Aiguille Purtscheller (3474m) - Arête S

Aiguille de Purtscheller.

Nous voilà partis, la joyeuse équipe, la gare de Neuchâtel se samedi là regorge de clubistes de la section, nous aurions pu réserver un wagon.

Après moultes changements, nous voilà déchargé pour embarquer sur le télé-siège de la Breyat. Nous nous retrouvons au frais et la tête dans les nuages. Nous entamons la montée direction cabane du Trient. Les sacs sont lourds chez quelques-uns, mais pas pour les mêmes raisons. Trop de pique-niques, des cailloux déposer par un conjoint malveillant, trop d'affaires qui servent à rien, il y en même un qui a un parapente, ça va le chalet…

Une petite bruine nous accueil au pieds des voies juste en dessus de la cabane d'Orny. Quelques longueurs de mise en jambe, mais sans les sacs, ca va droit bien mieux.

Il y en a un qui a la nausée, c'est celui qui a le parapente, bien fais pour lui, le prétentieux volatile. Du coup pour lui c'est direction Trient avant le reste de la troupe. On le vois depuis le haut des voies, mais quesqu'il se traîne avec son barda sur le dos.

Finalement nous nous retrouvons toutes et tous à la cabane du Trient devant un bon thé bien chaud, faut dire que dehors c'est les quatres saisons, surtout l'automne voir même le début de l'hiver. Du vent et de la mouille.

Ah! La cuisine de Trient, un vrai régal, le repas à été précédé de la présentation du déroulement de la journée de demain. Levé 04:00, petit déjeuné, départ 04:45, traversée du glacier, dépot de matos au pied de la brêche (vous savez pour qui, hein) montée au départ de la voie (le glacier se retire) la voie normal (il y a des voie pas normal? Je pose la question...) les rappels normaux, retour au dépot puis col supérieur du Tour, descente direction la benne du domaine du Tour puis train pour Neuchâtel. Joli programme, non? Oui mais comme vous allez vous en rendre compte, tout n'allais pas se dérouler comme prévu.

04:45 départ dans la bruine, la météo a dis que sa se lèverait, nous la croyons. Traversée sans encombres, le hic c'est de trouvé cette foutue brèche, faut dire que le brouillard ça aide pas vraiment et des brêches en montagne il y en a pleins partout. Avec le renfort de la technologie nous la trouvons puis montons au départ de la voie, après un passage bien exposé, nous voilà a pied d'oeuvre. Il vous semble pas que l'on a oublié quelque chose? Vous pouviez pas le dire avant, non. Le dépot de matos...trop casse gueule de redescendre, perte de temps, l'horaire d'arrivée à la brêche est déjà dépassé… J'en connaît un qui vas faire toute l'arête avec un parapente sur le dos...vous pouvez rire.

Le rocher est ma fois quelque peu humide, le temps de se préparer et il y a une légère amélioration de la météo. Départ des trois cordées pour une chevauchée de première classe. La première longueur sonne la réveil, le soleil est au bout de cette première, une vue a couper le soufle. Les longueurs s'enchaînent au soleil, mais notre allure ne nous permettra pas de chopper la dernière benne, autant en faire le deuil tout de suite. Magnifique voie, 3 ou 4 passages bien grimpant donneront du fil à retordre a certains. Celui qui a le parapente, en tête dans quelques-un de ces passages criera 'au secours' au second de la cordée devant lui, qui lui viendra en aide, qui d'une main secourable, d'un sangle salvatrice ou d'un bout de corde libérateur.

A noter encore que le dit 'parapentiste' battera quelqu'uns de ces records personnels, en premier lieu celui du ridicule. Pour tout les participants, le passage de spéléologie sur une arête à presque 3400 m restera dans les mémoires. Particulièrement pour un, qui se mis à rire lorsque il dû sauver encore une fois le type avec son gros sac, jurant tout les nom d'oiseaux possible à la sortie de la partie spéléologique. Sur ces entrefais, tout a une fin, pour le moins cette arête, puisque a un moment donné il n'y a plus rien, que le ciel et le soleil, le sommet. C'est simplement magnifique.

Les premiers arrivé descendent le premier rappel, nous nous retrouvons sur la glacier après le deuxième rappels sans avoir coincé la corde. Direction col du Tour, cabane Albert 1er, le Tour et la gare, le but étant de pas trop traîner pour attraper si possible pas le dernier train. Il y en a un toujours le même, qui pensait pouvoir voler dès la sortie du glacier, que neni les conditions ne sont pas réunie. Il sera donc au même régime que les autres, à pattes. Je vous passe la fin de la descente (2000 m env) en quad pour les uns. Je n'oublierai jamais la course à pied d'un kilomètre et demi pour essayé d'attraper le train que nous manquâmes de peu. Mais, c'est 6 alpinistes un peu « zombifier » mais heureux qui s'étalèrent sur le quai de la gare de Monroc-Le Planet.

Un grand merci à toutes et tous pour cette belle sortie, merci Abson pour l'organiation, sans me tromper de beaucoup cette sortie restera comme une parenthèse hors du temps.

Pour le récit : Vincent