Dans les méandres de la Sarine

Dans les méandres de la Sarine, jeudi 6.12.2018

Une belle sortie sous la pluie, au début, au soleil l'après-midi. La météo l'avait prédit : à 10 heures fini la pluie ! Comme nous étions plus tôt, une petite halte au bistro s'imposait donc.

Mais voilà, si nous voulions rentrer à temps, il fallait se mettre en route! Au gré du temps qui passait, parapluies et imperméables disparaissaient dans les sacs. Nous entendions même les oiseaux : troglodytes, mésanges bleues, buses, milans royaux, pic noir. Bien sûr, ce n'était pas le printemps, mais c'était agréable aux oreilles et rendait le pas plus léger.

A l'abbaye d'Hauterive nous pique-niquons, bien à l'abri sous un auvent. Auparavant, nous visitons la crèche et Dieu sait si elle est belle ! la perspective, les paysages, les personnages, Bethléhem elle-même, sont exactement comme nous les imaginons à l'époque de Jésus, c'est grandiose. Une merveille. Cette crèche seule vaut le déplacement.

Nous poursuivons notre route sur le sentier du silence qui entoure le parc de l'abbaye. Cette fois, comme  les précédentes, je n'ai pas « entendu » le silence. C'est vrai que notre rando n'avait pas pour objectif la méditation. C'est plutôt un moment convivial que nous chérissons.

Aujourd'hui, nous aurons longé trois rivières en une seule balade, il faut le faire ! la Sarine, la Glâne, la Gérine. Les canards se tenaient sous couvert des arbres et de petits oiseaux, que nous avons pris de loin, pour des grèbes castagneux, plongeaient allègrement dans le courant.

Le sentier nous a conduit sous le pont de Pérolles. Un chemin certes plus attrayant que la route goudronnée et bruyante, mais qui devrait, selon certains, être interdit aux randonneurs. En effet nous avons eu 250 marches à gravir de l'autre côté (!) par contre, nous n'aurions pas découvert le magnifique mur de grimpe installé là, à mon avis, une manière astucieuse d'utiliser l'architecture en béton. Trois équipes s'y adonnaient avec joie.  

On peut dire que la journée a profité à celles et ceux qui ont eu le courage d'affronter la pluie. L'adage : pluie du matin n'arrête pas le pèlerin - s'est révélé parfait.

Nous avons eu la joie d'être accompagnés aujourd'hui par notre présidente Carole ainsi que par deux messieurs.

Pour récompenser les valeureux marcheurs que nous étions, les organisatrices ont  prévu une étape à la chocolaterie Villard ou presque tout le monde a succombé à de douces tentations.

La journée fût belle, douce, comme nous les aimons. Nous avons eu beaucoup de plaisir : merci à nos deux organisatrices !

Au nom des 18 participants (à la marche et au texte)

Irène