Voyage CAS au Péloponnèse du 1er au 8 octobre 2024
Une semaine magnifique remplie d’amitiés, de confidences et de (Fous)-rires
(Organisateur : Philippe Aubert dit Philou)
Τα ελληνικά είναι περίπλοκα, να γράψω στα γαλλικά (Trad : Le grec est compliqué, je me permets d’écrire en français) et vous comprendrez pourquoi en Grèce, il est difficile de s’orienter, on ne sait jamais où on est, et on ne sait jamais où il faut aller !
Nous arrivâmes par la voie des airs le mardi à Kalamata (Καλαμάτα en grec) et nous retrouvâmes André, notre guide-musicien, et Marianne, notre intendante, qui nous accueillirent dans des conditions amicales, chaudes et ensoleillées.
De là, nous avons pris un minibus et traversé les collines du massif du Taygète pour rejoindre la cité byzantine de Mistra, ville archéologique, point de départ de notre trek de 7 jours. Nous faisons tous ensemble connaissance autour d’un incroyable Ouzo, quelques olives et d’un sympathique repas grec.
Après une visite intéressante et culturelle de la cité, nous sommes partis en direction de Anavrity, petit village de montagne authentique, nous randonnons à travers les orangers, les thyms et les sauges, que d’odeurs sauvages. Nous sommes reçus par Maria et Giorgos, nos hôtes d’un soir, personnes très pures et gentilles. Ils nous ont préparé un souper de haute valeur, avec des produits régionaux, des légumes de saison et un cochon de lait délicieux. S’ensuit la musique, les chants grecs, les rythmes mélodieux, des échanges sincères.
Le lendemain, départ pour le refuge de montagne de Agia Varvara. Un joli sentier à travers les zones boisées et alpestres, avec de belles lumières et de magnifiques mélèzes, nous y amène. En chemin, Michel, notre traileur, a une soudaine envie de répéter La Diagonale des Fous, et il part en solitaire pour gravir quelques sommets. Heureusement qu’il n’y avait pas d’eau, il nous rejoint à peine une petite heure après.
Arrivés à la cabane, JeanDa, notre joueur-médecin-globetrotter, nous propose le jeu du 2. Après quelques explications, Silvia, André (le randonneur-cycliste), Philou et Valérie se joignent à nous pour entamer une partie forte en rebondissements. Pour certains, l’appel de la gardienne de la cabane pour aller manger une bonne platée de pâtes fût salvateur. Et quelle douce nuit nous passâmes dans ce chouette dortoir, avec cet épais matelas Tempur de haute qualité (gag).
4ème jour, le D-Day, ascension du Profitis Ilias, plus haut sommet du massif du Taygète, culminant à 2407 Mètres. Réveil douloureux aux alentours des 5h45, petit-déjeuner sommaire et départ à 7h00, à la fraîche pour 900ml de dénivelé positif. Il fait beau, et il y a du vent. Montée régulière, à un bon rythme jusqu’au sommet et panorama grandiose, vue à 360° sur toute la péninsule du Péloponnèse, échanges des traditionnels bisous et félicitations particulières aux femmes de notre groupe, AnneKa, Christine, Danièle, Claire, Silvia et Valérie pour leur ascension, des vrais chamois.
Redescente en direction de Arna, notre destination du jour, à travers les noyers, les mûriers, les pommiers. Magnifique souper en plein air, sous un grandiose platane de 2000 ans, diamètre de 6ml, juste énorme. Les menus grecs sont de qualité, et quantitatifs, Olives violettes de Kalamata, Légumes, Humus, Patates, Salades, Feta, Côtelettes d’agneau, Desserts, Vins et Digestifs, tout ce qu’il faut pour nous redonner force et énergie.
Le lendemain, nous commençons par une montée le long d’une gorge et nous pouvons sentir le maquis de chênes verts, d’arbousiers, et de nombreux champignons. Nous arrivons au col où une petite tempête se prépare. Rapide dîner à l’abri, nous mettons les habits de pluie, les vestes, les pantalons et les coupe-vent, et prenons le chemin du Monastère de Yatrissa. On ne voit plus à 2 mètres, on s’appelle pour savoir si on se suit, situation assez rocambolesque semblable à la haute montagne, avec du fort vent, de la pluie, des grésillons, un épais brouillard. Heureusement que notre guide, André, retrouve un petit sentier à travers les bois pour nous protéger de ce déluge et nous amener en bonnes conditions jusqu’à Milia, notre destination du jour. Nous prenons une navette pour nous amener dans un chouette petit hôtel, avec piscine, à Kardamily, où nous y passerons 3 nuits.
Jours 6 à 8, randonnées à travers les villages typiques du vieux pays de La Magne. Nous marchons à travers les nombreuses oliveraies reconnues AOP, nous visitons les monastères, les petites chapelles, avec des vues splendides sur la mer et les montagnes, visite du marché local. André et Marianne nous conte les vieilles histoires du pays, les anecdotes, la mythologie grecque. Nous passons du bon temps, c’est génial. En fin de journée, baignades dans la mer turquoise, ploufs dans la piscine, apéritifs et soupers typiques dans de chouettes auberges, et bien entendu, quelques Mojitos et Caïpirinhas. QUE DU BONHEUR… (Μόνο ευτυχία en grec)
Mardi 8 octobre, 17h30, voici le moment de quitter ce pays accueillant, calme et plein de mystères, qui nous a donné à tous de magnifiques émotions. Un grand merci à Marianne et André pour leur générosité, et leur amour de leur pays d’adoption qui nous ont appris à le découvrir.
Quelques chiffres pour les statistiques : Longueur totale de nos randonnées : 95 km ; Point le plus haut : 2407 m ; Dénivelé positif : 5000 m ; Dénivelé négatif : 4500 m, Nombres d’heures effectives de randos : 26 h
Nombres d’heures de rigolades et de sourires : + de 1000 h (Le plus important).
Merci à Philou pour cette belle organisation, et terminons sur le proverbe de cette semaine :
FINISSONS-EN !!!
Rédaction : Stéphane Robert