Argovie au sud. Après quelques minutes, nous atteignons le point le plus haut du canton d’Argovie à 908m d’altitude. Comme il se doit, nous inscrivons notre exploit dans le livre du sommet ! Encore une demi-heure et nous arrivons à la Salhöhe. Youpi, le restaurant « le Chalet » est ouvert, ce qui nous permet de nous désaltérer en attendant le bus. Nous sommes finalement entièrement entourés du canton d’Argovie. Depuis le début d’après-midi, il fait plus doux et le ciel s’est quelque peu couvert, mais rien de bien grave. Comme prévu, nous prenons le bus à 15:56. 20 minutes plus tard, nous en descendons à la station Aarau Aarepark. Comme annoncé, nous profitons de cette étape pour une brève visite de la jolie vieille ville d’Aarau. D’abord la rue Halde, avec ces maisons gothiques tardif au rez, renaissance et classicisme aux étages. Nous admirons ensuite l’église de la ville, autrefois église d’une congrégation moniale. Elle est de style gothique, avec un jubé et de beaux vitraux modernes dans le cœur. Dans la rue de l’hôtel de ville, nous admirons les pignons peints des maisons. Il est temps de rejoindre la gare. Départ du train à 17:30 et arrivée à Neuchâtel à 18:32.
J’arrête là le récit de course, mais si le cœur vous en dit, vous pouvez aussi lire la suite ci-dessous.
Merci d’être venus aussi nombreux, merci d’avoir partagé votre plaisir de découvrir ce parcours inhabituel, merci à tous pour l’ambiance toujours amicale et joyeuse. Merci à Jaques I. de m’avoir secondé. Merci à lui, mais aussi à Hans-Ueli et à Jürg d’avoir déposé des photos dans la galerie du site du Club.
Alfred Strohmeier
Le genou dénudé de la Justice
On m’a posé la question pourquoi la Justice de la Fontaine avait un genou dénudé (qualifié de coquin par un Jeudiste. J’ai vérifié qu’il en était de même pour la statue de la Justice à Neuchâtel. Cela m’a intrigué et j’ai cherché. Ci-dessous, ce que j’ai trouvé sur le site :
https://www.justice.gouv.fr/histoire-et-patrimoine-10050/les-symboles-de-la-justice-21974.html
LE GENOU DÉNUDÉ
La Justice se veut aussi réceptive au malheur humain, cette clémence est symbolisée par le genou dénudé. Les écrits antiques matérialisaient le genou comme l'attribut corporel de la piété, de la magnanimité et de la clémence du puissant : à chaque fois que l'on appelait au secours ou que l'on implorait la pitié, on enlaçait les genoux de ce dernier.
Le canton d’Argovie
Quelques chiffres
Le canton d’Argovie a environ 670'000 habitants (l’auriez-vous cru !). Il touche presque la ville de Lucerne au sud et possède au nord sur le Rhin une longue frontière avec l’Allemagne. A l’est, il touche les cantons de Zurich et Zoug, au sud Lucerne, à l’ouest Berne (très brièvement), Soleure et Bâle-Campagne. Les villes principales sont Aarau, très excentrée à l’Ouest, Zofingen, Lenzburg, Brugg, Baden, Wettingen (longtemps la plus grande commune du canton, car banlieu de Zurich) et Rheinfelden. Historiquement, le canton est biconfessionnel.
Quelques éléments historiques (simplifiés)
14 après J.-C. Le Romains établissent un camp de légionnaire à Vindonissa, aujourd’hui Windisch.
Au début du 15e siècle, les anciens Confédérés sous la conduite de Berne chasse les Habsbourg et annexe la partie du canton actuel situé au sud du Jura. Une partie de ce territoire devient baillage de Berne (Oberaargau) et une partie devient baillage commun de la Suisse centrale.
1798 Proclamation de la République helvétique. Les cantons d’Aarau, de Baden et de Frick en font partie ; à noter que le canton Frick, y compris Rheinfelden, correspond plus ou moins à la région Oberösterreich de l’Empire autrichien et est donc catholique. Aarau devient la capitale de la République helvétique. Il s’agit d’un Etat centralisé. Face aux dissensions entre les cantons, qui ne sont encore que des entités administratives, du type Département français, Napoléon intervient comme « médiateur ».
1803 Médiation et création du Canton d’Argovie, qui réunit les cantons d’Aarau, de Baden et de Frick
1841 Argovie supprime tous les couvents actifs, ce qui conduit en
1847 à la guerre du Sonderbund, appelé ainsi parce que Lucerne et les cantons de la Suisse intérieure avaient signé un pacte militaire secret avec l’Autriche
1847 La première ligne de train de la Suisse relie Baden à Zurich, appelée Spanisch-Brötlibahn








Ma 4 avr. 2023
Thun - Spiez- Aeschi bei Spiez
La course s’est bien déroulée avec 14 participantes motivées, malgré au départ un temps frisquet.
La balade nous amène de Thun à Aeschi b. Spiez en longeant d’abord le lac puis par les collines qui faisaient face au Niesen.
Journée de fin d’hiver et début de printemps, la nature se réveille.
Nous rentrons reboostées!
Merci à Josiane et Hélène







