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Marche des 4 Sources / Massif du St-Gothard
Itinéraire 49 / Chemin des 4 sources dans le massif du Saint-Gothard / 5 jours
Le voyage commence lundi 9 août au départ de Neuchâtel mais la marche effective commence au col de L’Oberalp avec 2 heures de retard grâce aux CFF!
La 1 ère source que nous découvrons à peine une heure après le départ est celle du Rhin. Quelques gouttes tombent avant l’arrivée à la cabane Vermigel. Nous sommes bien accueilli avec un verre de bienvenue.
Le 2 ème jour nous fait passer par le Passo della Sella et le Piz Gübin (2776m) qui nous fait entrer au Tessin. Nous avons longé un lac et un terrain varié de pierriers, riche en cristaux et de zones herbeuses avant d’arriver au col du Saint-Gothard.
C’est le 3 ème jour que nous découvrons la 2 ème source, celle de la Reuss en passant par le lac Lucendro. Une longue marche nous fait arriver à la superbe cabane Piansecco en-dessus du Val Bedretto.
Le 4 ème jour nous découvrons la 3 ème source, celle du Ticino en montant le col du Nufenen. Ensuite nous entamons une descente de 1100m qui nous amène à la vallée de Conche.
Le 5 ème jour, le Rhône qui représente la 4 ème source est présent tout au long de cette dernière étape. Le glacier du Rhône offre un spectacle fascinant et nous admirons le train à vapeur de la Furka.
Après un début d’été pluvieux, nous avons bénéficié d’une météo exceptionnelle.
Le parcours nous a fait découvrir un trajet de 81km avec 4600m de dénivellé positif et 4400m de dénivellé négatif.
Un grand merci à notre chef de course Baptiste qui a toujours été de bonne humeur et encourageant.
Nous garderons de ces 5 jours un souvenir inoubliable.
Les 7 participants: Elsbeth, Violaine, Jibee, Patrick, Christine, Joseph, Anne-Laurence.
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GRIESALP- SCHILTHORN-MUERREN
11-12 AOUT 2021 : GRIESALP-SCHILTHORN-MÜRREN
Toujours aussi alerte, Ida -accompagnée de Barbara co-organisatrice- nous emmène – 6 participantes- découvrir un coin de pays qu’elle connaît bien et qu’elle aime beaucoup.
En TP, en trains puis cars et petits bus bondés de randonneurs que nous ne reverrons plus sur nos sentiers… nous arrivons à Griesalp. Par les moraines du glacier du Gamchi nous progressons dans un magnifique cirque alpin puis une longue traversée dans des pierriers et des névés nous emmène vers le col de la Seffinenfurge et descendons face aux 3 majestueuses Bernoises jusqu’à la Rotstockhütte 2042m. La cabane charmante et accueillante est située juste à côté d’un alpage où nous arrivons après 6h de marche , 1550m de montée et 1450m de descente et en ayant renoncer à aller nous désaltérer à la cabane du Gspaltenhorn. Qui sait une autre fois…
Pour le repas du soir, dans ce décor champêtre au son des sonnailles du troupeau, nous dégustons les traditionnels macaronis du chalet accompagnés de purée de pommes. La cabane offre en sus un petit chalet pour un séjour en amoureux, très prisé. Avis aux amateurs, prière de réserver.
Toujours sous un ciel radieux et après un repos bien mérité, nous nous mettons en chemin et nous demandant d’ailleurs où se cache le sentier. Nous le découvrons par endroits complètement raviné. Nous montons par le sentier de l’alpage de Pogangge puis Rota Harde 2639, et rejoignons la selle 2798m, puis nous longeons l’arête équipée de câbles et d’échelles pour arriver après 3h de marche au Schilthorn, Piz Gloria, 2969m. Ce sommet largement aménagé avec son restaurant tournant a été rendu célèbre par le film « Au service secret de sa majesté »de James Bond tourné en 1968-69. Rapide passage parmi la foule pour voir les panneaux indiquant les nombreux sommets alentours.
Descente soutenue avec au fond le Grauseeli dans lequel Ida avait le secret espoir de se baigner et que nous admirons pendant le pique-nique. De la cabane Schilthorn- fermée- nous admirons encore et encore les 3 Majestueuses . Une descente raide nous amène à Mürren sur une terrasse où nous prenons le temps d’une bonne glace, en lieu et place de la traditionnelle bière, avant le retour en train, le dernier Berne-Neuchâtel sans clim. Bravo les BLS !
MERCI Ida et Barbara pour cette belle randonnée menée de mains de maîtresses.
Mary-Jeanne
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De Grindelwald à la Glecksteinhütte CAS 2316m
Grindelwald – Glecksteinhütte 2316m
Départ et arrivée vers P Hôtel Wetterhorn
Dénivellation +/-1190m – montée en 3h40 – descente en 2h40, quelques petite pauses y.c.
Photos Jürg + Jacques + Pierre-Alain
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Mon premier 4000 pour enfant
Sortie alfa – Mon 1er 4000m
Pour ce 1er 4000m avec les enfants de l'Alfa, c'est le sommet de l'Allalin au-dessus de Saas-Fee qui a été choisi. Afin de se donner plus de chance de réussir à gravir ce sommet, nous sommes allés nous promener le vendredi en direction de la cabane Britannia à environ 3000m histoire de se rendre compte que courir à cette altitude est plus pénible!
Le vendredi soir, nous avons dormi dans une maison de groupe à Saas-Grund et mangé un bon plat de pâtes, afin de faire des réserves pour la course du lendemain. C'est à 6h du matin que nous avons réveillé les enfants, qui se sont tous levés rapidement avec l'excitation de faire l'ascension de leur 1er 4000m. C'est avec les futurs champions en herbe de ski que nous avons pris la première télécabine du matin, puis le métro alpin. Arrivés au Mittelallalin sous un soleil radieux, nous nous sommes équipés de crampons et encordés. Quelques instructions ont été données aux enfants pour marcher correctement avec les crampons et la corde, puis nous sommes partis dans ce magnifique univers de glace et de crevasses. Des petites pauses à intervalles réguliers pour reprendre des forces et c'est gentiment que nous nous rapprochons du sommet. Un passage sur des rochers puis c'est la dernière arrête de neige qui nous attend pour arriver au sommet. Tous les enfants sont fiers d'être arrivés sur ce sommet qui nous offre une vue impressionnante sur les Alpes alentours. Après les photos pour immortaliser ce moment magique, c'est déjà le temps de redescendre, ce qui n'est pas toujours évident en étant encordé et en se faisant tirer par celui qui se trouve devant!
Le dimanche, une petite ballade vers les marmottes au-dessus de Saas-Fee est prévue, ce qui a réjoui les enfants qui ont pu donner des carottes à manger à ces grosses souris des montagnes pas très farouches! C'est même les enfants qui ont déguerpis lorsqu'une marmotte a crié pour signifier qu'elle n'avait plus trop envie de carottes! Plus bas, nous avons traversé une forêt de jeunes mélèzes puis nous nous sommes rafraîchis les pieds dans le lac glaciaire qui porte bien son nom.
C'est plein de belles images et de souvenirs inoubliables que nous sommes rentrés à la maison avant de devoir reprendre un chemin plus connu, celui de l'école. Un immense bravo à tous les enfants et un grand merci à nos chefs de course Marylin et Carlos.
Nicolas
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Weissmies (4023m) Arête sud-est
Récit
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"Réveil des sens" - Rd de nuit de Ne à Bienne
En montant de la Gare de Neuchâtel à Chaumont, dans la forêt humide,
nous entendions les boum-boums de Festi’Neuch, la musique et plus tard
les feux d'artifices. Arrivés en haut, nous avons fait une longue pause à
la fontaine devant la station d’arrivée du funiculaire.
Sur la courte portion de route sur l'asphalte, on a essayé de marcher
sans la lumière des lampes frontales. Ça marche plutôt bien après une
période d’accommodation même sans pleine lune, mais une fois que nous
sommes entrés en forêt, le chemin non-goudronné n'est plus du tout
visible. Nous avons marché à travers la forêt, des prairies, des pâturages et
aux côtés de fermes endormies.
La terre était plutôt sèche malgré la pluie de l’après-midi, mais la
végétation des prairies était très humide. En peu de temps, mes
chaussures aussi. Tant pis! Dans la lumière des lampes frontales
certaines feuilles couvertes par la rosée sont réfléchissantes, comme
argentées. C’est la première fois que je voyais ça. Féérique... Le ciel
étoilé aussi. Nous avons fait plusieurs pauses pour essayer de percevoir
une, deux, trois étoiles filantes, et on a réussi! (C'est normal pour
mi-août, l'apogée des Perséides.)
Les yeux des vaches, chats et renards sont réfléchissants aussi, dans
des couleurs différentes. Nous en avons vu quelques-uns. En montant, on
voit de plus en plus les lumières de différentes villes et villages.
Arrivés à l’Hôtel au Chasseral, on se repose et on mange en attendant le
lever du soleil.
C'est ici, à côté de l’hôtel encore endormi que je sens un coup de
barre. Contagieux? Ça passe une fois que nous recommençons à bouger - le
soleil va commencer à sortir, et nous nous dépêchons d'arriver le plus
haut possible, donc juste à côté du relais. Des autres personnes
matinales (à pied ou en vélo!) sont déjà en train de mitrailler
l’horizon un peu nuageux. Nous aussi.
Un nouveau jour commence officiellement, et il s’annonce chaud. On
commence la douce descente en direction Bienne. Pâturages, vaches, des
autres marcheurs, pause pour manger encore quelques choses tiré du sac,
petite pause pour manger quelques framboises trop proches du chemin pour
les laisser là.
Plus bas, on arrive sur les routes goudronnées du Plateau de Diesse. On
fait une pause-café/thé à la Métairie-de-Prêles, à côté des vaches
irlandaises. Les bisons étaient un peu plus haut.
On doit repartir. Au nord, le ciel commence à se couvrir, des tonnerres
menaçants, mais finalement tombent seulement quelques gouttes. On fait
encore quelques petits arrêts pour savourer des framboises et mûres. La
dernière montée en direction d’End der Welt. Drôle de nom... Là, c'est le
Centre national de sport de Macolin. On mange de nouveau, et on commence
la dernière descente, direction Bienne. Oui, on s’arrête encore quelques
fois pour des mûres trop tentantes.
La vraie pluie nous attrape en ville de Bienne, juste avant d'arriver à
la gare.
Chiffres GPS: 42.36 km en 9h31min de marche (avec les pauses 15h40 min),
dénivelé +1548 m/-1665 m, etc.
Conclusions: J'en ai déjà fait des sorties de nuit dans la neige, au
claire de lune (super sympas), mais maintenant j'ai fait un marathon!
Sans forcer et sans problèmes.
Tudor Pordea
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