La sortie initiale était le Sigriswiler Rothorn. Stéphane, le chef de course, a dû adapter la journée à cause du manque de neige à basse altitude. Départ du train de Neuchâtel à 6h35 pour une partie des participants et c'est donc dans la vallée du Kiental que le petit groupe s'est retrouvé à 9h00, ce dimanche 12 janvier pour gravir l'Ärmighore, perché à 2742 m.
Les premiers 400m sont effectués avec le télésiège qui fonctionne uniquement pour desservir le restaurant de Ramsauenen à 1400m.
Après une courte descente à pied avec les skis aux mains, un contrôle des DVA est fait et la montée avec les skis aux pieds débute enfin. La course étant un peu plus engagée que ce qui était prévu initialement, nous verrons bien jusqu'où nous monterons.
Il n'y a pas grand monde, mais la trace est assez évidente à suivre. La montée se fait au creux d'une combe près du lit d'un torrent recouvert par la neige.
Quand la pente se fait un peu plus raide, la décision est prise de mettre les couteaux afin de faciliter notre progression. Bon choix !
Sur les rochers en amont quelques chamois nous observent sereinement. Quelle beauté !
La couche de neige n'est, à certain endroit, pas bien épaisse et la descente ne s'annonce pas des plus évidentes entre neige, cailloux et touffes d'herbes mais pour l'instant nous continuons à monter.
Après 600m de dénivelé, nous arrivons devant la première difficulté. Un petit et court couloir qui nous oblige à mettre les skis sur le sac et monter à pied. Nous arrivons en haut grâce aux belles marches faites par Stéphane.
Une fois les skis remis, nous trouvons un endroit au soleil pour casser la croûte à Obere Gumpel. Après nous être rassasié, un tour de groupe est fait pour savoir la suite de la journée. Le sommet de l'Ärmighore est hors de portée. Stéphane propose deux alternatives. Soit viser le sommet du Sattelhore qui est 350m plus haut que nous, soit profiter de redescendre directement et ainsi avoir de la marge par rapport àà la fermeture du télésiège à 16h15. A la majorité, nous décidons d'enlever les peaux et redescendre.
Nous entamons donc la descente par une première petite pente à 40° environ. Courte et gelée. Puis, nous suivons sans trop de problème l'itinéraire de descente dans des conditions de neige changeantes, mais meilleures qu'attendues quand même.
De retour à Ramslauenen, l'heure est venue de se boire une petite bière et autre rafraîchissement avant de reprendre le télésiège pour rentrer.
Bien que le sommet n'ait pas été atteint ce fut une super balade dans des conditions météo plutôt sympa.
Merci à Stéphane pour l'organisation et à tout le groupe pour l'ambiance décontractée tout au long de la journée.
Thierry Reymond
