Allalinhorn – Arête Sud-Ouest : une belle ligne sauvage et tranquille
Participants : Lucie et Oskar (organisateurs), Séverine, Joëlle, Cédric et moi-même, Axel. Une belle équipe de montagnards passionnés, amoureux des beaux paysages et des aventures qui sortent un peu des sentiers battus.
Vendredi 13h, départ de Neuchâtel en train. Direction Täsch, taxi alpin jusqu’à Täschalp, puis une montée tranquille d’environ une heure pour rejoindre la Täschhütte. Une journée douce et relax, idéale pour se mettre dans l’ambiance.
Samedi, 4h du matin : les frontales s’allument, les estomacs sont bien remplis grâce à un petit-déjeuner généreux. Nous partons à l'assaut de l’objectif du jour : l’arête Sud-Ouest de l’Allalinhorn, une ligne méconnue, peu documentée en ligne… ce qui rend l’aventure encore plus excitante.
Superbe marche d’approche avec les premières lueurs du jour, puis devant nous, l’arête se dévoile peu à peu : de loin, le rocher ne semble pas extraordinaire… mais à grimper, il se révèle "pas si pire". L’évolution est posée, calme, avec en prime de superbes panoramas, notamment sur le Rimpfischhorn.
À 10h, sommet atteint ! Et là… foule digne de Disneyland. Le contraste est saisissant avec notre montée solitaire. Mais peu importe : on est ravis. L’arête Sud-Ouest nous a offert une montée pleine de charme, loin de l’ambiance téléphérique et cordées à la chaîne.
Redescente sur Saas Fee, et nous voilà à Neuchâtel samedi, 16h.
Un 4000 coché en 24h, le tout en transports publics. Merci les CFF, et surtout merci Lucie pour l'organisation impeccable.
Axel
Nous sommes un groupe de 9 au départ de l’Etivaz et démarrons en direction du pas de la Douve. Une première halte nous donne l’occasion d’une visite du
temple de l’Etivaz (1590) doté d’une belle toiture en tavillons. Le sentier bien ombragé sera raide jusqu’au pas de la Douve où nous profitons d’une pause
pique nique avec vue sur les Diablerets et le col du Sanetsch. La descente vers le refuge de la Case se fait par un pierrier pentu jusqu’au petit abri de la Case.
Nous remontons au col de Base à travers une prairie en suivant une trace fauchée pour les randonneurs. Les derniers mètres de descente sont avalés rapidement
pour attraper de justesse notre bus pour Château d’Oex et train panoramique bien climatisé pour rejoindre la riviera vaudoise.
Une belle randonnée à la fraîche après une semaine de canicule et une équipe motivée et enthousiaste.
Org. Jacques Isely, Jean-Claude Schnoerr, Christian Jeanneret
Nous nous retrouvons au Chalet de Grange Neuve près du Col de l’Aiguillon. Le café nous est aimablement servi spécialement vers 9h00. Faute de croissants, certains apportent biscuits et tresse ce dont nous les remercions.
Nous sommes dix, dont un « nouveau » : Simon Vonmoos que nous accueillons avec grand plaisir. Fidèle à la tradition, Simon nous offre les cafés et nous lui en sommes reconnaissants.
Vers 9h40 nous nous mettons en route pour rejoindre La Côtelette et descendre vers La Pierre à Bollet, le plus gros bloc erratique du Jura qui se trouve à près de 1200 m d’altitude. De là, nous montons jusqu’au sommet du Suchet, 1588 m, avec vue panoramique à 360 degrés.
Après le pique-nique, nous descendons sur Grange Neuve. Les rafraîchissements, accompagnés de meringues pour certains, sont offerts par Roland H. pour nous féliciter de notre descente abrupte hors sentiers sur la Pierre à Bollet. Nous le remercions vivement.
Le temps est de saison, ciel bleu avec une bonne visibilité. Que demander de plus ?
Bon rétablissement à Jean-Claude Schnoerr, l'initiateur et l'organisateur de la course. Merci à Christian J. de se proposer comme adjoint.
Un grand merci à tous pour cette agréable journée.
Jacques I.
Récit de course TRIENT-SALEINAZ 05-07.07.25
Rendez-vous avec Christelle, cheffe de course de la sortie, samedi matin au pied du télésiège de la Breya. Une fine équipe est formée ! Rapidement, au vu des prévisions, il nous faut envisager un retour dimanche après-midi au lieu de lundi, mais la bonne humeur l’emporte. La randonnée débute par des conditions idéales pour rejoindre le glacier d’Orny et monter à la cabane de Trient, l’occasion de réviser les techniques d’encordement et bases d’ancrages et mouflages sous un beau soleil. A la cabane, après un repas copieux et toujours joyeux, l’équipe se couche tôt en espérant une bonne nuit malgré le réveil matinal… c’était sans compter le défilé d’hélicoptères en pleine nuit pour une opération de sauvetage sur l'arête des Aiguilles Dorées.
Malgré la petite nuit, l’équipe est au complet au petit déj à 5h, les premières lueurs du jour redonnent de l’énergie pour traverser le glacier en direction du col des Plines où on trouve un peu de réseau internet permettant de consulter les prévisions météo. Celles-ci semblant s’améliorer, on décide de changer les plans et de quand même rejoindre la cabane de Saleinaz pour la nuit plutôt que de redescendre à La Breya et rentrer. En revanche, le sommet du Portalet, initialement envisagé, est abandonné (la réalité du terrain semble plus compliquée que la difficulté décrite dans le topo CAS), au profit d’une descente par le glacier des Plines. Il n’y a plus qu’à trouver à nouveau du réseau pour avertir les gardiens de Saleinaz que nous viendrons finalement à la cabane ; c’est chose faite grâce au Wifi du charmant bivouac de l’Envers des Dorées où nous faisons une petite pause avant de finir la descente dans les rochers et arriver au pied de la moraine. Après avoir traversé le glacier de Saleinaz dépourvu de neige, pour la remonter de l’autre côté, il faut chercher l’itinéraire parmi les rochers pour atteindre la première marque bleue et blanche, crapahuter pas mal, traverser un éboulement compliqué sécurisé par Christelle avec des marches et une corde fixe dans un couloir glissant. Nous arrivons à la cabane juste avant les premières gouttes, chaleureusement accueillis par Claudine et Andrew. Après un ravitaillement röstis pour certains et croûte au fromage pour d’autres, suivi d’une petite sieste pour la plupart, l’équipe au complet (et les gardiens, merci à eux pour le précieux partage de leur expérience) se lance dans une série d’ateliers : pliage de cordes et cordelettes, techniques de remontée sur cordes (les poutres et escaliers sont solides mais on recommande l'installation d'un point d'ancrage en hauteur pour un entraînement par tous les temps 😊 ). Délicieux souper, c'est le grand luxe d'avoir la cabane juste pour nous. Pour le plus grand bonheur de Michael, les gardiens nous ont préparé les fameux parfaits glacés en dessert, merci !
Lundi matin, après une nuit pluvieuse, la cabane est encore dans le brouillard au réveil et pendant le petit déj (avec le délicieux pain maison de Saleinaz !). Le brouillard se dissipe rapidement et on a droit à un magnifique panorama pour notre départ. Après avoir déjà bien entamé la descente dans la moraine, Damien, en manque de dénivelé positif, trouve une bonne excuse pour remonter à la cabane : récupérer une trousse de toilette oubliée. Il nous rejoindra à la fin du passage à travers l’éboulement de 2022. On attaque alors un joli sentier dans la végétation, avant d'arriver aux célèbres passages sécurisés par des chaînes et échelles. La descente sur Praz-de-Fort se termine par le sentier dans la forêt, avec cueillette de myrtilles et fraises des bois en récompense. Il nous reste assez de temps pour profiter d'un verre bien mérité au Portalet (objectif atteint!). La météo nous donne raison d’avoir fait le choix de profiter encore de la région lundi.
Merci à Christelle pour l’organisation et la gestion de la course, à toute épreuve ! Merci à toute l’équipe pour cette l’ambiance de groupe positive et détendue.
Sylvie
Ambiance alpine sur l’Ueschenegrat
La journée commence tôt pour les membres de la section neuchâteloise du CAS : chacun embarque dans le train en direction de Kandersteg, montant à bord à mesure que le convoi s’approche du rendez-vous. À Kandersteg, le groupe se dirige vers la télécabine de Sunnbüel. Une fois à la station supérieure, c’est le départ de la montée en direction du Gällihore. Le ciel joue avec nous : entre éclaircies et nuages, les contrastes soulignent les reliefs et renforcent l’atmosphère sympa de l’endroit.
Nous atteignons l’arête de l’Ueschenegrat, juste au-dessus du Gällihore, point de départ de notre progression en arête. L’arête est à nous seuls. Le cheminement se fait de manière fluide : les montées et descentes s’enchaînent sans jamais devenir trop techniques ni trop faciles, demandant juste ce qu’il faut d’attention pour garder le rythme et profiter du paysage. Après environ trois heures de progression sur l’arête, nous atteignons son extrémité. De là, nous poursuivons en direction de la Wyssi Flue, ajoutant une touche finale panoramique à cette belle course d’arête.
Le retour se fait par un sentier confortable qui descend vers l’hôtel Schwarenbach, puis par l’étendue de la Spittelmatte. À Sunnbüel, l’étape finale est tout aussi appréciée : une boisson fraîche bien méritée, partagée en terrasse, clôt cette belle journée.
La météo nous a annoncé une journée caniculaire. Cela ne retient pas 12 des 14 inscrits à prendre le train pour Concise. Le départ se fera sans prendre de café, puisque le restaurant est fermé ce jour-là. Nous démarrons par une légère montée sur un kilomètre jusqu’au monument de la bataille de Grandson. C’est par ici qu’en 1476 Charles le Téméraire a pris la raclée que l’on sait et a perdu tous ses biens. Nous continuons notre marche à l’ombre et au plat en traversant le bois de Seytes, pour retrouver champs et soleil au Camp de Vaumarcus. Puis nous descendons vers le port de Vaumarcus en laissant le château du même nom sur notre gauche. Nous pique-niquons à 11 heures au port. Après une discussion très juridique si, au vu de la signalisation, la baignade était interdite ou autorisée, quatre participantes se jettent à l’eau pour se rafraichir – sage décision au vu de la température ambiante dépassant les 30 degrés. A 12h15 nous poursuivons notre balade en sens inverse direction Concise en empruntant un chemin construit sur l’ancienne voie ferrée, coincée entre le lac et l’autoroute. Nous faisons une petite halte à l’ancienne carrière romaine d’où provenaient les blocs de pierres qui ont jadis servis à la construction de la cité romaine d’Avenches. Puis nous arrivons à l’ancienne Chartreuse de la Lance où le vigneron du coin nous reçoit avec un exposé sur l’histoire du lieu, nous fait visiter le cloître et déguster son vin. Il est temps de nous remettre en route en direction de Concise pour un dernier kilomètre. Arrivés à la gare il nous reste juste assez de temps pour aller acheter des glaces à l’épicerie. Pas de chance, c’est un self-service et il faut un code introuvable pour franchir la porte d’entrée. Mais quelques gouttes de pluie nous rafraichissent juste avant que nous montions dans le train pour rentrer dans nos chaumières.
Un grand merci à Philippe Aubert pour l’organisation
Distance 11,7 km ; dénivelé +274 m / -274 m ; temps de marche sans les arrêts 3 h.
Dominik
Trois jours de magnifiques randonnées, guidées par Christelle, qui nous a également transmis de nombreuses explications intéressantes sur la région, les bâtiments et la culture.
Premier jour : Mise en jambe sous un grand soleil. Après notre arrivée à Orsières, nous entamons une belle boucle au départ de Reppaz. L’itinéraire nous fait traverser de charmants villages, des prairies verdoyantes et une forêt rafraîchissante. Le soleil, généreusement présent, accompagne cette première randonnée. Dès ce jour, la richesse florale de la région attire notre attention et nous enchante. Dans l’après-midi, nous rejoignons notre lieu d’hébergement: la Maison St-Pierre à Bourg-St-Pierre.
Deuxième jour: Une ascension motivée par la gourmandise. Après un petit-déjeuner copieux, nous partons tôt pour éviter la chaleur et un éventuel orage. Le chemin nous réserve une belle traversée de torrent – une petite aventure rafraîchissante qui ajoute au charme de la journée. Objectif : gravir les 1000 mètres de dénivelé jusqu’à la cabane du Vélan, avec en ligne de mire son célèbre gâteau aux abricots. Mais surprise : la cabane est en rénovation ! Petite déception pour nos papilles, mais rien qui puisse altérer notre bonne humeur. La descente s’effectue joyeusement, bercée par les couleurs éclatantes des fleurs alpines, et notamment les magnifiques rhododendrons en pleine floraison. Une découverte du jardin botanique "La Linnea" et du vieux moulin de Bourg-St-Pierre clôt cette magnifique journée.
Troisième jour: Nature, fleurs et panorama alpin. La dernière randonnée commence par un sentier escarpé à travers une forêt fraîche, avant de poursuivre sur des passages plus rocailleux jusqu'à Bourg-St-Bernard. De là, nous longeons paisiblement la rive du lac de retenue. Et encore quelle merveille de voir une telle profusion de fleurs alpines, avec des tapis de rhododendrons en pleine floraison à perte de vue ! Et surtout, toujours pas une goutte de pluie: la météo est de notre côté !
Pendant ces trois jours, Jürg a pris soin de nos estomacs comme un véritable chef : risotto aux bolets, salade croquante et framboises du jardin, et une raclette conviviale – le tout accompagné, bien sûr, d’un apéritif et d’un bon vin. Un vrai régal.
Un immense merci à Christelle, Jürg, Elsebet, Denise et Muriel pour leur engagement, leur bonne humeur et la belle ambiance partagée tout au long du séjour.
Elisabeth
Marche de remplacement dans la forêt et champs des Geneveys-sur-Coffrane
Après le café, gracieusement offert par Dominik, dont nous le remercions infiniment, nous partons pour l’aventure.
13 Jeudistes passent devant l’anneau d’athlétisme des Geneveys-sur-Coffrane, La Rasereule, et Le Louverain. Willy Buss en a profité
de nous expliquer les fameux travaux de fouilles à la recherche de source. Nous continuons dans cet agréable forêt, remontons par
le sentier Tribole, puis rejoignons la place de pique-nique de l’Oselière. Après le dessert et suite votations , nous partons gaiement
aux abords des champs bien fleuris. Petit arrêt à la stèle de la bataille de Coffrane, et repartons à notre point de départ.
Nous profitons encore d’un arrêt boisson, et réalisons qu’on a fait le bon choix de ne pas partir à Aeschiried ( plein d’orage).
Parcours de 15,3km, effectué en 04h15, avec un dénivelé de +-590m.
Je remercie beaucoup le team du jour, de m’avoir accompagner dans cette randonnée originale, ainsi que pour la super ambiance.
Merci Jean-Mi et nous irons en Juin 2026 admirer la cascade de la Suld.
Un grand merci à toutes les participantes qui malgré la chaleur ont participé à cette belle journée au lac Noir sous un ciel bleu et des magnifiques paysages.
La baignade et les glaces étaient les bienvenues!
org.-Willy Buss et Sanae Takahashi
Récit de course : 17 participants/es (dont 13 dames) ! se retrouvent à la gare de Chambrelien et prennent de suite le chemin vers 08 h 45 , d’abord le chemin bleu (sans visiter les ruines du Chateau de Rochefort ni les grottes préhistoriques de Cotancher) jusqu’à Champ du Moulin dessus , d’où montée à Freutereules et montée par des chemins blancs jusqu’à la Crête de Solmont .Pièges de chemin à 3 endroits , les 2 hameaux mentionnés et plus tard à la descente au point 978, risques de se perdre dans forets touffues ! Une dizaine de gouttes de pluie sur la Crête, retour du beau temps de suite et pic nic sur terrasse avec vue imprenable sur les Alpes et le Creux du Vent et..les Lac de Neuch. Longé crête jusqu’aux Tablettes, puis descente raide en direction de Chambrelien en traversant hameau de Prise .Descente en retrouvant le chemin bleu pour rejoindre le buffet de la gare de Chambrelien ( env 15h15 ) que le patron Paul Cachelin a ouvert tout exprès pour nous . Verrée et sustentation très agréable. La petite chienne Catline a magnifiquement vaincu ces 16,3 kms, 850 m de dénivelé et 5h15 h de marche effective.
Merci à toutes et tous pour cette course magnifique et sans incidents et merci à Sanae Takahashi pour la très efficace co-organisation .Willy Buss
Traversée du Klein et Gross Simelistock - Escalade alpine dans les magnifiques Engelhörner :
Les silhouettes imposantes du Klein et Gross Simelistock se dressent directement au-dessus de la Engelhornhütte. La traversée des deux Simelistöcke fait partie des plus belles courses d’escalade de cette difficulté dans tout l’Oberland bernois.
Sous un soleil radieux les CdC Philippe et Séverine et les chanceux participantes Eric, Chistelle, Jérome et moi se retrouvent à l’Hôtel Rosenlaui vers 15h00 l’après-midi. (Qui vaut en soi un détour pour son gâteau à l’abricot succulant)
Petite montée d’une heure et demi à la pittoresque Engelhornhütte du club alpin académique de Berne (1901 m) qui nous est tout suite sympathique avec l’accueil chaleureux des deux gardiens. Autour d’un verre bien apprécié, Séverine et Philipe nous donnes les dernières informations claires et précis.
Les trois cordées sont définies et c’est la météo scabreuse annoncée (orage à partir de 13h00) qui nous fait décider de partir le plus tôt possible.
Samedi : réveil matinale à 5h00.
Depuis la cabane, petite monté pour attaquer le Klein Simelistock et ensuite Gross Simelistock. Magnifique escalade souvent très aérienne, sur un rocher calcaire solide et griffig. Une vue époustouflante à couper le souffle. Un vrai régal !! Grace à la grande expérience du leader on avance régulier et efficace sans se perdre. Heureusement, car la météo a vu juste. La descente est scabreuse avec plusieurs rappels et larges pentes herbeux et rocheuses et il commence à pleuviner. Content d’arrivé à la cabane on décide de descendre directement, car l’orage arrive.
Le timing est parfait avec une petite douche de pluie pour arriver trempé à l’Hôtel Rosenlaui. (Promis et juré Christelle, on ne t’a pas vu sur le parking !)
Autour d’une tarte aux abricots…on vous dit un immense MERCI, Séverine et Philippe pour cette magnifique escapade dans la vallée des anges
Monica
Org. Jacques Isely et Philippe Chapuis
La journée promet d'être chaude, jusqu'à 26 degrés à l'ombre. Nous ne sommes pas déçus de l'agréable chemin en forêt pour monter jusqu'aux Pontins, des sentiers secs toujours en forêt et des allées d'arbres du Vallon de St-Imier, en partie le long de la Suze.
Le voyage en train jusqu'à St-Imier permet aux 22 jeudistes de monter successivement à toutes les gares. Au Café ou plutôt au Shop "avec" de la gare de St-Imier nous sommes aimablement accueillis. Les croissants commandés sont prêts. Nous faisons nos cafés chauds à la machine ou nous nous servons dans le frigo de cafés et de boissons chocolatées.
Vers 9h30 nous nous mettons en marche en descendant de la gare sur Les Longines que nous traversons. Ponctué de petites pauses, le chemin monte en zigzag vers les Pontins (P. 1097). Un bon sentier, partiellement raide, permet de descendre jusqu'aux Ruines du Château d'Erguel et à sa place de pique-nique.
Du point de vue au pied des ruines, nous admirons le Vallon de Saint-Imier et ses paisibles villages. Le bruit de quelques bouchons qui sautent donne le signal de l'apéritif. Chacun trouve un coin à l'ombre pour pique-niquer. Avant de reprendre la marche, Philippe, qui a passé sa jeunesse à St-Imier, donne quelques informations historiques sur ses habitants, ses noms successifs, son industrialisation et sur Bakounine. Il cite le roman de Daniel de Roulet "Dix petites anarchistes" parties en Amérique du Sud à la fin du XIXème pour bâtir une autre vie. Cette aventure a inspiré Cyril Schäublin avec le film "Unrueh". Les légendes du château sont évoquées.
Il est temps de continuer notre boucle en descendant jusqu'au bord de la Suze et de remonter à la gare de St-Imier. Les rafraîchissements se prennent sur la terrasse juste à côté de notre quai après 11 km de rando T1 et un dénivelé de +/- 440 m.
Un grand merci à Philippe pour son initiative et son engagement, aux habituels porteurs de bouteilles, de chocolat... Une belle course de plus comme on en redemande.
Jacques
La campagne Bâloise accueillait notre petit groupe sous un soleil radieux… si radieux que nous avons toutes apprécié les passages en forêt et l’ombre apaisante de magnifiques tilleuls multiséculaires sur le parcours. Des bancs placés judicieusement sous leurs ramures étaient accolés à une fontaine ou à la source plus intellectuelle d’une mini-bibliothèque en libre-service. Le Sissarcherflue et son point de vue sur le fond du vallon nous a valu une première pause boisson fraîche au restaurant.
La suite du chemin nous mena aux ruines du château de Bischofstein détruit en 1356 par un séisme cent ans après sa construction puis à celles du château de Farnsburg, plus majestueuses. Elles racontent l’histoire des barons de Falkenstein qui ayant ralliés la famille des Habsbourg d’Autriche subirent les assauts des confédérés en 1444 ; la ruine politique et économique de cette famille conduisit à la vente du château et de la seignerie à la ville de Bâle en 1641.
A découvert des sous-bois, Champs, prés et vergers parsèment le paysage. Les cerises étaient petites mais bientôt prêtes à être cueillies et les champs de céréales étaient déjà bien mûrs. Les oiseaux dans cette nature étaient expressifs et nous avons bien papoté de notre côté. La glace finale mit tout le monde d’accord sur le fait que c’était une belle balade de 17 km et 700m de dénivelés bien avalés.
Nathalie
(photos de Nathalie et Jennifer)
Une joyeuse semaine de randonnée autour de Belle-Ile
Catherine et Martine ont emmené six autres sportives neuchâteloises en TGV à travers la France, en Bretagne jusqu'à Quiberon. De là, nous avons pris le ferry tôt le matin pour Le Palais. Nous avons garé nos bagages dans le magasin de vélos. Revigorées par un cappuccino, nous avons acheté chacune un sandwich pour le déjeuner et nous sommes parties pour une joyeuse randonnée. Nous sommes passées devant l'imposante Citadelle Vauban et avons longé la côte en passant par le pittoresque Sauzon jusqu'au phare le plus au nord de l'île, la Pointe de Poulains. C'est là que nous avons commencé notre bain de mer quotidien, très rafraîchissant. La directrice de l'hôtel, rapide et très aimable, est venue nous chercher avec son minibus et nous avons pu prendre possession de nos chambres. Un hôtel romantique, avec un jardin de rêve, une aire de jeux pour les enfants, un délicieux buffet de petit-déjeuner et même un immense bain à bulles.
Pendant quatre autres jours, nous avons parcouru chaque jour un cinquième de la côte. Cela signifie environ 17 km et 600 mètres de dénivelé par jour. Un entraînement par intervalles parfait, avec des montées et des descentes constantes. De courts arrêts pour boire et des pauses déjeuner avec pique-nique sur des plages de sable, des plateaux rocheux ou dans des zones boisées nous ont permis de reprendre des forces pour l'étape suivante. Le soir, nous avons dégusté un bon repas dans de jolis restaurants. Nous avons admiré à deux reprises un magnifique coucher de soleil. Le point culminant culturel a été l'ascension du phare de Goulphar, construit en 1836, avec 213 marches et une vue de rêve. Le dernier jour, nous avons pu admirer l'ancien grand réservoir d'eau de source avec sa voûte en pierre naturelle et son toit en herbe. L'imposante Fontaine Aiguarde Vauban, construite en 1703 déjà.
Le soleil nous a fidèlement accompagnées toute la semaine, la randonnée était donc un grand plaisir. Souvent, Christelle était en tête de notre groupe. Claudine marchait d'un pas léger comme une gazelle. Valérie était toujours la première à sauter dans l'eau froide de la mer, les 15 degrés étaient presque trop chauds pour elle ! Daniela prenait les photos de groupe les plus bizarres avec son selfie-stick. Elisabeth a toujours été décontractée et a répandu sa bonne humeur.
Le plus grand merci va à nos deux guides Catherine et Martine ! Avec beaucoup d'engagement, elles ont organisé tout le voyage à la perfection, jusque dans les moindres détails. Elles nous ont guidées chaque jour de manière amicale et joyeuse et étaient toujours ouvertes aux idées de changement de dernière minute du groupe. L'ambiance amicale était super, cela n'aurait pas pu être plus beau ! Mille mercis !!!
Regula
A mon goût, il manque un paragraphe à ton texte Regula, celui qui parle de cette femme pleine d'entrain et au rire communicatif qui durant une semaine entière a dû se concentrer afin de participer à nos conversations et rires à nos blagues de “welsch “! Cette femme solaire, par moment discrète, mais toujours attentive aux autres : merci à toi d'avoir fait partie du voyage !
Valérie
En raison de la météo capricieuse, la course originale Beinwil – Wasserfallen a été annulée et remplacée par la randonnée au Mont-Sujet au départ de Diesse. Parties par un temps plutôt froid pour un mois de mai et sous une pluie fine, nous n’avons toutefois pas boudé notre plaisir, en passant au milieu des champs fleuris : orchidées mauves, boutons d’or et autres jolies fleurs printanières… Nous avons à peine pris le temps d’admirer la vue depuis le Mont Sujet en raison du vent bien frisquet au sommet. Après un rapide picnic à couvert sur les cailloux moussus des farfadets et des fées de la forêt, nous avons attaqué la descente sur la Métairie de Prêles où un thé réconfortant et des desserts maison nous attendaient. Nous sommes rentrées par les Prés Vaillons sous le soleil et dans la bonne humeur. Ce fut une journée bien réussie malgré le changement de plan.
Martine
Après la découverte du milieu de canton de Neuchâtel en 2024, Philippe nous invite à celui du canton de Vaud ou presque. C’est l’Abbaye de Montheron qui sera au centre de notre randonnée vaudoise dans le Parc naturel du Jorat.
Partis d’un bon pied nous voilà sur le quai de gare de Neuchâtel prêts à monter dans le train pour Yverdon, qui annoncé avec du retard, il sera supprimé… que faire ? rentrer à la maison, marcher le long du lac jusqu’à Vaumarcus, aller chercher des voitures…. Philippe se renseigne tous azimuts. Un train en provenance de Lausanne arrive en gare, et ne pouvant continuer, il retourne à Lausanne et nous avec. Suivra un parcours en métro puis en bus qui de la Riponne, nous conduit à Froideville avec 45mn de retard sur l’horaire prévu. Là nous retrouvons 3 participantes déjà sur place.
De Froideville, nous rejoignons le Talent, fil conducteur de la journée et arrivons à l’Abbaye de Montheron où nous attend M. Daniel Thomas, président de l’association de l’Abbaye, féru d’histoire et de musique qui pendant presque 2 heures partagera son savoir et sa passion. Il terminera par un concert d’œuvres classiques sur 2 orgues différents, un harmonium et un clavecin dans la belle église du lieu.
Après un pique-nique au soleil, nous marchons au fil de l’eau à l’ombre de grands arbres feuillus , le long de petites criques pour arriver à Echallens où nous sautons dans le bus qui part déjà pour Yverdon. Arrivé à la Gare nous courons sur le quai pour attraper le train de retour sans avoir eu le temps de la pause finale pour étancher notre soif.
Transports publiques ou voitures privées ? On peut se poser la question. Non pas vraiment. Les routes sont de plus en plus encombrées sans parler du stress que cela occasionne. Si les TP ont parfois des problèmes techniques, on finit toujours par arriver à bon port.
Un grand MERCI à Philippe qui nous a fait découvrir une très belle région, qui a géré cette journée pleine de rebondissements d’une main de maître et d’un bon pied.
Mary-Jeanne
Nous nous retrouvons dimanche matin à 8h30 à la gare du Noirmont et sommes accueillis par notre chef de course Christelle. Nous serons 7 pour cette journée.
Après avoir parqué les autos et pris nos affaires, nous nous dirigeons vers le départ à pied. Le trajet de 30 minutes nous permet de faire mieux connaissance et d'avoir une magnifique vue sur l'arête que nous allons parcourir en ce beau dimanche. 3 cordées sont constituées. 2 de 2 personnes et 1 de 3 personnes. Le début se passe de manière traditionnelle puis en haut de la première difficulté, nous raccourcissons les cordes pour évoluer avec la technique dite corde tendue. Il y a déjà bien du monde qui parcourt cette arête. Après un bon moment sur cette arête, un rappel, et divers obstacles franchis avec assurance, nous nous arrêtons pour une pause de midi bien méritée. Puis nous continuons notre progression. Le temps passe vite et chacun y prend du plaisir. Après les Toblerones, arrive le fameux rasoir, arête avec 3 pitons rocheux qui permettent de bien s'assurer. Heureusement car de chaque côté le vide est bien présent. Encore quelques efforts et nous arrivons finalement à la ruine de Spiegelberg, qui marque la fin de notre belle aventure. Chacun est content de la journée qu'il a passée avec une météo au top, une cheffe de course expérimentée et patiente, et des participants courageux. 30 minutes de marche nous ramènent au Noirmont où nous buvons une bonne boisson tirée du frigo de Bulli, pour clore cette magnifique journée. Un grand merci à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures.
Fred Kohli
Escalade de 250m principalement d’arête entre 4a et 5b pas trop soutenue. Belle vue, rocher correct à bon. Beau temps, mais, étonnament, avec une forte bise au Valais.
La description de l’accès comporte une erreur, il faut s’arrêter au parking 11.6 et non pas 10.6 sur la route d’accès à Sembrancher.
Erreur aussi pour la description de la descente qui n’est ni rapide, ni bien marquée!
Mais cela n’a pas empêché tout le monde de grimper en tête et même de faire plus ou moins presque toute la voie sur sangles, coinceurs et friends.
Bravo Maximilien, Alexandre, Christelle et Maxime pour cette audacieuse performance.
Jean-Michel
Org. Alfred Strohmeier, Jacques Isely
21 Jeudistes se sont rendus en train et bus à Därligen sur la rive sud du lac de Thoune. Après une montée de 250 mètres, effectuée en une petite heure, nous arrivons à l’hôtel-restaurant Meielisalp. Une magnifique vue se dégage en direction de Thoune, avec des vues sur le Niesen et le massif du Stockhorn. Nous prenons le café et autres bibines sur la terrasse. Merci à François Godet de partager sa fête d’ anniversaire en nous offrant les consommations. Nous reprenons la randonnée sur des chemins variés dans la forêt et à travers des pâturages pleins de fleurs. Les jolis sentiers sont entrecoupés de passages sur du dur, ce qui permet de converser sans fixer ses pieds. Peu de temps après le pont suspendu sur le Spiessigraben, nous arrivons à notre place de pique-nique. C’est un peu tôt, mais nous choisissons le confort des bancs. Pleins d’énergie, nous reprenons la randonnée. Encore quelques montées et nous arrivons au point culminant du parcours. Nous entamons ensuite la descente, parfois assez raide, mais c’est effectivement plus joli de descendre la gorge du Gröbelbach plutôt que de suivre la pente douce du Panorama Weg. Encore 20 minutes sur le bord du lac, et nous voici à Faulensee See (ce n’est pas un pléonasme, car il y a aussi Faulensee Dorf), où nous attendons patiemment le bateau. Naviguer tranquillement jusqu’à Thoune est la cerise sur le gâteau. Les vues sur le Niederhorn, le Niesen, le Stockhorn, mais aussi sur les belles maisons, châteaux et cultures du bord du lac sont magnifiques et reposantes. Malheureusement, les Bernoises restent cachées par des nuages. Puis nous prenons le train à Thoune et arrivons à Neuchâtel, contents de cette belle journée ensoleillée dans le ciel et dans les cœurs.
Un grand merci à Jacques Isely qui m’a secondé et qui s’est occupé de l’achat du billet collectif, en surmontant les aléas de la bureaucratie ferroviaire avec patience.
Merci à tous, pour l’ambiance joyeuse et amicale.
Alfred
PS : 13.5km et +/-620m en 4h15
Un soleil radieux nous a accompagnées tout au long de la rando.
Belle montée par la gorge du Gore Virat et sentier des crêtes du Mont Raimeux et pique-nique au pied de la tour.
Descente relativement douce pour rejoindre Moutier
L’Hasenmatt : hommage à Pierre
Un vendredi de février 2012, Pierre emmenait Christelle et Claudine à la découverte, en ski de randonnée, de l’Hasenmatt, sortie épique faite en traversée. Ce fut le début d’une belle aventure humaine et montagnarde. Par la suite, Pierre pris sous son aile un petit groupe des "Dames" pour les initier aux bases de l’alpinisme.
On se souvient des ancrages bricolés dans son jardin, de ses démonstrations techniques, lecture de carte et azimuts et même de l’apprentissage de remontée sur corde pendue à un arbre. Il était toujours prêt à partager son immense connaissance de la montagne qu’il avait parcouru dans tous les sens et surtout hors des sentiers battus.
Ce mardi 13 mai, un an après sa disparition, cette course était l’occasion de lui rendre hommage et de se remémorer les belles sorties d’alpinisme et autres que nous avons faites en son agréable compagnie.
Une joyeuse équipe de 14 randonneur·euses s’est retrouvée sous la conduite de Claudine et Christelle pour une sortie sur les traces de Pierre. Le groupe s’est réuni au complet à la gare de Soleure, où Claudine et Andrew nous attendaient pour partager un café. Nous avons ensuite poursuivi ensemble en train jusqu’à Im Holz, point de départ de la randonnée vers l’Hasenmatt.
La montée, d’environ deux heures, s’effectue à un bon rythme. Par moments enveloppés dans le brouillard, nous profitons aussi de magnifiques percées de soleil qui illuminent notre progression à travers la forêt et les pâturages. Au sommet, c’est un soleil éclatant qui nous accueille, nous offrant des conditions idéales pour savourer notre pique-nique face à un panorama à 360 degrés.
Un moment de recueillement nous rassemble : une bougie est allumée en hommage à Pierre, et des photos souvenirs circulent entre les participant·e·s.
Avant d’entamer la descente vers Oberdorf, Claudine et Andrew nous régalent avec un délicieux gâteau aux noix et au chocolat. Le ventre plein, nous amorçons la descente en longeant de magnifiques et odorantes étendues d’ail des ours et de populages des marais.
La brume fait quelques retours discrets, mais c’est sous un soleil radieux que nous atteignons Oberdorf.
C’est alors que Claudine nous propose un petit défi : rejoindre à pied le prochain arrêt de train, avec seulement 25 minutes devant nous. Plusieurs participant·e·s relèvent le challenge avec enthousiasme, et nous atteignons sans peine la gare d’Im Holz à temps pour notre train. Les « gruériens » prennent congé de nous à Soleure, tandis que nous poursuivons vers Neuchâtel.
Merci à tout·e·s pour m’avoir si bien accueillie pour cette deuxième randonnée avec le CAS. Entre brouillard, gâteau, soleil et défi ferroviaire, c’était une journée haute en couleur… vivement la prochaine !
Sylvie & Clo
Aujourd’hui, Jürg nous a amené dans sa région, l’Emmental. Magnifique randonnée en boucle au départ de Zollbrück en passant sur les crêtes au-dessus de Unterer- und oberer Frittenbach . Le paysage est magnifique et nous passons devant de nombreuses belles fermes, avec de beaux jardins et des décorations originales. Sur le chemin du retour on traverse la forêt de Dürsrütti chargée d'histoire, avec ses épais et hauts sapins blancs.
Heureusement, la pluie tant annoncée, n’est pas venue et nous arrivons au sec à Zollbrück pour prendre notre petit café traditionnel avant de prendre le train.
Merci à tous les participants à cette belle journée.
Le cours a été déplacé au mardi 13 mai en raison des mauvaises conditions meteo. Le cours a eu lieu aux Sangliers dans le secteur “Petit Corbeau”. Ce secteur se prête bien à la pose de coinceurs et de Friends.
Tout le monde a grimpé en tête en utilisant des friends et des coinceurs.
Bravo!
Sortie à la Wissenflue
Grand beau et températures estivales sont annoncés pour la sortie à la Cendrée. Bonnes nouvelles, mais c’est vraiment pas idéal pour cette falaise, qui se transforme rapidement en four. La sortie est donc relocalisée en altitude et au frais, à la Wissenflue (en dessus de Thun). Les grimpeurs se retrouvent donc vers 8 :30 à Reutigen , pour l’indispensable café. Puis montée par la route péage jusqu’à l’alpage de Längenberg, à 15’ du pied des voies. Jean-Michel et Alexandre débutent par une voie de plusieurs longueurs, alors que le reste du groupe se déplace vers la droite du site, pour grimper les moulinettes pouvant atteindre 40m. Grimpe au soleil, assurage au frais à l’ombre des sapins, un rocher magnifique et une splendide vue sur les Bernoises au sommet des voies : c’est top ! A la fin de la journée, les grimpeurs ont les bras bien fatigués et se mettent souvent en mode « sachet de thé Lipton » et les assureurs adaptent aussi quelque peu les positions pour l’assurage…Une bien belle journée de grimpe!
Course A : 1.5.2025 Reuchenette – Montoz – La Heutte
Rdv : 07h40 Halle de la gare de Neuchâtel
Départ du train Neuchâtel 07h53 voie 5 - Bienne – Reuchenette-Péry à 08h30.
Reuchenette – Rière Prau – Les Planchettes – La Verrière – Cabane La Rochette – Montoz - Métairie de Malleray – Werdtberg – La Vanne – Reuchenette.
Retour en train Reuchenette-Péry 15h30 – Bienne - Neuchâtel à 16h07.
T2, 16.4 km, +/-928 m, 5h45 au total.
C’est à Péry-Reuchenette que nous descendons du train. Le restaurant La Fontaine nous accueille pour le café traditionnel. Merci beaucoup à Freddy Moret de nous offrir les boissons et les croissants. L’itinéraire de montée suit de bons sentiers en partie raides. Les arrêts-boissons sont les bienvenus. Arrivés sur la crête, proche de la cabane La Rochette, nous suivons le chemin jusqu’au sommet du Montoz que nous atteignons à 11h40. Nous cassons la croûte tout en admirant la vue et en appréciant le calme. Il fait chaud, le ciel est bleu, que demander de plus. Pour le retour nous revenons par La Rochette et continuons sur un large chemin jusqu’à La Werdtberg. Puis un sentier descend jusqu’au-dessus du village de la Heutte. Là nous devons choisir soit de continuer jusqu’à la gare sans possibilité de boire un verre, soit de prolonger le parcours d’un km jusqu’à Péry-Reuchenette où nous pouvons acheter une boisson au magasin Volg. La seconde solution est privilégiée ! Le train de 15h30 nous ramène à Neuchâtel.
Adrien Ruchti et André Pahud.
Départ depuis Neuchâtel en train pour rejoindre Tavannes, destination du début de notre randonnée. Par un chemin traversant la forêt et les pâturages, nous montons directement les 650 mètres qui nous amène sur la crête du Montoz où nous attends une magnifique terrasse et une belle table au Restaurant de la Werdtberg, préparée à notre attention. Après un café-croissant, nous continuons sur la crête jusqu'au sommet du Montoz où nous constatons que nous ne sommes pas seuls. En effet, nous rencontrons 3 clubistes en reconnaissance pour une course ultérieure. Nous nous installons à cet endroit pour la pause de midi et profitons d'un très agréable soleil et d'une belle vue sur le plateau. Depuis là, nous suivons un chemin blanc qui descend sur 850 mètres en pente douce jusqu'à Péry-Reuchenette, lieu de la fin de notre randonnée. Après cette randonnée de 18 kms, les 15 participants, ravis de cette journée, reprennent le train pour rejoindre notre lieu de départ.
Jolie sortie dans un paysage printanier parmi les feuillages et mousses d’un vert tendre apaisant et les primevères, hépatiques, violettes et gesses colorées.
Nous commençons notre marche par une montée jusqu'à la Ferme Robert, puis décidons d’une petite rallonge jusqu’à la Fontaine Froide pour ensuite descendre à l’usine électrique des Moyats au-dessus de Champ-du-Moulin.
C’est là que débute notre tournée des lieux. Grâce à notre guide de l’entreprise Vitéos, nous découvrons les importants travaux réalisés à partir de 1884 soit pour utiliser l’eau de l’Areuse ou pour exploiter les différentes sources et nappes phréatiques de la région. Nous visitons l’usine électrique avec ses forces motrices, la source nacrée, l’aqueduc d’eau potable de la Chaux-de-Fonds et celle de Neuchâtel puis nous poursuivons vers le détailleur de Combe-Garot pour terminer la visite à la galerie de Pré-Dernier. Nous apprenons que les sources de la rive gauche de l’Areuse alimentent en eau la ville de La Chaux-de-Fonds et celles de la rive droite cela de la ville de Neuchâtel. Visite riche et intéressante!
Nous poursuivons notre route le long de cette rivière connue loin à la ronde pour arriver à Boudry.
Merci à tous les participants pour leur intérêt et relevons que la visite est gratuite, ce qui est rare de nos jours?
Schartenflue (760m) – Dornach, 22-23 avril 2025
Ce furent deux journées extrêmement variées et culturellement fort intéressantes voire même surprenantes !
Une brève visite de la charmante vieille ville de Laufen durant le temps d’attente entre deux transports avec une pause-café bienvenue et nous arrivons ensuite en bus à l’abbaye de Mariastein SO, deuxième plus important lieu de pèlerinage en Suisse après Einsiedeln ! Nous prenons le temps d’entrer, d’admirer, nous laisser imprégner… et descendons les multiples marches qui nous mènent à la grotte : tout un voyage d’inscriptions plurilingues. Repartis, nous nous engageons plus tard dans l’étroite et pittoresque gorge du Chälegraben pour rejoindre par le Blauepass notre point le plus haut du jour, la crête du Blaueberg (837m). Le sentier serpente agréablement et nous offre de temps à autre de beaux points de vue sur le pays bâlois ou soleurois (eh oui deux enclaves soleuroises se serrent à la frontière nationale !). Nous passons plusieurs bornes nous rappelant ce partage de territoire ; elles portent même encore l’ours de Berne ! Au bas de la colline, certaines s’essayent à grimper sur le gigantissime banc touristique ; trois accèdent au trône dont notre cheffe de course, Marie-Claude. Notre première journée parfaitement ensoleillée s’achèvera à Dornach après un long suivi de la Birse. Notre hôtel est un ancien monastère soigneusement rénové, plein de charme, accueillant et confortable ! Son jardin d’herbes et de plantes vaut le détour avant le souper.
Le lendemain, nos guides nous ont préparé une boucle riche en rebondissements : nous montons à la Schartenflue et en redescendons par courtes étapes marquées soit de curiosités plus ou moins naturelles (jardin anglais de l’Ermitage surplombé par le château de Birseck, grands étangs, cerisiers en fleurs…), de vestiges historiques (château de Dorneck et autres ruines) ou de monumentales architectures. Ces dernières étaient marquantes : la collégiale et ancienne cathédrale le Dom d’Arlesheim et surtout le Goetheanum, un « monstre » de béton, haut lieu de l’anthroposophie ! A peine de retour en gare de Dornach, le ciel s’est déversé… mais nous étions à l’abri, attablés devant une boisson bien méritée. Un grand merci à Marie-Claude et Adrien pour la parfaite gestion de la météo et du parcours par les points forts de la région ! Et merci à toute l’équipe pour les enrichissants partages. A bientôt !
Denise Röthlisberger
La Berra étant couverte de neige, une course de remplacement a été proposée. Rendez-vous à Chambrelien pour une montée au château de Rochefort, puis aux Rochers de Tablettes. De là redescente en direction de La Tourne, puis sur Rochefort et Chambrelien. Météo s’améliorant d’heure en heure, belle vue sur la Berra enneigée au loin depuis le point de vue panoramique au-dessus de Rochefort. Belle rando, joyeuse ambiance et un verre pour terminer au bistrot Le Loco de la gare qui a aimablement ouvert pour nous !
9 Jeudistes partent de la gare des Brenets sous la pluie en direction de la Douane par un chemin original.
De là, nous allons à la recherche des fritillaires aux abords du marais de Goudebas, puis nous longeons la rivière la Rançonnière.
Et voilà que ça monte vers la Caroline et la tour de Jürgensen (construit en 1870 et rénové en 1970) et son brumeux panorama.
Depuis Chatelard, nous entamons la montée vers l’Augémont et commençons sous un épais brouillard, un gymkhana pour trouver
La Saignotte, ferme des aïeux Isely. Il nous reste 10 minutes ( X4 ) afin d’accéder à la cabane des Recrettes, pour un repas bien mérité.
Le retour aux Brenets, se fait par la sauvage combe à l’ours et un arrêt à la boulangerie.
Parcours de 15,5km, maitrisé en 04h35, dénivelé +- 657m
Merci beaucoup à Jacques Isely pour les boissons offertes et les souvenirs de la Saignotte, ainsi qu’au super job de notre adjoint Philippe Fabbri.
Félicitations à toute l’équipe pour leur courage et pour leur compréhension à cette étonnante reconnaissance.
Après un réveil très matinal et quelques heures de train, nous arrivons à Bergün, dans les Grisons, sous un soleil radieux. Notre randonnée débute par de la marche sur quelques km ainsi que sur un quad, qui nous a pris en stop, pour arriver jusqu'à la neige.
L'aventure ne fait que continuer car nous varions entre skis aux pieds ou marche sur des branches le long d'un ruisseau.
Arrivés à la Kesh hütte, à 2625m, nous ne voyons pas le temps passer entre les rires et le jeu "mayer".
Dimanche matin, quelle déception, le Piz Kesh, à 3418m, que nous voyions si bien hier, est camouflé dans le brouillard. Nous gravissons le "Piz Happy, à 2626m", pour redescendre sur Davos et malheureusement écourter notre sortie: la météo nous annonce de la neige pour les deux prochains jours.
Fort heureusement, l'aventure est faite de plans B, nous nous retrouvons donc le lendemain pour crapahuter sur l'arrête des Sommêtres. Que de rebondissements également mais nous terminons notre journée autour d'une délicieuse fondue, sur le même fond sonore qui a résonné tout le wkd, c'est-à-dire des rires et des rires.
Un grand merci à Gilles, "Jean-d'aventure" et la fine équipe pour cette sortie mémorable.
Aline et Nadine
Belle escalade au pic Grandval et, plus soutenue, au Pic Crémine. Beau temps! Bravo à Maximilien et Karla qui ont repris l’escalade en tête après une assez longue pause.
Deux jours en montagne : entre la joie du Mittler Tierberg et la sagesse face au brouillard
Notre projet initial de gravir le majestueux Rosenhorn ayant été contrarié par une météo incertaine, nous nous sommes rapidement tournés vers un plan B tout aussi séduisant : le Steingleitscher. L'approche à skis fut agréable, glissant sur une neige portant déjà quelques traces de passage, jusqu'à ce qu'une section plus abrupte se dresse devant nous. Là, les skis ont cédé leur place aux crampons, nos pas devenant plus lents mais plus assurés sur la pente raide. Une fois cette difficulté négociée avec prudence, le plaisir de rechausser les skis fut immédiat, nous lançant à l'assaut du Mittler Tierberg. Le ciel, d'abord hésitant, s'est finalement dégagé, baignant le paysage d'une lumière magnifique. La montée s'est déroulée dans une ambiance conviviale, chaque pas nous rapprochant de notre objectif. La récompense au sommet fut à la hauteur de nos efforts : un panorama grandiose s'offrait à nos yeux. La descente du Mittler Tierberg fut parsemée de quelques surprises dues au travail du vent sur la neige, nous demandant une légère adaptation de notre technique, mais nos chefs, connaisseurs du terrain, avaient su choisir les meilleures lignes pour un plaisir maximal. La journée s'est achevée dans la chaleureuse atmosphère de la Tierberglihütte, où un repas savoureux et des échanges animés ont scellé cette belle réussite.
Le lendemain, l'appel des cimes du Sustenhorn et du Gwächtenhorn était toujours présent, malgré un épais brouillard enveloppant la montagne dès notre réveil. Animés par l'espoir d'une éclaircie, nous avons quitté la cabane à pied avant de chausser les skis au pied du glacier. L'ascension a débuté dans une ambiance ouatée, la visibilité réduite ajoutant une dimension mystérieuse à notre progression. Cependant, nos espoirs se sont rapidement dissipés avec la persistance et même l'intensification du brouillard, rendant toute progression sur le glacier potentiellement dangereuse. La décision de faire demi-tour fut prise à regret, la sécurité primant sur notre désir d'atteindre les sommets. La descente sur le glacier nous a ramenés à la pente délicate franchie la veille, que la nuit et le changement de conditions avaient rendue encore plus exigeante. C'est avec une concentration accrue que nous avons négocié ce passage. Le retour vers notre point de départ s'est ensuite déroulé sans incident.
Ces deux jours en montagne ont été une véritable illustration de la nature versatile de cet environnement. Nous avons goûté à la satisfaction d'un plan B réussi et appris l'importance cruciale de la sagesse et de la prudence face aux caprices de la météo. Une expérience enrichissante, où l'aventure se niche parfois autant dans l'atteinte d'un sommet que dans la décision responsable de renoncer.
Les Sommêtres.
Partis pour faire le déplacement en transports publiques, en chemin pour la gare, on apprend que le train par lequel doit nous rejoindre Katia, est bloqué au milieu de nulle part, retard indéterminé. Une heure, un café et trois tours de quartier plus tard, il semble que le train reparte, mais en sens inverse ! On laisse Katia élaborer d’autres plans et on file chercher une voiture pour rejoindre Joëlle au Noirmont. Départ différé, mais enthousiasme intact vu la journée radieuse !
L’arête, vous la connaissez, on ne va pas s’attarder, si ce n’est pour dire que le rasoir est toujours aiguisé !
Une reprise facile pour réexercer les bonnes manœuvres sous l’œil bienveillant et patient de Carlos. En conclusion, toujours se rappeler que le nœud le plus important en montagne est le neurone !
Nous n’avons pas su la fin de l’histoire pour Katia, mais on lui souhaite d’avoir quand même pu profiter de sa journée. La nôtre s’est terminée en douceur, par une mélodie de guitare qui nous a accueillis au sommet de l’arête.
Merci à Joëlle et Carlos pour cette cordée en trio, qui pourrait devenir une classique du lieu !
Iris Stauffer
Belle journée pour découvrir le Chêne des Bosses et marcher jusqu’à Moutier sous un soleil magnifique.
Merci à tous les participants!
Belle journée ensoleillée dans le Jura et au bord du Doubs.
Merci à toute l’équipe de votre présence.
TurtBrunTracBisZin
Jour 1
De St-Luc à la Turtmannhütte
Une météo radieuse s’annonce pour cette course de 3 jours dont un fameux 4'000.
Départ de la troupe en train à 6h39 de Neuchâtel. Nous récupérons 2 participants à Yverdon-les-Bains et une 9ème co-équipière nous rejoint à Sierre. Nous sommes au complet et montons en car postal jusqu’à St-Luc. Arrivée vers 10h et premier petit portage à travers le joli village du Val d’Anniviers. Et hop, on emprunte les remontées mécaniques jusqu’en haut de Bella Tola ; sympa l’entrée en matière de ces trois journées !
A 3'000 m. d’altitude le ciel est bleu, le soleil brille et les pistes de ski sont immaculées mais ce n’est pas tout, aujourd’hui nous devons rejoindre la Turtmannhütte. Alors en route pour une longue descente jusqu’à 2'000 m. d’altitude puis nous peautons enfin et débutons notre première jolie montée. Une pause pic-nic s’impose et plus tard, au lieu-dit Frilistafil, alors que la cabane approche, nos chefs de course décident de profiter de ce temps printanier pour affiner nos connaissances en mouflage : mise en scène afin que chacun puisse tester ses apprentissages et les différents nœuds de huit, guide, double pêcheur et papillon. En effet, vendredi et samedi des traversées de glaciers se présentent et nous imposent de connaître ces spécificités. Quel bon récapitulatif !
Nous nous remettons en route pour aller déguster une bière fraiche et bien méritée à notre première cabane. C’est à 16h sur la terrasse de la Turtmannhütte à 2'519 mètres d’altitude que nous faisons santé. Repas à 18h30 et extinction des feux à 21h.
Tania
Jour 2 : Turtmannhütte – Brunegghorn – Cabane de Tracuit
Après une nuit requinquante, nous partons pour une longue journée qui nous mène à la cabane Tracuit, via le Brunegghorn. Pas le temps de s’échauffer ! Il faut chausser ses crampons et mettre les skis sur le sac afin d’affronter le couloir de Gässi qui nous permet de rejoindre le Brunegggletscher. Arrivés sur le plateau, un magnifique environnement glacier nous attend. Au sommet, un panorama à 360° s’offre à nous avec une vue époustouflante sur le Weisshorn. S’ensuit une descente cartonnée jusqu’au glacier de Tourtemagne. Avant d’entamer un dernier effort, une pause s’impose pour reprendre quelques forces. C’est sous une chaleur estivale que nous débutons notre dernière ascension de la journée avec vue imprenable sur les magnifiques séracs. L’arrivée à la cabane de Tracuit se fait sous un ciel sans nuage et la vue sur la couronne des 4000 est incroyable ! Cette magnifique journée brillamment emmenée par Monica (et Jérôme) se termine dans la bonne humeur et avec en guest star, le bien nommé Inoxtag qui ne manque pas de se joindre à nos chants afin de souhaiter un joyeux anniversaire à Jérôme !
Maryline
Jour 3 : Cabane de Tracuit – Bishorn – Zinal
Les émotions fortes commencèrent dès le petit déjeuner ! Pour certain.e.s , ce fut par un selfie avec Inoxtag et pour notre cher chef de course Jérôme, nouvellement baptisé Lord Iron, ce fut par des vœux amicaux pour son anniversaire !
Toute l’équipe se mit en route pour le Bishorn. D’abord avec les couteaux, puis sans, puis en cordées de 3 (pour l’exercice et aussi pour ne pas se faire surprendre par une crevasse désobéissante), pour finalement remettre les couteaux, afin de mieux tenir sur nos lattes, surtout en compagnie d’un vent formant de belles spirales de neige en-dessus de nous. La montée jusqu’à 4151m se fit en douceur, admirant les paysages à couper le souffle, contents d’être entouré.e.s par des chef.fe.s de course consciencieux.ses et pédagogues (on n’a pas manqué de râler devant des jeunes qui nous dépassaient tout en marchant sur notre corde). Les émotions fortes ont bien sûr été aussi au rendez-vous au sommet. Toute l’équipe s’est émerveillée du panorama de la couronne impériale !
Il ne restait plus qu’à descendre ! C’était plus vite et simple dit que fait. Notre descente de 2548m nous a gardé son lot de surprises, avec une douce neige tant qu’il y en avait, puis un labyrinthe-aventure dans les rhododendrons pour chercher la dernière neige. Celui-ci nous a amené vers un magnifique troupeau de (vieux) bouquetins et un pont digne de l’Himalaya. Les derniers kms de skating devinrent presque une partie de plaisir ! Un gentil chauffeur de car nous a déposé devant l’épicerie de Zinal. Nous avions juste le temps de faire des provisions gourmandes pour notre voyage du retour.
Un immense merci à Jérôme et Monica pour cette course inoubliable et leur soin dans leur accompagnement, sans oublier Jeanda grâce à qui une troisième cordée put vivre cette belle aventure !
Laurence
En partant du barrage de Schiffenen, nous longeons le lac jusqu’à l’ermitage de la Madeleine.
En passant par le pont de Grandfey sur la Sarine, nous reprenons le train à Fribourg Poya.
*Arolla - Nacamuli - Chanrion - Les Dix – Arolla / 4 jours*
Départ d'Arolla le dimanche, on se retrouve à 8h30 pour le café au Tea-Room des Raccards à Evolène. Pour être sûr de ne pas l'oublier dans le frigo le matin (ce qui ne lui est évidemment jamais arrivé), Gilles décide d'y acheter son sandwich pour midi. Laurent et Jon en font de même. Nicolas et Jean-Marc ont quant à eux préféré blinder leur sac de sandwichs pour les 4 jours à venir, quitte à renoncer à la paire de chaussettes de rechange.
*Jour 1: Arolla -> Refuge de Nacamuli (IT)*
Montée du glacier d'Arolla en direction de Nacamuli, c'est parti! Arrivés au col Collon, le vent souffle fort, la neige est glacée. On renonce à monter la Vierge. C'est peut-être mieux ainsi. On descend alors directement sur le Rifugio Nacamuli. "Rustique" nous avait-on avertis. C'était bien dire, une vraie cabane de montagne comme on les aime ! Les toilettes : un cube en plein vent glacial, une grille et un trou. Les cloches sonnant au vent, il s'agissait simplement de bien viser. Tâche pas évidente pour chacun, il suffisait de le constater sans y mettre les pieds dedans.
L'accueil des deux gardiens italiens était très chaleureux. Délicieux souper en 4 plats cuisiné par Giorgio dans cette petite cabane: quel chef! À chaque plat, au rythme enjoué des "Ma, vous n'allé pas fairrre cé pétit rrreste !" de Marco, les panses étaient bien remplies pour passer une nuit bien fraîche. De plus, avec ce vent glacial et puissant, le défi était de taille : faire confiance aux sphincters ou oser durant la nuit braver les vents pour se rendre aux WC ?
*Jour 2: Nacamuli -> Chanrion*
Au matin, le réveil sonne à 5h30. Fausse alerte, c'est Nicolas qui avait oublié de désactiver son alarme habituelle. On se rendort. La veille, les discussions étaient vives: déjeuner à 8h ou à 7h30? Laurent nous sauve de ce dilemne en tranchant : déjeuner à 7h45!
La montée sur le col est rude, froide, vent fort, pente raide glacée. Dans les flocons qui volaient à l'horizontale, Laurent annonce y avoir "perdu des plumes". Cette montée aura mis Gilles un peu grinche pour toute la journée. La bouteille de rouge ouverte à l'apéro - même si les habitués y auraient préféré du blanc - aura eu raison de tous les maux, ramenant la bonne humeur dans tout le groupe. Et pour une bonne raison : l'anniversaire des 45 ans (environ...) de Laurent ! La salle remplie a entonné alors un "Joyeux anniversaire", lumières éteintes, bougie sur le brownie - qu'il partagera en 5 parts, avec son grand cœur légendaire. Laurent recevra même un bisou de la gardienne, sous le regard presque jaloux de nous quatre.
Achetez les fix Fritschi. Même si on les critique et qu'on ne jure que par ATK, achetez les fix Fritschi. Ça critique, ça critique, usant de noms fort peu élogieux, parce que les fix fermeraient mal, ou que ça se casserait tout le temps, alors qu'au final, il ne manquait simplement qu'un tour de vis pour que tout fonctionne parfaitement. Et le lendemain, quelle autre marque de fix fermait mal ? Et on a le toupet d'accuser un peu de glace innocente sous le soulier... Bref, on a bien rigolé.
*Jour 3: Chanrion -> Cabane des Dix*
Depuis Chanrion, montée sur le glacier du Giétro, coûteaux presque tout du long, par le col de Lire Rose d'abord. Pic Nic dans la cuvette sous un ciel bleu et un doux soleil. Puis, on attaque le col du Mont Rouge, au haut duquel il sera finalement nécessaire de faire 50m de portage. Arrivés sur le glacier, l'équipe est prête pour le Mont Blanc de Cheilon. Une arrivée massive de nuages denses va finalement remettre le projet en question. On décide d'y renoncer, par manque total de visibilité. Arrivés tôt à la cabane, on se désaltère d'une bonne bière, d'un thé, ou d'une Calanda pour les adeptes. Sieste pour certains, on se retrouve à 17h30 pour l'apéro: cette fois-ci avec un coup de blanc d'abord, juste ordre des choses ! L'équipe est bien formée, complice et enjouée, les discussions passionnées vont bon train.
*Jour 4: Cabane des Dix -> Arolla*
Au réveil, le temps est toujours venteux, neigeux et brouillardeux. À regret, on renonce définitivement à l'ascension du Mont Blanc de Cheilon, et on renonce même au retour par le col des Ignes. Retour direct par le Pas de Chèvres, sur lequel s'encolonnent en nombre les randonneuses et randonneurs qui ont toutes et tous opté pour le retour sur Arolla. Au sommet du Pas de Chèvres, ce n'était pas le moment de sortir le pic nic: les grésilles dans le vent tempétueux nous maltraitaient les joues. Arrivés en bas, la météo douce et clémente contrastait vivement avec le col qu'on venait de passer.
Pour conclure ce beau périple, on prend un café à la yourte.
Les joues rosies et les muscles des jambes rappelant les cols franchis, c'est avec de chaleureuses poignées de main que les membres du groupe se saluent.
Merci à Laurent d'avoir organisé cette magnifique sortie, nous emportant avec ton enthousiasme communicatif. Merci à Gilles pour ton accompagnement et le précieux partage de ta grande expérience. Et merci à chacun pour ces beaux moments partagés!
Récit : Jean-Marc Varidel
org.-Willy Buss et Sanae Takahashi
Récit de course : 17 participants/es (dont 13 dames) ! se retrouvent à la gare de Chambrelien et prennent de suite le chemin vers 08 h 45 , d’abord le chemin bleu (sans visiter les ruines du Chateau de Rochefort ni les grottes préhistoriques de Cotancher) jusqu’à Champ du Moulin dessus , d’où montée à Freutereules et montée par des chemins blancs jusqu’à la Crête de Solmont .Pièges de chemin à 3 endroits , les 2 hameaux mentionnés et plus tard à la descente au point 978, risques de se perdre dans forets touffues ! Une dizaine de gouttes de pluie sur la Crête, retour du beau temps de suite et pic nic sur terrasse avec vue imprenable sur les Alpes et le Creux du Vent et..les Lac de Neuch. Longé crête jusqu’aux Tablettes, puis descente raide en direction de Chambrelien en traversant hameau de Prise .Descente en retrouvant le chemin bleu pour rejoindre le buffet de la gare de Chambrelien ( env 15h15 ) que le patron Paul Cachelin a ouvert tout exprès pour nous . Verrée et sustentation très agréable. La petite chienne Catline a magnifiquement vaincu ces 16,3 kms, 850 m de dénivelé et 5h15 h de marche effective.
Merci à toutes et tous pour cette course magnifique et sans incidents et merci à Sanae Takahashi pour la très efficace co-organisation .Willy Buss
Nesthorn
Réveil 3h pour nos aventuriers après une nuit assez chaude et imprégnée des poireaux de la soupe de la veille. Après le déjeuner et les derniers préparatifs, nous nous lançons dans la descente des échelles, équipés de nos crampons, et regagnons nos chères spatules qui nous ont attendus vaillamment toute la nuit. Nous attaquons alors la redescente a skis de l’Oberaletschgletscher pour rejoindre le pied du Beichgletscher, lampe frontale sur la tête et seuls au monde, les quelques loupiotes visibles au loin se dirigeant vers le roi du coin, l’Aletschhorn.
Nous commençons donc l’ascension du glacier, direction le Gredetschjoch et, surtout le Nesthorn. Le jour commence à poindre, et le glacier nous dévoile petit à petit ses impressionnants séracs. A un certain point la montée se fait plus raide et nous décidons de nous encorder. Quelques équipées se font voir derrière nous dont une qui nous rattrape, et Lucie notre cheffe de course, qui en a marre de (leur) faire la trace, se propose de les laisser passer pour qu’ils fassent leur part du boulot. Finalement sans un merci ils se dirigent vers le Breithorn tandis que nous poursuivons notre chemin vers notre col.
Nous sommes tout juste dans l’horaire, le soleil brille et les conditions sont topissimes, mais Olivier notre co-chef de course et Michel décident qu’ils n’iront pas plus loin. Après quelques tergiversations, les trois autres décident qu’ils ne peuvent pas ne pas tenter le sommet par de telles conditions, ce malgré l’heure qui tourne et la perspective de se faire maudire par le reste de l’équipe. Ils attaquent donc cette belle arête, bien aidés par de belles marches déjà présentes et une neige molle à souhait. Le sommet est atteint à 12h26 et nous nous assurons à la belle croix qui y trône fièrement pour observer le magnifique panorama de ce sommet central et idéalement situé. Sans perdre de temps (malgré l’arrêt photo toutes les 5 min de Lucie), nous redescendons en direction du col pour rejoindre nos deux compères dont on espère qu’ils ne nous insultent pas de tous les noms (« mais on leur offrira des glaces, et tout ira bien… »). Ces derniers ayant eu la bonne idée d’attaquer les rappels vers le Gredetschtal sans nous attendre, nous les y rejoignons non sans peine.
Une fois le pied sur le glacier, nous pouvons rechausser les skis pour entamer la looongue descente à travers ce vallon marqué par les coulées régulières venant des couloirs adjacents. Après une alternance de carton, de soupe, de neige potable et de grosse purée collante, nous atteignons le bas de la vallée, et nous traversons un looong tunnel à pied et skis sur l’épaule pour regagner les hauts de Mund. Croyant être au bout de nos peines, nous réalisons que le prochain bus passe dans 1/2h, et que l’arrêt n’est en fait pas tout à fait là.
Une course effrénée commence alors, chaussures de skis encore aux pieds pour certains, du plomb plein les pattes pour tout le monde, à travers les hameaux et jardins sous l’œil médusé des autochtones, nous regardant courir comme des dératés à travers les champs. Le bus sera bien envahi par nos skieurs acharnés, et même le train à Brig sera attrapé plus vite que prévu. Une fin à l’image de cette sortie, intense et pleine d’émotions.
Un grand merci à nos chefs de course pour ce beau moment de partage!
Oskar
Notre projet initial était de partir dans la région du Gauli, dans les Alpes bernoises, mais la météo capricieuse nous a contraints à changer de destination. Après quelques discussions et l’analyse des conditions, nous avons décidé de nous orienter vers le Col du Simplon, un ancien chemin muletier aménagé au milieu du XVIIe siècle par Gaspard Stockalper, détenteur du monopole du sel, et devenu par la suite un passage historique ouvert par Napoléon Bonaparte au début du XIXe siècle dans le but de faciliter le transport militaire entre la France et l’Italie.
Le vendredi, nous avons mis le cap sur le Bortelhorn, également appelé Punta del Rebbio (3 193 m). En chemin, nous avons fait une halte à la Bortelhütte, où nous avons laissé notre matériel d’arête, étant donné l’heure avancée de la journée. Nous avons poursuivi notre ascension jusqu’au col sous un ciel d’une clarté parfaite, offrant un panorama exceptionnel sur les sommets environnants.
Bortelhütte: Cabane d'hiver, toujours ouverte (non gardée). Elle n'a que 4 places donc il vaut mieux se renseigner avant.
La descente a été un pur plaisir, avec une neige de printemps idéale, souple et agréable à skier. Après cette belle journée, nous avons rejoint l’hôtel Simplon-Blick, où nous avons été chaleureusement accueillis. La nourriture y était excellente, de quoi nous requinquer pour la suite de notre aventure.
Le samedi matin, la météo s’annonçait plus incertaine, avec un ciel couvert et quelques centimètres de neige fraîche tombés durant la nuit. Nous avions initialement prévu d’aller au Galehorn, et en montant, nous avons constaté que nous n’étions pas les seuls à avoir eu cette idée : une foule de randonneurs avait choisi le même itinéraire, sans doute en raison des conditions.
Avec une visibilité réduite, nous avons finalement décidé de changer de cap et de nous diriger vers le col du Böshorn. Après une descente agréable, nous avons remarqué que nous avions encore un peu d’énergie et avons entrepris l’ascension du Magehorn. De là, nous avons profité d’une superbe descente sur un itinéraire de raquettes, serpentant à travers la forêt jusqu’à Gampisch, près du Alte Spittel.
Ce bâtiment, construit en granit, servait de refuge pour les hôtes et les voyageurs de commerce. A l'époque, un sentier muletier passait par le col du Simplon, dont certains tronçons sont encore praticables aujourd'hui. Ce sentier est aujourd'hui connu sous le nom de Stockalperweg. Il devait servir d'abri aux hommes, aux marchandises et aux animaux de mule. Les tissus et les épices étaient transportés dans un sens, la laine et la viande séchée, entre autres, dans l'autre.
La remontée vers l’hôtel, avec l’idée d’une bonne bière en récompense, nous a permis de clôturer cette journée sur une note gourmande et conviviale.
Le dimanche matin, nous nous sommes réveillés dans un épais brouillard, ce qui a semé le doute quant à notre objectif du jour : le Monte Leone. Notre confiance était moyenne, mais nous avons décidé de tenter notre chance en direction du col du Breithorn, notre point de décision pour poursuivre ou faire demi-tour.
En approchant du col, le vent semblait fort, mais comme prévu dans la prévision, une fois au sommet, nous avons été accueillis par un ciel d’un bleu éclatant et une totale accalmie. Cette découverte nous a poussés à poursuivre notre ascension vers le Monte Leone. La vue au sommet était incroyable, et nous avons eu la chance de trouver des conditions parfaites sur l’arête en neige, sans le moindre souffle de vent.
Après cette réussite, nous sommes redescendus vers le col, espérant déguster des frites bien méritées à l’hôtel. Malheureusement, la cuisine était fermée… mais nous nous sommes consolés avec un délicieux gâteau.
Ces trois jours ont été une magnifique aventure, ponctuée de moments de partage et de belles descentes. La montée au Monte Leone restera un souvenir impérissable, concluant en beauté cette escapade alpine.
-- Carlos
Org. Hansueli Weber et Jean-Claude Schnörr
Six Jeudistes de 72-92 ans participent à cette virée. Ils se lèvent tôt et viennent en transport public Neuchâtel – Saxon.
Café croissant dans la Locomotive et nous gagnons de la hauteur dans une foule bigarrée -aussi fada que nous- pour découvrir les Adonis. La balade se fera néanmoins au calme, croisant par-ci, par là un couple ou des randonneurs.
Après le torrent des Croix et sa chute d’eau le chemin nous mène à flanc de côteaux sur un sentier herbeux, parfois très exposé, à travers un terrain steppique avec des chênaies qui alternent avec des champs d’abricotier en fleur, des sous-bois fleuris avec des cerisiers sauvages en fleurs et des touffes d’adonis en abondance de part et d’autre du chemin. Nous sommes en plein au moment de la floraison luxurieuse.
Petite escapade vers la Croix de Vison/Charrat et ascension vers la Gîte : Voici un immense champ d’abricotiers centenaires avec leur écorce noir et tous en fleurs. La bise du plateau helvétique se mue en vent valaisan et les fleurs d’abricotier dansent comme des tatouillards. Pique-nique sur un banc avec un verre de blanc.
Le retour se fait sur les chemins goudronnés à travers des cultures d’abricotiers et de vignes : la taille est très diverse et le sol aride, pauvre et très en pente. Nous profitons de l’expérience professionnelle de notre vigneron neuchâtelois.
Le verre de l’amitié se fera à la Locomotive et une heure plus tôt que prévue nous rentrons à casa. Coût 52.- CFF.
Merci aux donateurs de café, croissant, vin blanc, bière et al.
Merci au co-organisateur Le premier des trois Jean-Claude
T2, 3h15, 11km, 500 de dénivelé.
Haute Route des Alpes Uri, de Real à Engelberg - 22-26 mars 2025
Jour 1
Dans le train qui nous emmène à Realp, les chefs de course Gilles et Roger sont clairs : La météo n’est pas au beau fixe, il pourrait neiger et y avoir du foehn. On démarre la haute route mais ce n’est pas certain qu’on la finisse ! Le passage clé sera le Lochberg, le deuxième jour, qu’il serait trop risqué de traverser en cas d’accumulations de neige soufflée. Ceci n’entame pas le moral des 6 participant.e.s, très reconnaissant.e.s que les chefs de course soient prêts à tenter le coup.
Le programme de ce premier jour est simple : montée directe de la gare de Realp à la Albert-Heim Hütte, située sur un magnifique promontoire 1000 m plus haut. Ceci est assez vite réglé, ce qui nous laisse du temps pour prendre nos quartiers dans cette cabane tout confort et faire plus ample connaissance autour de l’apéro (enfin, pour les rares participant.e.s qui ne se connaissent pas, le groupe comptant notamment 5 chef.fe.s de course du CAS Neuchâtel…).
Jour 2
La météo à l’aube est conforme aux prévisions : il neigeote, il fait gris et il y a du vent. On attaque cette longue étape chaudement habillés et bien protégés des intempéries. Bien trop chaudement, le temps étant en réalité plutôt doux et humide. Et comment enlever un collant en pleine ascension ? En se déshabillant quasi complètement au beau milieu des montagnes, bien sûr !
Arrivés sur la crête qui mène au Lochberg, les premiers rayons de soleil commencent à percer le brouillard. L’ambiance est absolument féérique, mais il s’agit de rester concentrés pour gravir ski sur le sac cette arrête escarpée, entre blocs de granit et neige fraîche.
Le temps de retirer les peaux, le ciel s’éclaircit. Verdict : les conditions sont parfaitement sûres, on peut attaquer la loooongue descente sur le Göscheneralpsee dans des conditions inespérées, avec même plusieurs passages en poudreuse !
La bonne humeur règne lors du pique-nique au soleil, on est maintenant confiants de pouvoir mener cette haute route à bout.
La traversée jusqu’à la Chelenalphütte est longuette, mais quelques descentes hasardeuses en peaux égaient le parcours. Après un bon souper, les gardiens nous font goûter leurs tavillons et bardeaux maison en nous expliquant la différence entre génépi et iva pour la rénovation de toits…
Jour 3
Grand ciel bleu au réveil, c’est idéal pour attaquer l’ascension du point culminant de cette haute route, le Sustenhorn (3502 m). Malheureusement, les nuages font leur apparition à mi-parcours, et une partie de la montée se fait dans la purée de pois. Petite frayeur à la Süstenlimi quand l’un d’entre nous perd un ski et qu’on le voit filer dans le brouillard. Le ski esttrès vite localisé quelques centaines de mètres plus bas, ouf ! Nouveau coup de chance, à l’approche du sommet tout se dégage, et on profite longuement d’un panorama incroyable. La descente à ski à proximité des séracs, sur plus de 1600 m de D-, est tout simplement grandiose. Elle se termine sur une jolie moquette parfaitement revenue.
Après une bonne douche chaude (!) et une après-midi au soleil de Steingletscher, on se fait initier à quelques jeux de société, mais les règles du Duduche sont un peu complexes pour nos cerveaux fatigués 😊.
Jour 4
Nouveau réveil sous le ciel bleu… du moins pour ceux qui ne sont pas réveillés depuis de nombreuses heures dans leurs lits au confort très relatif.
Aujourd’hui encore quelques nuages apparaissent durant notre ascension, qui démarre crampons aux pieds. La visibilité reste bien suffisante pour rejoindre le sommet du Fünffingerstock, la trace étant souvent entourée de majestueuses formations rocheuses. Quelques photos et high fives au sommet plus tard, on attaque la descente par quelques dizaines de mètres assez « spicy », comme diraient les remuantes californiennes qui font le même parcours que nous depuis quelques jours. La suite de la descente est tout aussi belle, dans quelques centimètres de neige souple sur un fond lisse et plus dur. Reste plus qu’à remonter à la Süstlihütte par un système d’échelles.
C’est notre dernier soir, nous sommes le seul groupe à la cabane, et l’apéro a tendance à durer un peu plus qu’à l’accoutumée, alors que les parties de Ligretto sont très disputées. Mais par le plus pur fruit du hasard, les parties sont presque toutes remportées par la même joueuse…
Jour 5
Au programme du jour : montée au Grassen, avant de redescendre sur Engelberg prendre le train du retour. On a été très chanceux jusque-là, ça ne sera pas le cas pour ce dernier jour : toute la montée se fait dans le brouillard, qui s’épaissit au fil des minutes. Il se met même à neiger assez fort et on n’y voit vraiment plus grand chose ; décision est donc prise de renoncer quelques centaines de mètres avant le sommet. La descente se fait « aux instruments » et prudemment. Quel gâchis, car tout laisse penser qu’elle doit être exceptionnelle en bonnes conditions. Le tout dernier bout se fait à pied et sous la pluie, c’est vraiment l’heure d’aller manger (ou pas) à Engelberg la fondue dont on rêve depuis 5 jours...
Un grand merci à toute l’équipe, vraiment top, et aux chefs de course qui ont su gérer cette haute route de main de maître et en toute sécurité dans une ambiance particulièrement agréable. On reviendra l’année prochaine !
Ce sont 15 jeudistes matinaux qui se sont retrouvés à la gare de Neuchâtel à 7 :10 pour se diriger vers Laufon après changement à Bienne. Les explications du chef de course, Alfred Strohmeier, ont permis aux participants de se réveiller complètement et de parfaire leurs connaissances de l’histoire de Soleure et de la région bâloise depuis la fin du moyen-âge en savourant la tresse offerte par Alfred. Le train régional nous a ensuite conduit à Aesch (BL), où notre marche a débuté. Le temps magnifique nous a permis d’apprécier une montée douce et régulière sous le couvert forestier, qui a culminé au Blauenberg à 824 m. Au passage nous avons pu pique-niquer dans une belle clairière avant d’admirer la borne triangulaire qui marque la frontière entre les cantons de Bâle-Campagne/Soleure et anciennement Berne, puisque le district bernois de Laufon a rejoint Bâle-Campagne en 1994.
Sur proposition de Heinz, soutenu par l’ensemble des participants, Alfred nous a conduits dans la descente des gorges très pittoresques du Chälengraben, avant de retrouver l’itinéraire initial et de rejoindre le monastère de Mariastein, qui est le deuxième lieu de pèlerinage en Suisse, après Einsiedeln. Une visite de l’église baroque a précédé la descente dans la grotte dédiée à Marie avec ses très nombreux exvotos. Au sortir d’une bière bien méritée, le tram nous a mené de Flüh à la gare de Bâle en nous permettant d’admirer une bonne partie de la ville rhénane avant de rejoindre Neuchâtel en changeant à Bienne. Finalement, compte tenu de tous les extras, la marche effective a été de plus de 4h30 et le dénivelé d’environ 686m pour une distance de 17km. Un cameraman/président nous ayant accompagné, de nombreux souvenirs vidéo de cette belle sortie devraient être bientôt disponibles. Encore merci à Alfred !
Phillippe Jeanneret, accompagnateur du jour.
On n’aurait pas pu rêver d’une plus belle journée ce jeudi 20 Mars pour enfin poser le pied sur l’Ile d’Ogoz.
Ensuite allégrement nous avons fait la randonnée qui nous a menée au Pont de Corbières en profitant de magnifiques coup d’œil le long du parcours.
A sa mise en eau, la retenue submergea prés de 1000 hect de terrain dont 2/3 de terrain productif, et 64 bâtiments.
Chaque année au printemps à pareille époque l’île devient une presqu’île pour quelques semaines. Le Groupe E vide une partie du lac de Gruyère en prévision de la fonte des neiges qui avec la pluie amène deux à trois fois plus d’eau que d’habitude.
Jolie randonnée facile sur les traces de Friedrich Dürrenmatt . Parcours agréable à flanc de coteaux entre vignes et forêts qui nous a fait traverser les jolis villages vignerons de Tüscherz, Twann et Ligerz. Pique-nique au soleil devant la petite église de Ligerz .
Descente depuis Prêles en transports publics
Un lundi au soleil...ou le fabuleux voyage vers le Grossstrubel...
Départ à l'heure ou les gars des bureaux sont encore le nez dans leur petit déjeuner, la tête embrumée des rêves de la nuit.
Après 3-4 changements de train, de bus...(on ne compte plus)... nous voilà à Engstligenalp...!!
Un ptit tour en télécabine et nous voilà arrivés sur ce plateau tout enneigé, majestueusement enveloppé de blanc...Nos chefs de courses nous mettent gentiment en mouvement...cap sur le sommet...on serpente sur la trace de Camille, toute en rondeur et en douceur...
La montée est progressive, c'est un réveil en douceur..avant un ptit coup de concentration sur une traversée étroite et un peu expo, crampons aux pieds, skis au dos pour arriver au frühstück platz...avec la récompense.. un grand soleil et la vue dégagée...
Pendant une ptite pause, on mate la descente.. hehe .. pas tracée, ptite poudre.. ca s'annonce bien!...La progression se poursuit le long d'une falaise au beau caillou jaune et brun foncé...
D'un coup, le mouvement s'accélère, Cristel met le turbo, suivie par Erich pour atteindre le sommet... Ah le sommet!... Cristel et Jérôme font des essais de poses artistiques... chacun son inspiration et le catalogue photo s'enrichit!
Puis la descente.. mi brouillard, mi dégagé... un ptit coup de concentration à nouveau dans un couloir avec des bouloches d'avalanches puis Jérôme se débride dans des slaloms endiablés entre les sapins...on a du mal à suivre! Et enfin l'arrêt de bus.. et le bus, juste pour nous!!! .. mais quelle classe cette organisation les chefs de course!!!
Au retour, Erich nous fait le plaisir d'un cours sur les équipements de train, les espacements de rails et la puissance électrique.. et on se laisse bercer par toute cette complexité...
Merci Camille et Jérôme nos chefs de course et merci l'équipe.. Erich, Diane, Cristel, Nicolas, Hélène... C'était encore un beau lundi au soleil!…
Hélène
3e semaine de ski de rando à Bivio
Lundi gros brouillard sur Bivio, toutefois le guide nous propose d’aller du côté de Maloja pour trouver ciel bleu et soleil. Jolie montée jusqu’au Piz dal Sasc 2720 m. Le pas du guide glisse en silence dans l’immensité blanche. La descente ne s’avère pas être de la tarte…. un peu de poudreuse et beaucoup de neige cartonnée, donc de grandes bananes et quelques chutes sans gravité. Quelle belle journée!
P. et B.
Mardi depuis le col du Julier montée au Piz Lagrev 3161m. Derniers mètres dans une pente à 45 degrés, on a bien transpiré! Mais quel bonheur de se trouver au sommet avec une vue incroyable à ne plus savoir où donner de la tête! Ensuite il ne restait plus qu’à laisser aller les skis dans une neige poudreuse à APPRÉCIER ET AVALER SANS FIN!
Mercredi très jolie et belle journée au Motta da Sett 2637 m. 1100 m. de dénivelé et 18 km. Sommet magnifique puis incroyable descente dans une neige immaculée pour rejoindre le chemin du Septimer côté Val Bregaglia avant de remonter au col pour une longue glissade jusqu’à Bivio. Il n’y a que notre guide Siffredo qui puisse nous trouver de tels endroits de RÊVE.
Jeudi arrivée en haut des téléskis avec une foule de randonneurs à croire qu’on se trouvait au pied de l’Everest! Au sommet du Piz Turba 3017 m. vent froid et … ohhhh miracle notre guide trouve à nouveau des pentes vierges pour notre plus grand plaisir! Avant de clore la semaine Catherine nous offre un concert de cor des Alpes, génial!
Que dire de plus???? QUE DU BONHEUR!!!!
CT
Traversée La Fouly-Champex, 25km, 2800m D+, 2900m D- en 3 jours.
A l'heure où je pense à mon récit de course, je suis accroupi dans le jardin, cueillant de la dent de Lion pour faire une bonne salade de saison... alors que ce matin, nous prenions le petit déj face au massif de l'Aiguille du Tour dans la confortable cabane du Trient.
Tout commença mardi 4 mars, lorsque Jérôme nous envoie un beau descriptif de la course avec tout le matériel à prendre et des vivres pour la soirée au local hiver. On se répartit les 1,5 kg de linguine, 3 pots de sauce tomates, près d'un kilo de fromage, du pain de seigle, de la viande séchée, sachets de thé, café, des allumes-feu … et des allumettes ! Nos sacs contiennent de quoi passer une soirée inoubliable à la cabane de Saleina,z mais aussi pour faire cette traversée des 5 cols et ses 5 glaciers, des cordes, crampons, piolets, vis à glace, poulie … j'en passe et des meilleurs !
Ce vendredi matin, tout se passe comme prévu. On arrive à Orsières avec un peu d'avance, mais il manque Sylvia? Voilà qu'elle nous informe qu'elle a loupé son train à Doué! Elle saute alors sur la première voiture qui passe en suppliant de la mener là où nous sommes. Arrivée juste à temps, elle se débarrasse de ses baskets et voilà que le bus pour la Fouly nous embarque pour notre raid.
Nous prenons place pour un cappuccino à l'hôtel du Glacier, partager un briefing de nos 2 chefs de courses. Jérôme nous présente le parcours prévu pour les 3 jours, sur 3 extraits de cartes imprimés. Il nous fait part de son plan du week-end, des prévisions météo, du bulletin d'avalanche et des passages-clé. Tous les signaux sont au vert, le groupe est en forme, à 13h on devrait être au col des Essettes 3109m, premier passage-clé de la traversée. Et nous serons on time !
C'est alors qu'on se lance dans l'aventure chargés comme des mules. Le temps est clair, une légère brise nous pousse en haut de cette première pente de l'A Neuve. Au soleil, le vent cesse et la chaleur nous écrase presque, on en profite pour un lunch au pied du premier couloir à franchir pour le col des Essettes. Le bureau des guides avait informé notre chef de course que ce n'était pas la première brèche à grimper mais la suivante. Cela sera confirmé une fois repartis et, effectivement, le passage ne se voyait pas depuis le bas. C'est alors qu'après bien quelques conversions en couteaux et les 50 derniers mètres, skis sur le sac, que nous découvrons un autre angle de vue de cette traversée. On dépeaute et nous nous élançons dans une descente qui aurait pu être trop belle tant la neige était poudreuse et bien stabilisée. Cependant, notre itinéraire profitait de suivre la courbe de niveau pour rejoindre le col de Crête Sèche sans repeauter. Aïe aïe aïe, en voilà un beau passage clé, ce col-là ! On poursuit en dérapage une pente mesurant dans les 45-50°. On pourra s'offrir du bon ski une fois passé le 3ème col... Mais avant cela, on repeaute pour 300m de montée, incluant un passage final bien expo. Pour le franchir, nous serons assurés par le haut par Monica qui nous moulinera chacun. Mais voilà que le ressort du stopper de la fixation de Jean-Da casse juste-là, il ne peut plus mettre son ski sans un bricolage de fortune réalisé avec créativité. Nous arrivons à faire la traversée de la pente très exposée qui nous permet d'atteindre directement la cabane par le haut.
La cabane de Saleinaz est un sacré frigo à cette période de l'année. N'étant pas gardiennée, nous devons faire le feu pour fondre la neige qui nous permettra de (sur)vivre. C'est alors qu'on se remémore les principes fondamentaux de la vie: se chauffer, se nourrir, boire et se reposer (car dormir dans un frigo, c'est pas gagné). Malgré la rapidité de Monica pour allumer le feu, le poêle fera cuire nos pâtes en 3h. Pendant ce temps, c'est autour du feu qu'on s'échangera nos histoires de vie tout en se rappelant qu'on est vite peu de chose lorsqu'on a froid. Confort primaire, magnifiques échanges, humour et bienveillance.
On se met à table à 19h avec au menu des linguine alla rabbiatta e pomodore, parmiggiano à volonté, arrosé d'un Gamaret-Garanoir de Bonvillars sorti du sac de Jonas. Pendant que nos 4 visiteurs français patientent sur un peu d'eau bouillante pour faire gonfler leurs sachets lyophilisés. Alors qu'il faut rallumer la lumière toutes les 5 minutes, l'ambiance est bien détendue et de franches rigolades animent la soirée. Après une sommaire vaisselle au PQ, Jérôme sort des petits billets de sa poche pour un Time's up au sujet de "la montagne". Vous connaissez? Des mots doivent se faire deviner par une définition, puis par un mot, puis par un mime. Allez mimer le Mont-Blanc ou le Cervin, le sauna, le front froid, l'Abalakov ou le Président du CAS Neuchâtel !!! des rires s'entendent encore par-delà les cimes...
On s'installe dans nos couchettes, même tenue de jour que de nuit. Nous respecterons nos quarts pour alimenter le feu, garder le local un poil tempéré et nous permettre de cuire de l'eau au déjeuner. Au petit matin, c'est au tour de Sylvia de vider son sac de victuailles. Pain de seigle, fromages, viande séchée, et j'en passe, complètent la table du matin. Mais où sont donc mes sachets de thé "pomme-cannelle" !? demande Jean-Da. Nous avons une petite pensée pour ces français qui se sont servis pensant que c'était en libre accès ...
Fred manie mieux le balai qu’il ne fait glisser ses peaux qui sabotent toute sa montée du glacier de Saleinaz. Et oui, faut pas lever les skis quand la neige est chaude et collante, sinon c'est bon pour porter le double de poids. Bref, blague à part, ce Fred nous aura bien régalé par son humour heureux.
Ce récit est un peu longuet, mais c'est 3 jours qu'il faut raconter... alors je continue !
C'est au tour de Jean-Da de passer devant pour ce samedi de surprises. La traversée du glacier de Saleinaz nous offre des paysages grandioses. Après la Fenêtre du même nom franchie au piolet, nous contemplons la suite du parcours pour atteindre le pied de l'Aiguille du Tour. Cinq d'entre nous la gravissons moyennant une belle grimpe par l'arête Nord. So geil, comme dirait Sylvia. C'est génial, on est en chaussures de ski sur le rocher au milieu de ce massif du Trient, tout entouré de neige et de sommets voisins. J'adore cette ambiance ! On se soutient les uns les autres, se motivant pour arriver à franchir quelques pas un peu durs ou exposés. Une fois au sommet, on met les crampons, on s'encorde tout en profitant du panorama. Redescendre l'arête requiert toute notre attention avant de retrouver nos skis au pied du col et rejoindre la Cabane du Trient. La bière fait sourire les visages cramés par le bonheur de l'expédition en montagne. On est à 3000m et le confort s'offre autour d'un bon repas chaud. Fatigués, nous ne jouerons pas à Time's up, mais nous passerons une bonne nuit de sommeil.
Dimanche, le ciel est voilé, il est annoncé du foehn de plus en plus fort et un changement de météo pour la soirée. Le programme nous ramène à Champex par le Col des Ecandies. Ah quelle est belle la descente au bord des séracs du glacier qui s'écaille dans la pente. Au pied du Col des Ecandies, le gardien de la cabane a installé une via ferrata pour monter la brèche. Quel boulot! Chapeau! Merci Olivier, nous voilà en sécurité pour achever notre périple. C'est par une descente qui ne restera pas forcément mémorable d’un week-end orienté plutôt montée, Jérôme dixit, que nous rejoignons le Relais d'Arpette, malheureusement fermé tout l'hiver 2025. Dommage, on se console en visitant le tea-room de Champex avec ses tartes aux framboises et autres délicieuses confiseries. Encore un chouette moment de convivialité autour du café. Le prochain bus étant dans plus de 2h, le gérant nous propose un taxi qui pourrait nous ramener en plaine. On a le temps de faire un bon débriefing et d’enchaîner par l'apéro … c'est qu'on est en Valais, faudrait pas l'oublier.
Nous avons tout de même gravi 5 cols avec chaque fois leur lot de difficultés. Lors du débriefing, nous pouvons saluer la qualité de nos chefs de course, Jérôme et Jean-Da, qui nous ont rappelé de rester humble face à la montagne. Il faut toujours prendre un temps de réflexion, un temps d'arrêt avant chaque difficulté. J'ai beaucoup apprécié cette traversée, ne connaissant que très peu cette région. Je remercie vivement les chefs de course pour leur partage d'expérience. A la prochaine !
Jonas
Participants : Fred Kohli, Jonas Mayor, Monica Estoppey et Sylvia Osterwalder
PhotoVidéôMontage:
TransFoulyChampex.mp4
3 Jours polysportifs (ski de rando, skating, course à pied, gainage, yoga et Ping-Pong)
Jour 1: Finhaut – Barrage d’Emosson – Pte de la Terrasse – Col de Terrasse – Le Buet
Retrouvailles matinales à la gare de Neuch direction Finhaut( pas le temps de dormir dans ́le train, participants au taquet)
Nous commençons par un portage de ski direction le barrage d’emosson. Nous chaussons les skis après 250m de D+ et nous effectuons une longue traversée direction le col de la terrasse.
Vue splendide et dégagée sur le massif du mont blanc et ses alentours.
Nous avons eu la chance également de skier sur le barrage qui offrait une vue idyllique et sommes allés jusqu’au sommet de la pointe de la terrasse et son fameux pylône. La descente se fait par une pente raide et bien gelée puis nous descendons jusqu’au Buet où un petit apéro nous attend ;-)
Nous retrouvons ensuite notre logement au ski rock et finissons cette magnifique journée par du gainage stretching avant un délicieux repas.
Jour 2: Le Buet – Mont Buet
Journée la plus longue de notre périple de 3 jours: Objectif le mont Buet à 3096 m soit 1800m de D+ depuis le camp de base
Nous commençons l’ascension par des gorges bucoliques et magnifiques. Le soleil nous atteindra que 2 heures plus tard pour ne plus nous quitter de la journée. Nous arrivons tous au sommet en avance sur l’horaire et une belle descente nous attend avec de la belle neige. La fin du parcours nous offre une piste de bobsleigh fréquentée et très technique.
Les plus motivés repartent pour un footing de décrassage pour arrondir ́les 2000m de D+. Nous nous retrouvons ensuite pour un apéro puis quélques parties de ping pong.
Bonne ambiance et bcp de rires.
Jour 3: Haut du télécabine de Vallorcines – Col de Balmes – Les Grandes Otanes (par la pente NE)
Nous commençons la journée par une descente de skating pour rejoindre Vallorcine et changer de versant.
Nous montons en cabine puis nous traversons les pistes dans une ambiance venteuse
Nous nous adaptons à la météo et modifions nos plans. Nous redescendons dans une magnifique poudreuse direction Trient et remontons pour Les grandes Otanes.
Nous pique-niquons seuls au sommet face à un majestueux paysage et nous régalons les pu/a pilles
Nous redescendons encore une fois direction le trient par une couloir bien raide mais poudreux avant de rerepeauter direction l’aiguillette.
Nous redescendons par les pistes et les chemins forestiers de moins en moins enneigés.
Un verre de fin pour clôturer ces magnifiques 3 jours multi sports avec de beaux paysages et beaucoup de rire.
Merci à tous!
Le départ est fort matinal le vendredi 7 mars pour les participants à la sortie au Val Bedretto (Tessin). Après un petit détour impromptu d’un des deux convois via le contournement de Zurich, des retrouvailles manquées au restoroute du Gothard - incontournable avec sa sculpture en bois de Guillaume Tell - toute l’équipe se retrouve finalement au fond du Val Bedretto, à All’ Acqua. Bonne surprise, l’enneigement y est largement suffisant pour démarrer skis aux pieds sous un soleil radieux.
Le parcours débute en forêt, puis se poursuit sur une jolie trace en direction du Passo San Giacomo qui marque la frontière entre la Suisse et l’Italie. Un p’tit œuf de Pâques en chocolat
sorti du sac de Sébastien pour chacun·e d’entre nous donne immédiatement le ton de cette balade: convivialité et partage. Après avoir gravi la Punta di Elgio (Helgenhorn en allemand) qui culmine à 2837 m, nous dévalons les pentes jusqu’au but du jour, le sympathique refuge italien « Maria Luisa » au bout du lac de barrage Toggia. 1200m de D+ pour cette première journée et quelques virages en poudreuse alimentent notre bonne humeur… ça s’annonce bien. Le refuge est « 5 étoiles » : intérieur cosy, chauffé au poêle à bois, tireuse à bière… Et choix parmi plusieurs plats pour le repas du soir ! On ne boude pas notre plaisir.
Après un petit-déjeuner « à l’italienne » (vive les gâteaux spongieux et les gaufrettes au citron emballées !), nous chaussons nos skis pour une journée ensoleillée, chargée en dénivelés et en manips de peaux. Premier col, le Bocchetta di val Maggia (2634m) qui marque le retour en Suisse. De là nous glissons sur l’ancien glacier Cavagnöö, sous les pentes du Marchhorn, pour remonter au col de Formazzora. À chaque col s’offrent à nous de superbes points de vue avec des successions de chaînes de montagnes qui se découpent dans un ciel toujours azur. On ne se lasse pas de plonger le regard dans cette immensité de bleu, de blanc… Toujours sous le patronage du majestueux Basòdino. Troisième col, le Passo Grandinagia, où l’on explose le record de conversions en pente raide. Quatrième passage de col, une petite échancrure entre le Poncione Cavagnolo et le Poncione Valleggia, qui se termine avec une partie de portage dans une pente à plus de 45 degrés ! Le téméraire Christian prend le pari de monter le plus haut possible skis aux pieds, belle gageure. Les cuisses chauffent et la fatigue commence à se faire sentir. Heureusement, nous sommes parfois récompensé·e·s de nos efforts par de belles pentes où la neige est encore poudreuse, offrant du « beau ski » !!! On travaille le style… Tintin/Christian, notre reporter photographe, immortalise chaque instant d’un nouveau selfie de groupe, pour notre plus grand plaisir… Enfin vient la dernière montée sur le Passo della Cima di Lago, et il n’y a plus qu’à se laisser glisser jusqu’à la Capanna Cristallina du CAS Tessin-Bellinzone…. 1600m de D+ et une quinzaine de kilomètres pour cette journée, nous sommes bien fatigués mais ravis. Attablés pour savourer un apéro bien mérité, nous ne nous lassons pas d’admirer le bronzage tout à fait particulier de Sébastien.
La Capanna Cristallina est une cabane qui a déjà vécu plusieurs vies, comme le relate une rétrospective historique détaillée affichée dans l’entrée. Elle est gardiennée par Manu,
sympathique et attachant homme de 40 ans aux commandes depuis 7 ans. Manu, seul en cuisine (ses aides l’ayant abandonné pour fêter le carnaval à Airolo) nous régale de salade
mêlée en entrée, soupe, lasagnes et dessert. Heureusement, ce samedi soir il pourra compter sur Christian, Cédric et Jérôme qui sont tout heureux de passer en cuisine pour l’aider au
service ! C’est une logistique incroyable, un vrai tour de force de gérer à l’année cette cabane de 100 places. En fin de soirée, Manu nous rejoint pour nous raconter sa vie de gardien et nous vanter les mérites de son dernier joujou, un rutilant engin noir et bleu… une motoneige flambant neuve !
Dimanche et déjà dernier jour de notre virée, nous quittons la cabane pour monter en direction de la Cima di Lago, 2832 m, joli sommet fort fréquenté, avec une vue imprenable.
La dégradation annoncée de la météo s’accélère… Notre ciel bleu se voile… et déjà nous amorçons le retour avant que le temps ne tourne trop. Dernière petite remontée en direction du
Poncione Val Piana pour entamer la descente finale à travers le val du même nom, jusqu’à Ronco où nos deux chefs de courses ont laissé une voiture. On partage un dernier verre, avant
de reprendre la route direction Zur… heu non Lucerne !
Un week-end organisé de main de maître, avec de la bonne humeur, du bon ski et des traversées magnifiques dans ces montagnes tessinoises ! Personne n’a envie de rentrer et on se
dit tous qu’on devra revenir. Il reste plein de jolis coins à explorer…
Immense MERCI à nos 2 chefs de courses, Jérôme et Sébastien pour l’organisation et la gestion de ce week-end, et à toutes et tous pour l’ambiance chaleureuse et amicale.
Chefs de course : Jérôme Wieser et Sébastien Winkler
Participant·e·s : Hélène, Emmanuelle, Christian, Cédric & Joëlle.
Récit rédigé par l’équipe féminine !
Par une belle journée et avec une équipe pleine d’entrain nous avons avons traversé une jolie campagne avec vue sur le lac et les Alpes.
A Fresens, découverte de son vieux puit, nous avons croisé quelques guêpes vu le menhir et pris le pique-nique en compagnie d’un imposant bloc erratique au milieu d’une jolie forêt. Au dessous de la Rouvraie une grande partie du groupe à eu la curiosité de descendre voir deux grottes, puis en remontant un vieux cimetière abandonné au milieu d’une forêt nous à interpellé!
Nous sommes remontées sur le Domaine du Cerf à travers la forêt pour enfin rejoindre le joli Bourg de Boudry et l’Areuse.
Merci à vous toutes d’avoir participé au pied levé.
Après un voyage en train et en bus jusqu’à Le Soliat (la Golisse) à la Vallée de Joux, nous allons prendre le café avant d’attaquer la montée sur le hameau du Soliat puis du chalet de la Capitaine. Nous passons vers l’observatoire (astronomie) de la Vallée. Dès l’entrée de la forêt, nous mettons les raquettes, car la neige est bien présente durant toute notre traversée du Risoux. Vers 12h, nous sommes au chalet de la Jaique où nous attend une bonne soupe sur une terrasse bien ensoleillée. Vers 13h, nous continuons notre course le long du mur frontière jusqu’à la cabane du Rendez vous des Sages. C’est ici que le passsage de la frontière avec l’aide de passeur Combier, se faisait pour les Juifs , pour se réfugiés en Suisse car ils étaient percécutés par les allemands pendant la 2ème guerre mondiale. Depuis se refuge, nous entamons la descente sur le chalet de la Thomasette par des petits chemins et nous visitons plusieurs pettis abris. Vers 16h, nous arrivons à la gare du Brassus, où nous prenons le train pour Neuchâtel. Nous vous remercions pour votre participation, de la bonne ambiance durant cette belle journée ensoleillée et à bientôt pour une prochaine course. André et Adrien.
Org. Willy Buss & Etienne Perrottet
Une semaine de ski à Bivio – Authenticité et plaisir en montagne
Un ciel sans nuage, un soleil généreux, et une neige préservée au cœur de paysages grandioses. Une équipe passionnée de montagne, mêlant expérience et découverte. Un hôtel familial accueillant, où les journées s’achèvent autour d’un bon repas et de discussions animées. Une semaine sans fausse note, où le plaisir simple de la montagne s’est mêlé à la convivialité du groupe.
Merci à tous, et en particulier à nos organisateurs, Willy et Étienne, ainsi qu’à notre guide hors pair, Sifreddo, dont les connaissances et la bienveillance ont fait de cette semaine une réussite.
Dimanche 2 mars 2025 – Voyage et premiers pas à Bivio
Journée de route avec une pause déjeuner à Thusis, où une bonne boulangerie-confiserie nous permet de reprendre des forces. Nous arrivons en début d’après-midi à Bivio et, portés par la météo radieuse, nous partons explorer la vallée. Certains découvrent le petit Volg du village, d’autres testent déjà le sauna de l’hôtel. À 18h, tout le monde se retrouve pour l’apéritif et le premier repas, délicieux, qui marque le début d’une belle semaine de partage.
Lundi 3 mars 2025 – Première sortie sur les skis
Au petit-déjeuner, nous faisons la connaissance de Sifreddo, notre guide pour la semaine. Peu après, direction le col du Julier pour y laisser les voitures. La montée est douce et progressive, nous menant au Munt Cotschen (2863m) après environ 600 mètres de dénivelé. Nous savourons notre pique-nique face aux sommets, comme nous le ferons chaque jour.
La descente sur la Veduta est agréable, bien que quelques cailloux demandent une vigilance accrue. Une chute est vite arrivée ! Comme le veut la tradition, nous partageons un verre avec le guide avant que nos chauffeurs, grâce à la voiture du guide, aillent récupérer les véhicules restés au col. Chacun profite ensuite de son temps libre : ski de fond, sauna ou simple moment de repos avant l’apéritif.
Mardi 4 mars 2025 – Un sommet inoubliable
Après une journée d’échauffement, place à une sortie plus ambitieuse avec 1300m de dénivelé, bien que 700m soient gagnés grâce au téléski. L’ascension est splendide et variée, l’impression de voyager à chaque pas.
La vue sur Juf ravive des souvenirs chez les montagnards expérimentés du groupe, et bientôt, nous atteignons le Piz Turba (3018m). Certains franchissent les derniers mètres encordés par sécurité. Au sommet, le panorama est tout simplement grandiose.
Après un moment chacun pour soi à l’hôtel, Philippe propose une session théorique sur la stratégie de sauvetage en cas d’avalanche, une initiation aussi utile qu’intéressante. Merci à lui !
Mercredi 5 mars 2025 – Une descente mémorable
Objectif du jour : une descente orientée sud, annoncée exceptionnelle… et qui le sera, même pour les plus sceptiques !
Mais avant d’en profiter, il faut monter. 400m de dénivelé depuis l’hospice du Julier jusqu’à la Fuorcla Grevasalva (2688m). L’ascension se fait à l’ombre, balayée par un vent glacial, digne d’un congélateur géant. Une fois au col, Sifreddo, toujours aussi inspiré, trouve une neige d’une qualité insoupçonnée. Un vrai régal, merci à lui !
En bas, nous faisons halte au célèbre restaurant Plaun de Lej, réputé pour ses poissons. Après un verre bien mérité, nous avons même la chance de visiter les bassins où nagent ceux qui seront servis dans les jours à venir.
Pendant que les chauffeurs repartent chercher les voitures, Philippe entraîne le reste du groupe dans un champ de neige parfait pour tester différentes techniques de recherche de victimes d’avalanche. Une mise en pratique concrète et précieuse.
Jeudi 6 mars 2025 – Apothéose sur les cimes
Dernière journée sur les skis, et quel itinéraire ! Un voyage à travers une géologie variée, aussi fascinante que changeante.
Nous partons une nouvelle fois de l’hospice du Julier, cette fois vers le nord. Une longue montée nous mène au Piz Surgonda (3195m). Comme mardi, la crête finale est escarpée, mais cette fois chacun marche pour soi!
Le sommet nous offre une vue spectaculaire, balayée par un vent soutenu qui nous empêche de nous attarder. La descente est belle, parfois un peu cartonnée, mais toujours plaisante.
De retour à Bivio, nous partageons un apéro-riche avec notre guide, l’occasion de le remercier et de commencer à revivre les souvenirs de cette magnifique semaine.
Conclusion – Une semaine réussie
Authentique, calme et dépaysante, cette semaine a tenu toutes ses promesses. Entre sommets majestueux, descentes inoubliables et moments de convivialité, chacun repart avec des souvenirs plein la tête.
Un grand merci à tous ceux qui ont contribué à cette belle aventure, en particulier à Willy, Étienne et Sifreddo, pour leur organisation impeccable et leur passion contagieuse. Vivement la prochaine !
Laure vW
Ce week-end c’est le 1er mars, mais pour nous il n’y aura pas de marche de la commémoration, mais une sortie à ski de randonnée au Grand-Saint-Bernard.
Le weekend commence donc vendredi soir au moment de mettre le réveil pour être fin prêts en gare de Neuchâtel à 6h09 😲
Les yeux se décollent petit à petit et le groupe se forme au gré des changements à Lausanne, Martigny, Sembrancher, Orsières, pour enfin arriver à Bourg-Saint-Bernard. Sur le chemin, on a retrouvé nos chefs de course Christelle et Julian qui eux se sont permis une petite grasse matinée sur place (certainement le privilège des chefs de course 😉)!
Le groupe est au complet, mais la météo est plus bouchée que prévue. Après un dernier point météo on décèle une éclaircie du côté de la Combe de Drône et on change donc de plan pour partir dans cette direction.
Le groupe avance en direction du ciel bleu (quand on l’aperçoit) mais le brouillard monte derrière et semble nous rattraper. Nous arrivons vers 2500m d'altitude et pour pas risquer une descente à l'aveugle le groupe dépeaute et redescend pour un pique nique un peu plus bas. On repeaute ensuite pour la dernière montée de la journée. Dans le brouillard, chacun suit le chemin indiqué par les poteaux jusqu’à atteindre enfin l’Hospice du Grand-Saint-Bernard.
Après un bon thé offert et quelques douceurs, chacun vaque à ses occupations diverses et variées (Uno, Puzzle, lecture, prière avec nos hôtes ou même visite du musée de l’hospice). Le repas est servi à 19h15 et nous sommes très bien reçus avec une délicieuse soupe, un ragoût de bœuf copieux avec ses légumes et même du gâteau au chocolat. Après ce repas et une journée d’environ 10km et 1000m de D+ nous sommes tous fins prêts pour une bonne nuit!
Le lendemain à 7h30, réveil en fanfare par la musiques pieuse mais aussi très rythmée! Petit-déjeuner copieux, préparation du matériel et à 8h45 c’est le départ. Un grand soleil et un ciel bleu s’annoncent pour cette journée. Nous quittons l’hospice en longeant le lac du Grand-Saint-Bernard et nous passons la frontière, ça y est, nous sommes en Italie ou « a casa » pour certain(e)s!
On suit une petite route enneigée puis on met les peaux après être passé dans une galerie et avoir marché quelques mètres car celle ci n’était pas enneigée jusqu’au bout… 🙂
On attaque la première montée du jour en direction de la Fenêtre d’En-haut. Une fois passée nous descendons au dessus de quelques lacs gelés, puis nous remettons les peaux pour remonter jusqu’au Col de l'Arpalle puis jusqu’à celui du Névé de la Rousse. Nous ne passerons pas par la Gouille du Dragon (et non pas la couille comme l’indique le panneau de tourisme pédestre, gratté par des petits malins 😀 ) et nous enlevons nos peaux pour la dernière fois de la journée.
Nous entamons alors une longue descente le long du torrent de l’A. La neige est un peu croutée, les cuisses chauffent et les virages sont parfois pas évidents, mais pendant ces presque 1900m de D- les paysages sont magnifiques, on en prend plein la vue et on se régale!
Après un pique-nique au soleil, on repart et on suit un chemin dans la combe jusqu’à la forêt. Là le chemin passe à l’ombre et il faut parfois pousser un peu mais c’est toujours aussi beau. On sort ensuite de la forêt et on aperçoit Liddes, où l’on doit prendre notre bus. Quelques derniers virages et après avoir slalomé entre les zones dépourvues de neige, il nous faut déchausser et longer la route une dizaine de minutes pour remonter jusqu’au village de Liddes. Chaussures en mode marche et skis sur le sac à dos, le groupe se lance à pied dans la dernière petite côte. Un jour de retard et pas si longue, mais on l’aura eue notre marche du 1er mars!! 😉
Le temps d’un verre avec toute l’équipe, un petit debriefing du week-end et le bus est là. Il est temps de rentrer, de splendides paysages plein la tête!
Merci à nos chef-fe-s de course Christelle et Julian pour ce magnifique week-end!! 😀
Hugo
Récit de course suivra
Course de remplacement à cause de manque de neige à l’Auta Chia :
Col de Jaun au Hundsrügg et retour. 8 participants-tes – 11 km – +/- 710m en 4h10 de marche. Belle couche de neige entre 0,5 – 1m, neige dur le matin et mouillée lors de la descente dans l’après-midi.
Tous les commentaires indroduits pour les photos ont disparu, c’est le miracle du site CAS !!
JF
Ski de randonnée à Bivio - 23-28 février 2025
Jour 1, le 24 février
Après un copieux petit-déjeûner à l'hôtel Solaria, départ en douceur à 8h30 pour le parking de la Veduta Hospice du Julier (2237m). De là, plusieurs sommets sont atteignables. Aujourd'hui, ce sera le Piz da las Culuonnas à 2960m. On traverse la route, on s'équipe, tandis que le sac de "Ondirapaki" reste sur le parking ! L'oubli réparé, direction Sud jusqu'au Leg Grevalsalvas à la suite de notre guide Siffredo. La neige est durcie, peu abondante. Depuis le lac, on bifurque direction Est, puis on fixe les couteaux et le sommet est atteint en 3 heures. Vue splendide. Le regard balaie les sommets du sud-est au sud-ouest, de la Bernina au Piz Badile. Pique-nique au soleil et descente prudente, pas vraiment élégante mais efficace, jusqu'au pt 2082 de la route du col du Julier. Sur la fin, on se délecte de quelques virages sur la moquette comme une cerise sur la tourte (miam !). Adrien et Marie-Claude
Jour 2, le 25 février
Ce jour-là, la météo n'était pas au beau fixe: brouillard et vent sont annoncés. Cela ne nous décourage pas. Nous partons de l'hôtel vers 08h15 à 1769 m pour Uf da Flüe à 2775 m. Après le passage du ruisseau à Val Beiva où nous saluons le paysan, ses chèvres, cabris et son bouc imposant, nous entamons la montée avec peu de neige et croutée. Dans la pente, nous observons de magnifiques bouquetins qui entament déjà leurs combats printaniers. Avant le col du Stallerberg, nous découvrons un beau plateau avec quelques flocons, dans une ambiance de grande solitude jalousement gardée par un gypaète. Vers 12 h, nous atteignons le sommet venteux de Uf da Flüe après avoir pu jeter un regard sur Juf. Après un pique-nique rapide, nous entamons la descente avec des conditions de neige variées. De la poudre, du carton et de la neige dure nous font osciller entre euphorie et prouesses d'équilibre. Heureux de cette randonnée, vers 15 h, nous partageons le verre de l'amitié avec notre guide accompagné ce jour de Daniela gardienne de cabane (l'été prochain à Sasc Furä). André et Pascal
Jour 3, le 26 février
Mercredi la journée commence par une grasse matinée jusqu’à 7h30 car les prévisions météo sont mauvaises. Avant le départ depuis l’hôtel notre guide Siffredo nous fait la leçon : soyez disciplinés et restez les uns derrière les autres pour ne pas vous perdre dans le brouillard. Nous traversons les pistes de ski en direction de l’Alp Tgavretga. L’ambiance est lunaire, c’est plat, c’est blanc. Nous cheminons longuement jusqu’à la croix du Pass da Sett (col du Septimer à 2300m). Le brouillard est encore plus dense et le vent s’est levé. Siffredo décide de ne pas tenter le sommet (Motta da Sett à 2637m) et nous rebroussons chemin. La descente se fait en mode « école de ski » par jour blanc, en suivant les traces de la montée. Petite sortie méditative pour s’aérer et digérer la pizza et la coupe Danemark du jour précédent ! Maude et Judith
Jour 4, le 27 février
Montée depuis La Veduta (2230 mt) pour une journée qui s'annonce ensoleillée avec une excellente visibilité qui permet d'admirer les montagnes et le paysage qui nous environnent, et rejoindre peu à peu le soleil. En nous retournant, nous pouvons voir le Piz Coluonnas, gravi le premier jour et l'itinéraire suivi pour atteindre ce sommet. Il y a comme de la magie dans l’air, un merveilleux silence. Près du sommet, notre guide creuse un chemin sous une corniche qui questionne certaines : est-ce pour la beauté du geste ? Nous apprendrons que c'est pour nous éviter des conversions multiples. Du Piz d’Emmat Dadaint (2929m), magnifique vue à 360 degrés sur les grand sommets grisons comme le Badile, la Bernina, le célèbre Biancograt. Vraiment la semaine se termine en beauté, avec une descente géniale et une neige incroyablement facile à skier pour 1100m de dénivelé négatif jusqu'au Plan da Lej au bord du Silsersee. Belle dernière course avec une équipe incroyablement sympathique et drôle!
Kathrin et Noëlle Christine
Course déplacée dans la région du Simplon en raison du mauvais temps prévu (brouillard, faibles précipitations) dans les Alpes bernoises. Nous sommes montés au Galehorn depuis Engeloch.
En raid à ski, des petits détails peuvent avoir de fâcheuses conséquences; Savez-vous réparer une fixation cassée? Savez-vous assurer un participant pris de panique dans un couloir glacé? C'est pour y répondre que Monica a proposé, en avant première, 2 jours de cours de sécurité à ski avec le guide Neuchâtelois Yann.
L'objectif: permettre au chef de course d'assurer la sécurité du groupe en toutes circonstances. Ce cours se fait habituellement sur une semaine tellement le programme est dense.
RDV est donné à 9h à Arolla ce samedi. Yann nous explique que nous allons directement pratiquer sur le terrain. En haut de la remontée des Fontanesses, un participant se rend compte de l'oubli de ses peaux; Le premier atelier est tout trouvé: tout à tour chacun propose et teste sa solution pour évoluer sans peaux. Pendant ces 2 jours Yann nous conseillera sur le matériel et techniques rudimentaires à avoir pour procéder aux menues réparations, "scotch à vaches" en tête!
Très vite la pente se raidit, trop pour des conversions. Nous évoluons près de la pointe du Pas de Chèvres, à 3000m sous un soleil radieux, en portage à ski, crampons/piolet et remontée sur corde fixe improvisée. La clé pour ces passages très raides est l'ancrage des skis dans la neige et la pose d'une rad line de 30-40m. En groupe de 8, chaque manipulation en passage clé rallonge inexorablement la durée de la course. Ce 1er jour, trop concentrés dans la descente du couloir de glace et de pierre, nous ne nous en rendons compte que redescendus à 17h30 à la yourte du bas des pistes d'Arolla.Que d'enseignements aujourd'hui ! L'hôtel du glacier nous propose ensuite une hospitalité (et une raclette) inégalable.
Au 2ème jour Monica et Thierry dirigent la course, et Yann profitera de chaque instant, de chaque erreur, pour partager son expérience. Du haut de la Cassorte, à 3300m, nous appliquons les enseignements de la veille dans la pente glacée à 45° du versant W. Le panorama est magnifique sur la cabane des Dix, la dent blanche, le Cervin, le Pigne d'Arolla, le Weisshorn...tant de beautés !
Yann nous rapellera sans cesse que prudence est mère de sureté et que, sous fond de méthode 3x3, si le chef de course est en difficultés, si trop de passages s'avèrent difficiles, si trop de participants sont en difficulté, alors vous n'êtes probablement pas dans la bonne course. L'avis du groupe est unanime, ce cours est un atout indéniable pour les chef de course de la section, nous ne pouvons qu'approuver ce format, et bien sûr remercier chaleureusement Monica pour son organisation et son sourire !
Joffrey
Org. Guy Fehlmann, Jacques Isely
17 randonneurs se sont retrouvés dans le train, destination La Chaux-de-Fonds. Continuation pour la Sombaille dans le Bus 310, bien rempli.
Au café des Jardins , les boissons – Croissants ont été offerts par Laurent Colin, ce dont nous le remercions infiniment..
Départ pour la Joux-dessus sur une route goudronnée et descente vers la combe de la Sombaille par un sentier escarpé et glissant.
De là, nous commençons la montée sur la Grébille et suivons la route jusqu’à Derrière – Pouillerel avec une jolie vue .
Dans la forêt juste avant Les Planchettes, chaque Jeudiste montre son agilité vers un passage délicat occasionné par une coupe de bois.
Après un excellent repas et service impeccable , nous entamons une belle montée (+180m)pour accéder au Maillard.
Par un beau soleil, nous poursuivons notre marche jusqu’à l’arrêt de Bus Blaise Cendrars .
Parcours de 13km en 03h50 , avec un dénivelé de +- 560m. (1,7km en 20min. et dénivelé-80m, jusqu’à la Gare.)
Félicitations à tous et merci pour la super compagnie, ainsi qu’à Jacques pour le job d’adjoint.
Guy
Un mardi matin, le train des randonneuses Yverdon-Bienne, nous cueille quasi l'une après l'autre dans les différentes gares entre Gorgier-St-Aubin et Cressier. L'itinéraire du jour débute à Lyss . Nous rejoignons rapidement l'Are, une petite rivière, bordée d'un côté par l'autoroute et de l'autre, derrière un cordon boisé, de bâtiments d'habitation ou d'industrie. En apprenant que déjà nous sommes dans la réserve naturelle de l'Alte Aare. Afin de suivre ses méandres au plus près, nous quittons parfois le chemin balisé pour prendre des sentiers un brin boueux mais pas aussi pétchants que lors de la reconnaissance. Une confortable cabane forestière nous accueille pour une petite pause juste avant Studen. La cheffe de courses en profite pour étaler sa carte de l'itinéraire de l'Alte Aare en 1869, avant la correction des eaux du Jura. Le lit majeur de l'Are, la zone inondable lors de crues, pouvait s'étendre sur une largeur de quelques 500m à certains endroits; le passage d'une rive à l'autre, d'un village à l'autre, se faisait en bac, la construction de ponts n'étant guère possible. La Thielle (Zihl) rejoignait l'Are à Meienried. Et c'est là que s'effectuait le transbordement des marchandises, passant d'une voie fluviale à l'autre.
Notre joyeuse troupe, traverse des forêts alluviales, longe des étangs, tente de garder les pieds secs quand l'eau coule sur le chemin et le pied sûr en passant d'un bloc à l'autre pour traverser un bras latéral. Pause de midi un brin frisquette au bord du charmant petit lac de Meienried avant d'entamer la boucle autour de l'ancienne Thielle, pour terminer ensuite celle autour du petit lac (une anse de l'ancienne Aare) et quitter ces lieux riches d'un passé peu connu, d'une végétation encore endormie, d'une gente ailée bien discrète par ces temps de bise. Nous filons droit sur Büren an der Aare. Après un coup d'œil à la magnifique place de cette bourgade, les unes se dirigent vers la gare, les autres vers la confiserie.
Danièle
Une toute petite installation nous amène à Chrüzhütte où le groupe s'apprête à faire le premier col, le Banalpass, qui n'est pas si banal.
Une jolie descente d'une heure nous emmène jusqu'au deuxième téléphérique. la cabine est minuscule. On est serré comme des sardines, les skis sont à l'exterieur, avec les sacs à dos, tenus par un élastique!
On profite de pique niquer au soleil avant d'attaquer notre deuxième montée. Le paysage est magnifique et la descente depuis le col de Steinalpe Jochli, est juste sublime. La neige est poudreuse, presque soyeuse.
Après cette belle journée ensoleillée, on redescend dans le brouillard, avec un troisième téléphérique, avant de reprendre le train pour rentrer.
Merci à nos deux chef.fe de course de nous avoir fait découvrir cette partie de la Suisse centrale.
Joëlle et Nadine
Finalement pas de ski de fond mais plutôt une balade tranquille dans la forêt. La rando a commencé sous un ciel brumeux qui nous a privés d’une jolie vue sur les trois lacs, mais certainement pas de notre enthousiasme. Après une belle montée jusqu’à Enges, nous avons poursuivi notre chemin en passant par le Maley, Voens, St-Blaise, Hauterive et Champ Monsieur. Notre dernière étape avant une pause bien méritée au jardin botanique, où un excellent café nous attendait. Un grand merci à Willy et Sanae pour cette jolie excursion. Daniela
Les Becs de Bossons
Départ matinale direction Eison terminus. Bon enneigement pour cette belle et sauvage montée à la cabane.
Bon accueil, magnifique panorama qui invite à rêver. Avec en prime les deux beaux chats noir philosophes.
Après un petit déjeuner tranquille, nous entamons la descente direction La Sasseneire. Bien belle virée dans ce coin de montagne. Et la grande finale crampons aux pieds jusqu’au sommet. N’ayant pas le matos je laisse mes compagnons y aller sans moi.
Belle descente raide par un petit couloir, je me lance en premier, à mi-pente j’effectue un virage un peu long et viens taper dans une accumulation lors de ma courbe suivante, mes appui pour tourner déclenche une petite plaque à vent. Je perds l’équilibre, tous va très vite, elle me tourne dans tous les sens et elle grossit emportant pas mal de neige avec elle. Je me laisse prendre sans résister et arrive à rester en surface et me remettre sur mes skis arrivant ainsi à quitter ça trajectoire…
Pas eu le temps d’avoir peur, j’en retire que j’étais trop confiant, mieux réfléchir à la trajectoire avant de se lancer. Une fois sortis, je fais signe à mes compagnons que je n’ai rien et poursuis la descente jusqu’à un endroit où m’arrêter en sécurité.
La suite descente la descente jusqu’à Grimentz se passe sans encombre.
Merci à Alexandre pour l’organisation et à tous, Matthieu et Grégory pour ces bons moments passés ensemble.
Vincent.
La Palette, Seeberghore et une motte bonus, comme l’a si bien décrite Silvio.
Rendez-vous avec le soleil au Col du Pillon pour un itinéraire finalement différent du plan initial au Tarent.
Dans l’équipe, un traceur infatigable, un peloton de motivé(e)s et l’innovateur avec des skis électriques, dont la montée fluide n’a pas sapé le moral des autres!
Trois sommets pour le plaisir de la descente dans une poudreuse déployée comme un tapis royal, entre sapins et pentes douces.
Une motte supplémentaire n’aurait pas été de refus, mais les chefs de course avaient prévu de poursuivre la danse au point de départ et réservé un après-ski avec DJ!
Nul doute que cette journée restera un très beau moment de cet hiver.
Initialement prévue au Hohgant puis possiblement au Schwalmere, c'est finalement en direction du Walighürli que se dirige l'équipe 100% féminine du jour. La journée commence par un périple en train et bus au cours duquel le groupe se constitue progressivement au fil des étapes, et pendant lequel un atelier-couture s'improvise pour Marcella, sans quoi le scratch de la chaussure de ski serait resté dans le sac... A Gstaad la fine équipe est enfin complète pour le dernier tronçon, en car postal, direction Gsteig. Jusque-là dans le brouillard, on aperçoit enfin quelques coins de ciel bleu en attaquant la montée, d'abord à pied sur quelques centaines de mètres avant de rapidement trouver suffisamment de neige pour la montée dans les pâturages. La quantité de neige fraîche augmente rapidement sous nos lattes et sur les sapins, et le ciel se dégage pour nous offrir un décor de rêve hivernal. Grâce à nos traçeuses de choc qui ont fait leur séance de sport de la journée, on progresse rapidement dans la montée, avec en fond sonore le bruit des hélicoptères venant déposer les héli-skieurs au sommet! Heureusement, entre 2 hélicos, on profite du silence hivernal. Arrivées au sommet, on s'offre une première belle descente de poudreuse en direction des chalets environ 300m au-dessous du sommet pour un pic-nic à l'abri du vent, avant de remonter dans la pente, toujours en traçant dans la neige fraîche (jusqu'à 40cm poudre légère). Cette fois-ci on dépeaute pour de bon pour entamer la descente de pur plaisir dans la poudreuse et au soleil, pour attaquer le retour en bus et trains, avec la belle surprise de profiter d'un wagon "belle-époque", encore un joli décor pour ce début de récupération. La fine équipe se sépare progressivement sur le retour, les visages souriants après cette magnifique journée de ski. Un immense merci aux deux cheffes de course, Laurence et Camille, qui ont organisé et mené cette journée au TOP, et à toute l'équipe pour la bonne humeur ambiante.
Org. Jean-François Zürcher, Jacques Isely
Ce sont 10 jeudistes qui se sont retrouvés à Champ Rond à Bôle avant de se rendre à La Brévine pour prendre le café. Une fois équipé pour se protéger de la pluie, nous marchons en direction de Chobert, puis traversons la frontière pour retrouver la ferme des Charmottes. Nous poursuivons en direction Nord pour descendre au lieu-dit Petit Châteleu. Là, nous retrouvons le « chemin Michel Hollard » qui a été balisé et documenté récemment par la pose de panneaux explicatifs. Ceux-ci décrivent dans le détail les 98 trajets effectués par Michel Hollard durant la 2ème guerre mondiale pour informer l’ambassade britannique de Berne des projets allemands en France. C’est en particulier grâce à lui que les Anglais ont pu détruire les bases de lancement des V1 qui pointaient sur Londres. Nous suivons ce chemin pour remonter en direction de l’Auberge du Vieux-Châteleu. Après un petit détour dans une clairière enneigée qui nous a permis de nettoyer nos chaussures… nous arrivons au restaurant juste avant une forte averse de neige. Le retour aux voitures s’est effectué rapidement en suivant le sentier qui longe la frontière avant de retrouver le quartier de Chobert puis La Brévine.
Distance parcourue 8.6 km, +/- 310 m en 3h00.
Merci à Jacques pour m’avoir efficacement secondé et à tout le groupe pour sa bonne humeur, malgré les conditions météorologiques peu favorables.
Jean-François
Semaine de ski de rando en Ubaye
9 février au 15 février 2025
Org. Simone Füzesséry et Rémi Schneider
Ingrédients pour une semaine de ski rando plaisir en Ubaye :
Nous, groupe de 12 participants, les avons savourés sans modération :
Le premier jour à partir de notre gîte Les Granges au hameau de Fouillouse (commune de St Paul en Ubaye) jusqu’au Col sans nom (800m de dénivelé) et le second jour à l’avant sommet de la Tête de l’Eyssiloun (900 m ou 1150m de dénivelé selon les groupes) ;
Le troisième jour à partir du village de Larche en direction de la Tête de Fer jusqu’au col du Lac froid (1070 m de dénivelé avec une courte descente en rappel) ;
Le quatrième jour free ride à partir de la station de ski de St Anne ; (pour certains 500 m de dénivelé avec cours de ski pour d’autres 1000 m de dénivelé en s’arrêtant juste au-dessous du Grand Clausis) ;
Le cinquième jour à partir du hameau de Maljasset en direction de la Pointe Haute de Mary (1200 m de dénivelé) ;
Et le sixième jour, à partir du col de Vars, sur le chemin du retour, le sommet de la Tête Paneyron (670 m de dénivelé).
Un immense merci aux organisateurs et aux guides Lucas et Léo
Véronique
Mariannehubel
La sortie d'initiation au ski de randonnée prévue au Chasseral a été déplacée à Grimmialp pour gravir le Mariannehubel (2155 m), en raison du manque de neige. Il s'agit d'une course classée "Facile +" avec 930 mètres de dénivelé, soit 3 à 3h30 d'ascension. Au parking de la Jowa, nous nous retrouvons le samedi à 7h20 : Denise, Clara, Michael et notre chef de course, David. Nous partons tous les cinq dans la même voiture, ce qui nous permet de faire connaissance.
David a soigneusement préparé la sortie, en recherchant des pentes et des conditions de neige adaptées à ce cours d’initiation et à notre niveau. Avec beaucoup de bienveillance et de patience, il nous a guidés, encouragés, et même fait pratiquer les conversions.
C’était une expérience fantastique de monter à travers la forêt pour atteindre, plus tard, des paysages plus ouverts et naturels. Pour moi, c’était la première fois que je participais à une course de ski de randonnée. Afin de préserver mes forces pour la descente, j’ai préféré les attendre au col, tout en m’amusant à les observer monter et descendre, pour ensuite manger ensemble. La météo a été agréable, et même le soleil a fait quelques apparitions pendant notre sortie. La neige était tantôt poudreuse, tantôt un peu cartonnée.
Une fois la sortie terminée, nous avons partagé avec plaisir un verre pour nous réchauffer au bistrot de Grimmialp. Nous étions ravis d’avoir passé un si bon moment ensemble dans une ambiance chaleureuse.
Un grand merci à David pour cette belle organisation !
Pilar Nadal
Samedi 8.2.25
L’équipe se retrouve à Yverdon et on remplit les voitures en direction des Alpes du Sud!
On fait un stop sur la route vers Grenoble pour faire le plein d’énergie. Puis une voiture pensera naïvement que le col d’Izoard est un bon itinéraire pour rejoindre Molines. Malheureusement des gros tas de neige rendront le rebroussement obligatoire, sous l’œil surpris des amateur·ices de sport d’hiver.
Tout le monde finit par atteindre l’hôtel du Chamois avant la nuit.
Dimanche 9.2.25
La météo s’annonce meilleure que prévue pour cette première sortie ! Notre guide Sylvain nous emmène donc sur un itinéraire découvert jusqu’au sommet « la Lauzière » (2576m) qui offre un magnifique panorama notamment sur le fameux Mont Viso. La descente s’effectue dans une poudreuse de rêve !
Il n’y a que l’arrivée sur le parking gelée, qui est brutale : une mauvaise glissade qui conduit à un nez bien amoché !
Lundi 10.2.25
Les conversions de la vieille ont malheureusement découragé un membre du groupe qui, n’ayant pas récupéré, décide de prendre la route du retour à la maison.
De plus, notre pauvre nez rouge préfère s’accorder un jour de repos et de guérison.
C’est donc une équipe amoindrie qui rejoint le guide pour une sortie depuis Ristolas en direction du pic de Maloqueste. Très chouettes conditions de neige pour la descente!
Pour les gourmand·es, le Pic Ségure (2990m) fut un magnifique complément.
Mardi 11.2.25
La météo n’est pas des plus clémentes, mais au moins ce sont des flocons mouillés, non pas de la pluie, et on part skis aux pieds! Le guide nous emmène dans la forêt des Vallonets qui permet une meilleure visibilité. Les conditions ne sont toutefois pas idéales et deux membres du groupe décident d’écourter la sortie.
En effet, les sabots ne se feront pas attendre! Malgré le petit coup de fartage, ils reviendront au galop, et nous suivront jusqu’au sommet. Nous attaquons la descente dans une neige agréable à skier, mais elle se fera de plus en plus lourde au fil de la descente.
Mercredi 12.2.25
C’est une troupe réduite (2 personnes ont décidé de se reposer) qui s’en va rejoindre le parking du Pont de Lariane pour s’élancer en direction du col de Longet. Le ciel est voilé, mais l’éclaircie prévue à 11h ne fera pas faux bond et offrira quelques rayons de soleil à notre chef de course, Philippe Aubert qui fête aujourd’hui son anniversaire! Arrivés face au Pic Traversier (2882m), notre guide propose que nous tentions le sommet d’hiver. Nous mettons rapidement les couteaux pour assurer le coup. Au sommet, la vue est belle et plutôt dégagée, entravée par contre par une horde de « raquettistes » qui devaient penser que leurs raquettes pouvaient se transformer en tapis volant, tant ils/elles s’approchaient du bord de la corniche. De notre côté nous avons tout d’abord surfé entre les requins, puis terminé la sortie avec des virages dans une neige plutôt pas mal à skier!
Jeudi 13.2.25
Désillusion. Les prévisions météo ont menti et nous voilà parti pour une mission « into the white ». Le sommet de la Gardiole (2786m) restera la chasse gardée de l’épais brouillard qui l’enveloppe. Tout ça ne devrait pas rendre trop jalouse notre malade qui est restée à l’hôtel. Pour les deux qui ont fait durer le plaisir, les nuages se sont un peu effilochés en cours de journée, laissant percer quelques rayons de soleil.
Vendredi 14.2.25
Apollon a demandé à Éole d’écarter les nuages afin de pouvoir rayonner de mille feux lors de cette journée de St-Valentin. Éole s’exécuta, mais jaloux de la beauté d’Apollon, il décida de souffler très fort toute la journée et de rendre l’atmosphère glaciale. Les amoureux·ses de la nature ont tout de même pu se régaler d’une belle journée. De notre côté, toute le monde était de la partie pour savourer la sortie prévue du côté d’Arvieux. La partie la plus pimentée fut l’arrivée au col sans nom (2556m), avec un vent renversant. Encore une fois, la neige était tout à fait correcte pour le ski!
Samedi 15.2.25
Retour au bercail.
Deux membres ont retardé le moment du départ en allant rendre visite au sommet de la Gardiole sous un soleil radieux et un ciel bleu limpide, sans une once de vent. Ceci pendant que le chauffeur visitait le charmant village de Saint-Véran.
Remerciements :
Merci à Sylvain pour les itinéraires, les échanges, les conseils, l’inspiration (et pour la dédicace du topo !).
Merci à Philippe Aubert pour toute l’organisation.
Merci à chaque membre pour votre énergie unique.
Merci aux habitant·es et aux montagnes du Queyras pour l’accueil.
"La montagne, c'est un espace de liberté, d'évasion et de défi."
Catherine Destivelle
Récit de course rédigé par Larissa M.
(Avec écriture inclusive pour ne pas invisibiliser celles dont l’accès à la montagne fut pendant bien trop longtemps refusé)
Toggenburg, 1er jour
Chère lectrice et cher lecteurs des récits de courses, connaissez-vous la boulangerie Remo Wuest à Galgenen ? Et bien je vous souhaite de la connaître! Ils ont les meilleurs Laugengipfeln du Canton de Schwyz et il s’agit d’un excellent point de rdv pour se faufiler ensuite dans le Wäggital jusqu’à la source du trou du chien (Hundlochquelle). De quel trou me direz-vous? Ce n’est pas le sujet. De ce trou, donc, nous montons presque tout droit à l’est et à l’ombre du Mutteristock pour atteindre le Redertenstock. Descente par l’itinéraire de montée dans des neiges changeantes mais étonnamment bonnes. Zou! Une bière au bord du lac, et du four à Mandelstangen puis « en voiture Simone » pour Wildhaus. Seule ombre au tableau, Pierre est malheureusement absent, cloué au lit.
Benjamin Chapuis
Toggenburg, 2ème jour
Col à l'ouest du Brisi. Nous démarrons à environ 5 km de notre hôtel, à 890 m d'altitude. En regardant les flancs Sud de la vallée, nous nous disons que l'heure est plus aux chaussures de marche ou de trail qu'aux skis... Heureusement les pentes Nord sont enneigées, même s'il faut un peu chercher les taches de neige au début. Les flancs raidissent et donnent du travail à notre traceur qui avance vaillamment dans du sucre posé sur une couche dure. La situation s'améliore au sortir de la forêt, et nous admirons les magnifiques Chufirsten devant nous, depuis un plateau parcouru par une piste de ski de fond.
Nous faisons une pause au croisement de l'itinéraire qui monte au Brisi et sa pente à plus de 30 degrés. Il a beaucoup soufflé pendant la nuit et cela continue. Nous poursuivons en conséquence notre chemin en direction du col. Nous y pique-niquons au soleil avec une vue saisissante, les falaises à notre Sud plongeant presque directement dans le Walensee. Et biensûr au Nord il y a le Säntis !
La descente se termine sur les pistes de ski, avant la terrasse du bien nommé hôtel Sonne.
Christine Grellet
Toggenburg, 3ème jour
Objectif du jour 3 : Isizier Rosswis 2334 m et Eventuent Gross Fulfirst 2384 m au départ de Malbun ! Nous quittons l'hôtel vers 8h30, déjà un peu nostalgiques de ce dernier jour de notre chouette week-end à la découverte du Toggenburg et des cordons bleus (pour certains) du restaurant de l'hôtel Sonne. Il nous faut 45 minutes pour rejoindre Malbun. L'épaisseur de neige est bien mince au départ, mais cela suffira. La température est agréable, le vent modéré, et le soleil joue à cache-cache avec les nuages. La météo nous convient tout à fait ! On s'attendait à pire !
Comme Erich et Patrick nous y ont habitués ce week-end, nous découvrons lors de notre ascension de magnifiques paysages, tellement différents de ceux que nous avons l'habitude de voir dans nos contrées habituelles. Nous rencontrons même une grande famille de lacopedes. Après 1000 m d'ascension, nous atteignons la croix de notre premier objectif. Pas seules au sommet, nous prenons quand même le temps de croquer un sandwich et de faire l'habituel photo de groupe.
La descente se fait dans une neige que nous qualifierons de moyenne, mais au fil du week-end, nous nous sommes habituées à cette neige changeante et finalement, on trouve ça presque pas mal au final. Nous renoncerons finalement à l'objectif n°2, et oui, nous sommes dimanche et la route du retour est encore longue !
Par contre, tradition oblige, des vieilles gloires du CAS Neuchâtel, nous sommes obligés de nous arrêter au bistrot du parking pour des frites au seau ! Et pour le dernier verre de l'amitié avant de reprendre la route. Les temps et les propriétaires ont changé, et les seaux de frites promis par Erich se sont transformés en petits bols ! Un très grand merci aux organisateurs pour cette organisation et ce week-end parfait.
Severine Röösli
1er jour.
L'équipe s'est donnée rendez-vous dans une auberge bien charmante dans le petit village de Sankt Antönien pour un café afin de faire connaissance. Objectif du jour: le Schafberg.
L'expédition a démarré en longeant un cours d'eau avant de mettre pied sur des pentes douces et régulières. La vue était très belle et donnait sur les sommets qu'on aura l'occasion de découvrir les jours suivants. Pour le midi, nous profitons d’un spot 5* sur la terrasse de la Carschinahütte. Il ne manquait plus qu'une bouteille de Rivella!
À l'approche du sommet, nous avons eu les prémices des talents de Thierry pour faire la trace. Arrivée au sommet, session shooting photo avec notre photographe officielle Clarisse avec ce panorama incroyable à 360°.
La redescente en direction de notre auberge se fait à travers un enchaînement de petites buttes ludiques. La qualité de la neige quant à elle restait bien à désirer.
Le soir venu, nous avons pu profiter des conseils de nos experts en œnologie autour d'un repas étonnement frugal. La seule présence d'une cuillère aurait dû nous alerter sur la suite des hostilités.
2ème jour.
Il faut bien dire que le petit-déjeuner détonnait grandement avec le repas de la veille. C'est la panse bien remplie que nous avons attaqué une longue traversée gelée pour rejoindre l'ascension du Rotspitz. Nous avons chargé notre speedy-Norman de partir à la poursuite d'un randonneur au loin afin de trancher le débat concernant la présence de scotch sur ses fesses.
Nous avons été obligés de mettre les couteaux pour réaliser les derniers mètres jusqu'au sommet, mais la vue en valait la peine. Descente express pour atteindre le lieu du pique-nique avant de remettre les peaux pour entamer le deuxième objectif de la journée: le Schollberg. La pente semblait plus impressionnante de loin, mais une fois dedans, le rythme régulier adopté par le groupe a permis d'atteindre le sommet sans problème.
Nous avons pu faire quelques beaux virages sur le haut. Cela a été fortement apprécié après toute cette neige croutée, même si notre cher doyen Patrick ne semblait pas avoir été importuné par ces terrains taquins en nous offrant toujours le spectacle de ses virages sautés!
Arrivé à l'auberge, Julien nous a fait découvrir le mystérieux contenu de sa gourde en récompense. Puis nous sommes allés détendre nos muscles dans le hotpot et nous avons terminé étonnement plus cuit que la polenta du soir! Mais la dégustation du Röteli a grandement diminué notre peine.
3ème jour.
La dernière journée a débuté par une session de yoga norvégien donnée par Maryline, notre spécialiste des pays scandinave. Nous avons tous été convertis aux pays scandinaves après seulement 3 jours en sa présence, quel exploit!
L'ascension vers le Spitzenbüel s'est fait sans encombre grâce aux traces taillées au piolet par Thierry! Technique surprenante, mais très efficace! S'en est suivi une descente puis une nouvelle ascension vers le Gämpiflue, interrompue par une pause pique-nique. Les derniers mètres ont été plus délicats, les conditions de neige dure nous ont empêchés de poser les pieds sur le vrai sommet.
La descente a permis de rencontrer presque tous les types de neige, ce qui a permis à Gary d'affiner sa technique de descente avec... un plâtre au pouce! Tel le gypaète, notre ami Jo ne se laissait pas beaucoup photographier, mais nous avons réussi à immortaliser quelques traces de son passage!
Afin de terminer la boucle, la troupe s'est séparée après un dernier café dans l'auberge de St Antonin qui nous avait accueilli le premier jour.
6 février 2025 Course A pour Jeudiste. Raquettes.
C’est par le car postal de la ligne B380, allant de Neuchâtel au Locle, que tous sont arrivés à 8h01 à l’arrêt Les Petits Ponts, les Attis. La météo n’est pas formidable : la visibilité est réduite à cause du brouillard, le vent du sud-est souffle et il fait froid. Les raquettes sur le sac, nous marchons direction nord-est, passons par la Pourie, la Combe-des-Fies, le point 1333, et arrivons proche de la métairie du Grand Coeurie (invisible tant il y a de brouillard). Nous mettons les raquettes et poursuivons par la métairie de la Grande Sagneule et montons sur la crête. Là, le vent est plus fort. Nous longeons la crête pour atteindre le Mont Racine sans faire d’arrêt. Arrivés à une ferme sans nom aux Grandes Pradières, nous profitons de cet abri pour casser la croute…vite fait. Puis, nous continuons par la loge des Pradières Dessus, les Grandes Pradières, lieu de tirs de l’armée, où nous remettons les raquettes sur la sac. Le cheminement se poursuit à travers la forêt pour arriver à la gare des Hauts-Geneveys. Bravo aux courageux participants pour avoir affronté ces conditions très hivernales.
15 km, +520 m, - 715 m, 6h15 avec les arrêts. 13 personnes.
Adrien Ruchti
...en attente du rapport de Deborah !
Rendez vous pris à 6h30 sous le pont de Boudry avec Jérôme, Camille, Susanne et Josselin. Après un soucis de parking vite résolu, nous récupérons Jonas à Bavois et Mathieu au café à Vouvry. Direction Miex avec l'espoir de partir ski au pieds. Perdu! Il fait beau, il fait chaud, il n'y a pas de neige au départ. C'est ski et veste sur le sac que nous avalons les 200 premiers mètres de dénivelé. Enfin, la neige reprend ses droits et nous sortons les vestes au lac du Tanay dans un paysage magnifiquement hivernal. La montée se poursuit à un rythme agréable sous un ciel toujours bleu.
En arrivant sous la falaise des Cornettes de bises, Jonas trace au soleil le plus longtemps possible avant de nous faire mettre les skis sur le sac, le casque sur la tête et le piolet à la main pour passer le passage clé qui passe finalement très bien grâce aux marches réalisée par notre super chef de course.
Un bouquetin nous accueille à notre arrivée en France. Le soleil étant aussi de la partie, nous pouvons rechausser moyennant les couteaux. S'en suit une remontée rapide de la pente somitale. Rapide mais ponctuée de conversions relativement raides pour moi et c'est après 4h30 de montée et 1430m de dénivelé et 3ème tentatives pour Jérôme que nous atteignons la croix somitale. Là vue est à couper le souffle, en tout cas, c'est le cas pour Eol : l'absence de vent nous permet de multiplier les photos et de prendre le pique nique face au Mont Blanc et au Grand Combin. On s'essaye à nommer quelques sommets du panorama.
La pente somitale se ski dans une neige tout juste détendue, une belle entrée en matière. Pour plat de résistance, Jonas pose une corde sur le spit juste sous la falaise pour nous permettre de descendre skis aux pieds en dérapant, se tenant à la corde les 30m bien raides. Bien calés en bas de cette pente, nous levons la tête : Jérôme récupère la corde, skie la pente à 45° et saute les 2m de barre rocheuse! Splendide! Félicitations à lui!
Place au dessert: 400m de descente dans une neige de printemps moquette 4*. Sous le col de Chaudin, Jonas fait la course avec un chamois. Si à la descente il y a match, le chamois remonte sur le versant opposé à une vitesse folle alors que nous continuons la descente: remonter avec lui nous traverse l'esprit tellement la neige est bonne mais il est déjà 15h. Le temps de remonter, puis redescendre il serait 16h30/17h et seule Camille a pris sa frontale... On finit la descente dans une neige bien froide et encore légère, puis la route enneigée et...à 300m du parking, on remet les skis sur le sac pour finir cette magnifique journée.
Ambiance au top, Soleil, ciel bleu, neige fabuleuse, course complète techniquement et quasiment personne mis à part nous!
Vive les mardis skis!
La randonnée était prévue en raquettes, mais la faible couche de neige nous a permis de l’effectuer sans. En bus, nous avons quitté un dense brouillard, persistant depuis plusieurs jours, pour atteindre la Grande Joux par une journée ensoleillée, sans aucun nuage, et une température presque printannière.Quel cadeau! La marche sur neige damée par les randonneurs des jours précédents était des plus agréable. Au Petit Sommartel nous attendait une place de pique-nique rêvée, à la vue dégagée, où nous avons dégusté en dessert le délicieux cake d’Ida. Avons ensuite atteint le Grand Sommartel, puis ammorcé la descente sur le Locle, en forêt, puis sur des pâturages recouverts de taupinières, qui nous ont embourbées comme rarement.Ce fut une très belle journée, une belle équipe, de la bonne humeur!
Christiane
Sortie au Bürgle du lundi 3 février, organisée par Philippe Aubert et Dominique Gouzi
Déçue de n’avoir pu participer au cours Hiver de janvier, je me suis rapidement inscrite à cette sortie d’initiation au ski de randonnée proposée par Philippe Aubert et Dominique Gouzi.
Elle devait avoir lieu dans nos montagnes du Jura… et faute de neige je craignais qu’elle ne soit annulée !
Lorsque la confirmation d’inscription m’arrive et qu’il est mentionné que la recherche d’une nouvelle destination dans les Préalpes est en cours, je suis ravie ! C’est ma première sortie de ski de randonnée avec le CAS Neuchâtel !
Je connais déjà Dominique par le cours DVA suivi en décembre 24 dans les pâturages verts jaunes de la cabane Perrenoud… et également Philippe par le biais du Parc Chasseral et de Neuchâtel Rando.
Au parking de Saint-Blaise je fais la rapide connaissance des trois autres femmes inscrites, Elsbeth, déjà rencontrée au cours DVA, Noëlle Christine et Catherine. Peu après 8h nous sommes sur la route en deux voitures direction Düdingen, Plaffeien ; une bien agréable pause boissons et « petit coin » me permet d’écouter les unes et les autres et réaliser qu’en fait nous avons toutes déjà plus ou moins de pratique ! Ce que nous recherchons principalement est de faire une course facile, dans la détente et le plaisir, bien encadrées par nos responsables de course. Ils pensent à renommer leur proposition…
Dès Schwefelbergbad nous sortons enfin du brouillard et stationnonsquelques virages plus loin à notre base de départ, la Untere Gantrischhütte.
Préparatifs au soleil, ça commence au mieux. Après l’incontournable contrôle de mise en fonction de nos appareils DVA, notre colonne se met en mouvement. Le rythme donné par Philippe me convient tout-à-fait ; nous progressons dans la vallée encore à l’ombre en direction du col de Morgete.
Dans tous les couloirs environnants nous apercevons maintes traces ; plus aucune « page » vierge de visible. Peu m’importe, ce n’est de loin pas mon but de laisser ma signature et c’est de toute façon trop raide pour mes débuts ! Je ne doute pas que j’arriverai une fois ou l’autre avec mes collègues au sommet prévu, le Bürglen, par contre ce qui me préoccupe c’est ce passage au loin juste au-dessous du col… ça m’a l’air bien raide, en fort dévers et les skieurs que j’y aperçois ne se déplacent pas aussi aisément qu’avant…
Pause pour mettre les couteaux. Un exercice disent-ils, mais peut-être aussi utiles plus loin…
Je constate que cela rend mon avance moins fluide (pas très agréable en fait) mais cela me rassure pour la suite car une fois posé, le ski ne bouge plus.
Juste derrière Philippe je m’engage quelque peu tendue dans cette pente qui s’accentue toujours plus ; il choisit de faire une trace au-dessous de celle très marquée… Ohlà… Je m’applique à poser mes skis exactement sur ses traces mais ce n’est pas mon poids qui va les marquer davantage pour mes collègues… Un petit pas après l’autre. Merci les couteaux !
Un mètre au-dessous du passage du col je vois Philippe faire une nécessaire conversion... Ce n’est pas l’endroit idéal pour m’exercer ! J’écoute mon guide bienveillant qui me rappelle dans le détail ce qu’il me faut faire.
Le col franchi, le soleil, la vue… le soulagement d’y être ! En attendant mes collègues j’exerce mes conversions ; presque à plat c’est tellement évident et facile…
Pause bien méritée avant la prochaine partie d’ascension; nous observons une coulée de neige appelée « gueule de baleine » et apprenons que la couche n’est toujours pas stabilisée, qu’il faut s’en méfier.
Couteaux enlevés, nous repartons. Cette fois-ci sur le versant bien ensoleillé, chic ! Il nous reste un petit dénivelé de 200m.
Peu après le départ une participante souhaite que l’on remette les couteaux car les traces déjà maintes fois parcourues sont parfois gelées. Philippe l’encourage à essayer encore et il trace ailleurs. Plus loin la neige est cartonnée ; je m’imagine la descente… elle sera difficile !
Sommet du Bürglen en vue, quelques skieurs sont assis juste en contrebas. Nous comprenons vite pourquoi en voyant s’envoler la neige…
Accueillie par une belle bourrasque qui me déstabilise, je suis Philippe sur les quelques mètres carrés du sommet arrondi. Quel magnifique panorama ! Weisshorn tout au loin ? oui !
Après les myriades de photos de groupe partiel puis au complet grâce à un jeune skieur bien entraîné qui s’est proposé comme photographe (nous avons pu constater son rythme à la montée !), nous nous affairons à enlever les peaux puis nous installer pour le pique-nique. Nos guides sont déjà installés alors que nous faisons à notre rythme… certaines se demandant si elles auront encore le temps de manger avant de repartir ! Heureusement il n’y a aucune pression de temps.
Je retiens qu’il faut éviter d’exposer les semelles noires de mes skis au soleil si je souhaite pouvoir glisser au mieux ; j’apprécie grandement ce genre d’information pratique.
Une personne présente nous informe qu’il est prévu de placer des panneaux solaires sur ce versant… De quoi réfléchir au bien-fondé du projet.
Philippe et Dominique se demandent par quel côté descendre pour nous faciliter la vie pas si facile à notre niveau de skieuses hors-piste… Mes premiers virages sont crispés… puis je reprends peu à peu confiance en mes capacités.
Pas mal finalement cette poudre ! Nous descendons une très belle pente à côté de la gueule.
Le passage du col nous permet d’exercer les dérapages… ma tension est brièvement réapparue… puis nous pouvons nous lâcher pour une nouvelles séries de virages dans une très belle neige !
Un exercice de recherche de victimes d’avalanche nous occupe un bon moment, au soleil, dans une neige qui rend les déplacements rapides difficiles… Répéter, répéter pour ancrer dans nos têtes et nos corps.
Encore quelques virages et un peu de gymkhana au milieu des arbres et nous sommes de retour au parking.
Je suis enchantée de ma sortie. Un grand merci à Philippe et Dominique ainsi qu’à mes co-aventurières Elsbeth, Catherine et Noëlle Christine. Ce fut une très belle expérience, enrichissante sur le plan humain et technique ! J’en redemande !
A bientôt.
Denise
Après une organisation rapide pour les transports, il est décidé que 2 véhicules iront séparément pour se retrouver au parking au-dessus de la scierie au lieu-dit Chirelsagi.
Au réveil, nous apprenons qu'un "wrong start" a eu lieu à Neuchâtel suite à une batterie récalcitrante. Mais l'efficacité d'un dépanneur joviale ne fera perdre que 30 minutes à la voiture partant de Neuchâtel.
Rendez-vous est donc pris au restoroute de Münsingen, puis nous allons en convoi au lieu de rendez-vous initial avec un retard relatif.
Mais notre chef de course Gilles a la crainte d'un parking sur-occupé. Ce qui s'avère être le cas. En effet, ce beau temps en ce dimanche de début février a attiré du monde pour aller faire les courses qui s'offrent au départ du parking dans cette vallée du Diemtigtal. Nous trouvons néanmoins à nous garer un peu en contrebas du parking le long de la route.
Après s'être équipé, avoir fait le check DVA, nous nous élançons pour une montée le long de la vallée pendant 1h15 jusqu'au stand de tir. Ces premiers km nous permettent de nous mettre dans le rythme et de faire plus ample connaissance avec nos collègues du jour. C'est très agréable même si la montée se fait principalement à l'ombre.
Après un arrêt ravitaillement rapide au stand de tir, au pied du magnifique cirque qui s'ouvre devant nous, avec au sommet le Cheibehore, le Winterhore et la Männiflue, nous entamons la montée par un chemin régulier qui va nous amener à un bel alpage en plein soleil, où un nouvel arrêt ravitaillement a lieu. Nous sommes au 2/3 de la montée. Après avoir pris quelques forces, la montée finale se présente à nous, sous un soleil radieux.
Après une dernière heure d'effort, nous atteignons le sommet pour embrasser un panorama superbe sur le Kandertal, sur les montagnes aux alentours qui dominent le cirque précédemment cité (et que nous tutoyons presque en termes de hauteur). Au loin nous apercevons les 3 Bernoises, les lacs de Thoune et de Brienz, et même le Chasseral s'offre à nous avons son beau manteau blanc.
Après une photo au sommet, le repas est avalé en dissertant sur l'humour suisse, et spécialement les deux Vincent, avec un groupe de jeunes alsaciens fort sympathiques et fans de ces humoristes romands.
La descente se fait par le même chemin car redescendre par le côté est dans la vallée qui abrite le Meiefallseeli aurait été trop périlleux et il aurait sans doute fallu beaucoup marcher en fin de descente.
Les conditions de neige sont très bonnes ce qui permet un ski d'excellente qualité. Puis nous retrouvons nos véhicules vers 14h30 ce qui nous permet d'aller encore boire une verre, offert par Carlos, merci à lui, au Gasthof Adler à Latterbach, pour nous remémorer les images de cette très belle course et les beaux moments que nous avons passés ensemble. Merci à chacun pour sa participation et merci à Gilles de nous avoir amené au sommet de façon sûre et experte.
Fred
"Et si nous allions au Faulhorn? Jamais fait, moi non plus. C'est pas mal: il y a plein de possibilités, on peut mettre prendre le bus pour démarrer notre aventure à 2000m. Feu! On y va!"
Un degré 3, l'envie d'apporter du plaisir et l’en de nous faire plaisir nous ont menés, Guido et moi, à abandonner notre idée de traverser au Kiental depuis Isenfluh pour proposer une alternative originale : Winteregg suivi du Faulhorn et plus si entente. Bien nous en a pris.
Le Winteregg offre une montée sereine et scénique avec les Bernoises, le Schreckhorn et notre cible initiale qu’est la Schwalmere en arrière plan. Cette montagne plate invite également à une descente variée, pentue puis joueuse.
Le Faulhorn fait un peu pitié, pelé par le vent, connecté par la piste de luge. Il ne faut pas se fier aux apparences. Le Faulhorn se mérite et il a beaucoup à offrir: p.ex. une belle et longue descente sur Grindelwald par Bussalp, ou encore une bascule au nord pour une traversée jusqu'à Axalp. Nous avons choisi cette dernière option. Elle débute par un chouette couloir, assez long dans une neige dure, puis revenue et ensuite poudreuse pour nous emmener aux abords du terrible Fangisalpbach, défendu par une armée d'éboulis, de sapins et de vernes. Nous en sommes venus à bout, surtout grâce à la vaillance et au flair de Guido (merci Guido) pour repeauter dans un endroit aussi féerique que glacial, j'ai nommé le Bödeli. 300m de montée et nous voilà sur les pistes d’Axalp qui se terminent dans le brouillard.
Après avoir loupé un bistrot sympa sur les pistes (argh) stressés que nous étions d'attraper le dernier bus de 42 – qui n'était finalement pas le dernier bus et qui était à 17 – nous nous sommes rattrapés et avons squatté le Lädeli d’Axalp, bu une chope à Brienz suivie d'une autre dans le wagon-restaurant. C'est bien les transports publics.
Quelle belle, longue et magnifique journée. Merci à toute l'équipe pour votre confiance, vos sourires et votre bonne humeur!
Benjamin
Jour 1
Départ de Neuchâtel de bonne heure, presque sans cheffe de course... heureusement elle est arrivée à la gare et s'est engouffrée dans le train à la dernière minute ! Quelques changements de trains plus tard, nous arrivons en début d'après-midi à l'auberge de jeunesse de Pontresina. Nous nous partageons en deux groupes : les "classiques" et les "skateurs-euses" pour une première virée qui nous conduit jusqu'à Samedan pour les unes, jusqu'à Bever pour les autres. Christelle
Jour 2 :
Pontresina, Celerina, Bever, Val Bever, Spinas , au retour détour par Bever jusqu'à Zuoz , d'où retour par train .
Un peu de neige fraiche le matin, couvert et froid, améliorations durant journée. Magnifique Val Bever longeant la ligne de train de l'Albula . Montée en pente douce dans les forêts enneigées jusqu'à Spinas, on mange en plein air avec couvertures ..Val Bever 10 kms , mais total course 26 kms .Groupes skating et classique parcours quelque peu différents. Ne pas rater Val Bever, inoubliable!! Willy et Heinz.
Jour 3 : Val Rosegg
Nous partons vers 9.30 par un froid glacial pour la montée au Val Roseg. Belle montée douce, au début le long de la rivière Ova da Roseg et ses beaux ponts, puis à travers la magnifique forêt d’arolles. Ce n’est qu’au-delà du restaurant que nous trouvons enfin les premiers rayons du soleil qui nous réchauffent. Après une bonne halte avec soupe grisonne, capuns et pâtisseries à gogo, nous redescendons pour un après-midi en liberté ! Christine, Claudine et Geneviève
Jour 4 : Morteratsch
Le dernier jour c’est la cerise sur le gâteau, la découverte de l’intérieur du Glacier de Morteratsch. A ski de fond (skating ou classique) ou bien en train depuis Pontresina jusqu’à la gare de Morteratsch, le long de l’Ova de Bernina puis à ski ou à pied jusqu’au début actuel du glacier le long de l’Ova de Morteratsch, et finalement pour tous à pied à la découverte des grottes glaciaires. Les grottes sont féériques avec des plis de glace au plafond et d’immenses blocs de glace ou de glaçons arrimés au sol. L’une d’elle est même traversante. À découvrir sans tarder…
Le retour se passe avec des étoiles dans les yeux, à pied, à ski puis en transports publics jusqu’à Neuchâtel. Un grand merci à Patricia et à Sanae organisatrices. Véronique
Décidément, cette Pointe de Chemo n’a guère envie de nous accueillir. Initialement prévue le 9 janvier 2025, nous avions dû renoncer à cause d’une météo exécrable. Mais pas question de se résigner ! Nous avons proposé une nouvelle date… Hélas, rebelote : le risque d’avalanche était à 3, et les nuages s’étaient invités à notre journée.
Toujours déterminées, nous avons opté pour un plan B : le classique Walighürli. Cet itinéraire reste sûr lorsque le risque d’avalanche est marqué, et les reliefs (forêts, vernes et chalets) offrent une précieuse aide en cas de jour blanc. Cette option s’est révélée parfaite pour ce dernier jour de janvier. De gros flocons nous rappelaient que l’hiver n’était pas terminé, créant une atmosphère sereine, et nous avons pu tracer de belles courbes dans une neige agréable.
Tout le monde semblait ravi.
Séverine et Susanne
Une belle sortie qui avait pour but non pas d’admirer la vue, mais d’admirer la nuit! Une jolie couche de neige nous a permis de chausser les raquettes sur tout le parcours dans la région de Tête de Ran et nous avons profité à fond de la nuit avec tous nos sens en éveil. Ceux-ci nous ont permis de marcher sans l’aide des lampes, de ressentir les différentes textures de neige sous nos raquettes et de reconnaitre les bruits de la nuit. Une riche ballade!
Mazal
Organisateurs : Jacques Isely et Jean-François Zürcher
Jeudi 30 janvier 2025
Vu les conditions d’enneigement, la course B prévue en raquettes aux Breuleux et au Mont Crosin s’est transformée en randonnée T1 (par conditions difficiles). Le matin 11 jeudistes ont parcouru 9 km, +/- 190 m, en 2h35 au total.
Après le café à l’hôtel de la Balance, nous sommes partis avec un temps nuageux et de légères pluies partielles. La randonnée était variée sur routes, chemins, sentiers et à travers de beaux pâturages. Des parties enneigées, verglacées, boueuses avec quelques clôtures parfois en barbelé ne nous ont pas posé problèmes.
De retour à l’hôtel de la Balance, nous avons été accueillis pour le repas de midi. Contrairement aux prévisions des jours précédents, la pluie s’est mise à tomber sérieusement. La démocratie a décidé de donner congé pour l’après-midi aux organisateurs et de prolonger agéablement les discussions à table.
Merci aux participants et à Jean-François pour avoir apprécié cette aventure!
Jacques
Ski de Rando Bäderhore… pas assez de neige pour la traversée prévue… Christelle nous propose un tour du côté des Mosses.
On se retrouve pour le café au col, on s’équipe et direction Pra Cornet par la piste de ski de fond avec objectif Col du Tarent.
Belle montée avec 10 cm de jolie neige fraîche, le vent fait tourbillonner la neige, le paysage est magnifique, il fait froid bien froid, une équipe de freeriders s’éclate dans un couloir bien engagé, les randonneurs ont le sourire, la vie est belle en montagne !
L’équipe s’accroche au glissement des spatules de Christelle et à son rythme.
On arrive aux gros rochers avant la montée finale en direction du col du Tarent.
Patricia décide d’attendre là en profitant des rayons de soleil.
Isabelle, Maud, Luc et Alexandre suivent Christelle presque jusqu’en haut.
La descente se passe bien avec objectif la Buvette de Pra Cornet, grande motivation pour une pause bien méritée.
Bien jolie alternative proposée par Christelle. Un grand merci.
Patricia
Mercredi la sentence tombe: rendez vous en tete de train vendredi matin à 5h32.
Double réveil mis en place, les yeux pleins de sommeil, on se retourne et les langues se délient après le café à Berne.
A Ferden Dorf, la météo est belle et la route de départ rail tracke permettant un début de montée efficace. Malheureusement au bout de 30min, Susanne décide de faire demi tour ne se sentant pas bien. La parité 4 femmes 4 hommes est maintenant rompue mais cela ne nous empêche pas de continuer à remonter le chummunäbritz aussi appelé "vallon où il fait froid" à cause du vent et de l'ombre omniprésente.
Qui dit froid, dit montée rapide pour ne pas se refroidir : on tient les 400m/h et les courtes pauses nous permettent de nous retourner pour observer la vue.
On atteint le Galmpass après 4h de montée : la vue s'ouvre et nous recevons des rayons de soleil bienvenues. 15min plus tard, après 1600m de d+ nous touchons au but! Quelle belle vue sur notamment le Weisshorn ! Mais le vent nous empêche de prendre le pique nique ou d écrire dans le gipfelbuch. On enlève les peaux et Benjamin a le plaisir de faire la trace sur les 10cm de neige fraiche sur fond dur. Excellente ! Jamais raide, toujours bien enneigé nous prenons beaucoup de plaisir !
Après une pause au soleil, remise de peaux, un dernier bout de descente et 1km de marche sur la route nous voilà au bistrot attendant la benne pour Gampel. Comme les horaires de cette dernière ne nous permettait pas de prendre notre bus, Eric négocie une benne spéciale pour nous, qui nous permet d'arriver à 18h28 à Neuchâtel
Merci Eric et Benjamin pour l'organisation de cette superbe course!
Merci Joëlle Tommy Camille Laurence et Susanne pour cette belle journée
A bientôt
Josselin
Suite au changement de date dû au mauvais temps, nous partons à quatre au Galmschibe.
En arrivant au parking nous constatons que la neige censée être tombée la veille n’est pas là.
La première partie dans la forêt est assez sportive, nous devons souvent porter nos skis.
À la sortie de la forêt la neige est au rdv et le soleil aussi. Après 2-3 petits arrêts boisson et quelques conversions nous arrivons au sommet. La dernière partie se fait à pied, ceux qui ne connaissaient pas décident de monter. En attendant, nous mangeons au soleil avec devant nous un magnifique panorama sur les montagnes bernoises. Nous descendons tranquillement, heureusement il y a assez de neige avant de prendre le chemin qui nous conduit jusqu’au parking. Un petit verre s’impose avant le retour à la civilisation. Il faut dire que nous n’avons croisé personne toute la journée!
Merci Christelle pour ta disponibilité et aux participants pour cette belle journée.
Barbara
Plan B – Sous le soleil des vignes
Le sentier des vignes, de Bienne à La Neuveville, nous a offert une magnifique échappée de 15 km. Entre lac scintillant et villages pittoresques, la météo nous a gâtés bien au-delà de nos espérances.
Merci à toutes pour votre belle énergie.
Geneviève et Daniela
Valangin - Montmollin - Vauseyon, (re)découverte de la forêt de Peseux
Bien sûr on a regretté la neige disparue, mais la course de remplacement a permis à chacun de (re)découvrir la forêt de Peseux. Un départ retardé nous a permis d'éviter complètement les pluies matinales et la brusque amélioration météo vers midi a dégagé le ciel et a même amené le soleil.
Après le café au Relais du Château à Valangin offert par notre nouveau membre Gerhard (remreciements), la randonnée commence par la montée au Gibet de Valangin où sont évoquées les atrocités de la justice médiévale. L'itinéraire conduit ensuite successivement par la forêt de Peseux et par la Serroue jusqu'à Montmollin et le restaurant de la Gare où l'assiette du jour nous est servie. L'après-midi, retour vers l'Est selon un itinéraire plus au sud nous conduisant, après une descente finale dans le gorges du Seyon, jusqu'à Vauseyon où le groupe se disloque.
Merci à Roland pour sa contribution à la conduite de la course et à toute l'équipe pour le bon déroulement.
Heinz
La course initialement prévue n’a pas pu avoir lieu en raison du faible enneigement de la région. Elle a été remplacée par une autre traversée de Engstigenalp (en dessus d’Adelboden) à Kandersteg en passant par le col du Chindbettipass et la Rote Totz. Vu les conditions météo annoncées nos cheffes de course avaient même un plan C qui n'a pas été nécessaire. Nous avons donc pris deux trains, des bus puis une télécabine pour arriver à Engstigenalp. Tout cela sans pause-café au grand dam de Patrick 😉, dans le but de ne pas nous faire surprendre par les nuages annoncés. La montée au col de Chindbettipass était très venteuse avec quelques traverses bien gelées qui nous ont fait amortir nos couteaux, ainsi que quelques exercices de conversion pour parfaire notre technique. Nous avons trouvé un endroit abrité au sommet du col, ce qui nous a permis de pique-niquer sans avoir trop froid. Puis nous sommes descendus dans une combe afin de remonter sur la Rote Totz. Nous ne sommes pas allés jusqu’au sommet vu les mauvaises conditions de neige. Pour finir nous avons effectué une longue descente puis parcouru un faux plat le long d’une vallée pour atteindre Sunnbüel et ainsi débuter notre retour en télécabine, bus puis train.
Merci aux participants (Joëlle, Patrick et Pascal) ainsi qu’à nos cheffes de course au top (Laurence et Suzanne) pour cette belle journée.
Florent
Un grand merci à Heinz pour cette journée au-dessus du brouillard !
Noëlle Christine Berthod
Ce matin-là, le soleil brillait généreusement sur la vallée, éclairant les sommets enneigés des Alpes vaudoises. L'air était frais, mais l'enthousiasme était palpable, tout comme le désir de profiter pleinement de cette journée en montagne. Après un changement de destination pour chercher un terrain plus élevé, nous nous retrouvions finalement à Ovronnaz, prêts pour l'ascension de la Dent de Morcles. Le parking d'Ovronnaz était déjà bien fréquenté à notre arrivée, signe que beaucoup d'autres avaient eu la même idée.
Nous avons quitté le parking vers 8h50, et avons attaqué la montée en suivant la combe, un itinéraire classique mais toujours aussi agréable. Le tracé était bien marqué, mais il fallait tout de même être attentif à certains passages où la neige était dure. Manu nous a marqué un bon rythme, comme d’habitude, et nous avons rapidement trouvé notre cadence. Le temps était agréable, et la neige tenait bien sous nos skis.
À mesure que nous prenions de l’altitude, la vue sur le Massif des Dents du Midi s’ouvrait de plus en plus, chaque sommet enneigé semblant nous inviter à poursuivre l’ascension. Cependant, au fur et à mesure que nous nous rapprochions du sommet, le vent s’intensifiait. Un vent froid balayait les crêtes, soufflant fort au sommet du Col de Fenestral.
Vers midi, après une montée constante et régulière, nous atteignions enfin la Dent de Morcles. Nous avons déposé nos skis quelques mètres avant le sommet. La vue était magnifique, comme prévu, mais le vent fort qui soufflait nous a rapidement poussés à redescendre pour trouver un peu plus de tranquillité.
La neige, bien que correcte pour la montée, était parfois soufflée et cartonnée sur certaines sections. Nous avons décidé de descendre par le Grand Cor pour ensuite remonter à l'arête sud de la Tête Séri. Nous avons poursuivi notre descente, pour finir par regagner la même combe de montée, avant de rejoindre les pistes d’Ovronnaz.
Finalement, nous avons terminé notre journée vers 14h15. La journée s’est clôturée autour d’un verre dans une boulangerie, où nous avons partagé nos impressions de la journée et échangé sur les petits défis rencontrés. Malheureusement, il n'y avait pas de frites !! ;-)
Une belle journée en montagne, avec des conditions variées mais globalement acceptables. Le vent a ajouté un peu de piquant à l'aventure, mais rien ne pouvait gâcher cette sortie à la Dent de Morcles.
Carlos
Seeberghore et Palette d'Isenau :
Le manque de neige au Sépey nous a fait renoncer à la Tour de Famelon. Nous sommes 7 à nous retrouver à l'arrivée du bus au col du Pillon, la majorité du groupe s'étant déplacé en transports publics.
La montée se fait par le col du Voré, où le soleil a tôt fait de nous réchauffer. Nous dépeautons à Chalet Vieux pour descendre en direction du lac d'Arnon, qui nous gratifie d'un beau paysage avec sa surface gelée. La neige est poudreuse et la forêt nous indique qu'il est temps de nous arrêter et de repeauter. La montée au Seeberghore se déroule sans encombre et nous arrivons au sommet après les dernières conversions.
Début de descente prudent dans cette pente un peu plus raide et déjà bien tracée, puis nous retrouvons les joies de la poudreuse avant un pique-nique aussi apprécié qu'ensoleillé, contre un chalet au point 1712. Toute la sympathique équipe, bien homogène, est motivée à remonter à la Palette d'Isenau, d'où nous rejoignons à nouveau le col du Pillon par celui du Voré.
Un grand merci à notre cheffe Camille et à toute l'équipe pour cette magnifique journée, avec une pensée toute particulière pour la co-organisatrice qui a du renoncer pour se soigner.
Grâce aux transports en commun, l'équipe se forme petit à petit: Maud, Alexandre, Valentine, Barbara, Mariannes et Josselin montent à Neuchâtel, Susanne monte à Ins et, après un café à Berne, Philippe complète le groupe dans le train pour Frutigen.
Les discussions vont bon train sur la quantité de neige: d'après White Risk, conditions ideales avec 20 à 50cm de neige depuis le départ. Cependant la réalité nous rattrape au moment de chausser: c'est plus 2cm à 5cm en dessous de 1400m…
Mais cela n'entame pas la bonne humeur qui n'a d'égale que le bleu du ciel! On monte tranquillement le plus souvent 2 par 2 en discutant de tout et de rien : comment aller en Afrique sans prendre l'avion?
Vers 2000m, le froid qui se fait sentir et la crainte d'une neige verglacee a la descenge ont raison de Maud et Barbara qui redescendent avec Alexandre avec pour mission de nous trouver un itinéraire de descente skiable (l'itinéraire de montée étant définitivement trop pauvre en neige)
Le reste continu. On sort bientôt de l'ombre pour un soleil qui nous rechauffe tout en défaillant la neige et c'est ski aux pieds que nous atteignons le sommet. La, soleil, ciel bleu, vue superbe et pas un souffle de vent!
Nous prenons le temps et le pique nique. Vient le temps de la descente, jusqu'à 1800m, la neige est finalement super avec de belles courbes à tracer !
Puis grâce a un coup de téléphone à Alexandre, nous obtenons un itinéraire skiable et une information cruciale: 50min avant le départ du bus.
La descente est menée sans précipitation mais sans traîner et c'est avec 5min d'avance que le groupe se réforme à l arret de bus.
Merci Susanne pour cette belle journée en montagne
Merci à tous pour votre bonne humeur, votre joie d'être là et ce bon moment!
Festival des Lumières de Morat (du 15 au 26 janvier 2025)
Mercredi 15 nous nous retrouvons à La Vattey. Deux groupes se forment pour parcourir différentes distances. Nous nous retrouvons à midi pour un repas “d’usine”. L’après midi certains repartent à l’assaut des pistes tandis que d’autres allaient rejoindre l’hôtel.
Jeudi 16: Ski de fond dans la forêt du Massacre au depart de Lajoux, et retour par la combe des Chèvres . A nouveau 2 groupes qui se retrouvent pour le repas de midi.
Vendredi 17: ski de fond au départ des Trois Cheminées pour atteindre la Borne au Lion et le chalet de la Pesse où les 2 groupes se retrouvent pour un repas.
Samedi 18 : ski dans la forêt du Risou où différentes distances sont parcourues selon les capacités et les envies.
Tout c’est bien passé et à part quelques chutes sans gravités, tous sont rentrés en pleine forme
Première sortie 5 étoiles !
Membre du CAS des Diablerets depuis quelques années, je n’en suis pas à ma première sortie de Club. Mais ayant déménagé sur Neuchâtel fin 2024, je faisais ce mercredi ma première sortie avec ma «section supplémentaire». Et pour une première, c’est le tapis rouge qui m’a été déroulé.
18h : pris en charge à deux pas de chez moi pour un covoiturage par Monsieur le Président Jeanda en personne, excusez du peu.
18h30 : arrivée au parking des Savagnières, littéralement au pied de la trace de départ de l’itinéraire. Donc marche d’approche de 20 pas avant de chausser les skis. Rencontre avec les autres participants qui semblent sympathiques. Répartition dans les sacs individuels du fromage, du pain et du vin pour la fondue dont le chef de course s’est occupé de l’achat. J’apprends qu’il est possible de faire une course du CAS sans DVA, et je dépose le mien, entre sentiment de liberté et de sacrilège, dans mes chaussures de ville qui resteront en bas.
18h46 : départ tranquille d’une petite montée facile de 365 mètres de D+. Le vent qui siffle dans les arbres ne nous touche pas. A mi-parcours, on enfile les couteaux pour éviter de déraper sur une neige dure entrelacée par des cailloux bien apparente. Au moment de les retirer, une lune encore quasi pleine se lève au-dessus de la crête du Chasseral. On éteint alors les frontales pour continuer l’ascension en admirant les étoiles dans un ciel totalement dégagé.
20h02 : moment magique où l’antenne du Chasseral apparaît dans un décors de cinéma ; une brume légère remonte le flanc est de la montagne et s’élève dans les airs éclairée par la lune. Chacun tente de capturer ce moment sur son smartphone, mais les yeux et le cerveau en garderont une bien meilleure image.
20h10 : arrivée au Chalet la Cornette. Et là, grosse surprise : alors que l’on s’attendait à cuire notre fondue sur un réchaud à gaz et boire notre thé du thermos, le chalet est éclairé, chauffé par un splendide feu de bois, la table est dressée et l’apéro est servi. Un membre du Ski-Club Chasseral qui est monté dans l’après-midi nous accueille en effet ainsi de la plus belle des manière dans leur cabane. Une quantité improbables de bouteilles de bière, de rouge et de blanc – dont deux délicieuses «Porte de Novembre» de la maison Gilliard – sortent des sacs, de la cave et du grenier. Nous les dégustons avec les chips, les flûtes, olives et autres saucissons artisanaux qui nous attendaient, pendant que je découvre, finalement, les visages de mes camarades du jour, qui se résumaient jusqu’à présent à un prénom, une voix, une paire de lattes et une lumière blanche sur le front.
Pendant ce temps, les cuisiniers préparent la fondue, qui se révélera aussi crémeuse qu’excellente. Nous la dégustons, mieux qu’à la maison, dans des vraies assiettes, avec des verres à pieds et à la lumière des bougies et des frontales, les panneaux solaires n’ayant pas suffisamment capturé d’énergie pour tenir toute la soirée. On a même droit, en dessert, à une exquise tourte de Linz faite maison. Je m'extasie de manière égale de son goût que du fait que sa pâtissière ait réussi à la monter sur son dos sans l'endomager. Avec toutes ces belles victuailles, l'ambiance est radieuse et rieuse. Grâce aux anciens, j’apprends quelques anecdotes hilarsntes et même deux ou trois ragots - qui resteront entre ceux qui les ont partagés ! - mais aussi que la section va fêter ses 150 ans cette année. J’évite de justesse d’être nommé volontaire au sein de la commission ad hoc, mais en tant que «bleu», je ne peux pas échapper à la traditionnelle tâche de rédiger ce compte-rendu de course, que j’accepte de bon cœur.
22h30 : vaisselle faite, chalet rangé et balayé, livre d’or signé, toutes couches enfilées pour faire face à la bise qui s’est levée, nous partons pour une courte mais agréable descente à la frontale. Les lueurs croisées des faisceaux nous permet d’éviter assez efficacement les parties de terre et de cailloux qui jalonnent le parcours. C’est cependant un plaisir particulier de retrouver la piste fraîchement damée des Savagnières et d’y carver quelques virages en toute liberté avant de retrouver les voitures. A la surprise générale, personne ne semble avoir péjoré la semelle de ses skis, qu’ils soient «cailloux» ou «quasi neufs».
23h00 : une gentille participante me re-dépose au pied de mon vélo à la COOP de Vauseyon.
23h15 : je réalise sous la douche que je viens de faire la course CAS la plus luxueuse de ma vie et que, alors que je me sens totalement en mode vacances, je vais devoir régler le réveil pour aller travailler demain.
Un grand merci à Jeanda, au Ski-Club La Cornette, aux sympathiques participants de cette sortie, et au CAS Neuchâtelois pour cet accueil 5 étoiles.
Le standard de qualité neuchâtelois ayant aussi brillamment été posé, que mes futurs chefs de course soient prévenus, je ne m’attends pas à moins bien pour les suivantes ;-)
Récit Xavier
Reportée d'une semaine en raison des mauvaises conditions météo (pluie et fort vent), la course s'est finalement déroulée au Hundsrügg en raison de l'enneigement trop faible sur le Jura. Tempête de ciel bleu et vue magnifique, notamment sur la chaîne des Gastlosen, mais on se réjouit que la neige revienne “chez nous” !
Tous prêt pour cette journée… pas sur...
Dans ma voiture, nous sommes 4, notre super guide et deux trailers, ça discute et moi je stress, j’ai jamais fait autant de dénivelé, et en plus cette année je n’ai pas vraiment randonné… et j’aurai des grands sportifs dans le groupe.
Départ de la randonnée avec un « pas » assez rapide, c’est qu’il fait -10 degré, on met le moteur en marche afin de se réchauffer, l’effet se fait vite sentir et on enlève régulièrement des couches. Chemin facile au départ, puis des conversions, l’arrivée à Mariannehebel va bien, belle neige, soleil. On pique-nique au soleil rapidement. De la bonne neige pour descendre, on se fait plaisir, et on est heureux.
Repautage pour le Traumluecke, jambes mortes à cause de la descente, retrouver la force de monter se fait très tardivement, montée irrégulières, c’est pas confortable, des conversions, des bouts droits raides, tendances à glisser en arrière, faut se cramponner avec les bras aussi… la neige est très froide et glissante du coup, avec des magnifiques cristaux. Une pause thé se fait obligée, et c’est mieux après, un OVOMALTINE et ça repart. Le cadre est magnifique, et le temps aussi et le groupe aussi. Adeline, Florent, Joëlle, Pierre, Christine, Sylvain, Moi et notre super guide Benjamin. On arrive en haut, enlevons les skis pour atteindre le sommet à pieds afin de faire la photo réglementaire.
La descente, du rêve, de la neige poudreuse, des baby sapin pour nous faire faire des virages, une descente vierge, des waouws de tous les côtés, c’est encore meilleur que la descente précédente qui était déjà parfaite.
Une terrasse au soleil, enfin le soleil se couche après 5 minutes, on se cale au chaud afin de manger les portions de frites, réputées.
Tout est bien qui fini bien, merci Benjamin pour cette superbe sortie et merci l’équiiiipe.
Janine
Le Truchet (1368m) - Lundi-X
C'est dans le Bus des neiges du Val-de-Travers que débute notre traversée en raquettes de 16 km, 5h30 de marche effective, allant du Couvent à Saint-Aubin.
Dans le Bus, surprise ! Le journaliste de la RTS Romain Bardet nous attend avec son micro et ses questions ! Nous échangeons volontiers au sujet de l'utilisation des transports collectifs pour atteindre le point de départ de nos courses, des possibilités et contraintes que cela représente, des recommandations du CAS à renoncer à la voiture privée pour les courses officielles. Le ton est cordial et, après cette "Matinale", nous partons en direction du Truchet d'un pas vif car il fait très froid. Le soleil se lève derrière la crête et nous réchauffe un peu. Le vent là-haut souffle fort. La vue est belle. On ne s'attarde pas. L'itinéraire se dirige à travers les pâturages en direction nord-est. Sur la carte, c'est tout droit ! Les raquettes crissent sur la neige durcie. Les conversations vont bon train. On traverse les Prés Cretegny, passons un peu au-dessus de la Bolène, puis par les Prés Cornu et les Prés Rougemont, jusqu'à la cabane Perrenoud, rendue célèbre par l'émission de télévision PAJU ! Après un pique-nique tiré du sac et un café-thé de la cabane, nous voici dans la descente raide qui nous mène à la gare de Gorgier Saint-Aubin. On passe par la forêt du Devens et ses menhirs du néolithique avant de se dire au revoir et à bientôt évidemment sur les sentiers de randonnée d'ici et d'ailleurs ! Marie-Claude
Le Truchet (1368m) – Section – 12 janvier 2025
Dimanche passé, je participais pour la toute 1ère fois à une randonnée au sein du club alpin. J'avoue que j'étais un peu soucieuse. Vais-je avoir le rythme, mais surtout, aurais-je le niveau en technique avec mes raquettes, je n'en avais pas fait depuis 6 ans. Nous nous sommes retrouvés par petits groupes, au fil des arrêts, dans le train qui nous conduisait de la plaine à Couvet. Pas de neige en plaine, y en aura-t-il plus haut ? A Couvet, la neige est bien présente. Un mini-bus nous conduit au départ de notre course. Nous croisons dans un champ un renard enroulé sur lui-même. Légèrement enfoui sous la neige qui dort paisiblement. Sa position laisse à penser qu'il ne fait pas très chaud… Pendant le trajet, j'ai pu faire brièvement connaissance avec mes compagnons de route. Je vois beaucoup de bienveillance, de cordialité. C'est très agréable.
La balade commence par une marche sans raquettes. Le ciel est bleu. La neige de plus en plus présente couvre les courbes vallonnées de cette région que j'apprécie tant. Arrive le moment de chausser "nos spatules". Premiers pas, un peu hésitants, par chance, mes pieds s'adaptent rapidement. Premier sommet, le Truchet, je ne l'avais pas trouvé sur la carte. C'est une jolie colline qui nous permet d'avoir un point de vue sur les trois lacs. Les arbres sont blanchis par le froid. Première pause en ces lieux, j'apprends que le groupe des Dames a une tradition, "la pause banane".
Nous repartons de plus belle, en direction de la cabane Perrenoud. Pour ma part, je ne la connais pas . Je me réjouis de la découvrir. Le ciel se couvre légèrement. Les nuages le traversent très rapidement. Le vent s'est intensifié. Nos oreilles ont plutôt intérêt à rester bien cachées. Cette nature est si belle, je ressens une grande sérénité, pas besoin de partir bien loin pour s'évader. Le craquement de nos pas sur la neige rythme la balade. Après une heure trente de marche, je pense, je n'ai pas vu passer le temps, nous atteignons la cabane. Adrien et Marie-Claude, notre cheffe de groupe, semblent bien la connaître. Nous nous restaurons, puis ils nous proposent une visite des lieux. Panneaux solaires, récupération des eaux de pluie avec filtres pour obtenir de l'eau potable, en plus du cachet de ce chalet, les rénovations effectuées semblent vraiment bien pensées.
Une fois la pause déjeuner terminée, nous entamons la descente vers la plaine et les bords du lac de Neuchâtel. J'aime beaucoup les descentes. Je m'amuse intérieurement car cela me rappelle une époque où je tentais de les descendre le plus vite possible. Mais mes chaussures me rappellent à l'ordre... Mes pieds souffrent beaucoup. Ce n'était pas un bon choix de chaussures. Lorsque nous rejoignons la gare de St-Aubin, je suis heureuse de songer au moment fatidique qui me permettra de mettre mes pieds au repos.
Chacun reprend sa route, après un chaleureux au revoir. Une belle randonnée, de belles rencontres. Merci à tous pour cette journée.
Myriam
Journée de formation pour moniteurs HIVER avec guide (Josep Solà) à Bourg St Pierre
Le groupe se retrouve au Bivouac Napoléon à 8h30 autour d’un café/croissants pour démarrer cette journée de formation.
L’objectif de la journée est de revoir les notions de base pour ensuite les transmettre à la quarantaine de participants du week-end de cours HIVER qui se déroulera sur le même lieu dès le lendemain.
La matinée se passe au chaud avec une revue des connaissances de base.
Josep adapte avec brio un discours tantôt destiné aux moniteurs ou à transmettre aux participants durant le week-end.
Les sujets sont abordés avec des exemples concrets comme la démonstration d’une avalanche de plaque avec une BD qui simule la pente et des brochures qui glissent dessus sous l’impact de l’index qui simule la pression du skieur déclencheur !
La pédagogie de Josep permet à chacun-ne de parfaire ses connaissances et de saisir des astuces pour les transmettre.
L’après-midi se passe en extérieur dans les alentours du parking de Bourg St Bernard avec à nouveaux des exemples concrets : pelletage, brève analyse d’un profil de neige, sondage et observation du fonctionnement du DVA posé sur la neige. Et oui encore une fois Josep nous montre que c’est en observant le fonctionnement d’un objet qu’on va ensuite adopter un comportement adéquat.
Une journée de formation très réussie qui a permis à chacun de réviser ses connaissances dans une ambiance solidaire, bienveillante et chaleureuse.
Grand merci à Josep pour le partage des connaissances et à Jérôme et Jean-Da pour l’organisation de cette journée.
Joëlle
Participants : Benjamin, Gilles, Monica, Caroline, Laurent, Cyrille, Baptiste, Joëlle. Jean Da et Jérôme
Organisateurs Jean Da et Jérôme
remplacé par une randonnée d’Orpund à Aarberg en raison des conditions météo. Départ sous un soleil inattendu mais nous avons été vite confrontées aux rafales de vent
associées à de belles averses. La vieille Aare déborde sur de nombreux passages et c’est chaussures et chaussettes détrempées qui nous ont décidé à’interrompre notre
itinéraire à Busswil. Un très bel itinéraire qui mérite d’être retenté aux beaux jours et les pieds au sec.
Ce que la météo annonçait depuis une semaine est malheureusement arrivé, deux jours de tempête pour mercredi et jeudi. En conséquence, la course a été reprogrammée en sortie raquettes seulement. Ainsi ce jeudi, après le café offert par Jacques en guise de sésame jeudiste, 14 raquetteurs se sont retrouvés vers 10h au départ de l'itinéraire raquettes en boucle de 7.5 km aux Cernets, un itinéraire officiellement balisé et inventorié par l'office du tourisme*.
Bien que les balises eussent fait cruellement défaut, l'équipe parcourut la boucle sans se perdre et put jouir de ce beau parcours sous un ciel toujours pluvieux mais relativement bienveillant. Au moment de rejoindre le restaurant des Cernets pour le repas, chacun rangea instinctivement ses raquettes directement dans les voitures, l’idée de poursuivre encore l'après-midi l'expérience humide et venteuse du matin s'étant collectivement évanouie.
Un grand merci à Étienne pour la coorganisation et à Gilbert et Roland pour leur disponibilité à participer à la coorganisation d'une sortie mixte SkF/Raq malheureusement abandonnée.
Heinz
*https://www.j3l.ch/fr/V2362/a-faire/sport-loisirs/raquettes-a-neige/les-cernets
Crêta de Vella depuis "Chez Petit", le 2 janvier 2025.
Randonnée à ski modifiée en fonction des conditions et des prévisions du moment: avancement d'une journée pour "échapper" aux chutes de neige abondantes prévues pour la nuit du 2 au 3 janvier dans la région (qui a entraîné qu'une personne n'a malheureusement pas pu participer) et changement de sommet pour la Crêta de Vella depuis "Chez Petit", ce côté du Val d'Entremont ayant moins été balayé par la tempête des 22-23 décembre que l'autre côté, sur lequel se trouve le sommet initialement prévu, le Bonhomme du Tsapi.
J'étais déjà montée à de nombreuses reprises à la Crêta de Vella depuis Bourg-St-Pierre, la neige tombée jusqu'en basse altitude était l'occasion d'expérimenter l'itinéraire depuis Dranse, ou plutôt depuis le hameau de "Chez Petit" qui nous permet de gagner quelques cent mètres, gain précieux en ce début de saison. L'itinéraire se révèle varié avec un échauffement dans des prairies enneigées, suivi d'une très jolie partie dans la forêt. Vers 2000m d'altitude, les arbres de raréfient et nous abordons la partie "haute montagne" de la course, avec un vent qui va croissant au four et à mesure que nous nous élevons. Au sommet, il faut faire attention à ne pas laisser s'envoler ses affaires, et la décision est vite prise de pique-niquer quelques centaines de mètres plus bas, à l'abri du vent.
Le début de la descente consiste à éviter les nombreux passages de cailloux mis à nu par la tempête, puis nous nous lançons dans une pente plus raide de neige bien compactée par le vent, en prenant soin de laisser quelque distance entre chacun-e de nous. Nous poursuivons jusqu'à l'orée de la forêt pour faire une pause pique-nique à l'abri du vent. La suite de la descente, dans la forêt, est assez ludique entre souches d'arbres, branches et racines à éviter. On ne sait pas trop ce qui se cache sous toutes les bosses qui parsèment le terrain, du coup on skie plutôt sur la retenue.
La dernière partie de la descente se fait dans des prairies recouvertes de 20 à 30 centimètres de neige "de printemps" très agréable à skier... mais la fatigue de la course se fait sentir et émaille les dernières centaines de mètres de descente de quelques chutes heureusement sans conséquence.
C'est autour d'un verre au café-restaurant "La Channe" à Liddes que nous terminons la course. Merci à tou-te-s les participant-e-s pour leur enthousiasme et leur compagnie très agréable lors de cette jolie sortie.
Christelle
Jour 1 de l’Illhorn au Schwarzhorn (échappatoire) en renonçant au sommet de la Bella Tola
Fantastique, merveilleux, sensationnel ! Mais quelle chance avons-nous ! » Quelle chance effectivement avons-nous en tant que clubistes à nous mouvoir dans des paysages grandioses, d’une beauté incomparable … et tout cela en bonne compagnie. Cette beauté est parfois sublimée quand un membre d’équipée est encore plus optimiste et enthousiaste que vous-même ; quand à chaque pause ou conversion, il vous est rappelé au combien la montagne est belle. Merci au club de nous offrir l’occasion de faire de si belles rencontres ! Merci à nous, clubistes, d’être qui nous sommes.
Cette première journée nous a vus débuter à un rythme de 5m par seconde, soit 524m de dénivelée en 4’41’’. Nous avons ralenti à 2.5m par seconde sur le téléski du Illhorn pour nous emmener à 5mn du sommet du même nom. C’est là, sous un vent tempétueux, qu’un ski a décidé de prendre la poudre d’escampette. Camille, dans cette pente vertigineuse, a mis son veto et nous a offert un plongeon digne de Dino Zoff pour attraper ce coquin de K2 : wayback to Eric ! La suite du parcours nous a menés à l’Illsee, au Parilet et à l’Unterer Märetschisee pour prendre ensuite plein sud et nous arrêter sous la pente nord de la Bella Tola. C’est là que Jérôme a proposé un jeu de rôle fort instructif avec la même question posée à l’optimiste, au créatif, au pessimiste, au factuel et finalement à l’organisateur : « faut-il se lancer dans cette pente de 35-40° alors que nous sommes en degré 2+ sous un régime de neige fraîche et soufflée sur neige ancienne à couches fragiles ? » Au final, nous n’y sommes pas allés : bien joué. Retour par l’échappatoire du Schwarzhorn et zou, au bistrot pour clôturer cette chouette journée.
Benjamin
Jour 2 du Prilet à la Pointe de Tourtemagne
En ce deuxième jour de course, cap sur la pointe de Tourtemagne pour le groupe d'amateurs de sommets et de SPA.
Avec ponctualité, la joyeuse équipe se met en route sans oublier l’arrêt à la boulangerie du village. Elle résiste au gâteau des rois, pas très pratique à transporter.
Notre montée du jour débute sur une piste sur laquelle nos lattes caressent quinze centimètres de poudreuse toute fraîche. La forêt enveloppée de son manteau neigeux est belle et la mélodie de l’eau qui ruisselle donne le rythme. Toutefois, l’accueil n’est que de courte durée puisqu’un chassé-croisé se met en place entre notre file qui avance et le conducteur de la dameuse. Premier arrêt à une bifurcation stratégique, il s’agit à ce stade de définir si toutes les conditions sont réunies pour poursuivre notre randonnée. Après avoir écouté la prise de parole du pessimiste, de l’émotif, de l’optimiste ou encore celle du rapporteur des faits, les membres du groupe sont unanimes, nous continuons sur le tracé proposé. D’ailleurs, le soleil nous attend un peu plus haut. Un décor magnifique oblige, Denis n’hésite pas à immortaliser la montagne au risque d’y laisser un ou deux doigts. Dernière ligne droite avant d’atteindre notre objectif, nous constatons les pierres qu’il faudra éviter à la descente. Puis, c’est sans les skis que nous gagnons la pointe. Un ou deux selfies avec l’équipe au complet, jolie montée !
La descente s’opère en repeautant une fois. En effet, nous optons pour quelques nouvelles minutes de montée afin d’éviter une pente un peu douteuse. Petite pause au soleil avant un retour sur la piste pour boucler la boucle. Le bus des skieurs est là, on en profite pour un arrêt, préférant continuer à pied pour rejoindre l’auberge, non sans un stop au bistrot. Notre cheffe de course pense même au gâteau pour terminer la journée. Demain, c’est Adrien qui portera la couronne sur son casque de ski.
Isabelle
Jour 3 du Prilet à l’Omen Roso et retour par l’Hôtel Weisshorn
Départ à 8:00 tapante aux sons des cloches de l’église de St-Luc. Marche jusqu’au Prilet puis montée le long de la piste encore fermée aux skieurs jusqu’à la bifurcation pour l’Hôtel Weisshorn où Camille et Erich nous quittent fatigués par leurs nombreuses randonnées de Noël-Nouvel An.
Le groupe poursuit sa route en direction de L’Omen Roso. Malgré le ciel bleu, le froid est mordant et nous faisons quelques courtes pauses pour nous ravitailler mais sans s’attarder. Au sommet de L’Omen Roso (3030m), la vue est splendide face aux Bishorn et Weisshorn. Nous voyons Zinal, étrange d’avoir cette vue inversée par rapport aux pistes de ski.
La descente est poudreuse et nous laissons des traces magnifiques sur cette neige immaculée.
Nous remettons les peaux pour monter à l’Hôtel Weisshorn afin de terminer ces 3 jours en douceur avec des tartes aux myrtilles qui étaient plus belles que bonnes. Zut pour les gourmands !
En quittant l’hôtel pour la dernière descente de retour, Jérôme se décharge gentiment de la responsabilité de nos 3 jours de courses intenses, s’allège l’esprit … et le dos 😂 en rechaussant ses skis sans son précieux sac ! Heureusement, Adrien le lui fait remarquer dans la montée sur la butte au-dessus de l’hôtel avant la longue descente de retour et Jérôme récupère son sac à dos in extremis.
Descente finale sans histoire sur piste au crépuscule jusqu’au Prilet.
Un immense MERCI à Jérôme et Monica pour la magnifique organisation de ces 3 jours de rando dans un esprit fort sympathique.
Mélanie
Participants : Adrien, Benjamin, Camille, Denis, Erich, Isabelle, Mélanie, Valérie
Organisateurs : Jérôme & Monica
Monts Telliers (2951 m), randonnée à ski – Une journée parfaite en montagne
Lundi 30 décembre, notre petit groupe s’est donné rendez-vous au bivouac de Napoléon pour un café avant de prendre la route en direction du parking du Super Saint-Bernard. Sous un ciel dégagé et un soleil éclatant, l’ambiance était au beau fixe. Matthieu, qui aspire à devenir chef de course, a pris en charge une partie de l’encadrement de la journée, avec l’accord bienveillant de Jean-Daniel, chef de course officiel.
Matthieu a su ajuster l’allure pour permettre au groupe de progresser ensemble, favorisant ainsi une cohésion d'équipe. Après une montée sans encombre, nous atteignons le sommet des Monts Telliers, à 2951 mètres d’altitude. Les conditions étaient idéales : pas un souffle de vent, une vue dégagée et un soleil généreux. Nous avons profité de ce cadre exceptionnel pour partager un pique-nique, savourant le magnifique panorama qui nous entoure.
La descente fut tout aussi agréable, avec une neige légèrement poudreuse qui a ravi les amateurs de glisse. Le retour au parking s’est fait dans la bonne humeur.
Pour conclure cette belle journée, nous avons partagé un verre avant de nous retrouver au sauna, ultime moment de détente qui a clôturé cette sortie mémorable. Récit Laure
Mont Fourchon par l'hospice du Gd St-Bernard
En ce mardi 31 décembre nous entamons la montée direction l'hospice par la Comba Martchanda et un grand ciel bleu qui nous suivra toute la journée.
Premier stop dans le refuge avant la Combe des Morts puis direction l'hospice pour le thé servi par Père Raphaël.
A 11h, nous entamons la descente sur la fromagerie par la route du col dépourvue de neige soufflée par les forts vents de la semaine dernière.
Nous entamons ensuite l'ascension du Mont Fourchon en contournant la Tour des Fous par l'est. Au passage des cols, la neige soufflée laisse apparaître les pierres. La trace qui rejoint le sommet est dure et oblige à la vigilance dans les sections les plus pentues.
Le somment est décroché à 13h et offre une vue splendide sur le Mont-blanc. En ce jour de l'an, nous profitons des conditions exceptionnelles pour sabrer le champagne au sommet.
Nous redescendons sur la fromagerie sur une neige cartonnée avant de remonter sur l'hospice pour un dernier thé. Puis retour au parking de Bourg St-Bernard atteint à 16h. Récit Jérémy
Récit de Course du 1er janvier.
C’est donc après une soirée bien festive, 🍾autour d’un BBQ de table richement garni, la traditionnelle danse à la queue leu leu et une nuit agitée après les jeux excitants du jungle speed et le « Rapide » aux cartes 😵💫, que nous prenons le départ depuis le Bivouac de Napoléon, les skis aux pieds, en ce premier jour de l’an 2025 à destination du Bonhomme de Tsapi!
Arrivés au premier plateau, un petit chalet tout cosy avec hot tub et piscine naturelle nous dérouterait volontiers du sommet pour une pause spa. Finalement nous attendons que le soleil nous rattrape pour reprendre l’ascension du bonhomme avec les rayons qui nous accompagneront jusqu’au sommet.
La dernière montée engage quelques conversions sur l’arête, une belle mise en pratique des conseils et exercices offerts par Jérôme. Quoique certains se dispersent et profitent des contours pour raconter leur bonhomme de vie 😅! On papote tout en montant, on échange, les liens du groupe se resserrent encore et c’est soudés dans l’accomplissement du dénivelé de xxxxm que nous atteignons le kairns et sa structure de piquets annonçant le sommet!
On dessine de petits cailloux un 2025 au pied du Tsapi, marquant ainsi la première sortie de l’année pour notre groupe. On y fait le plein d’énergie pour la réalisation des projets et ambitions de l’année ✨!
Boostés par la fraîcheur de l’âge, les deux jeunes ont atteint le sommet bien avant et ouvert la voie de la descente! Quelques beaux virages nous attendent en première partie dans la poudre, avant de rejoindre le chemin raquettes bien étroit et gelé pour une dernière épreuve pour les cuisses avant de rentrer pile au Bivouac, skis aux pieds!
Une course rondement menée par notre nouveau Président pour son premier jour officiel en poste ✨🍀 Merci à toi Jean-Daniel pour cette troisième sortie de notre séjour au St. - Bernard.Récit: Valérie