Tour du canton 5. - La Côte aux Fées/Les Verrières

RECIT DE COURSE

 

Ah mais non, Barbara ne nous amène pas à la Côte aux Fées mais dans un endroit plein d'enchantements.

Tout d'abord, sur un agréable sentier qui longe La Chalière (une rivière des gorges de Perrefitte), qui monte de plus en plus, et traverse une somptueuse forêt, pas très dense mais aux couleurs verdoyantes. Des falaises autour de nous confirment notre présence dans la gorge, très bien aménagée : 209 marches en bois, des barrières et des petits ponts qui se succèdent rendent le sentier plus accessible.

Nous quittons la rivière pour joindre le chemin de la Trouée, celui du Puits et enfin le chemin des Près en direction de la Tour de Moron.

Tout au long de la montée, sur le sentier les jolies mosaïques colorées représentant la Tour de Moron, nous attestent que nous sommes sur la bonne voie (voir les photos).

La pente de plus en plus soutenue, heureusement en lacets, nous conduit au Moron Sommet (1320m), passant par les chalets Combioz.

Barbara a donné le feu vert à certaines parmi nous de gravir le dernier bout pentu, à leur rythme. Aussitôt dit, aussitôt fait. Ça y est, nous y sommes !!!

La Tour de Moron (1336m), a été conçue par l'architecte Mario Botta et construite par 700 apprentis maçons. Des escaliers hélicoïdaux au nombre de 209 marches (s'agit-il d'une coïncidence ?), 191 en pierre calcaire et 18 métalliques, très agréables à escalader nous amènent tout en haut.

Des panneaux nous indiquent les noms des sommets et lieux que l'on aperçoit de là-haut sur 360°.

Malheureusement, la vue ne nous permet pas de nous amuser à repérer ceux que nous connaissons ou d'en découvrir d'autres.

La distance en kilomètres pour les grandes villes éloignées est aussi mentionnée, parmi celles-ci, celle de Rome (776 km).

En quittant le sentier didactique, nous pique-niquons près de la cabane de Moron.

Chassées par de petites gouttelettes de pluie et la brise, nous retrouvons les sentiers pédestres et traversons les pâturages embellis par des champs de fleurs. Les troupeaux de vaches, bien en chair, nous obligent de les contourner. Les plus hardies d'entre elles, nous accompagnent jusqu'à la clôture.

La descente agréable, égayée par nos échanges rivalisant avec les chants d'oiseaux, nous ramène au point de départ. Motivées et ressourcées, nous parcourons la distance en moins de temps que prévu pour prendre le train de retour.

Merci à Barbara pour avoir modifié son itinéraire initial et concocté cette agréable et instructive balade.

 

Malgorzata