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Haute Route Zermatt - Verbier

4 avril: Zermatt - Schönbiel
Schwarzsee - Schönbielhütte (2694m) Nous partons à 10 pour Zermatt en ce lundi matin ensoleillé. Nous débutons par une montée en télécabine jusqu'à Schwarzsee, puis une descente sur les pistes jusqu'à Stafelalp, où nous nous arrêtons pour un bon repas au restaurant, bien que nous fassions l'impasse sur la côte de Black Angus à 195.- francs! Voilà venu le moment de mettre les peaux pour remonter le Zmuttgletscher avant de bifurquer à droite et de déposer nos skis. C'est en crampons que nous terminons la montée de la moraine peu enneigée jusqu'à la cabane Schönbiel. Nous y sommes fort bien accueillis et profitons de l'extraordinaire vue sur la terrasse tant que la température nous le permet. Après un délicieux souper, c'est pour plusieurs d'entre nous avec nos doudounes que nous nous enfilons sous la couette.
Christine

 

5 avril: Cabane Schönbiel - Refuge des Bouquetins par le col de Valpelline et le Col du Mont Brulé.
Après une nuit en bonnet et en veste à la cabane Schönbiel, plus grand-chose à mettre pour s'équiper avant de démarrer cette journée. Mise en route à pied pour récupérer les skis laissés dans la pente sous la cabane et qu'aucun yéti n'a dérobés. Montée encordée à côté de sculptures de séracs, jusqu'au mur du Stockji, puis décor tapis blanc et ciel bleu jusqu'au col de Valpelline. La descente sur le haut glacier de Tsa de Tsan ressemblait par moment à un exercice de chasse-neige au premier cours de ski, sur une neige soufflée, dure, voire glacée. Mais le cirque montagneux est superbe. Remontée efficace sur le col du Mont Brulé. Et là… surprise du chef, cours de descente en crampons en pente raide, à reculons, où j'ai appris que pour descendre, il fallait « planter son piolet et descendre ses pieds ». En crampons, ça tient ; pas besoin de taper les pieds trois fois! Brève descente sur le haut glacier d'Arolla (quatre virages dans la poudreuse, à relever !) avant de regrimper sur la colline, parce que les refuges, et bien oui, on les perche sur des promontoires! Il a fallu attendre les efforts vaillants des allumeuses de feu et des pelleteurs de neige pour abreuver et nourrir la troupe. Les pâtes au sel et à l'huile d'olive après quelques 9 heures de route, face à ce décor et en joyeuse compagnie, sont dignes d'un repas de roi! Certaines reines ont encore déambulé avec élégance en doudoune et chaussons blancs de spa dans la rocaille (toilettes 50 mètres plus bas obligent). Et le silence de la montagne a repris ses droits, nous laissant sur le visage et dans la tête un souvenir absolument lumineux !
Iris

 

6 avril: Refuge des Bouquetins - Arolla 
Réveil dans le Refuge non gardienné des Bouquetins, quelle expérience; il fait froid mais nous sommes heureux ! La journée s'annonce splendide, tant au niveau de la météo que du parcours qui nous attend. Après un bon petit-déjeuner sortit de nos sacs et la vaisselle faite dans (et avec) la neige, nous débutons ce 3ème jour de randonnée par une petite descente. A 8h30, la neige scintille, c'est magique. Rapidement nous attaquons la montée au Col de l'Evêque (3370 m), suivi d'une petite descente par un autre col, avant de débuter notre ascension du Pigne d'Arolla (3790 m). Nous nous soutenons pour tous arrivés au sommet. Le temps s'est couvert et, sans perdre de temps ni prendre de risques, c'est parti pour une longue descente via la Serpentine…impressionnant. Mais ce n'est pas fini, afin de mériter notre nuit à l'hôtel, il nous faut encore passer le Pas de Chèvres. On déchausse les skis, on chausse les crampons et on attaque les échelles. Joli. Et c'est de là que nous rejoignons les pistes de la petite station d'Arolla. Longue descente jusqu'au bas du village. A 17h30 nous arrivons enfin à l'Hôtel Aiguille de la Tza. Nous apprécions le luxe d'une douche chaude et d'un lit confortable; quelle belle semaine nous vivons !
Tania

 

7 avril: Arolla - Cabane de Prazfleuri
Après une confortable nuit à l'hôtel de la Tza à Arolla, une équipe réduite à 6 participants continuent la haute route sous une météo neigeuse. Nous longeons tout d'abord la rivière (La Borgne) pour rejoindre un téléski nous permettant de gagner 500m de dénivelé. Douce montée jusqu'au pas de Chèvre, les crampons ne sont ensuite plus nécessaires pour la descente au vu des températures radoucies. De forts vents sont annoncés mais l'itinéraire étant « à flanc de coteaux » vers 2400m nous penons l'option de continuer. Petit arrêt au Pas du Chat pour se restaurer et recoller les peaux avant d'entamer les 5km « en devers » le long du lac des Dix. Un 2ème arrêt à La Barme puis une montée en direction du Col des Roux que Mélanie retrace avec aisance. Le vent souffle très fort au Col mais la cabane se dessine en contrebas et nous entamons une jolie descente dans une neige fraichement tombée. Nous rejoignons cette charmante cabane, un peu mouillés mais très heureux d'avoir atteint notre objectif du jour. Merci Jean-Claude pour l'accompagnement fort sympathique de ce 4ème Jour.
Joëlle

8 avril: Cabane de Prafleuri - Neuchâtel
Eh oui, il existe le tunnel qui relie la cabane de Prafleuri au barrage de la Grande-Dixence. J'en avais entendu parler mais je ne savais pas trop si c'était vrai et s'il était possible de l'emprunter. Par danger d'avalanche 4/5 l'option était vraiment idéale. C'est donc à pied, sksi sur le dos dans un tunnel de 2 km environ que nous avons terminé cette Haute-Route. Encore fallait-il rejoindre la route de Pralong, ce qui n'était pas évident vu que le tunnel débouche environ 100 m plus haut que le sommet du barrage dans des pentes très importantes. La route étant encore couverte de neige c'est facilement que nous avons rejoint Pralong, puis avec un Taxi-Bus la gare de Sion pour le retour à Neuchâtel. Merci à tous les participants pour le bel engagement et la bonne humeur lors de ces 5 jours passés sur les skis.
Jean-Claude