Un récit va suivre
Le cours s'est déroulé dans des conditions hivernales, 20+ cm de neige fraîche!
Un grand merci au centre de la Vue des Alpes d'être passé avec la dameuse juste avant le cours.
A la place de l’Apiglemäre c’était le Suchet, superbe !
Sous un ciel gris, nous nous sommes retrouvés à la gare de Baulmes pour constituer 2 équipes, l’une avec Christine et l’autre avec Jean-Claude. Ainsi nous sommes partis, skis sur le dos. Nous avons traversé le village jusqu’à un petit pont d’où partait le chemin pédestre pour la Crête qui mène au Suchet. A partir de ce point nous avons chaussé les skis. Ce fut d’abord un gymkhana skis aux pieds à travers racines et cailloux agrémenté de quelques marches d’escalier. De quoi nous mettre en jambes. Au tournant du chemin, d’un seul coup, le soleil est apparu dévoilant les magnifiques aiguilles de Baulmes. Le lieu et le moment étaient féeriques. Le chemin serpentait le long de la crête entre sapins lourds de neige, sculptures naturelles taillées par le vent, écharpes de brouillard et rayons de soleil. À la sortie du bois, sur la crête dégagée et ensoleillée le paysage s’est ouvert sur le ciel bleu, une vaste mer de brouillard et les Alpes en arrière-fond. Devant ce fantastique paysage, un peu en contrebas du sommet, nous avons piqueniqué. Après ce petit moment de repos, nous avons attaqué la descente. La couverture neigeuse par endroits n’était pas assez épaisse pour que l’on puisse éviter tous les cailloux. Nos lattes s’en souviennent…un peu… Mais nous avons quand même bien pu profiter de quelques larges pentes dans une neige agréable. Nous avons rejoint notre point de départ par la route verglacée du col de l’Aiguillon. Tout d'abord merci à nos supers chefs de courses ! puis merci à l’équipe pour l’ambiance bien agréable et merci à ce beau lieu !...un seul regret, l’annulation du verre d’après-course, Covid oblige…
Laurence
Lundi-X du 11 janvier
Il est 9h.30 au parking du Mont et il fait -8°, heureusement la forte bise est tombée, la météo est au beau fixe, le ciel bleu sans nuages. 16 personnes se mettent en route, par groupes de 4, raquettes aux pieds, derrière Dominique Gouzi : un joli lacet de billes colorées sur une toile blanche immaculée.
Incroyable comme le bruit des raquettes crochant la neige évoque une écrasée de meringues.
La piste que nous suivons est bien tracée ; nous passons La Porrettaz, La Baronne pour atteindre le Creux du Van où une bise faiblissante se fait encore sentir.
Les joues sont bien rouges, mordues par le froid, les doigts des mains et des pieds sont engourdis avant la délivrance attendue: la débattue.
La bise a balayé le sol et la neige forme de petites vagues et congères (cf. les photos), des touffes d’herbes sèches et quelques cailloux apparaissent par-ci, par-là, les cristaux de neige scintillants nous éblouissent sous le soleil.
Sur 360° le panorama est grandiose : les Préalpes et les Alpes d’un côté au-dessus d’une mer de brouillard qui fait penser à de la crème Chantilly (ça c’est juste pour accompagner les meringues, ça s’appelle « filer la métaphore ! »). De l’autre côté le val de Travers. Il n’y a pourtant pas foule pour admirer le paysage, mais nous on se régale…
de la vue pas des meringues !!!!!!!!!.
Nous longeons la crête pour filer sur le Crêt aux Moines et rejoindre la cabane Perrenoud où Dominique nous fait les honneurs des transformations en cours et où nous pique-niquons en plein soleil.
Puis c’est le retour aux voitures en traversant la Combe aux Humbert, nous nous faisons plaisir en traçant individuellement notre chemin à travers champ.
Une première organisation d’un Lundi-X réussie pour Dominique Gouzi.
Bravo et merci.
Marielle
Rendez-vous est donné à 9h à Bourg-Saint-Bernard. Notre but est les Monts Telliers, la cheffe de course estimant que l’objectif initialement prévu, le tour de la Pointe de Drône, est trop risqué dans les conditions actuelles.
Nous formons un groupe de quatre et un autre de cinq personnes, Covid oblige… Le temps s’annonce beau mais le froid mordant… La cheffe nous avertit : la première pause ne se fera qu’une fois au soleil. Cela nous convient.
La montée se passe bien, nous nous faufilons entre les nombreux autres groupes.
Les dernières conversions sont assez techniques et exposées et une partie du groupe décide de mettre les couteaux. Le dernier bout de l’ascension se fait à pied, il y a un vent glacial et à décorner les bœufs, et nous ne nous attardons pas trop au sommet, juste le temps d’admirer la vue splendide sous un soleil radieux. La descente est agréable, par endroits, la neige est légère et poudreuse, mais gare aux cailloux dans la partie inférieure…
Un grand merci à Stéfanie et Guillaume pour les photos qu’ils ont prises au risque de se geler les doigts….un grand merci aussi à Christelle pour l’organisation impeccable de la sortie.
Veronika Pantillon
Nous commençons notre première journée au départ de Ferden, en direction du Gitzifurggu. Le soleil et une légère brise nous accompagnent lors de cette première ascension. Une faible couche de neige laisse la place à une neige soufflée au col. Puis nous descendons une belle pente douce en direction de Leukerbad, tantôt dans de la poudreuse, tantôt une neige carton, pour finir à slalomer au milieu des conifères. Arrivée à Leukerbad, nous prenons le téléphérique de la Gemmi et rejoignons le Wistrubel hôtel, où nous sommes accueillis comme des rois.
Le lendemain, après un déjeuner copieux, nous montons au Daubenhorn : belle montée dans une neige de bonne qualité, qui se termine par une belle pente. Nous laissons les skis juste sous le sommet et nous finissons l’ascension à pieds, avec comme récompense un magnifique panorama des Alpes valaisannes. La descente se fait dans une poudreuse légère, bien préservée du soleil.
Nous décidons alors de faire un sommet supplémentaire, et nous voilà alors parti en direction du Rote Totz, en passant par la Lämmerenhütte. Jusque-là, la neige était suffisante et de qualité, sauf dans le début de la pente pour accéder à la Lämmerenhütte, où nous dûmes déchausser les skis. Puis l’état du manteau neigeux s’est dégradé au fur et à mesure de notre dernière descente : nous sommes parti du Rote Totz avec une neige correcte pour se retrouver après le Tälliseewli dans un chaos rocheux, à slalomer et pousser des bâtons. Arrivés enfin en haut de notre dernière belle pente, nous nous retrouvons à la descendre dans un petit couloir au milieu de blocs rocheux, à éviter tant bien que mal les cailloux mal enfuis. Nous voilà alors à traverser une rivière et, de nouveau, pousser sur les bâtons sur la route faiblement enneigée de l’Inner Uschene.
Arrivés à Eggeschwand, nous ratâmes le bus de justesse. Nous gagnons donc la gare de Kanderstegg en skating sur les trottoirs et pistes de ski de fond, pour terminer de nous achever en fin de ce beau week-end !
Initiation Ski Rando
Cours effectué aux Savagnières – La Cornette
Bonne ambiance avec de petits groupes ( 5 max avec le Cdc)
Col Furgeli (2387m) dans le Färmeltal en remplacement de la Tête de Payanne pour cause de manque de neige.
L’accès au col commence par un long faux-plat pour remonter le fond du vallon avant de zigzaguer dans les 450m à 30° qui mènent au col.
Hélas, le col est surmonté d’un nuage bas qui couvre la Lenk et déborde de quelques mètres en-dessus de nous. Heureusement des trouées permettent d’enlever nos peaux au soleil réconfortant.
Une descente dans une poudreuse de 20cm de rêve donne envie de remonter, mais le froid sibérien nous incite à remonter en direction du Rauflihorn en face.
Bonne idée, on peut enfin faire un pique-nique digne de ce nom et la descente offre une surprenante moquette tant que la pente n’est pas trop raide.
Nous finirons par une pause thé-café en plein air sur de vraies tables de pique-nique en l’absence de restaurants ouverts.
Journée très contrastée : -12 ° au parking, -16° au sommet avec petite bise, impression ressentie -20°. Par contre, pique-nique au soleil sans les gants.
Bravo à toutes les participantes et tous les participants pour leur bonne humeur malgré un froid mordant et même dévorant.
Jean-Michel
PS. L’enthousiasme de la poudreuse a même conduit un participant à descendre 300m en oubliant d’enlever ses peaux, tout étonné que les autres filent si vite.
La Tourne-Mont Racine- Les Geneveys sur Coffrane 08.01.2021
Trop simple pour Ida de proposer une randonnée raquettes à partir du col de la Tourne. Elle fait arrêter le bus au départ de la Mauvaise Combe. C’est de là que les douze participantes, réparties en 3 groupes, (pour respecter les consignes COVID) amorcent une raide montée dans un décor féerique. Les froides températures des derniers jours, ont permis que se dépose sur les arbres et leurs branches une épaisse couverture de givre. Tout au long de la randonnée nous avons admiré cette nature exceptionnelle, par moment même ensoleillée, après tant de jours sous le brouillard. Au sortir de la forêt, nous prenons un virage en épingle à cheveux pour rejoindre le point 1243, atteignons le Cucheroux Dessus, puis les Voirins, enfin le sommet du Mont Racine 2h plus tard par un tracé varié et bien choisi. La petite bise du sommet nous a encouragées à redescendre dans la neige fraîche, presque chacune dans sa trace, jusque sous l’alpage de la Grande Motte, pour le pique-nique très attendu, au soleil ! Fin de course toujours agréable, nous permettant d’attraper le train aux Geneveys sur Coffrane plus tôt que prévu ! Toutes ont été enchantées par cette belle journée.
Merci à Ida à qui nous recommandons de ne plus effectuer une telle reconnaissance seule, dans le brouillard, avec un téléphone déchargé !
Course modifiée en raison du manque d'enneigement au Bonhomme du Tsapi. Nous partons un peu plus au sud depuis Bourg-St-Bernard en direction du Mont Fourchon. Une fois passé le Col du Grand-St-Bernard, c'est bingo : il y a nettement plus de neige (et de très bonne qualité!) du côté italien, et même du soleil ! C'est tant mieux, car grand froid et danger d'avalanches marqué sont les prix à payer pour profiter de ces magnifiques conditions. Heureusement, nous avons tous une bonne doudoune et l'itinéraire du Mont Fourchon n'est pas très exposé. Et, dans ces conditions glaciales, quel bonheur de bénéficier de l'hospitalité des chanoines du Grand-St-Bernard et de pouvoir boire une tasse de thé chaud à l'Hospice ! Une journée pleinement réussie !
Christelle
Randonnée à ski à la Crêta de Vella
La météo n’étant pas de notre côté (brouillard, légères chutes de neige), nous débutons la journée autour d’un bon café chez Christelle à Bourg-Saint-Pierre, en espérant une amélioration. Après nous être réchauffés et motivés, la météo semble plus clémente et nous commençons l’ascension de la Crêta de Vella sous un ciel gris mais dans la bonne humeur ! La neige est peu présente, Claudine et Christelle nous guident sûrement à travers les mottes de terre et les rochers ! Après un bel effort (dénivelé positif : environ 1050 mètres), nous atteignons le sommet à une altitude de 2519 mètres et sommes confrontés à un vent tempétueux et froid ! Nous ne nous attardons pas au sommet et entamons sans attendre une descente jusqu’à Bourg-Saint-Pierre en slalomant entre les cailloux.
La météo nous offre finalement une magnifique surprise : une belle éclaircie, révélant ainsi les sommets majestueux du massif des Combins.
Nous clôturons cette belle journée comme elle a commencé, autour d’un café bien mérité chez Christelle à Bourg-Saint-Pierre (un grand merci à elle !)
Merci à tous les participants pour votre bonne humeur et votre motivation !
Matthieu Gindraux
Pointe de Tourtemagne 31.12.2020
Nous voilà parti pour 4 jours d'aventures dans la région de Zinal. Lieu de retrouvailles et présentations des deux petits nouveaux à Vissoie le temps d'un café à l'air frais matinal (Covid oblige). Force est de constater que la neige manque dans la région. Pas grave, direction le Prilet pour débuter notre ascension sur une piste quelque peu glacée avec un passage raide où certains choisissent les couteaux et d'autres (deux femmes têtues) préfèrent grimper les skis en mains. On continue sur des petits chemins de forêts et on décide de pic-niquer sur une petite plaine. Outre le sommet, le défi du jour fut de trouver comment libérer la fourchette intégrée au packaging d'une salade de carotte... La pauvre Tania a dû manger avec les doigts... C'est reparti sur une belle pente raide, on garde la distance et on monte gentiment mais sûrement. Ca y est, on dechausse pour finir à pieds. Petit rayon de soleil, vue à 360 degrés. C'est beau mais il fait vite frais, il est déjà 15h. La descente fut des moins scabreuse, en slalomant autour des cailloux découverts et en essayant de se faire léger sur ceux cachés. Aie, ça fait mal aux s'melles ! La suite s'annonce festive: Tartare d'avocat-saumon suivi d'un rôti de veau sauce champignons, fagot de haricots, roesti et en dessert le moelleux au chocolat. On tient le coup sans peine jusqu'à 23h avant de faire péter la bombe et le champagne pour trinquer au passage à l'an 21. La journée du lendemain ne sera pas des moindre, alors au dodo !
Joanie
CAS Zinal – 2. Tag
Nochdem de Fred äbefalls i eurse Onderkonft in Zinal itroffe esch, gömmer am hötige Fritig met de
ganze Groppe vo Grimentz uf de Corne de Sorebois (2895m). So chömer trotzem wenige Schnee en
cooli Tour mache ond secher uf de Skipiste abefahre.
Nochemene guete z’Morge nämmer am Füüf-ab-halbi-Nüni s’Postauto in Zinal met em Ziel Grimentz,
ond well euse super Korsleiter ou guet cha verhandle, wärde mer sogar gratis metgno (wieso weisi
emmer noni ganz genau, liid öpe a mim Französisch).
In Grimentz heissts de Maske wäg, devör Fäli druf ond mer startet uf de legendäre GrandRaid Abfahrt
rechtig Barrage de Moiry. Es hed ned en huufe Schnee aber mer chömed zögig vorah ond möched
noch 2 Stond Ufsteg en grösseri Pouse näbe de Stoumur.
Noch dere Stärchig näme mer no die rästleche 600hm in Agreff: Do esch de Jeanda chli meh
gforderet, heds doch uf dere Piste de Chamoix komischerwis nor Abfahrts- ond ke Ufstegsspure. Aber
ou das klappet met Helf vo der Harschiise tiptop ond mer erreiched noch 3h30 reine Loufzit de
Gepfel.
D’Abfahrt esch leider ned im Tüüfschnee, aber es paar Schwöng uf de Skipiste schaded secher ou
ned. De Tag ronde mer när met emene Powernap, emene guete Apéro ond emene feine Znacht
(Curry-Poulet met Riis) ab.
Cyrill Kunz
Samedi 2 janvier 2021: Saint-Luc, + 1066 m
Pour cette journée notre chef nous a annoncé un programme plus tranquille, et donc un petit
déjeuner plus tardif.
Au départ du Prilet (1693 m), à Saint-Luc, nous commençons par suivre la piste par le même
itinéraire que l'avant-veille sur quelques centaines de mètres de dénivelé. La neige y est
toujours aussi dure, et Jeanda nous fait exercer la mise de couteaux sans enlever les skis. Une
participante particulièrement douée y arrive même sans utiliser ses mains... moyennant
l'intervention de deux assistants ;-)
Un peu plus haut nous prenons un raccourci bien raide nous amenant à une figure "double
conversion", puis nous débouchons au soleil avant d'arriver à l'incontournable Hôtel Weisshorn
(2337 m) sur la terrasse duquel nous dégustons un café. De jeunes bobeurs parisiens arrivent
tout sourire en ratrak et nous poursuivons notre montée.
Jeanda quitte rapidement la piste tracée pour nous emmener dans un magnifique dédale
d'éboulis rocheux au sortir duquel nous pique-niquons, toujours au soleil. Nous montons ensuite
jusqu'à une bosse vers 2700 m d'altitude près du col de la Forcletta. C'est là que nous
entamons notre descente, qui nous gratifiera de quelques virages dans la poudreuse, mais qui
se déroulera majoritairement sur la trace de montée pour finir sur la piste verglacée. Magnifique
journée cependant, pour les paysages, la météo et la bonne compagnie !
Christine
Le Chantonnet (2576m)
Org. Christelle Godat et Jean-Daniel Quidort
Mercredi 30 décembre 2020
Le rendez-vous a été fixé au Clou, au fond du val Ferret, à 9h00. Le groupe est divisé en deux
pour respecter les mesures sanitaires du coronavirus.
L’ascension commence en douceur et dans l’ombre. Tout le monde avait froid, heureusement
le soleil nous a réchauffé dans la montée. Après 45 min de grimpette, nos chefs de course
décident de faire une petite pause au soleil. À ce moment-là, Joëlle sort une plaque de chocolat
et la propose au groupe. Jean Da nous surprend en disant qu’il n’aime pas le chocolat, nous
étions tous surpris.
Plus haut, nous passons au pied d’une pente raide, la cheffe du groupe nous demande de
garder une distance de 50 mètres entre nous pour ne pas surcharger la pente. Pendant ce
temps, un randonneur part seul sur un versant très exposé. Nous sommes surpris de le voir.
C’est l’occasion de faire un message de prévention à notre plus jeune participant !
Un fois au sommet le paysage est très beau mais il fait froid et le ciel se couvre. La frontière
avec l’Italie se trouve seulement à quelques mètres de nous.
La descente est superbe, une poudreuse magnifique. La sécurité n’est pas relâchée pour
autant. La deuxième partie de la descente est un slalom entre les cailloux et les touffes
d’herbes. Les 2 groupes dinent sur une terrasse ensoleillée d’un chalet d’alpage à 2 tables
distantes. Une partie du groupe a rendu hommage à John, une bougie a été allumée.
Pour terminer la journée, nous allons boire un verre de vin chaud à la station de la Fouly.
Merci pour cette belle sortie.
Léonard Zuber
1er jour
Mon récit
8h30, je suis assise au café des 3 Dranses à Sembrancher je vois des voitures et un bus avec les plaques NE. Pile à l’heure, les membres du CAS Neuchâtel sont très ponctuels. Pierre, Christine, Jérôme, Patrick, Carlos, Vincent et Jeanda, les présentations sont faites, j’espère me souvenir de tous les prénoms. Après un petit café, Jeanda nous briefe et nous montons nous parquer au Super Saint-Bernard. Nous nous équipons et c’est parti. Nous pouvons chausser les skis au parking mais il n’y a pas des masses de neige. Nous montons jusqu’au col de Barasson, malheureusement par manque de neige, nous ne pouvons pas redescendre côté italien. Nous redescendons sur nos traces mais la poudre est bonne c’est un régal. Nous déposons quelques affaires à l’Hospice et mangeons une petite soupe et repartons. Il faut profiter de cette belle journée, demain il annonce de la neige et du vent. Nous montons prudemment jusqu’au col de Fenêtre d’en haut. Un vent très fort nous accueille froidement. Nous redescendons rapidement dans une belle poudreuse. Chacun peut faire une belle trace. Nous sommes gâtés, pour le soir du Réveillon nous avons droit à un vrai repas de fête: crevettes et légumes en entrée, magret de canard, pommes dauphine et endives braisées, et un Paris-Brest pour le dessert.
Frère Raphäel nous offre du vin pour ce repas.
Vendredi matin nous entendons le vent taper aux fenêtres et il neige à l’horizontal. Dame météo ne s’est malheureusement pas trompée. Jeu de carte et jeu d’échec seront les occupations du matin. Nous descendons ensuite chercher Melanie et Adrien au parking. Nous remontons à l’hospice manger une bonne soupe. Il fait -15 degrés avec des rafales à 68 km/h.
Après un très bon souper, la sœur responsable des relevés météo et d’enneigement nous explique en détail le bulletin d’avalanche et comment elle procède pour faire ses relevés. Elle envoie ses observations tous les jours depuis 15 ans. C’est l’heure d’aller au lit, la météo sera clémente demain et il est tombé 10 cm de fraîche.
Je remercie jeanda pour l’organisation et les parcours magnifiques
La novice de la sortie Stephanie
CAS Neuchâtel – Noël 2020 - Hospice du Grand St-Bernard
3 ème jour – Samedi 26.12.2020
Au réveil, ce samedi matin, le brouillard est bien présent, mais après un délicieux et sympathique
petit déjeuner, nous nous mettons en action vers les 9 heures.
Une fois dehors, un temps radieux nous offre un décor de rêves et ses montagnes majestueuses.
De l’Hospice nous partons en direction de l’Italie pour monter au Mont Fourchon avec enthousiasme
et un énorme bonheur. Que ce panorama est grandiose. Les conditions d’enneigement sont bonnes,
mais il faut être vigilant car il y a quelques cailloux.
Peu avant midi le sommet est atteint avec une grande satisfaction. Virus oblige, le check remplace les
poignées de mains et autres signes de félicitations.
La descente s’effectue avec une neige fraîche et un manteau blanc encore bien immaculé.
De retour à l’Hospice, une soupe frugale et excellente est avalée avant de repartir pour une autre
destination….
Nous quittons donc les chanoines en début d’après-midi, dont les prénoms n’ont plus de secrets pour
certains d’entre nous �� et partons en direction du Mont Mort afin d’atteindre le Col de Barasson.
La montée se fait avec quelques nuages et surtout un vent très fort, surtout au Col. Le temps de
ranger les peaux et d’effectuer les photos indispensables pour graver ce panorama dans nos coeurs,
la première partie de la descente se réalise dans une neige de « velours ».
La fin de la descente, jusqu’au Col du Grand St-Bernard est réalisée avec un froid glacial.
Arrivée sans encombre au parc, nous prenons la direction du Bivouac de Napoléon à Bourg St-Pierre,
pour une soirée et une nuit bien agréable.
Un immense MERCI à Jeanda pour l’organisation sans faille de cette splendide journée et pour sa
confiance.
Cette sortie fût ma première en tant que nouveau membre du CAS Neuchâtel. Je tiens à exprimer à
toute l’équipe mes vifs remerciements pour le magnifique accueil et pour la bonne humeur durant
cette journée. Ce fût un réel bonheur de partager ces instants avec vous.
Adrien Aubry
Dimanche 27 décembre.
La nuit était clair et le matin froid, avec une tempête de fœhn qui s’approchait. Après un excellent petit déjeuner au Bivouac de Napoléon, Jeanda nous communiquait le détails des la sortie que nous allions faire. Nous avions parlé de 2 alternatives pendant le souper de la veille: Crêta de Vella, en face, où Mont Rogneux; finalement nous allions faire ce dernier. Il y aura assez de neige?, c’était la question après avoir touché quelques petits cailloux au tour du Grand Saint Bernard...
Avec les conditions météorologiques prévus et en dimanche, le parking était plein, comme prévu, mais nous avons trouvé de la place. Il y avait assez des groupes qui montaient, même de trailers à pied... pourquoi pas. Mais il avait beaucoup de neige; la decisión de Jeanda était excellent !
Suivant les recommandations Covid, nous avons fait 2 groupes ,comme les jours précédents. La montée se fait par de chemins jusqu’à la cabane Brunet pour continuer dans les traces en direction au Mont Rogneaux, avec le fœhn qui commençait à monter. Au milieu de la montée à ce sommet, que on ne voit pas jusqu’à que on arrive, Jeanda décida de faire demi tour pour profiter de la poudre avant le vent. Et la descente était excellente, sur des bosses de neige ! Une belle fin pour notre sortie de Noël, la dernière pour beaucoup de nous d’une année spéciale.
Merci beaucoup à Jean-Daniel pour l’organisation et à tout l’équipe pour le partage pendant ces jours.
Carlos
Arête du Gurbsgrat, proche du Cheibehorn dans le Diemtigtal. (1080m de dénivelé).
Après les pluies importantes de samedi passé, le ski en basse altitude paraissait compromis.
Erreur.
Nous avons trouvé assez de neige, même s’il manque un fond. Neige légèrement croutée et farineuse en-dessous, conditions moyennes à correctes selon les participants, peu de touchettes de cailloux, car les pentes sont plutôt herbeuses.
J’avais choisi des pentes orientés à l’Est. Hélas les sommets environnants nous ont souvent caché le soleil à l’approche du jour le plus court de l’année.
Bravo à toutes et tous les participants pour cette reprise, particulièrement aux clubistes qui recommençaient après 2 à 25 ans sans skier!
Et un immense merci à Jean-Michel pour l’organisation du ravitaillement avant et après la course : café, thé, biscuits, chocolats...la grande classe. Avec toutes les précautions d’usage liées au covid.
Jean-Michel
Course annulée la cause le mauvais temps
Course annulée la cause le mauvais temps ...
Course remplacée par l’Alpiglemäre (également dans le Gantrisch) en raison du danger d’avalanches marqué. Joli tour de début de saison entre brume et soleil, dans près de 30cm de neige fraîche… malheureusement un peu lourde. La cheffe de course était contente de bénéficier d’une trace déjà faite pour la montée, et on a fait toutes les pauses que nécessitaient nos cuisses à la descente. Des paysages magiques et une chouette équipe !
Rando en 2 groupes de 5 marcheuses
Ce sont 11 participants qui rejoignent nos deux organisteurs, Albertino et Claude au dessus du rond Point de Neuhaus dans la forêt.Jolimont et ses fontaines ou Jolimont en zig zag dans le brouillard qui nous fera perdre le nord, heureusement pas la tête. Ainsi nous découvrons les chemins du Chlosterwald, descendons jusqu’à Tschugg, revenons par la Wartstude et les Tufelbürdi.
Au fil de la randonnée, nous découvrons les 5 fontaines promises , ainsi quel’école à la forêt à proximité de laquelle nous pique-niquons sous l’œil bon enfant d’un joli petit ours.
Albertino nous réserve encore d’autres surprises et nous fait traverser un fortain de 14-18 creusé dans la marne puis à proximité de la grande tour, il nous envoie dans les entrailles de la terre en découvrant un regard recouvert de feuilles mortes donnant accès à un puits de béton et ses galeries au fond desquelles les soldats de l’époque guettait l’ennemi qui n’est jamais venu…
A notre retour sur terre , le soleil nous accueille et pare la forêt de magnifiques couleurs pour mettre en valeur le Tüfelsbürdi apelé aussi la Maison du Diable composé de 3 superbes blocs erratiques, de granit du Val de Bagnes. Ces structures de pierre imposantes ont longtemps attiré les gens et leur ont servi de lieux de culte et de pouvoir.
Et pour parfaire cette sortie, Claude nous rend attentifs à « l’anomalie » que représente le nom français de la colline de Jolimont alors que tout alentour résonne de noms germanophones. Historiquement Cerlier aujourd’hui plus connue sous le nom d’Erlach a fait partie de la Seigneurie de Neuchâtel qui s’étendait jusqu’au lac de Bienne, raison pour laquelle tous les villages alentour ont un nom germanophone mais aussi français. Gals si dit Chules en français et le patois local de Mont de Chules en a fait Chulimont d’où le Jolimont d’aujourd’hui.
Sympathique randonnée effectuée en groupes de 5 tenus à une distance raisonnable Coronavirus oblige.
Un grand MERCI à nos 2 GO, à Albertino notre guide et à Claude pour son apport historique et ses photos déjà sur le site et qui m’ont aidées à la rédaction.
Mary-Jeanne
Randonnée dont la réalisation a été malmenée et compromise à plusieurs reprises en cette période mouvementée. Mi-octobre, c'est tout d'abord la météo qui s'en mêle avec des prévisions de brouillard dans la région du Mont de l'Arpille. Les mélèzes n'étant par ailleurs pas encore prêts à nous accueillir parés de leurs plus beaux atours, décision est prise de renvoyer la course de deux semaines. Certains participants ne sont pas disponibles à la nouvelle date proposée, mais d'autres s'inscrivent : finalement, nous sommes un groupe de 14... lorsque le gouvernement valaisan annonce que désormais, en raison de l'explosion des cas de coronavirus dans le canton, les rassemblements de personnes sont limités à 10. Alors, que faire ? Qu'à cela ne tienne, je propose à Adrien de diviser notre grand groupe en 2 groupes plus petits qui feraient la randonnée séparément. Proposition acceptée par mon désormais coorganisateur, ce sont désormais les prévisions météo qui nous occupent à nouveau : l'avant-veille de la course, un front froid traverse la Suisse et laisse derrière lui une dizaine de centimètres de neige sur le Mont de l'Arpille et quelques nuages qui peinent à s'évacuer et toussotent encore quelques faibles précipitations sur la région. La veille du jour J, j'envoie un long courriel aux participants pour leur expliquer notre "plan de protection" en deux groupes, pour leur demander de ne pas venir s'ils ne se sentent pas très bien, et si malgré tout ils décident de venir, de se munir d'un bon équipement avec de bonnes chaussures de marche, des guêtres et des bâtons.
Le lendemain matin, départ pour la gare de Neuchâtel sous une fine pluie... En raison de quelques désistements de dernière minute, nos deux groupes peuvent finalement se réunir en une équipée de 10 personnes. Arrivés à Martigny, nous découvrons avec joie que le fameux soleil du Valais a décidé de s'attaquer aux nuages récalcitrants.
Nos pas nous mènent par le sentier des écoliers du littoral du lac de Neuchâtel au val de Travers en suivant au mieux la ligne qui borne les limites du canton. Depuis Vaumarcus nous nous engageons dans le vallon de la Vaux. Sa fraicheur et le calme qui s’en dégage nous charment instantanément. Peut-être aussi que le côté sauvage que lui confèrent ses multiples fougères n’y est pas indifférent. Au pont des polonais nous optons pour poursuivre jusqu’à Provence. Nous passons à côté d’un enclos de sangliers… à moins que ce ne soit celui des porcs hirondelle qu’élèvent les frères Alcala de Vaumarcus pour en produire une Pata Negra 100% suisse !
Une route agricole nous mène jusqu’à la Prise-Frédéric Porret. De là nous alternons entre le chemin des écoliers, dont nous suivons les panneaux indiquant « la Baronne », et la route goudronnée. La montée s’infléchit vers 1300m. Un petit coup d’œil à la cabane Perrenoud nous informe de l’avancement des travaux. Albertino et Dominique, ainsi que 3 autres membres du CAS, nous font les honneurs du chantier. Nous en repartons avec une meilleure vue d’ensemble et contentes à l’idée des belles nuitées/torées que nous pourrons y faire.
Un vent corsé nous cueille au sommet ; nous décidons de nous abriter derrière le muret en pierre en bordure du Creux du Van pour pique-niquer. La vue y est plutôt plaisante !
Nous contournons la ferme du Soliat et descendons en pente douce vers la cabane du Club jurassien dite « La Banderette ». Aucune d’entre nous n’étant membre, nous ne pouvons y déguster une petite boisson. Dommage car l’extérieur est joliment arrangé. Nous terminons notre périple à la gare de Travers en nous quittant sur une idée de recette de tarte à la bière, à défaut d’avoir pu en boire une…
Merci les amies de votre présence à mes côtés pour cette randonnée.
Nath
18 kilomètres, 1000m de dénivelé positif, 5h.15 de marche effective
Après une sortie anticipée du train à Frinvillier et un brin de réflexion, la joyeuse équipe s’élance sur le chemin longeant la Suze jusqu’à Péry-Reuchenette, en traversant les impressionnantes installations d’une des plus importantes entreprises de ciment en Suisse. Quittant Péry en direction nord, après avoir remonté le cours d’eau Le Pichoux jusqu’à la cascade, puis jusqu’au point 845 par un sentier raide et glissant, nous obliquons à l’est en direction des fermes d’alpage Les Cerisiers, Chamalle, Les Planchettes, La Verrière. Entre sapins et arbres feuillus joliment jaunis par l’automne, à travers les pâturages, nous rejoignons la crête et le Montoz. L’air est frais, le temps nuageux et le pique-nique rapide. Nous poursuivons à l’ouest jusqu’à la métairie de Werdt. Dans la plaine, on aperçoit les lacs de Bienne et Morat, brillants de soleil. Descente par La Vanne jusqu’à la gare de La Heutte, où nous achevons de manger nos piques-niques et faisons la “putz” des chaussures bien terreuses dans la Suze… (et non à la Suze !). MC
Belle réussite pour cette course automnale
C’est dans la bonne humeur, fidèles aux lundis-x, que nous partons ce matin pour Soleure. Nous traversons un très joli marché (qui se tient, pour les amateurs, tous les deuxièmes lundis du mois) pour nous rendre dans l’Eglise St-Ours où nous résolvons le mystère des cornes que porte Moïse sur ses statues (non il n’était ni cocu, ni diabolisé…) Il s’agirait de son rayonnement lumineux suite à sa connexion avec son Divin ; voilà pour le petit cours historique… Nous poursuivons par la visite de l’Eglise des Jésuites de style baroque. Première pause dans un très joli petit café, réservé pour nous par nos charmantes guides, où cafés, thés et croissants vont nous donner l’énergie pour notre montée ! Direction de l’ermitage d’Einsiedelei par les très belles gorges de Sainte Verena. Puis par un magnifique sentier en lacets, dans une forêt aux superbes couleurs, nous arrivons à notre pause pique-nique au point de vue du Balmfluhchöpfli à 1290m où nous apercevrons, entre deux trouées dans le brouillard, une superbe vue sur la plaine et l’Aar. Après une courte pause due au temps un peu frisquet, nous repartons, accompagnés par la première neige des lundis-x (de quoi s’amuser à faire des boules de neiges pour certains !) au point de vue (du coup sans vue) du Röti 1395m, puis direction le Weissenstein 1284m où une pause avec boissons chaudes fait revenir les éclaircies. La descente sur Oberdorf se fait en télécabine, accompagnés cette fois par un grand soleil, qui fait éclater sur la forêt les milles couleurs de l’automne ! Pour finir, c’est dans un coin salon d’un train flambant neuf et très confortable, qui a d’ailleurs mis un bon coup de pompe à plusieurs d’entre nous, que nous rejoignons Soleure, puis Neuchâtel. Un grand merci à Monique et à Mary-Jeanne pour cette magnifique journée !
Rendez-vous est pris, on se retrouve à 7h30 au parking de l'ancienne Jowa à St-Blaise. Objectif : le Brüggligrat. Les 7 premiers participants prennent la route direction Soleure aux lueurs du soleil levant et récupèrent en cours de trajet une biennoise pour que l'équipe soit au complet. La course débute dans un froid qui ne fait pas regretter la doudoune. Les 4 cordées de deux s'engagent dans le rocher une à une. Malgré une météo plutôt pessimiste, la journée nous offre un ciel bleu et du soleil. Les arbres aux couleurs dorées se dressent dans un paysage splendide.
Le long de l'arête, les alpinistes béquettent et débèquettent la corde avec énergie, quand soudain on entend: "Reverso !" Dans une chute désespérée, un assureur disparaît alors dans les arbres en-dessous de l'arête. Serait-il tombé près de la fourchette ? (cf. récit de la sortie au Brüggligrat du 20 mai 2018)
Quand nous entamons la dernière longueur, le ciel commence à se charger de nuages. Escalade sur du rocher dont la fraîcheur picote le bout des doigts, et nous atteignons le sommet.
La descente se fait par les prés, puis au bistrot autour de bières bien méritées.
Merci Christelle pour cette belle sortie !
Aline et Jean-Marc
Nous espérions voir des cerfs dans un magnifique décor d’automne mais l’hiver s’est immiscé plus rapidement que prévu et les cerfs se sont montrés bien discrets. Finalement nous sommes allés grimper le samedi à la salle de Villeneuve (appréciée de tous !) en raison de la météo pluvieuse. Nous avons ensuite passé une sympathique soirée au chalet des amis de la Nature à Riederalp. Dimanche matin, nous sommes partis relativement tôt et bien habillés (une fine couche de neige était là) pour espérer voir des cerfs qui se sont montrés bien farouches! Cependant nous avons entendu ces derniers bramés et cela n’a en rien entravé la bonne humeur présente !
3 octobre 2020 – Bôle-Noiraigue (en passant par les Tablettes)
(Longueur 15 km, 1’000m de dénivelé positif, temps de marche 5h30)
Malgré un déluge nocturne et matinal peu engageant, les cinq membres de la course se sont courageusement retrouvés à Bôle à 09:30. Sous une pluie fine allant faiblissant, comme l’annonçait Meteosuisse, le groupe a pris le chemin de Chambrelien, puis ledit chemin Bleu et bifurqué en direction du château de Rochefort. Une dizaine de bénévoles de l’Association des Amis du Château de Rochefort s’activaient pour nettoyer ce chemin. Sur le site, nous avons bénéficié d’une visite guidée par deux membres de l’association, MM. Roth et Gross. On peut les entendre dans une intéressante vidéo sur https://www.chateaurochefort.ch . Des photos du dégagement et de la valorisation des ruines de Rochefort sont aussi à découvrir sur le site. Nous avons continué notre marche en direction des Rochers de Tablettes. Le brouillard et une température estimée à 6 degrés incita la cheffe de course à marcher d’un bon pas. Pour la ralentir, un truc de guide lui a été soufflé : respirer par le nez, bouche fermée ! Effet vérifié instantanément, du moins dans la pente raide ! A l’heure du pique-nique sur la crête, le froid et le vent n’invitaient pas à prolonger la pause au-delà du nécessaire. Le désagrément fut presqu’oublié lorsqu’Alain sortit un thermos de bon café et des délicieuses tartelettes pour le dessert ! Merci à lui ! En direction de Solmont (1264m), le brouillard fit place au soleil et la vue se dégagea en direction du lac de Neuchâtel et du Creux-du-Van. Après un arrêt au point de vue situé au-dessus de la Clusette (arrivée de la Via ferrata du Tychodrome), la joyeuse équipe réchauffée par le soleil est descendue à Noiraigue et, en attendant le train, s’est hydratée et reposée à l’accueillante boutique de la gare. MC
1er octobre 2020 If de Moutier
2020_09_17 « Lauenensee-Geltenhütte-Rottal-Chüetungel-Lauenensee“
Par un temps superbe 8 lève-tôt Jeudistes A ont pris finalement 2 voitures pour atteindre la région de Gstaad en 2h15 et 140km (=35.-SFr). Café/croissant au Restaurant Lauenesee offert par deux participants.
Montée régulière, mais raide en 2h15 le long du Gältebach, ses chutes d’eau et plusieurs replats.
Après pique-nique et soupe à l’orge, le rucksack laissé à la cabane CAS, Section Oldenhorn, nous faisons une virée d’une petite heure sur un sentier bleu/blanc « bordé » d’Edelweiss dans le Rottal : une cuvette plate au pied du Wildhorn, Geltenhorn et Arpelistock (sommet fait par les Jeudistes en 2012) avec ses accumulations fluviales de graviers et une dizaine de chamois.
Le pied sur nous cheminons avec vue panoramique sur le Saanenland. C’est un T3 très varié et parfois exposé, puis alternant des sentiers aériens herbeux et des serpentines à travers des reliques de graviers de torrents. Lors des descentes nous cheminons dans la mousse sous les épicéas et des mélèzes en passant par le Chüetungel en 2h15.
11km, en 4h30 et 850m de dénivellé.
Hansueli Weber et Jean-Pierre Berger, organisteurs
Voiture Guy Fehlmann, Laurent Friedli, François Godet et JP Berger
Voiture Jean-Paul Randin, Philippe Jeanneret, Jean-Bruno Kaiser, HUW
La patience est une vertu!
Il aura fallu attendre 4 ans pour enfin faire cette course concoctée par Barbara.
Trajet en forme de huit, chaleur estivale, belle vue au sommet et même le jet d’eau de Genève était visible!
5h30 de marche effective, depuis St-Cergue pour 17 km, 889 m de dénivelé et 30’265 pas...enfin, cela dépend si c’est des grands ou petits.
La fin de la journée se termine tranquilement sur une terrasse et le ciel au fond devient bien noir…
Grazie capo Bárbara.
Patricia
Départ aux alentours de 8h pour une nouvelle aventure au Niremont dans la région fribourgeoise, organisée par Monique et Jacques.
Tous masqués, les 10 participants se sont retrouvés à 9h15 à Semsales au resto « le Sauvage » pour un café croissant et faire connaissance…
Une fois nos deux voitures parquées, nous prenons le départ direction Notre Dame du Niremont de Semsales. Tout le long du sentier didactique, nous avons découvert des petites cases et dans chacune d’elles, s’offrait à nous, un descriptif en français et en latin, nous permettant d’améliorer nos connaissances sur les arbres et les végétaux. Arrivés au lieu-dit, nous avons découvert une petite Chapelle au milieu de nulle part qui surplombe la région de la Glâne. Nous avons visité et pu admirer ses deux magnifiques vitraux (malheureusement nous n’avons rien trouvé les concernant, même sur le Net…) Le temps de pause terminé, nous avons continué en direction de Mollie Vieille, les Préandes, et le Petit Niremont dominant Châtel-St-Denis où nous avons pu admirer une vue à 180 degré sur la plaine d’un côté et les Préalpes de l’autre tout en essayant d’énumérer les sommets avoisinants.
Après une pause de midi bien méritée, nous avons pris un agréable chemin tapissé de copeaux, bordé d’arbres aux baies encore bien colorées, en direction du restaurant la Goille au Cerf pour un éventuel arrêt dessert ou autre, mais malheureusement ce dernier est fermé le lundi ! Nous avons poursuivi notre descente jusqu’à nos voitures respectives pour terminer notre périple à Semsales d’où nous l’avions commencé, au restaurant « le Sauvage » pour un dernier verre en commun avant de rentrer au bercail.
Encore un grand MERCI à nos 2 organisateurs pour cette belle journée ensoleillée, instructive et fort sympathique.
J Bariffi
Notre course du 10 septembre à la Dent de Lys
Nous sommes 4 personnes. Nous nous parquons au lieu dit les Guédères et grimpons à travers champs en direction du Col de Lys. De là nous
commençons l’ascension par un chemin très étroit assez direct en partie équipé de chaînes. Au sommet à 2014 m d’altitude, belle vue aérienne
sur de nombreuses préalpes : le Moléson, le Vanil blanc et au loin le Grand Combin et Dents du Midi entres autres. Après un casse-croûte,
nous descendons l’autre cîme toujours sur notre sentier étroit et aérien en admirant le paysage grandiose. En bas nous longeons la
réserve du Grand Sex que nous partageons avec un troupeau de chamois et quelques marmottes bizarrement noires. Nous remontons
jusqu’au col de Lys en admirant une ancienne métairie au toit de bardot et rejoignons notre voiture.
Merci à Claudine et André pour cette belle journée ! Jacqueline
13 participants ont entrepris la course par un temps ensoleillé, mais pas trop chaud. La course s’est déroulée selon le programme, ou presque. Deux randonneuses de Bevaix nous ont avertis que le restaurant à Zollhaus était fermé. Comme nous ne voulions pas nous priver d’une mousse amplement méritée, nous avons décidé de faire le détour par Plaffeien et donc de rallonger la course d’un kilomètre et demi environ.
Merci aux participants pour l’ambiance amicale, à Pierre-Alain de m’avoir secondé et à notre photographe attitré d’avoir immortalisé la course !
Alfred Strohmeier
PS : Le prix du billet collectif était de CHF 22.40, donc une belle réduction par rapport au tarif individuel.
Merci à notre photographe si toujours fidèle au poste.
Oh la belle course d’école organisée de main de maître par 2 enseignantes épanouies, heureuses et retraitées qui n’ont pas perdu la main.
Nous avons pris le train, le bateau, un train à crémaillère et un téléphérique privé (depuis Hinterbergen jusqu’à Vitznau).
Le versant ensoleillé du Rigi n’était pas trompeur. Le titre de la course était vendeur mais correspondait au descriptif de nos GO.
Jolie montée dans les sous-bois.
Pas de dessert, pas de café mais un Sentier panoramique au dessus du Vierwaldstättersee de toute beauté avec des couleurs bleues sur le lac, dans le ciel, sur les t-shirts et les gentianes asclépiades.
Nous avons également admiré les roches poudingues.
Le Rigi est aussi appelé la Reine des montagnes. C’est là que le tourisme a commencé avec la construction du train en 1870. La reine Victoria s’y faisait monter en chaise à porteur.
Les 12 Dames.
Mardi 8 septembre : 6 jeudistes prennent la route pour le petit village de Lillaz 1600m, dans la vallée de Cogne. De là, nous montons au lago de Loie 2350m pour un arrêt piquenique et repos. Nous passons un petit col à 2400m, redescendons par l’alpage de Bardonnet sur Lillaz. En route un sentier fermé nous fait faire un détour d’une demi-heure (accepté avec bon humeur par des jeudistes dynamiques). Nous redescendons par les cascades de Lillaz pour nous retrouver à Lillaz, reprenons les voitures pour rejoindre Gimillan 1800m où se trouve notre hôtel.
Mercredi 9 septembre : Départ pour le point le plus haut de notre séjour : La Punto Tsa Sètse…. Sur le terrain elle n’existe pas, par contre nous trouvons la pointe sèche, et encore un autre nom que j’ai oublié…. Il faut dire que nous sommes au carrefour de 3 langues : l’italien, langue officielle, le français, langue parlée couramment par les autochtones et un patois franco provençal encore utilisé fréquemment par les gens de la vallée. C’est sûrement pour cela que, arrivés sur un petit col, nous pensions avoir atteint notre but. Grâce à un jeudiste explorateur, nous nous sommes rendu compte qu’il nous restait encore quelques pas à faire avant notre destination, culminant à 2824m.
A l’arrivée, le Garmin spécial course d‘un participant indiquait un dénivelé de 1'200m
Jeudi 10 septembre : Visite de la vallée du Grauson, sortie à option pour des jeudistes plus ou moins fatigués. Nous rejoignons le lac Coronas 2702m, où nous faisons notre pause repas, certains avec des sandwiches préparés avec amour par notre hôtesse…… Un big mac a l’allure d’un nain à côté de ses sandwiches. De là, 2 jeudistes redescendent vers le rifugio Grauson pour attendre les 4 autres qui ont fait le détour par le lac Lussert où l’œil de lynx de Hausueli repère des bouquetins sur une crête lointaine. Regroupement au rifugio Granson pour redescendre à Grauson dessous, où une nouvelle scission va avoir lieu : 2 jeudistes aux pieds un peu lourds et l’esprit cueilleur descendent le chemin normal vers Gimillan alors que 4 autres, jamais repus de pas, prennent le chemin balcon de la rive gauche.
Vendredi 11 septembre : Dame météo nous incite à un départ un peu plus hâtif que d’habitude, et, bagages chargés dans les voitures, nous partons pour Valnontey, petit village au sud de Cogne. De là, nous nous rendons au rifugio Vittorio Sella, 2600m, dans le but avoué de prendre notre repas de midi avant notre retour en Suisse. Hélas, dame météo et l’allure guillerette des jeudistes enthousiastes nous ont piégé : en partant plus tôt, nous arrivons à 11h15 au refuge. Ils ne servent à manger qu’à partir de 12h. Nous nous contenterons d’un morceau de tarte et prenons le chemin de la descente, ceci afin d’éviter une pluie annoncée pour le début de l’après-midi. Nous arrivons secs aux voitures et, remontant la vallée d’Aoste, nous nous retrouvons à St Rhémy en Bosse pour goûter les spécialités de la vallée. Pour Jacques qui a vu sa voiture refuser de retourner en Suisse, les spécialités ont eu un goût un peu amer !
Nous avons laissé Jacques redescendre à Aoste avec la dépanneuse et, un peu serrés dans la 2ème voiture nous arrivons à Neuchâtel vers 19h00.
Jacques sera amené en taxi à Martigny ou le train le ramènera auprès de son épouse.
René Miorini
Un joyau à découvrir ou redécouvrir ! Le glacier d’Aletsch.
Bruno a été obligé de modifier, pour la troisième fois, l’heure de départ qui s’est avérée trop matinale pour certaines participantes.
Sous un soleil radieux, nous commençons la randonnée par un café à la terrasse de l’hôtel Belalp d’où nous admirons le Cervin, Les Mischabel, Le Dom et bien d’autres sommets enneigés.
La randonnée commence par la descente d‘un chemin de transhumance qui nous mène au fond des gorges de la Massa. Nous croisons chèvres et moutons qui finissent l’estive.
Nous franchissons la passerelle de la Massa (124 de longueur et 80m de haut) pour atteindre la forêt d’Aletsch dans laquelle nous découvrons un vieux four à chaux.
La montée continue dans le mélézin où nous sommes accompagnés par le Casse noix moucheté, oiseau emblématique des lieux.
Arrêt à la Villa Cassel (Riederfurka), bâtiment d’exception (propriété de ProNatura) où nous dégustons thé des glaciers et délicieuses tartes aux pruneaux.
Puis nous descendons sur Riederalp pour passer la nuit à la Toni Berghaus.
Le deuxième jour commence par une variante qui nous mène au sommet du Riederhorn où nous avons failli perdre Christelle qui nous revient les lèvres bleuies par les myrtilles. Puis nous nous engageons sur la crête de la moraine pour commencer notre face à face avec le glacier d’Aletsch qui se terminera en fin de journée à Märjelenseen.
Nous logeons à la Gletscherstube au pied de l’Eggishorn.
Nous entamons le troisième jour par un petit détour à La Platta pour contempler une dernière fois le glacier d’Aletsch et les sommets environnants. Revenant sur nos pas, nous descendons par un joli sentier qui nous mène au pied du glacier de Fiesch. Nous continuons la descente à travers les roches moutonnées de la moraine pour finir notre randonnée à Fieschertal.
Toutes les participantes remercient chaleureusement Bruno pour sa parfaite organisation et toutes ses explications sur la glaciologie et le félicite pour ces progrès en suisse allemand !
Pour finir, nous remercions tous le soleil de nous avoir accompagné durant ces trois jours.
L’équipe
Sortie dames du 3 septembre 2020
D’Yverdon nous empruntons le petit train direction Ste-Croix et nous arrêtons à Troix-Ville. C’est à 7 que nous entamons la montée aux Aiguilles de Baulmes. C’est dans une belle forêt que nous traversons cette montagne dans toute sa longueur. A mi-chemin nous visitons la grotte « Cave Noire » à 1432m d’altitude. Petit couloir noir qui après un peu de déhanchement s’ouvre sur une belle salle ! Sympa ! Nous poursuivons notre marche par une descente agréable et passons à Grange Neuve où nous pique-niquons en admirant 8 chamois au loin. De là nous grimpons en direction du Mont Suchet que nous longeons entièrement pour finir par une longue descente jusqu’à Baumes.
Merci aux organisatrices Ida et Christiane pour cette belle et longue course.
Jacqueline H.
Course remplacée par une sortie de 1 jour Luan / sous la tour d’Aï en boucle
Cabane de Louvie du 23 au 24 août 2020
Nous sommes 10 clubistes motivés, sous la direction d’Adrien et de Mohamed, à nous engager dans la raide montée vers la cabane de Louvie au départ de Fionnay.
Le pas d’Adrien est si régulier que nous ne remarquons rien du dénivelé et arrivons à la cabane pour le pique-nique de midi. Pour l’après-midi, Adrien nous a concocté une belle boucle, qui après une montée, nous fait longer la crête jusqu’au col Termin. De là, on a une vue magnifique sur le Val de Bagne, le lac de Louvie et le Grand Combin, qui sort des nuages à point nommé. En redescendant, nous admirons de petites zones marécageuses couvertes de linaigrettes et, au bord du lac, des étonnantes écuries à voûtes.
De retour à la cabane, nous rafraichissons nos pieds dans le lac et Anne-Laurence ose même quelques brasses dans l’eau glacée.
Le lendemain, de bon matin, nous attaquons la montée du Col du Bec d’Aigle. Le ciel est clair et de là-haut, nous apparaissent dans toute leur splendeur, le Grand Combin, le petit Combin et le plateau de Trient. Nous croyons même apercevoir la cabane d’Orny. Nous descendons jusqu’au Dâ, où coule une charmante rivière, puis remontons au col Sarshlau. La descente est périlleuse mais souverainement négociée par tout le groupe.
Nous sommes récompensés de notre effort par la vue sur le barrage et le lac de Mauvoisin, ainsi que par une halte pique-nique sympa aux écuries du Crêt. De là, nous regagnons Fionnay où nous savourons bières et gâteaux dans un joli bistro.
Merci à Adrien et Mohamed pour cette magnifique sortie, ainsi qu’à tous les participants pour votre agréable compagnie.
Judith
Samedi 22 août au dimanche 23 août
Groupe Alfa
1er jour :
Après s’être rassemblés dans les voitures au départ de Boudry, à 8h le samedi, nous faisons route sous un ciel maussade jusqu’au fond du Turtmannthal. Nous sommes une dizaine d’enfants entre 8 et 13 ans et une dizaine d’adultes. Après un petit échauffement, on s’élève par la jolie gorge de la turtmann jusqu’au Turtmannsee. Là, on s’arrête pour manger et les enfants s’en donnent à cœur joie dans les galets et l’argile du bord du lac, construisant quelques magnifiques barrages. Le plaisir des enfants à jouer dans la gadoue vaut bien les lessives, qui s’annoncent corsées !
Après s’être repu de nourriture et de constructions, le groupe repart pour la TurtmannHütte. Arrivés à la cabane, dans l’après-midi, tous contemplent le Turtmanngletscher, dont un bout s’est effondré il y a à peine 14 jours. Une petite bière récompense les adultes, alors que les enfants s’attaquent à la construction de kerns monumentaux.
Un ballon de foot est perdu en bas de la montagne…ça fera peut-être un heureux plus bas dans la vallée !
Après un bon souper sans histoires, tout le monde se couche vers 21h30.
2ième jour :
Nuit sans gros ronfleurs. Déjeuner à 7h. Les enfants ne manquent pas de souligner la bonne odeur de toilettes sèches qui a caressé nos narines durant la nuit.
Le groupe se met en route à 8h, avec pour objectif le Barrhorn à 3610m d’altitude. Des nuages bouchent encore la vue, mais le temps est sec. L’ascension de 1100m se passe sans encombre, même si l’un ou l’autre des enfants ralentissent et râlent un peu sur la fin de la montée. Il faut dire que tout là-haut, le paysage est assez austère, le ciel est partiellement couvert et la température proche de zéro degré. Tous ces petits désagréments sont vites oubliés une fois arrivés au sommet. Tout le monde est heureux de s’être surpassé. On admire la vue, on fait les traditionnelles photos et on redescend pour pique-niquer en contre-bas, à l’abri du vent.
Après le pique-nique, on retourne à la cabane récupérer quelques affaires. Certains craquent pour les röstis du gardien alors que d’autres commencent la descente vers les voitures pour ne pas se mettre trop en retard.
Arrivée sans souci après 9h sur les jambes, dont 7h30 de marche, 1100m de D+ et 1700 de D-. Bravo aux enfants et à leurs vieux parents !
Merci à Marylin d’avoir organisé cette affaire et vivement la prochaine sortie ALFA !
- Pascal Winkler
Traversée des Ecandies, 22-23 août 2020
Une nuit en bivouac suivie d'une des « 100 plus belles courses » de Rébuffat, voilà un programme à coup sûr très prometteur ! Mais ce qui est incroyable avec ce week-end dans le Val d'Arpette, c'est que la réalité fut encore meilleure que les promesses initiales !
Nos chefs de course Lucie et Rémy ont tout d'abord dû déjouer les pièges de la météo qui jouait les taquineuses. Finalement, programme confirmé, nous partons comme prévu samedi.
Ainsi Abson, Déborah, Sylvain, Lucie, Rémy et Camille se retrouvèrent devant la gare de Martigny en ce samedi après-midi. Comparaison et rires devant les différences en matière de sacs à dos chargés pour le bivouac et la course du lendemain. De là, nous allons parquer au début du Val d'Arpette, écrin sauvage niché au-dessus de Champex. Au loin se découpe l'arête des Ecandies, notre objectif du lendemain, qui semble lointaine et minuscule.
Nous entamons une marche de fin d'après-midi afin de trouver notre place d'accueil pour la nuit. C'est chose faite au beau milieu des myrtilles où nous trouvons un coin sympa et proche de la rivière.
Apéro, préparation de la fondue et des nids (plus ou moins) douillets, exclamations face aux multiples gadgets d'Abson qui n'en est visiblement pas à sa première nuit en camping, la soirée est conviviale et se termine avec la nuit qui tombe. Dodo.
Dimanche matin, après le p'tit déj, on démarre pour une marche de 2h qui nous mène au départ de l'arête des Ecandies. Le paysage que nous découvrons est fantastique, puisque depuis l'arête nous voyons le Val d'Arpette d'un côté, et le glacier du Trient de l'autre, sous un angle encore inédit pour la plupart d'entre nous. On grimpe. Ça attaque sec avec un 5b qui réveille puis la traversée d'un « tunnel » que tous n'apprécient pas au même degré. Puis, on se met dedans, ça déroule, les 3 cordées se suivent de peu. Deux gendarmes du PGHM nous suivent avec patience et bienveillance pas pressés de passer devant nous, pourtant ils connaissent les détails du topo par cœur !
Arrive le fameux passage du Saut de l'Ange, qui finalement a mis une belle ambiance dans les cordées, entre ceux qui le franchissent sans attendre (« faut pas réfléchir ») et ceux (ou celles?) qui font un effort mental pour imaginer qu' « et au milieu coule une rivière » pour surmonter la peur du vide et de la chute. Finalement tout le monde passe le Saut avec succès, et sous les encouragements !
Gentiment mais sûrement, de rappel en désescalade, de sueurs froides dans un 5c en grosses aux discussions sur « la secte » (le CAS), on arrive à la brèche qui fait office de séparation entre les parties Sud et Nord de l'arête. Nous décidons de terminer là notre périple car l'heure avance et la portion Nord semble encore bien longue. Nous dévalons le Vallon jusqu'à atterrir sur la terrasse de l'Auberge du Val d'Arpette qui miraculeusement a encore des tartelettes aux myrtilles! Un immense merci à toute l'équipe et tout particulièrement aux organisateurs, Lucie et Rémy, qui se sont donnés pour nous proposer cette sortie fantastique !
Camille
Merci à notre photographe FG
Nous sommes huit randonneuses heureuses à rejoindre Bruno à Solalex. L’air frais du matin est fort agréable pour entamer la montée sur l’alpage d’Anzeinde où nous sommes accueillis par des chèvres très affectueuses. Nous poursuivons l’ascension jusqu’au col des Essets sous les sifflets des marmottes. Bruno nous parle avec passion de la richesse géologique du lieu. Lors de la descente sur la Varre, nous marchons au fond du vallon créé par le glacier jusqu’à « l’ombilic ». Après la pause, nous remontons sous le Lion d’Argentine. Hélas, l’arrivée du brouillard ne nous permet pas d’avoir la vue magnifique promise sur le lac Léman. Sous l’œil attentif de Bruno, nous sommes très prudentes dans la descente qui nous ramène à Solalex car le sol est humide et relativement glissant. Un grand merci à notre guide du jour pour cette magnifique randonnée dans cet écrin de verdure des Préalpes vaudoises.
Maud
Merci Philippe pour cette belle sortie au Kaiseregg. La canicule se fait sentir, mais cela n’empêche pas le groupe de monter dans la bonne humeur. Petit arrêt au col avant un dernier effort pour arriver au sommet. La vue est magnifique. Le ciel se couvre de plus en plus et la pluie menace. Certains s’interrogent : est-ce qu’on pourra faire le tour tel que prévu ? Un dernier petit coup d’œil à la météo du jour et la décision est prise : l’orage arrive, mais il nous laissera le temps de faire l’arrête et la descente assez raide qui suit. Effectivement, le timing était parfait. Arrivés au bistrot nous prenons un dernier verre qui ne durera pas longtemps. Les premières gouttes commencent de tomber et donnent vite place à l’orage. Nous courons tous vers les voitures sans pouvoir se dire au revoir. Je profite donc pour saluer tous les participants, spécialement notre chef de course, Philippe.
Barbara
Merci à Barbara pour le récit et à Mary Jeanne pour les photos
Philippe
Trailrunning dans les Alpes Bernoises wurde ins Val Ferret Suisse verlegt. Die geplante Route über die Rotstockhütte habe ich Corona-Massnahmen-bedingt ins Wallis verlegen müssen. Die Rotstockhütte verlangt eigenen grossen Schlafsack mitzunehmen. Dieser passt jedoch in keinen kompakten Trailrucksack. So fand ich in der Region Val Ferret eine Unterkunft für Nicolas und mich. Stefanie war kurzfristig verhindert.
Tag 1: Eine höhenmeter-lastige Tour im Val Ferret bis auf die Cabane de l A Neuve 2734m stand am Programm.
Tag 2: Ein Runde über alle möglichen Pässe zwischen La Fouly bis zum Gr. St. Bernard via la Pointe de Drone 2949m hat uns richtig ausgepowert. 32km, 2600m d+
Quelques photos de la rando Belalp-cabane Oberaletsch-Riederalp
Merci à Bruno Mayques pour cette belle balade – rando du col du Gurnigel au Stockhorn, dans la
région de Thun, merci pour son organisation. On a eu le temps idéal pour cette journée entre 1500 et
2500 mètres d’altitude et 14 km de marche avec comme point de mire le Stockhore sur la plus
grande partie du trajet et une belle vue sur les profondes vallées ajacentes. Et nous avons eu la
chance de voir 8 vautours fauves et 2 aigles royaux. Une belle journée avec une équipe joyeuse,
pour découvrir un endroit que je ne connaissais pas et qui vaut vraiment le détoure.
En plus j’ai pu vérifier dans la pratique, l’information que « marmotte qui siffle une foie = danger
dans les aires » avec les vautours et ensuite avec un planeur, mais apparemment les marmottes ne
font pas la différence entre un aigle, le vrais prédateur et les autres vautours ou planeur. « Marmotte
qui siffle 3 fois = danger sur terre », vérifié également !
Philippe Weissbrodt / Bôle
2020_07_27-29 Vals-Tomülpass-Wanna(Safiental)-Glaspass / St-Martin, Zillis / Sils im Domleschg-Schynschlucht-Muldain-Zorten-Eglise Mistail-Tiefencastel (Albula)
Par beau temps7 Jeudistes découvrent le monde des Walser en 3 jours en gambant les cols du Tomül-et du Glaspass, des vallées latérales du Rhin antérieur: Le Valsertal et le Safiental. Puis nous remontons l’Albula du Domleschg (Rhin postérieur) et la Schynschlucht jusqu’à Tiefencastel.
Nous logeons bien au fond du Safiental à Wanna et à Sils im Domleschg, accueil chaleureux COVID compatible sans chichi.
Nous nous régalons des spécialités grisonnes (Maluns, Capuns, Pizokel et saucisse de cerf avec un AOC de Malans). Nous découvrons des joyaux de la culture grisonne avec l’église St-Martin à Zillis et l’église carolingienne de Mistail.
15 heures de cheminement avec un dénivelé de 2600/2200 mètres sur 46 km sur des sentiers bien balisés T2.(Afin d’alléger les journées de marche nous avons eu recours au Wanderbus de Vals à Riefawald ( -550m et -1h45 de marche) et au car postal de Glaspass-Heinzenberg-Thusis ( -1’150m et – 3h))
Le coût de la virée est de 235.- et les billets CFF NE-Les Grisons retour.
L’ambiance fut bonne, le groupe très agréable et homogène et l’expérience : « Culture et marche » réussie. Merci à tous.
Alexandre Paris et Hansueli Weber
Chemin des 4 sources du massif du Gotthard
Le chemin des 4 sources(SM 49) mène aux sources du Rhin, de la Reuss, du Tessin et du Rhône en franchissant 6 cols (les cols de Maighels, de Sella, du St. Gothard, de Lucendro, du Nufenen et de la Furka), traverse 4 cantons (Uri, Grisons, Tessin et Valais), parcourt 95 km avec 5000m de dénivelé.
Jour 1 Col de l'Oberalp - Cabane Vermigel
Parties en train de Neuchâtel pour Andermatt et l’Oberalppass, lourdement chargées, nous dûmes changer 5 fois de train. Durant le trajet, nous avons été émerveillées par le parcours hélicoïdal du train permettant d’admirer trois fois la chapelle de Wassen, d’en-dessous, d’en face et d’en-dessus.
Accueillies par une forte pluie à l’Oberalppass, nous avons dû remettre le départ de 30’ pour la source du Rhin antérieur, recueillie dans le lac Tuma (2343 m), petit bijou encerclé de rochers. De là, nous avons suivi le val Maighels pour atteindre le col du même nom et le beau lac de Porggeren, toujours sous un ciel chargé, mais sec.
Pour terminer, nous sommes descendues sur la cabane Vermigel, avant de devoir remonter pour l’atteindre. Ah, le Boukitu !
Simone et Christiane
Jour 2 Cabane Vermigel - Col du Gotthard
Départ matinal à travers l'Alp Summermatten. Le sentier est bien marqué, tous les passages de torrents sont facilités par des ponts de pierre bien aménagés.
Une montée raide traversée de multiples névés nous amène au col de la Sella pour atteindre le Piz Gübin point culminant à 2776m.
La vue s'étend sur tout le massif du Gothard et en contrebas la vallée de la Léventine.
Nous descendons en direction du lac de Sella en croisant des amoncellements de cristaux à ciel ouvert déposés près des fours encore exploités par les cristalliers.
Consacré « Boukitu » les 2 derniers km goudronnés nous amènent à l'hospice du Gotthard où nous apprécions le confort de l'hôtel à 2070m d'altitude.
Christine et Katy
Jour 3 Col du Gotthard - Cabane Piansecco
Après avoir profité du confort de l' Hospice, nous commençons cette étape par le"boukitu".
L'objectif du jour, c'est la source de la Reuss ( 2'480m ). Nous la découvrons au pied du col de Lucendro. Moment magique, avec photos....bien sûr ! Motivées, on atteint le sommet en ayant observé un terrain riche en minéraux.
A l'Alpe Rosso di Fuori, c'est le cadre idyllique pour piqueniquer et faire trempette dans le ruisseau. Puis, nous marchons sur un chemin qui surplombe le Val Bedretto, une des régions les plus enneigées de Suisse de Airolo au col du Nufenen. Ce lieu sert d'estivage aux moutons, de loin on voit un patou qui aboit.
Après avoir traversé plusieurs combes, on passe devant 4 cascades, puis une longue montée en zigzags nous coupe les jambes. La cabane se fait "désirer". Le topo mentionne que les durées indiquées de ce côté du Gotthard sont toujours optimistes....et, c'est vrai ! Une halte est bienvenue parmi les mélèzes, myrtilles et ruisseaux. Enfin, après la dernière montée, nous arrivons à la cabane Piansecco (1982m).
Hélène et Odile
Jour 4 Cabane Piansecco (TI) - Oberwald (VS).
Départ de la cabane à 8h00 pour 20 km ( Montées 820 m / Descentes 1450 m) avec une météo de rêve. Nous longeons un sentier avec de jolis biotopes et des rhododendrons à perte de vue. Le chemin est traversé par de nombreux rus. Belle rencontre: une bergère et ses 3 chiens avec son troupeau de chèvres qui allaient paître selon leur envie. Arrivée en aval du col du Nufenen, on entame la montée avec un arrêt à la source du Tessin. On continue sur un chemin bordé de fleurs multicolores, à foison. L'arrivée au col se fait sur un plateau aux allures lunaires (sable, rochers noirs, végétation quasi nulle). Au Nufenen on trouve le parc éolien le plus élevé d’Europe. Ce dernier a été érigé près du barrage hydroélectrique de Gries et comprend 4 impressionnantes éoliennes qui seront visibles durant une bonne partie de la descente. Après un picnic bien mérité, nous entamons une longue descente dans la vallée de l’Ägenel avec un passage sur un pont de pierre datant de 1761 et un pont suspendu sur la rivière Ägene pour arriver à Ulrichen où nous prenons le train jusqu’à Oberwald, très joli village de maisons Walser typiques.
Claudine et Patricia
Jour 5 Oberwald - Tiefenbach par le col de la Furka
Au programme du jour : 17 km, 6h40, +1500 m, -750m... voilà qui fait réfléchir. La troupe est un peu fatiguée, des orages son annoncés dès 15 h.... comment alléger la journée ?
Finalement nous partons à pied, en longeant le Rhône rugissant, jusqu'à Gletsch, carrefour vivant des routes pour le Grimsel et la Furka. L'attente forcée du car postal, à priori contraignante, nous offre l'opportunité de partager agréablement, sous les mélèzes, notre picnic agrémenté d'abricots valaisans. Puis le car, bien rempli de passagers masqués, nous emmène dans les virages du col de la Furka jusqu'à l'hôtel Belvédère, fermé. Nous nous engageons sur un chemin escarpé d'où nous découvrons le lac et le glacier du Rhône, recouvert de bâches sur le bas. Soudain, surprise, la pierre de la 4ème source nous apparaît au milieu du chemin !
Talonnées par l'orage, nous accélérons le pas à travers les pâturages jusqu'au col. Là, les trombes d'eau nous forcent à trouver, par petits groupes, des abris de fortune. Au lieu d'attendre pendant 2 heures le prochain bus, nous décidons très vite de faire du stop 2 par 2, pour les 6 km restant. En 40 minutes et 5 voitures, nous sommes toutes à l'hôtel de Tiefenbach, très heureuses de cet imprévu amusant.
Une journée adaptée au fur et à mesure des circonstances et pleine de rebondissements intéressants!
Marielle et Geneviève
Jour 6 Tiefenbach - Andermatt (SM 51 pour le dernier jour)
Départ ce matin dans une brume due à l’orage d'hier soir. Magique; les montagnes jouent à cache-cache avec nous, dévoilant ici et là des falaises de calcaire gris.
On entend les cloches des moutons ou vaches au loin, mais on ne les voit pas. On croise deux bergers avec leurs chiens.
Atmosphère très belle car l’Hohenweg, entre Tiefenbach et Andermatt, surplombe la route qui monte au col de la Furka, mais vu la brume on n’y voit rien. On se concentre sur ce très beau chemin et la découverte de ce bel environnement minéral.
On y découvre aussi d’énormes blocs karstiques tombés il y a bien longtemps de là-haut.
En bref : superbe trek, réussite totale, bonne ambiance, belles rencontres, on repart demain, sérénité, complicité, difficile de rêver mieux.
Patricia et les autres
22 et 23 juillet 2020 - Course CAS – Allalinhorn
Départ matinal de Neuchâtel sous une pluie battante avec Jérôme et Inès, nous traversons les différentes cellules orageuses jusqu’à Yverdon où nous récupérons Abson. Pourvu que le temps ne soit pas comme ça à Saas-Fee ! Nous retrouvons Christelle et Claudine au parking de Saas-Grund, et un car postal plus loin nous voilà au départ de notre course, au barrage de Mattmark (2200 m). L’équipe est au complet, la météo tient bien, nous partons sous un beau soleil, entourés de touristes venus voir ce lac bleuté. Mais très rapidement nous bifurquons et nous nous retrouvons bien seuls sur le Glacier Trail, ça monte sec !
Les discussions vont bon train et le rythme s’installe tout en faisant (re)connaissance, nous prenons pied sur l’Allalingletscher afin de traverser en direction de la cabane. Pas de crampons, il fait beau et chaud et le chemin est balisé. On en profite pour faire une pause pique-nique entre les glaciers, face aux somptueux Strahlhorn, Rimpfischhorn et Allalinhorn. La météo se maintient au beau et on décide de faire quelques exercices de sortie de crevasse avant la cabane pour se remémorer toutes les manips qu’on espère ne jamais avoir à faire mais qu’il faut quand même connaitre sur le bout des doigts !
Arrivée tranquille à la Britanniahütte (3030 m) autour de 15h, le temps de grimper sur le rocher adjacent, le Klein Allalin pour admirer l’arête du lendemain et les sommets alentours qui se couvrent d’un voile gris. Retour juste à temps au refuge, la pluie arrive vite. Décidément, nous sommes bien chanceux avec la météo ! Soirée tranquille autour du délicieux repas très copieux bien que servi un peu tard… 19h pour un souper en refuge, ce n’est pas une heure ça ! L’équipe rigole bien en se racontant toutes les histoires de montagne, c’est une belle ambiance de cordée qu’on redécouvre en cabane.
Réveil 4h, départ 4h45 après un petit déjeuner bien garni. On arrive vite sur le glacier pour s’équiper et former les cordées. Ce sera Christelle, Jérôme et Inès d’un côté et Abson, Claudine et Corentin de l’autre. Du monde est parti avant nous, les guirlandes de frontales sur le glacier nous indiquent le chemin. Mais la nuit ne dure pas et nous assistons déjà à un splendide levé de soleil sur l’Allalinhorn dont le sommet prend toutes les teintes du rose et de l’orange. Le soleil nous réchauffe et nous arrivons rapidement sur l’arête Est, principal point d’intérêt de cette course, le Hohlaubgrat.
Une splendide arête de neige s’offre alors à nous, les conditions sont bonnes, de la neige, du soleil et peu de vent, un vrai régal ! Les sommets alentours pointent le bout de leur nez au fur et à mesure que nous grimpons. Le sommet est bien gardé par un ressaut rocher où un peu d’escalade s’impose (III+). Un pas exposé mais les cordes fixes et les premiers de cordée rassurent.
Il est 10h et enfin nous sortons au sommet, quelle vue époustouflante ! À 4027 mètres on a maintenant un panorama à 360 degrés sur les imposants massifs alentours, Mont Rose, Cervin, couronne impériale de Zinal, Mischabels, Weissmies, parmi tant d’autres. Une belle récompense pour un alpiniste ! Mais nous voilà à présent mélangés aux alpinistes du dimanche, venus en masse par la voie normale, souvent très peu équipés, c’est un vrai défilé au sommet du 4000 le plus facile des Alpes !
Nous redescendons tranquillement par la voie normale, non sans avoir pris le temps de savourer un petit en-cas au sommet, et réalisé les photos de groupe délirantes à la croix. La descente en métro alpin et en télécabine nous économise bien les genoux, ça fait plaisir de ne pas faire toute la descente ! Notre sortie se termine par de bonnes rigolades autour d’une bière en terrasse à Saas-Fee pour se rafraichir !
Merci à Christelle notre cheffe de course, et à toute l’équipe pour la superbe ambiance. Pour une première sortie avec le CAS de Neuchâtel je ne suis pas déçu !
Corentin
samedi 18 juillet 2020, Course des dames masquées Napf
En ce beau samedi du mois de juillet, je rejoins le gang des dames masquées à 7h26 direction Olten.Arrivés (règle de la langue français : 8 dames et un homme on accorde au masculin ), à Olten, nous prenons le train pour Langenthal, et à Langenthal un autre train pour Hutwil. Finalement à Hutwil, nous prenons un bus qui nous mènera jusqu’au début de notre randonnée.Le déplacement en transport public qui durera plus de deux heures est une expédition en soi.Ceci dit, départ de la randonnée, la bonne humeur est au rendez-vous. Nous nous extasions sur ces nombreuses collines au sommet desquelles il y a un arbre.En chemin, nous profitons de manger des fraises des bois et des myrtilles. Pour ma part, je fais de la cueillette de millepertuis, d’achillée millefeuille, et en fin de randonnée de reine des près, si bien que je dois en permanence courir après ces guerrières de la randonnée.Pour la pause de midi, nous nous arrêtons sur le banc confortable d’une ferme et profitons de faire l’acquisition de succulentes glaces sises dans deux frigos, à côte de la caisse et d’une petite armoire dans laquelle on peut se servir de café, de thé, etc.Nous continuons notre marche avec une vue splendide sur les montagnes environnantes, pour lesquelles certaines participantes ne partagent pas le même avis quant au « nom » de la montagne.Arrivés (toujours le masculin, désolé) à Napf, nous profitons de boire une bonne boisson acquise au restaurant se situant au sommet. Certaines se reposent, d’autres parlent, d’autres admirent le paysage.Après une pause bien méritée, nous repartons. A plusieurs reprises les participantes ne s’accordent pas sur le chemin à prendre pour rejoindre Luthernbad. Heureusement, un promeneur nous indiquera que tous les chemins mènent à Luthernbad.A Luthernbad, nous disposons d’environ 40 minutes avant l’arrivée du car postal, raison pour laquelle nous allons boire un verre (figure de style de la métonymie, on ne boit pas le verre mais son contenu) auprès de sœur sourire (la tenancière a très certainement été opérée aux lèvres, ce qui l’empêchait d’esquisser un beau sourire).Le car arrive et nous emmène dans une petite gare dans laquelle il convient de presser un bouton afin que le train s’arrête. Nous discutons avec un Monsieur fort sympathique et j’ai le plaisir de lui apprendre que nous sommes membre du club alpin section neuchâteloise et que j’ai fait une randonnée avec le gang des dames masquées (à cet égard, il faut bien l’admettre ces dames avec des masques et des lunettes de soleil pourraient vous effrayer si elles avaient le même accoutrement dans une rue sombre d’une grande ville à deux heures du matin).Finalement, après trois heures de transport public, nous arrivons à Neuchâtel où nous nous séparons.
Un grand merci aux dames qui nous acceptent nous pauvres hommes dans leurs périples.
Michael Ledermann
Très belle course de haute montagne avec un temps magnifique au dessus de 2500 m avec des compagnons de cordée sympas.
Pour monter à la cabane du Trient, brouillard jusqu’à 2800 m et ciel bleu au dessus, surtout sur le massif du Mt-Blanc.
Glacier bien recouvert, aucune difficulté pour le passage des rimayes ainsi sur l’arête avec peu de monde. Quelques jolis passages d’escalade avec peu de difficulté.
Course recommandée et sans difficulté majeur.
Je regrette pour le méli-mélo des photos dû à la retouche de certaines, impossible de supprimer la photo en double.
La Gruyère dans ses plus beaux atours
14 juillet 2020
C'est notre première sortie avec le CAS, pour moi Muriel et Marie-Christine. Nous serons accompagnées par Claudine et Nathalie, l'objectif du jour : la pointe de Paray et le Vanil de l'Ecri, en boucle. La journée s'annonce ensoleillée, le rendez-vous est suffisamment tôt pour ne pas subir la chaleur au zénith. Nous nous parquons aux Baudes, juste au-dessus de Grandvillard, nous constatons que ce sont les vacances car le parking est déjà bien rempli. Notre cheffe de course Claudine nous donne quelques consignes à respecter.
Et c'est parti ! Nous traversons une prairie où un camp de scouts s'est installé, apparemment ils ne sont pas là ! Nous suivons un chemin pédestre classique qui se transforme au fur et à mesure que nous avançons en un chemin de terre et d'éboulis de plus en plus raide. Nous arrivons dans un champ d'alpage en haut d'une colline qu'il faut redescendre et puis un petit pont à franchir fait d'une planche avec une échelle à trois marches... La descente continue sur un chemin à vache puis la trace se perd. En contre-bas, un homme nous interpelle et nous indique la direction à suivre, ce qui nous permet d'apercevoir le marquage. La suite de notre chemin nous entraîne dans une belle ascension. Après une heure de marche, comme promis, petite pause ravito et technique comme disent certains !
Nous apercevons le col menant à la pointe de Paray. Nous progressons à un bon rythme, et, avant d'atteindre notre objectif, nous nous arrêtons pour découvrir une petite chapelle du souvenir, qui nous rappelle les dangers en montagne.
Le soleil est toujours avec nous quand nous arrivons au sommet ! Dès lors, en admirant le panorama à 360 degrés qui nous remplit de joie, nous faisons une petite croque. Nous avons en vue le 2ème sommet de notre randonnée, le Vanil de l'Ecri où quelques personnes y sont debout. En continuant notre avancée, nous voyons avec surprise trois chamois qui dévalent avec dextérité la pente abrupte du Vanil : ça fait envie de pouvoir être aussi habiles et gracieux dans cette roche. Puis, plus loin sur le chemin, nous croisons une famille de bouquetins pas farouches du tout, qui prennent le temps pour traverser l'arête que nous suivons. Nous sommes ravies de voir ce que la nature nous offre : des fleurs rares aux senteurs de vanille et aux couleurs vives et sa faune qui nous tolère sur son territoire.
Plus que quelques mètres et nous arrivons au sommet avec sa magnifique croix en vitrail, la vue est toujours aussi superbe. La descente s'annonce longue avec tout le dénivelé fait, mais elle se passe relativement bien et est rapide. A notre arrivée à la cabane de Bounavaux, il y a bien du monde, aussi décidons-nous de ne pas nous attarder et de continuer notre route.
Arrivées au point de départ, nous sommes satisfaites d'avoir pu faire cette splendide randonnée dans de bonnes conditions, guidées par deux sympathiques cheftaines.
Muriel et Marie-Christine
En route pour le Diemtigtal ; cette région est surtout connue des randonneurs à ski. Mais convient aussi tout à fait à une belle sortie estivale. Quoi de mieux que de se mêler aux troupeaux sur les flancs du Wiriehorn, admirer la flore avant qu’elle ne soit broutée et transformée en fromage de montagne, pique-niquer à 2304m, admirer les sommets alentour, tenter de les nommer, et s’asseoir à la fin du parcours autour de la table d’un restaurant de campagne pour se désaltérer. Même sans sourires, le café, la bière ou la glace avaient bon goût.
Mieux encore : les 14 participants innovent. Ils sont conduit par Willy qui met pour la première fois ses compétences d’organisateur à disposition des lundis X, accompagné de Philippe qui lui effectue sa première sortie lundis X.
Pour assurer l’ambiance de cette journée, un débat autour d’une gentille descente en trottinette est né bien avant le jour J. Décrétée dangereuse et interdite parce que confondue avec un Hot-Trail Bike du Park du Wiriehorn, elle a finalement été autorisée par notre GO du jour.
Ainsi 2/3 des participants ont osé risquer la descente de 6km en trottinette et y ont pris grand plaisir.
Un tout grand MERCI à nos organisateurs. Mary-Jeanne
Samedi 22h30.
Nous partîmes à deux pour un périple de 12h qui en fera au final 16h.
Départ gare de Neuchâtel pour nous rendre dans un premier temps à Chaumont. Frontale allumée, nous voilà en chemin. Après 2h d'effort, petit arrêt pour se redonner un petit peu de peps. Direction Chasseral, un carpeau vient nous rendre visite sur le sentier. 3h plus tard, nous atteignons la Métairie de l'Isle. Entretemps, nous avons revêtus de quoi nous couvrir car le vent soufflait de plus en plus fort. C'est en grimpant sur la crête que le jour commençait à pointer son nez, avec les premières lueurs rougeâtres que nous voyons l’astre solaire se dessiner. Mais il ne fût pas le seul car en arrivant au Chasseral vers 5h38 du matin, un vent glacial nous fouetter les visages et les mains. Les 2 paires de gants tirées de mon sac à dos nous furent fort utile. Mohamed qui n'a jamais froid était content de cette protection qui était la bienvenue avec une température affichée de 5 degrés. Nous prendrons le petit-déjeuner à l'abri dans l’un des donjons de l’ai de jeu pour enfants. Enfin repus et après ce merveilleux lever du jour, nous voilà en partance en direction d'Orvin en passant par la Place Centrale, puis la Métairie d'Evillard où nous nous octroyons une halte vers 10h30 avec une vue magnifique sur les alpes bernoises et le Mont Blanc. Notre tarte aux cerises avaler, nous voilà repartit en direction d’Orvin, Evillard Leubringen et Bienne. Nous avons décidé de prendre le funi d'Evillard Leubringen puis le bus pour la gare de Bienne et le train pour le retour à Neuchâtel. Ce long périple fût ardu mais plein de satisfactions, merci Mohamed d'avoir partagez cette rando de nuit et de jour. Ce fût un grand plaisir.
Alain, votre conteur.
Course au Pigne d'Arolla 11-12 juillet
Samedi 11 juillet, nous étions huit à patienter quelques heures de plus pour laisser à la pluie le temps de s’en aller. Nos chaussures aux pieds et le sac sur le dos, nous quittions le parking d’Arolla aux environs de 13h.
Après une douce première partie de marche dans les pâturages, le bas du glacier de Pièce nous attendait à 2700 mètres. Le moment et le lieu pour adapter notre équipement à la neige et à la glace. Crampons, piolet, baudrier, encordement, une première pour moi. Moment d’excitation et de découverte.
A peine équipés que nous montions déjà sur le glacier en direction de la cabane des Vignettes accompagnés par le bruit de tonnerre provoqué par des séracs qui se détachaient d’une langue du glacier et qui se fracassaient plus bas dans les rochers.
A mi-chemin, Christelle, notre cheffe de course, fit une petite pause pour entrainer les techniques de base de sauvetage sur glacier. Une pause très instructive pour les uns et un bon rappel pour les autres.
On ne vit pas passer le temps. En effet, en arrivant à la cabane, Jean-Michel, le gardien, nous attendait dehors pour nous accueillir et nous inviter à nous mettre à table immédiatement pour partager un bon plat de spaghettis.
La cabane en temps de Covid-19, c’est plus de restrictions, c’est un peu moins convivial, c’est un peu plus distant, mais c’est aussi plus confortable, silencieux et spacieux puisque d’une capacité maximale de 120 personnes, nous nous sommes retrouvés qu’une quarantaine à passer la nuit ce soir-là.
Dimanche 12 juillet à 6h, nous nous mettions en route vers le Pigne sous un ciel clair. Après deux heures d’une montée douce et régulière, nous atteignions déjà le sommet caché par la douce courbure du glacier. Quelle vue et quel bonheur de se retrouver ainsi à 3787 mètres entourés de tous ces mythiques 4000 (Cervin, Dent-Blanche, Weisshorn,…) !
Malgré un soleil éclatant, le vent glacial nous poussa à quitter rapidement ce dôme de glace. La longue descente se fit par les glaciers de Tsenâ Réfien et de Cheilon, cette fois-ci.
La rocaille retrouvée, nous reprenions nos allures de randonneurs pour passer le Pas de Chèvres et ses échelles puis redescendre au village d’Arolla en empruntant les tracés des pistes de ski hivernales. Un dernier regard sur la droite pour apprécier le Pigne, les glaciers mais surtout le chemin parcouru.
Merci à Christelle pour sa parfaite organisation et son bon encadrement et merci à cette belle et sympathique équipe avec qui j’ai pu partager mon premier week-end d’ascension avec le CAS.
Sylvain
Quatre participantes et un participant se sont retrouvés à Buttes pour une montée au Chasseron par le sentier des Horlogers, la combe des Lisières, la Crête des Roches-Blanches, les Roches Eboulées. Par des sentiers peu courus, en trois heures et mille mètres de dénivelé, nous voilà au Chasseron. De gros nuages et une petite bise nous préservent de la chaleur de l’été. A la descente, une fontaine d’où jaillit une eau fraîche et une bouteille rangée dans un coffret creusé dans un tronc nous rappellent que nous sommes au pays des fées ! Une course sympathique et joyeuse en sept heures y compris la dégustation de produits locaux !
Au fil de l’eau
Mercredi 8 juillet : boucle La Chaux-de-Fonds – Biaufond - Cul des Prés - La Chaux-de-Fonds
Bas les masques… Après un trajet en transport publics, nous découvrons le visage de nos compagnons du jour! Vers 9h00, la joyeuse équipe quitte l’hôpital de la Chaux-de-Fonds et part à travers les pâturages et champs du Valanvron jusqu’à la Roche Guillaume. Une petite pause, le temps d’admirer le magnifique coup d’œil sur la Rasse, au bord du Doubs et Fernet-Blancheroche en France voisine, et nous voilà repartis en direction de Biaufond.
Nous longeons ensuite la Ronde, dont la forêt aux arbres moussus semble enchantée. Nous pique-niquons au-bas des échelles de la Combe de Biaufond. La montée sur ces échelles bien aménagées est agréable. Nous bénéficions toute la journée de la fraîcheur de la forêt. Nous débouchons sur le Cul des Prés et son petit lac, sur la commune des Bois.
Christelle, notre cheffe de course, nous guide ensuite à travers la Combe du Valanvron pour rejoindre La Chaux-de-Fonds, les pieds fatigués mais heureux d’avoir partagé une si belle journée en bonne compagnie!
Martine Rouiller
Chaîne panoramique uranaise 2020_07_06-08 ; rapport.
7 participants Jeudistes jouissent d’un beau temps pour cette randonnée alpine T4 en trois jours : 2 nuitées à la Salbit, puis Voralphütte et un passage à la Bergseehütte.
Gare CFF de Neuchâtel : suppression du train ICN : Nous arrivons avec 1h de retard au cœur de la Suisse en prenant le chemin des écoliers avec patience et masqués en changeant 7x de moyens de locomotion.
Le 1er jour nous effectuons de Goeschenen (1120m) la montée raide et constante à la Salbithütte (2100m) dans les 3h 20 prévues (↑1033m, ↓30m).
Nous assistons proche de la Salbithüute au Gruebenseeli l’après-midi du 1er jour au subit encombrement de la vallée de Goeschenen par des nuages denses et basses, impressionnantes sans pluie durant quelques heures dues à un phénomène météorologique : la forte bise sur le plateau suisse encombre cette vallée.
Le 2e jour équipement avec baudriers et longes (en location pour certains), nous quittons avec un dernier regard sur la vallée d’Andermatt. Nous empruntons le passage sous les fameux Salbitschijen des varappeurs. Le chemin noous mène en bleu/blanc sur le pont suspendu qui fête cette année ses 10 ans d’existence, divers échelles dont une de 45 mètres et des passages à câble et même avec encore un névé glacé (le 7.7. !). Le passage est mal sécurisé car dans ce couloir des chutes de pierres endommagent facilement toute intervention humaine. Avec l’entraide entre nous, nous passons péniblement cet endroit scabreux. Le bivouac des grimpeurs est fermé pour des raisons de sécurité sanitaire dues au Covid. Nous prenons tout notre temps et des pauses à travers des prairies fleuries et des pierriers à petits blocs granitiques pour atteindre la Voralphütte en envoisinant 7 heures (↓↑850m).
Dans les deux cabanes l’accueil est chaleureux et Covid-compatible avec isolation social des tables, un service individualisé et de la place dans les dortoirs et chambres ( !). Les repas étaient bons et la cave à vin des deux cabanes bien ravitaillée). Il y a moins d’occasion de faire des connaissances entre les équipes de montagnards, d’échanger et de fêter le soir sauf pour nos i-phones….
Au râtelier de recharge électrique dans les deux cabanes par Bluetooth interposé nos engins (2e cerveaux, téléphone d’urgence de la REGA et GPS) se béquettent durant des heures et mettent l’application SwissCovid à rude épreuve.
Le 3e jour nous partons tôt craignant les deux névés (à neige ramollie) restants avant les deux cols à franchir. Depuis la Voralphütte (2130m) le soleil levant sur le Sustenjoch et la chaîne du Sustenhorn. Des abondants ruisseaux glaciaires sont franchis et montée constante au Horefellistock (2581m). Le chemin est entouré de Soldanelles et leurs jupons jonchent le sol du chemin.
Nous traversons une longue cuvette avec de la roche moutonnée et de la rocaille jusqu’au Bergseeschijen avec vue sur le chemin panoramique de la 2e journée et la vallée de Voralp. Quelques Cressons de chamois épars. Dernière ascension périlleux ou chacun cherche son bonheur de voie, car le bleu/blanc indiquant le chemin est toujours noyé dans la masse de neige. (Lors de la reconnaissance une semaine plus tôt le même chemin m’avais pris 3h de plus qu’indiqué, les névés ont noyé tout le tracé).
A travers la lucarne du Col Bergseeschijen (2600m), vue sur le Damma-et Galenstock et en contrebas sur le Goescheneralpsee. 60 m de descente vertigineuse câblée puis des champs d’immenses rochers , puis de la caillasse que chacun franchi à sa guise(comme du temps de saute-mouton).Après la soupe à la Bergseehütte descente rapide en serpentins à travers une flore abondante et généreuse et des rochers moutonnés en forme de baleine à eau lisse jusqu’au barrage (1780m) en 6h 40 (↑810m,↓1140m).
Nous arrivons à Neuchâtel à l’heure prévue sans heurts, sain et sauf avec seulement un Steristrip moins dans la réserve sanitaire. Merci à tous de votre compagnie et bienveillance.
Hansueli Weber St-Aubin – Sauges, le 14.7.2020
La crête du Chasseral en remplacement
IlNiSuite à plusieurs désistements, les trois participantes restantes décident de mettre les bouchées doubles et de faire non pas un, mais deux jours de randonnée autour de Bourg-St-Pierre.
Le premier jour, nous nous mettons en route pour la cabane du Vélan comme prévu. Dès le début de notre randonnée, les prairies fleuries nous en mettent plein la vue. Passé l'alpage de Cordonna, nous admirons quelques "stars" alpines : rhododendrons, orchys tachetés et vanillés, asters, arnicas et last but not least lys martagons, et nous rendons compte que les Alpes nous ont bien manqué pendant trois mois ! Nous poursuivons notre randonnée au milieu de troupeaux de vaches bienheureuses et sommes contentes des installations mises en place pour traverser les torrents qui s'en donnent à cœur joie en cette saison. Après avoir traversé le torrent du Valsorey, nous pique-niquons adossées contre une dalle, avant d'entamer le raidillon qui nous amène à la cabane du Vélan.
Les gardiens sont toujours d'excellents cuisiniers et c'est avec délectation que nous dégustons leur fameuse tarte aux abricots du Valais !
Une jolie course avec un itinéraire original, deux sommets, des sentiers bordés de fraises des bois, myrtilles, framboises (pas encore mùres) et thym serpolet, et une équipe dynamique et pleine de bonne humeur, ainsi qu un soleil généreux. Pas besoin d’aller loin pour être heureux !
Départ sous un soleil radieux et un ciel sans trace de nuages. Certaines de boucler ces 6h de marche sans problèmes, nous longeons la frontière au rythme des bornes restaurées qui longent le sentier. Après un pic nic au sec nous poursuivons notre route sous les premiers grondements de tonnerre en espérant que l’orage daigne ignorer notre groupe et passe son chemin. Le ciel en a décidé autrement et nous patientons un bon quart d’heure, stoiques, de moins en moins protégées par le couvert forestier. C’est à regret que nous avons du interrompre la course à 30mn du col des Roches et sauter, trempées jusqu’aux os, dans le premier car postal croisé. Malgré ces conditions, une belle sortie dans une ambiance très chaleureuse.
Brüggler? Orages prévus… pas Brüggler! Alors longues voies au Sanetsch? Ok pour le Sanetsch!
Sanetsch pas bon! Risque d’orages… Alors Ardaz? Ardaz très bien avec de belles voies, une magnifique vue et un gouteux repas en bonne compagnie!
Et dimanche? Sanetsch? Non pas Sanetsch…. risque d’orage. Mais longues voies à Bramois! Belles longues voies et fraîche baignade dans le torrent de la Borgne.
Merci à Jean-Michel pour ses propositions et suggestions ;-)
Xavier
Superbe sortie à la Cabane du Binntal qui vient d’être transformée l’année passée. Elle mérite un nouveau passage pour ceux qui la connaissent et il doit y en avoir beaucoup car peu de participants se sont annoncés pour cette course. Beaucoup de neige et la trace à faire pour la montée au Ofenhorn dans le brouillard. Au sommet c’est décidé, on descend par le versant Nord, le glacier del Sabbione, le Passo del Sabbione et la Mittlenbärghütte, jolie découverte. Une nouvelle nuit dans cette belle cabane et départ pour le Grosses Schinhorn hors sentier par le Passo di Valdeserta, le Mittelbergpass, le Mässersee et Fäld. La montagne dans son état sauvage, quelques bouquetins et de magnifiques fleurs.
Le petit Risoux – Combe Barathoux- 22 juin 2020
Service sur mesure pour cette sortie Lundi.X avec un déplacement en mini bus piloté de main de maître par Hans Peter. Nous débutons cette journée au café du village des Charbonnières dans la vallée de Joux ouvert ce jour là spécialement pour nous. Nos premiers pas sont accompagnés par un léger crachin qui ne nous gâche pas la vue sur le lac Brenet surplombé par la silhouette caractéristique de la Dent de Vaulion. Nous profitons d'une 1ère halte pour admirer l'aménagement du Refuge Fivaz-à-Mayor avec poêle à bois, bancs, et tables. Nous poursuivons notre route dans la belle forêt du Risoux en longeant au plus près la frontière franco-suisse. Nous pique niquons au Refuge de la Pisserette aussi bien équipé que le précédent. C'est l'occasion de déguster les délicieux fondants-choco de Sylvie dont la recette suit ce récit. En passant sous les Hauts Crêts, nous rejoignons la combe Barathoux accompagnés par les sonnailles d'un troupeau de vaches fort curieuses.Nous rejoignons Vallorbe par la côte de Pralioux avec l'occasion de poser nos chaussures sur Suisse et France en admirant une borne décorée d'une fleur de lys d'un côté et de l'autre des armoiries vaudoises. Nous terminons cette belle journée au café de la gare sous un soleil retrouvé.
Remerciements à Hanspeter et à Nadia pour cette traversée des belles forêts du Risoux.
Recette mini moelleux au chocolat. Un dessert idéal en randonnée
180g chocolat, 3 oeufs, 150g sucre, 150g beurre, 125g poudre d'amande
Préchauffer le four à 180°
Faire fondre le chocolat avec le beurre.
Battre les œufs entiers avec le sucre, y ajouter la poudre d’amande et incorporer le tout au chocolat fondu.
Verser dans 2 moules Flexipan de 24 alvéoles que l’on aura badigeonné d’un peu d’huile avec un pinceau.
Cuire 10 à 12 minutes.
Laisser refroidir avant de démouler
Grandval
Compte rendu
CAS Neuchâtel - 19 juin 2020 – 6ème étape du tour du canton – Les Verrières – La Brévine – section
Dames
Tellement contentes que la course ait lieu malgré une météo capricieuse : Par chance, la pluie cesse à
notre sortie du bus aux Verrières et c’est l’occasion d’un petit rappel historique concernant les
Bourbakis :
« L'internement de l'armée des Bourbakis, en février 1871 aux Verrières, a frappé les mémoires : La
guerre franco-allemande tourne mal pour les Français. Napoléon III a capitulé en septembre. Paris
est assiégé. L'Armée de l'Est, commandée par le général Bourbaki, tente de remonter sur Belfort,
mais, à mi-janvier, elle commence de se replier sur Lyon. Les troupes, désorganisées, sont rejetées
vers la frontière suisse. Une seule issue pour échapper à l’ennemi : la Suisse, Etat neutre.
87 000 hommes et 12 000 chevaux entrent en Suisse par les Verrières, Sainte-Croix, Vallorbe et la
vallée de Joux. S'ensuivit un formidable élan de solidarité à travers toute la Suisse.
C'est la première action dans le terrain de la Croix-Rouge, fondée quelques années auparavant. »
Arcinfo 02.08.2015
Nous commençons notre marche en direction du Menhir de Combasson qui serait apparemment un
vrai Menhir avec la particularité de présenter un trou en son milieu, probablement artificiel,
aujourd’hui usé par le temps.
A travers forêts et pâturages, en passant par chez le Grand-Brandt, nous marchons en direction de la
Côte du Cerf. Il est temps de sortir les imperméables. Nous pouvons nous abriter vers 2 maisons audessus
de chez Blaiset pour un pique-nique tiré du sac.
On reprend notre marche pour descendre aux pieds des falaises de la Côte du Cerf jusqu’au
Théverot. Nous sommes en France. Le soleil, les nuages et la pluie jouent à cache-cache tout au long
du trajet. Petite pause avant de remonter à travers une magnifique forêt de sapin en direction des
Seignes pour passer la frontière au Brédot, suivre un sentier forestier agréablement moelleux en
direction est : nous apercevons le Lac des Taillères et poursuivons notre chemin à travers pâturages
en direction de la Brévine.
On se désaltère à l’Hôtel de Ville avant de reprendre notre bus pour rentrer chez nous.
Quel plaisir de se retrouver pour une journée magnifique d’échanges et de rigolades à traverser des
paysages jurassiens variés !
Anne-Line
Randonnée partie sous de mauvais auspices, avec un report d’un jour en raison des prévisions météo très mauvaises pour le mercredi 17 juin, et la conséquence malheureuse que trois personnes n’ont pas pu être de la partie le jeudi.
Jeudi à 8h, tous les “rescapés” sont au rendez-vous à la gare de Neuchâtel… mais on ne sait pas trop ce qui va nous tomber sur la tête ! La montée des gorges de Covatannaz se fait au sec, avec pour récompense un, puis toute une famille de chamois croisés en haut des gorges. Notre randonnée se poursuit vers les Rasses, mais en montant au Chasseron nous devons sortir nos vestes et parapluies car une petite pluie s’est elle aussi mise en route. Nous arrivons à midi pile au sommet du Chasseron, et comme la pluie a cessé nous décidons d’y faire notre pique-nique. Après env. 1000m de montée effectués, il semble n’y avoir plus que de la descente au programme, mais c’est sans compter la distraction de la cheffe de course qui loupe une bifurcation, et qui nous fera faire une petite montée supplémentaire à travers les pâturages et un peu de gymnastique pour franchir quelques clôtures. Heureusement, nous retrouvons notre chemin en direction des gorges de la Pouetta Raisse au milieu des prairies magnifiquement fleuries en cette saison. Le terrain est encore bien humide et glissant, et c’est donc tout doucement que nous descendons les gorges de la Pouetta Raisse, en prenant le temps d’admirer une nouvelle famille de chamois et des cascades fort jolies après ces journées de pluie.
Arrivés à Môtiers, une des participants nous réserve une belle surprise en nous invitant à une dégustation d’absinthe à la distillerie familiale : merci Anne-Laurence pour ce beau moment de convivialité !
C’est donc dans la bonne humeur générale que nous reprenons le train pour rentrer chez nous, en emportant dans nos coeurs de magnifiques images de paysages colorés, de prairies fleuries, de chamois fringants et de surtout de beaux moments partagés.
Christelle
Itinéraire modifié : Randonnée de Montricher – Le Pont sur le lac de Joux
Les ami-e-s retrouvé-e-s
Le 8 juin, jour de reprise des activités du CAS, Geneviève et Marielle organisent pour les lundis X une randonnée vers les hauts du Mollendruz. Cette sortie sera placée sous le signe de la communication ; d’une part parce que nos premiers échanges se feront masqués pour éviter toute contamination par le Covid19 dans les transports en commun et demanderont un effort d’écoute mêlé de regards complices. D’autre part parce que, outre la parole, l’écriture initiera et conclura notre sortie.
Depuis Montricher un bus nous conduit à la fondation Jan Michalski d’où nous commençons à marcher. Nous y prenons d’abord un petit café et découvrons le lieu. Cet espace favorise la création littéraire et encourage la lecture à travers différents événements. Il accueille aussi des écrivains en résidence dans un espace où verre, béton et métal s’allient pour mimer des cabanes suspendues à l’abri d’une canopée. Une sculpture de Jaume Plensa nous accueille et interroge d’emblée sur le rapport entre le mot et le corps humain, voire sur les langages qui lient les hommes entre eux.
Nous nous engageons dans la forêt par un sentier agréable à l’Est de la combe de la Verrière. Il nous conduit parmi les cytises dans une belle montée régulière vers Arruffens où le panorama devient généreux. Une construction ouverte abrite et alimente la citerne de cet alpage car l’eau se perd facilement dans le sol calcaire et crevassé du Jura. Là, le vératre toxique y côtoie dangereusement la gentiane jaune plus réputée. Encore un effort et nous atteignons la Croix scintillante de Châtel. Tel un module de Tinguely deux disques l’animent selon le vent. Nous jetons un dernier regard sur les lacs Léman et Neuchâtel puis pique-niquons tournés vers la vallée de Joux, éparpillés dans le plus grand respect des mesures de distanciation sociale…
Nous descendons vers la buvette de Châtel et admirons les murs de clôture en pierre sèche du paysage jurassien. Pour atteindre le lac de Joux, nous suivons la direction de Pétra Félix en passant par le chalet neuf du Pont. Quelques Ancolies noirâtres cèdent le pas à d’autres plus violacées, tandis que de jeunes pives pourpres attirent nos regards. L’application Plantnet nous aide à reconnaître le Cirsium des ruisseaux.
Pour atteindre Le Pont nous rejoignons le chemin de la dent de Vaulion. Un panneau didactique nous apprend que Goethe emprunta ce chemin mais que le poète eut moins de chance que nous : « Nous partîmes à regret ; Un arrêt plus long nous aurait sans doute procuré la vue de la plaine, le brouillard dispersé, et le Léman. Mais une jouissance n’est complète que quand elle laisse un désir inassouvi… »
Merci Marielle et Geneviève pour ce moment de partage qui nous avait tant manqué durant le confinement qu’on s’est permis de le prolonger autour d’une part de tarte, d’un verre bien frais et d’ami-e-s enfin retrouvé-e-s.
Nath pour le groupe
Januar 2021 |
Mi 20. Jan. (Sk)
|
Mi 20. Jan. (Sk)
|
Fr 22. Jan. (Sk)
|
Fr 22. Jan. (Raq)
|
Fr 22. Jan. (Sk)
|
Sa 23. Jan. (Sk)
|