Les Courses > 2020
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Zeige Album

Le Tarent

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Männliflue (2652m)

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Rando à ski dans le Val d'Entremont avec les Jo

Weekend avec les Jo’s (Joelle+Joelle+Johannisberg)

Tout commence le vendredi de la Saint-Valentin par une magnifique journée ensoleillée. Les Jo’s et moi-même étant chanceuses, nous avons congé le vendredi. Nous allons donc en amoureuses à Ovronnaz s’entrainer pour le weekend à venir dans l’Entremont, dans la région du Grand-Saint-Bernard. Le samedi matin, nous retrouvons toute l’équipe à 9h00 dans un restaurant à Liddes pour le café et faire connaissance. Pour ma part, le jour précédent a été source d’émotions en raison d’une méchante plaque de glace qui m’a fait un peu (beaucoup) stresser. N’étant sortie que très peu (ou quasi pas) cette saison, c’est avec un peu d’appréhension que je commence la montée pour le Col du nevé des Rousses en voyant une équipe super dynamique et fit. Nous ferons 10 km (aller simple) dans la Combe de l’A et arriverons au Col après 1257 m de dénivelé positif. J’avoue que je rigole beaucoup moins dans les derniers mètres de la fin car mes jambes et ma tête sont dans un petit combat interne. Après des bravos, des accolades et un pique-nique rapide en raison du vent qui s’est levé, nous redescendons et nous faisons plaisir dans une jolie descente bien méritée. Samedi soir, l’apéro et la fondue nous attendent à l’hôtel du Crêt à Bourg-Saint-Pierre où un dortoir est réservé pour la nuit. Nous finirons la soirée avec une petite valse devant l’accordéoniste (en plastique). Le dimanche, la météo est plus capricieuse et nous avons des sabots durant la première partie de la montée, mais on ne lâche rien. Après un pique nique cachés derrière le mur d’une cabane pour nous protéger du vent, nous repartons pour arriver au sommet de la pointe du Tenou à côté de Godegode (ou Godegotte pour les connaisseurs). La montée de plus de 30 degrés nous fera suer car nous devons mettre les skis dans le dos et suivre les marches faites par notre cheffe de course (qui a 4 poumons). Après 1170 m de dénivelé positif, nous arrivons au sommet avec bonheur (et en étant détruite pour ma part). La descente sera jolie avec de beaux passages dans la poudre/carton/neige de printemps (un peu tout en fait). Un dernier verre pour se dire au revoir et hop, chacun repart avec des images plein la tête et avec une fatigue comme on les aime. Equipe de choc, organisatrices efficaces et géniales, bref, un weekend magnifique ! Merci les Jo’s !


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Aiguille du Tour depuis Trient

Etant donné le danger marqué en Valais, la décision est prise de déplacer la course au Wildhorn depuis La Lenk à la sauce Christophe et Manu.

C’est donc une équipe de 6 skieurs (dont 2 pour la première fois en course avec le CAS) qui démarre ski aux pieds à Pöschen direction le Pörisgrat. Depuis ce sommet,  première descente dans la poudreuse, puis remontée sur l’Hiffighore et en rejoindre le sommet par sa longue crête sauvage. En haut, Manu casse sa fixe de nouveau… mais cette fois çi à l’arrière… On démonte le frein ski et c’est reparti…



Superbe descente jusqu’au bout du lac et on repeaute pour aborder la montée direction la cabane Wildhorn… Nous passons devant et rejoignons le soleil au pied de la moraine qui par endroit est en glace. Portage puis passage au col et arrivée sur le Tungelgletscher avec le soleil. Une mixture miracle guérit les crampes de Frédéric et la fine équipe traverse le glacier pour arriver au col sur la crête du Schnidejoch. 



A partir de là, nous cheminons sur la crête avant d’aborder la pente finale et le sommet duWildhorn. Rapides félicitations à la croix, le biberli obligatoire est avalé, puis nous abordons la descente dans une poudreuse incroyable. une variante pente raide et nous voici à la cabane puis à Iffigsee. On repeaute jusqu’au col et la descente de l’Iffigtal s’offre à nous… 20 cm de poudreuse, soleil radieux et neige jusqu’au parking finissent cette belle journée en montagne.



Au final, 2500m de dénivelé et de magnifiques paysages avec une super équipe. Déborah, Sylvain, Yvan, Frédéric, Manu et Christophe



Frites, mayonnaise, ketchup et rires terminent cette jolie sortie.



 


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Cours environnement hîver & traces, Lueglespitz

Récit du cours environnement du 16 février : 


 


Rendez vous à 6h30 pétante et souriante sur le quai de gare de Neuchâtel pour notre sortie cours environnement 100% multi transports public. 


Dans le 1er train, nous recevons notre matériel didactique du jour, Professeure Wiget et Professeur Fischer commencent leurs explications passionnantes sur notre bel environnement Alpin. Le cours est quelque peu perturbé par l'arrivée au Schneetourenbus et sa ruée de paparazzi venus pour l'occasion; Service 5 étoiles et quelques commentaires au micro en suisse allemand; pour se faire déposer directement les pieds dans la neige. 


Nos 22 yeux et nos 22 oreilles bien ouvertes nous observons, écoutons et suivons avec passion toutes les informations transmises par nos savants biologistes : traces de lièvre , de blaireau, terrier de renard, trace de queue de mulot, chamois dans leur pente , caca de lièvre ( qui n'a pas le temps de les digérer en une fois et qui va donc les remanger aussitôt, ça c'est de la lutte efficace contre le gaspillage alimentaire !! ), environnement du tétras-lyre. Nous arrivons tout de même à notre col du jour avec une magique vue sur quelques belles Bernoises au nom flou.


Nous profitons d'une bonne pause pique-nique avant d'entamer une descente avec une qualité de neige "hors norme" afin de rejoindre notre Schneetourenbus numéro 2, dont la conduite pourrait en faire pâlir plus d'un sur les circuits (et dont l'embrayage n'est peut être plus de ce monde) ! 


Pour une fois, les bières se savoureront dans le train et l'avantage c'est que tout le monde peut en boire et profiter d'un grand espace pour réitérer l'imitation des bonds de lièvre utile à notre compréhension pédagogique de cette faune.


Bilan super positif de cette belle course : je (crois) reconnaître et observer d'autres traces que celle des skieurs dans la poudre vierge des couloirs, j'ai compris en pratique l'utilité de certaines règles de protection de la faune et la flore, il est possible d'aller jusqu'au fond des vallées Bernoises en transport public ( et même de traverser jusqu'à une autre vallée et quand même finir à la maison ! )  et surtout j'ai passé un super dimanche avec une très belle équipe ! Un merci tout particulier à Lucie et Claude pour nous avoir partagé leurs connaissances ! 


 


Deborah 

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Le Buet (3096m)

Le Buet (3096m)

 



Départ à 4h du matin de Colombier pour cette course qui doit nous mener au sommet du Buet dans la région de Chamonix. Dur, dur, le réveil au milieu de la nuit !



 



C’est à 6h30 que nous partons du hameau du Buet à la lueur de nos lampes frontales. Fernand, notre chef de course, nous avise de mettre les couteaux et notre troupe de 12 personnes traverse la forêt longeant le torrent du Bérard au son du grattement du métal sur la neige dure. De quoi réveiller le moindre écureuil encore ensommeillé !



Le jour se lève, dévoilant un large vallon, que nous remontons agréablement.



Les choses se corsent après la première pause quand il faut traverser des pentes verglacées sous l’aiguille de Salenton. Notre groupe s’en tire bien, mais les 2 sportifs « collant-pipette » qui nous suivent n’en mènent pas large !



Lors de la 2eme pause le sommet est en vue et paraît proche, mais il reste 600m de dénivelé à franchir. Après une dernière pente verglacée sous les émetteurs, la fatigue se fait sentir et c’est avec soulagement que j’atteins le sommet, fière d’avoir surmonté les presque 1800m de dénivelé pour y arriver.



Le panorama est spectaculaire, mais pas le temps d’en profiter longuement, car le vent tempétueux nous force à redescendre rapidement. 



Nous faisons halte sur un replat sous le sommet, face au majestueux Mont-Blanc, pour grignoter une morce et se faire tirer le portrait devant le géant.



Puis Gilles nous conduit dans une belle descente, faite de neige d’abord poudreuse puis de printemps, sans glace ni carton, pour terminer par un petit cross dans la forêt très rigolo.



Merci aux organisateurs, Fernand et Philippe, aux chauffeurs, à tout le groupe très sympa pour cette super journée !



 



Judith