Les Courses > 2020
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Le Tarent

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Ski de randonnée au pays des Gypaètes

Au pays de gypaètes

 



Samedi, 22 février 2020 



Sunnbüel, Unders Tatelishore, Schwarenbach, en passant par une belle pente de l'Altels, PD+ / 1275 m



Certains viennent en train, d'autres en voiture, et nous nous retrouvons à 6 au départ du téléphérique de Sunnbüel, très fréquenté en ce début de week-end radieux. A la sortie de la cabine, nous démarrons par un peu de skating avant de peauter en observant notre objectif du jour, dont le haut est bien peu enneigé. La montée nous permet d'observer un lagopède et un groupe de chamois, et quelques conversions plus tard nous pique-niquons au sommet de l'Unders Tatelishore (2497 m). Nous sommes au sec et au chaud, au point que notre chef de course reste en T-shirt.



Nous descendons quelques centaines de mètres dans une neige acceptable, avant de remonter une belle pente en direction de l'Altels. La neige raidit et durcit : nous mettons les couteaux et gardons une distance de délestage. Un peu plus de 500 mètres plus haut nous redescendons en nous faisant plaisir dans des passages de bonne neige, carrément de printemps dans la partie plus basse.



Ne reste plus qu'à remonter un peu pour être bien accueillis à Schwarenbach : voilà un week-end qui commence fort bien !



Christine



 



Dimanche, 23 février 2020



Schwarenbach, Rote Tozt, Lammerenhütte, PD / 986 m



Les nuages ont envahi le ciel ce matin, la montagne en devient plus austère, terne et lugubre. Que cela ne tienne nous chaussons nos skis pour le Rote Totz ! Dès le départ nous remontons la pente sud-est situées derrière l’hôtel Schwarenbach.



Arrivés au Schwarzgrätli le manque de neige et les rochers apparents nous contraignent à sortir la corde et de descendre en rappel pour rejoindre les pentes raides du Waldiswang dominées par d’impressionnantes falaises calcaires que nous traversons sans trop traîner.



Ces pentes passées nous remontons la petite vallée glaciaire du Tälli. La neige est lourde et chaque pas entraîne avec lui des kilos supplémentaires dont on se passerait bien. Dans le ciel se découpe la silhouette d’un grand rapace. Est-ce le gypaète qui nous observe ? Peu importe le moment est magique. Arrivée au pied du sommet il nous reste encore quelques pas sur les rochers pour atteindre le point culminant de la journée, le Rote Tozt.



S’ensuit le moment si attendu de la descente. Mais nous restons bêtement scotchés comme des mouches dans un piège à glue tant la neige nous colle aux semelles. Il faudra pousser dans la pente ! À l’approche de la Lammerenhütte un beau spectacle nous attend. Un jeune bouquetin cabriole dans les pentes herbeuses comme seul ces acrobates du vide savent si bien le faire.



Xavier



 



Lundi, 24 février 2020



Lammerenhütte, Wildstrubel, Früestuckplatz, Lenk, AD / 979 m



Après une nuit venteuse, nous nous levons, d’attaque pour le sommet vedette de notre weekend, le Wildstrubel ! 

Une fois le déjeuner avalé et les théières remplies d’un thé de marche - pour cette fois pas top sucré - nous nous armons de courage et sortons lutter contre le froid et le vent de ce début de journée qui s’annonce grandiose ! La sortie commence par une lente montée ou nous rencontrons à notre bonheur le beau soleil du jour. Une étape s’impose près d’une crevasse du glacier qui, comme un gouffre, nous attire à jeter un coup d’œil dedans ! L’harmonie de bleu est des plus belles ! Nous poursuivons notre route par un court ressaut pentu puis avançons sans mal vers le Mittelgipfel, notre objectif du jour. Quel spectacle au sommet ! La journée est splendide et le panorama à couper le souffle. Devant nous d’étirent tous les 4’000 valaisans ainsi que le massif du Mont Blanc, les alpes bernoises ainsi qu’un joli coup d’œil sur le plateau ! A peine 10h, on a l’impression que l’on sera de retour précocement au bercail, mais à cela ne tienne ! Une descente technique de plus de 2000 mètres nous attend dans une neige se faisant rare et bien gelée par endroit ! On retiendra (ou tentera d’oublier) un couloir super raide que l’on essaie désespérément de traverser à pied avant de se résigner à racler un peu ses belles lattes. Autre défi du jour, un autre diabolique couloir à sauter dans les amoncellement de neige d’une avalanche datant de quelques jours, notre unique échappatoire… Heureusement, personne ne se blesse (même si on s’est fait de belles frayeurs!) et la descente se ponctue d’un superbe pique-nique au soleil et bord de rivière où chacun essaie de refiler à l’autre les restes de son repas et que l’on découvre que Norman s’est trimbaler 3 kilos de bouffe sur les trois jours, pensant que l’on dormirait en cabane non-gardiennée… vive les jeunes dos en forme! 

Après plusieurs enchaînements - à ski, à pied, en glissade -, nous atteignons la Lenk où nous retournons dans la civilisation, un peu à regret, après 3 magnifiques jours dans cette superbe région ! Merci encore milles fois à nos guides, vivement la prochaine !



 



Baptiste


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Männliflue (2652m)

Course de remplacement… là où il y a de la neige : tour de la Pointe de Drône au Grand-St-Bernard. Joli tour, bonnes conditions et petite équipe très sympa !

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Massif du Dévoluy

Cette année, Jacques et Étienne ont jeté leur dévolu sur le massif du Dévoluy dans les Hautes Alpes françaises. Nous avons logé à Saint Disdier à l’hôtel des Neyrettes qui nous a offert tout le confort nécessaire, y compris un espace wellness. Nous étions 12 participant-e-s, guidés par Nicolas à l’accent chantant du Mercantour et Gaylord de la Haute-Savoie. 

Le premier jour, dans une météo printanière, nous avons gravi, depuis le col de Festre, la  Tête de Merlan et le Pic Chauvet après avoir repeauté ( 800 D+). Pour la descente, nous avons skié dans du  « fondu » aux dires de nos guides, ce qui signifie que la neige était un vrai régal ! 



Le 2ème jour, nous avons profité encore d’une journée clémente pour « gratter «  entre 1000 et 1150 D+ jusqu’au col du Vallon froid avec l’ascension à pied pour certains de la tête de vallon Pierra près du Grand Ferrand. Malheureusement, la neige n’a pas eu le temps de « décailler » pour la descente. 

 



Le 3ème jour, l’hiver est revenu (ou est enfin arrivé). On s’est contentés d’atteindre, après avoir traversé à gué un ruisseau, la contrepente de la tête  des Ormans (600 D+). Heureusement, le jacuzzi de l’hôtel nous attendait pour nous réchauffer à la fin de la journée.



Le 4ème jour, on a également fait une sortie « tranquillou » à la tête d’Oriol (D+ 950m) car la météo était toujours mauvaise. 



Le 5ème jour fut la grande journée de notre semaine avec l’ascension du sommet des Banards (D+ 1250). Nous avons eu droit  à une vue magnifique  sur le massif et celui des Écrins puis à un cours de ski magistral de la part de Gaylord.

 



Enfin, le 6ème jour ce fut le déluge.  Nous nous sommes par conséquent contentés d’une petite sortie à partir du col de Festre.  Car, comme nous l’a appris notre guide Gaylord : neige molle casse les guiboles et neige dure gare au fémur ! 

 



Merci à Jacques et à Étienne pour cette  magnifique semaine. Merci aussi à tous les participants pour l’excellente ambiance.



Simone


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Autour du Chasseron

Yes !!! La neige est enfin tombée en suffisance sur le Chasseron les 26-27 février, et ça s’annonce bien pour aller y faire notre première rando à ski de l’hiver dans le Jura le lendemain. C’est sans compter la pluie qui vient jouer les trouble-fête la nuit précédente, avant un coup de froid qui achève le travail en gelant la surface de neige mouillée. Résultat : on a sorti notre plus grand style pour essayer de rester debout sur une croûte gelée plus ou moins portante ;-) À défaut de grand ski, on a profité à fond du beau temps et des magnifiques paysages.