Les Courses > 2020
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Tour du canton étape n°8 Les Brenets Biaufond

Au fil de l’eau

 


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Chasseron (1607m)

Quatre participantes et un participant se sont retrouvés à Buttes pour une montée au Chasseron par le sentier des Horlogers, la combe des Lisières, la Crête des Roches-Blanches, les Roches Eboulées. Par des sentiers peu courus, en trois heures et mille mètres de dénivelé, nous voilà au Chasseron. De gros nuages et une petite bise nous préservent de la chaleur de l’été. A la descente, une fontaine d’où jaillit une eau fraîche et une bouteille rangée dans un coffret creusé dans un tronc nous rappellent que nous sommes au pays des fées ! Une course sympathique et joyeuse en sept heures y compris la dégustation de produits locaux !

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Pigne d'Arolla (3787m) en traversée

Course au Pigne d'Arolla 11-12 juillet

Samedi 11 juillet, nous étions huit à patienter quelques heures de plus pour laisser à la pluie le temps de s’en aller. Nos chaussures aux pieds et le sac sur le dos, nous quittions le parking d’Arolla aux environs de 13h.



Après une douce première partie de marche dans les pâturages, le bas du glacier de Pièce nous attendait à 2700 mètres. Le moment et le lieu pour adapter notre équipement à la neige et à la glace. Crampons, piolet, baudrier, encordement, une première pour moi. Moment d’excitation et de découverte.



A peine équipés que nous montions déjà sur le glacier en direction de la cabane des Vignettes accompagnés par le bruit de tonnerre provoqué par des séracs qui se détachaient d’une langue du glacier et qui se fracassaient plus bas dans les rochers.



A mi-chemin, Christelle, notre cheffe de course, fit une petite pause pour entrainer les techniques de base de sauvetage sur glacier. Une pause très instructive pour les uns et un bon rappel pour les autres.



On ne vit pas passer le temps. En effet, en arrivant à la cabane, Jean-Michel, le gardien, nous attendait dehors pour nous accueillir et nous inviter à nous mettre à table immédiatement pour partager un bon plat de spaghettis.



La cabane en temps de Covid-19, c’est plus de restrictions, c’est un peu moins convivial, c’est un peu plus distant, mais c’est aussi plus confortable, silencieux et spacieux puisque d’une capacité maximale de 120 personnes, nous nous sommes retrouvés qu’une quarantaine à passer la nuit ce soir-là.



Dimanche 12 juillet à 6h, nous nous mettions en route vers le Pigne sous un ciel clair. Après deux heures d’une montée douce et régulière, nous atteignions déjà le sommet caché par la douce courbure du glacier. Quelle vue et quel bonheur de se retrouver ainsi à 3787 mètres entourés de tous ces mythiques 4000 (Cervin, Dent-Blanche, Weisshorn,…) !



Malgré un soleil éclatant, le vent glacial nous poussa à quitter rapidement ce dôme de glace. La longue descente se fit par les glaciers de Tsenâ Réfien et de Cheilon, cette fois-ci.



La rocaille retrouvée, nous reprenions nos allures de randonneurs pour passer le Pas de Chèvres et ses échelles puis redescendre au village d’Arolla en empruntant les tracés des pistes de ski hivernales. Un dernier regard sur la droite pour apprécier le Pigne, les glaciers mais surtout le chemin parcouru.



Merci à Christelle pour sa parfaite organisation et son bon encadrement et merci à cette belle et sympathique équipe avec qui j’ai pu partager mon premier week-end d’ascension avec le CAS.



Sylvain


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"Réveil des sens au clair de lune" de Ne à Biel

Samedi 22h30.

Nous partîmes à deux pour un périple de 12h qui en fera au final 16h.



Départ gare de Neuchâtel pour nous rendre dans un premier temps à Chaumont. Frontale allumée,  nous voilà en chemin. Après 2h d'effort, petit arrêt pour se redonner un petit peu de peps. Direction Chasseral,  un carpeau vient nous rendre visite sur le sentier. 3h plus tard,  nous atteignons la Métairie de l'Isle. Entretemps, nous avons revêtus de quoi nous couvrir car le vent soufflait de plus en plus fort. C'est en grimpant sur la crête que le jour commençait à pointer son nez, avec les premières lueurs rougeâtres que nous voyons l’astre solaire se dessiner. Mais il ne fût pas le seul car en arrivant au Chasseral vers 5h38 du matin, un vent glacial nous fouetter les visages et les mains. Les 2 paires de gants tirées de mon sac à dos nous furent fort utile. Mohamed qui n'a jamais froid était content de cette protection qui était la bienvenue avec une température affichée de 5 degrés. Nous prendrons le petit-déjeuner à l'abri dans l’un des donjons de l’ai de jeu pour enfants. Enfin repus et après ce merveilleux lever du jour, nous voilà en partance en direction d'Orvin en passant par la Place Centrale, puis la Métairie d'Evillard où nous nous octroyons une halte vers 10h30 avec une vue magnifique sur les alpes bernoises et le Mont Blanc. Notre tarte aux cerises avaler, nous voilà repartit en direction d’Orvin, Evillard Leubringen et Bienne. Nous avons décidé de prendre le funi d'Evillard Leubringen puis le bus pour la gare de Bienne et le train pour le retour à Neuchâtel. Ce long périple fût ardu mais plein de satisfactions, merci Mohamed d'avoir partagez cette rando de nuit et de jour. Ce fût un grand plaisir.



Alain, votre conteur.


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Wiriehore (2304m)

En route pour le Diemtigtal ; cette région est surtout connue des randonneurs à ski. Mais convient aussi tout à fait à une belle sortie estivale.  Quoi de mieux que de se mêler aux troupeaux sur les flancs du Wiriehorn, admirer la flore avant qu’elle ne soit broutée et transformée en fromage de montagne,  pique-niquer à 2304m, admirer les sommets alentour, tenter de les nommer, et s’asseoir à la fin du parcours autour de la table d’un restaurant de campagne pour se désaltérer. Même sans sourires, le café, la bière ou la glace avaient bon goût.

Mieux encore : les 14 participants innovent.  Ils sont conduit par Willy qui met pour la première fois ses compétences d’organisateur à disposition des lundis X, accompagné de Philippe qui lui effectue sa première sortie lundis X.

Pour assurer  l’ambiance de cette journée, un débat autour d’une gentille descente en trottinette est né bien avant le jour J. Décrétée dangereuse et interdite parce que confondue avec un Hot-Trail Bike du Park du Wiriehorn, elle a finalement été autorisée par notre GO du jour.

Ainsi 2/3 des participants ont osé risquer la descente de 6km en trottinette  et y ont pris grand plaisir.

Un tout grand MERCI à nos organisateurs. Mary-Jeanne

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Dent de Paray, Vanil de l'Ecri en boucle

La Gruyère dans ses plus beaux atours

14 juillet 2020



C'est notre première sortie avec le CAS, pour moi Muriel et Marie-Christine. Nous serons accompagnées par Claudine et Nathalie, l'objectif du jour : la pointe de Paray et le Vanil de l'Ecri, en boucle. La journée s'annonce ensoleillée, le rendez-vous est suffisamment tôt pour ne pas subir la chaleur au zénith. Nous nous parquons aux Baudes, juste au-dessus de Grandvillard, nous constatons que ce sont les vacances car le parking est déjà bien rempli. Notre cheffe de course Claudine nous donne quelques consignes à respecter.



Et c'est parti ! Nous traversons une prairie où un camp de scouts s'est installé, apparemment ils ne sont pas là ! Nous suivons un chemin pédestre classique qui se transforme au fur et à mesure que nous avançons en un chemin de terre et d'éboulis de plus en plus raide. Nous arrivons dans un champ d'alpage en haut d'une colline qu'il faut redescendre et puis un petit pont à franchir fait d'une planche avec une échelle à trois marches... La descente continue sur un chemin à vache puis la trace se perd. En contre-bas, un homme nous interpelle et nous indique la direction à suivre, ce qui nous permet d'apercevoir le marquage. La suite de notre chemin nous entraîne dans une belle ascension. Après une heure de marche, comme promis, petite pause ravito et technique comme disent certains !



Nous apercevons le col menant à la pointe de Paray. Nous progressons à un bon rythme, et, avant d'atteindre notre objectif, nous nous arrêtons pour découvrir une petite chapelle du souvenir, qui nous rappelle les dangers en montagne.



Le soleil est toujours avec nous quand nous arrivons au sommet ! Dès lors, en admirant le panorama à 360 degrés qui nous remplit de joie, nous faisons une petite croque. Nous avons en vue le 2ème sommet de notre randonnée, le Vanil de l'Ecri où quelques personnes y sont debout. En continuant notre avancée, nous voyons avec surprise trois chamois qui dévalent avec dextérité la pente abrupte du Vanil : ça fait envie de pouvoir être aussi habiles et gracieux dans cette roche. Puis, plus loin sur le chemin, nous croisons une famille de bouquetins pas farouches du tout, qui prennent le temps pour traverser l'arête que nous suivons. Nous sommes ravies de voir ce que la nature nous offre : des fleurs rares aux senteurs de vanille et aux couleurs vives et sa faune qui nous tolère sur son territoire.



Plus que quelques mètres et nous arrivons au sommet avec sa magnifique croix en vitrail, la vue est toujours aussi superbe. La descente s'annonce longue avec tout le dénivelé fait, mais elle se passe relativement bien et est rapide. A notre arrivée à la cabane de Bounavaux, il y a bien du monde, aussi décidons-nous de ne pas nous attarder et de continuer notre route.



Arrivées au point de départ, nous sommes satisfaites d'avoir pu faire cette splendide randonnée dans de bonnes conditions, guidées par deux sympathiques cheftaines.



Muriel et Marie-Christine