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Longue voie: Le Catogne: Éperon du Dard
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Escalade aux Cornettes de Bise
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Fin de semaine grimpe facile
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Dans le Jura sur les traces d'Auguste Quiquerez
Dès la descente du train en gare de Delémont, tout randonneur, pourra faire une belle expérience en suivant le sentier verdoyant d’Auguste Quiquerez, un homme aux multiples facettes et talents. Petit à petit, tout en cheminant le long du parcours, vous découvrirez la vie de cet homme illustre du pays, ses découvertes, ses valeurs humaines jusque dans ses engagements politiques.
C’est par le prisme d’un enfant de la région, Heinz, notre guide et membre actif de notre club alpin, que nous avons été enchantés par la randonnée sur ce sentier didactique baptisé Auguste Quiquerez à quelques jours de l’été, en ce beau matin du lundi de juin.
Dans la fraîcheur de la réserve naturelle du Colliard, bordée par la Birse dans laquelle se jette la Sorne, nous avons été séduits par une biodiversité du lieu et transportés par une atmosphère de calme et de paix.
Tout en nous partageant souvenirs et anecdotes de son enfance, notre chef-guide, nous a emmené jusqu’au château de Soyhières construit en XIe siècle sur une falaise dominant la Birse. Ce château incendié, délaissé jusqu’à la ruine, fut sauvé par la famille Quiquerez, puis passé de mains en mains jusqu’à cette Société des Amis du Château de Soyhières (SACS) dont les membres férus assurent le maintien et nous ont captivés par des récits épiques lors d’une visite guidée mémorable.
L’éloge par les mots n’aurait pas d’égal au plaisir ressenti par l’amabilité de notre guide Pierre et sa femme Ruth. Leur accueil si chaleureux est déjà un souvenir précieux colorant particulièrement cette sortie-rando. En effet, après la visite du château nous avons pu goûter le traditionnel gâteau le Totché jurassien cuisiné à notre intention par Ruth. Puis, avant de reprendre de la hauteur à travers les pâturages, nous avons pris, le café, offert également, près de la tombe d’Auguste, où ses os rangés dans une boîte à biscuits, furent enterrés. Nous nous sommes arrêtés un moment à la Chapelle du Vorbourg, haut lieu de pèlerinage pour ses «miracles». Arrivés au point de vue du Béridier (beau regard en patois jurassien), nous avons bénéficié, à notre plus grande joie quelques tirades, de ce parler local haut en couleur, déclamées face à un panorama en 180°
Sophie Magnin
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Le Salève en boucle
A la découverte du Salève
1er jour : mercredi 15 juin :
A force de le voir de loin et de le survoler en arrivant à Cointrin, ça faisait longtemps que
nous avions envie de le gravir : le Salève.
Mary-Jeanne a fait fonctionner son réseau et c’est Marianne du CAS Genève qui sera
notre guide.
Contrairement à ce que nous pensions, le Salève est entièrement français, les Calvinistes
genevois ayant refusé d’annexer, quand ça s’est présenté, un territoire catholique et
pauvre !
Nous apprenons aussi que le Salève n’est pas une petite montagne mais s’étend SW-NE
sur plus de 20km et qu’il y a un petit et un grand Salève.
Au départ de Veyrier, nous observons l’immense balafre de la carrière de 70ha. Certains
ont proposé de peindre les rochers pour les vieillir d’une patine ! Nous attaquons la
montée dans la forêt par le Pas de l’Echelle : 12 épingles et plusieurs rampes d’escaliers
plus tard nous faisons un crochet par le chemin des voûtes, une des nombreuses barres
horizontales de calcaire qui offre de jolies voies d’escalade et un premier point de vue
sur Genève.
Après le pique-nique, nous poursuivons la montée en direction du Petit Salève, nous
faisons halte au point de vue du camp des Allobroges avant de redescendre à Monnetier.
Qui pouvait deviner qu’un charmant village se lovait dans cette combe ?
Le soleil cogne, les gourdes sont déjà vides, heureusement qu’un charmant habitant
nous propose de les remplir. Il faut savoir qu’il n’y a pas d’eau en surface dans le Mont
Salève, ce qui l’a assurément protégé d’un développement touristique plus étendu.
Nous n’étions pas au bout de nos peines et de la transpiration, nous poursuivons la
montée sur l’ancienne voie désaffectée du chemin du funiculaire qui a été très vite
supplanté par le téléphérique. Il en reste quelques gares en triste état , un tunnel et des
éléments métalliques ancrés dans le sol, certainement des vestiges de la crémaillère. La
pente, par endroits, dépasse les 10%.
C’est avec soulagement que nous atteignons à Pré Berger le chalet du CAS Genève.
L’apéro préparé par Marianne et le cake de Mary-Jeanne, suivis par le repas que nous
partageons en terrasse sont très appréciés.
Nuit calme et réparatrice malgré une petite lumière verte qui veillait sur nous !
2ème jour : le jeudi 16 juin :
Après un copieux petit déjeuner au soleil, nous reprenons la route en direction de la
Grange Gaby, la Croisette, le Trou de la Tine et les falaises de la Corraterie, les personnes
sensibles au vertige s’abstiennent, mais c’est un magnifique balcon sur le Léman et le
Genevois. Nous nous engageons ensuite dans la grotte d’Orjobet, entretenue par le CAS
Genève et débouchons sur un promontoire idéal pour le pique-nique où nous
découvrons de magnifiques lis martagon.
Depuis là une longue descente bien raide, que nous avons appréciée sèche, nous conduit
en plaine.
La chaleur s’intensifie et à la frontière de Croix de Rozon, il fait 32 ° .
C’est avec un réél plaisir que nous avons découvert certaines particularités de cette
montagne mythique des Genevois . Parties du N-E, nous sommes redescendues à l’W,
profitant tantôt d’un panorama sur les Alpes, même si le Mont-Blanc est resté bien voilé,
tantôt sur le Jura, Genève et son jet d’eau.
Un tout grand merci aux deux organisatrices.
Geneviève et Marielle
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Grassen 2'946m Face Sud en boucle
Suprime manque de participants. La course etais presque 3 semaine avant d’avoir lieu en ligne – pas d’instription 5 jours avant le départ prevue – donc supprime.
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