Brüggligrat & amazing barbecue

Rendez-vous est pris ce dimanche 20 mai 2018, veille du lundi de Pentecôte, sur le parking de l'ex-Jowa à 7h00 du matin. C'est tôt mais nous aurons l'occasion à la fin de la journée de louer la clairvoyance de notre cheffe de course, Christelle.

Nous arrivons peu après 8h sur place. Après une marche d'approche d'environ 10 minutes où le soussigné profitera de cueillir un peu d'ail des ours, nous formons deux cordées, l'une composée d'Adrien et Marie-Claude, l'autre de votre serviteur, la cheffe de course et Claude. Nous sommes les premières cordées de la journée.

L'arrête est magnifique et nous offre une vue splendide sur l'Aar et sur Granges. Certains passages sont plus difficiles (4c) en grosses. Nous faisons un petit rappel. Pour notre cordée, Christelle commence en tête et le soussigné finira la course en tête. Lors de notre progression, nous comprenons rapidement le choix de la cheffe de course de partir tôt. En effet, nous sommes suivis par plusieurs cordées et à l'arrivée nous apercevons un grand nombre de cordées qui a créé un embouteillage digne de la fin d'un match de football.

Arrivés au sommet, nous poursuivons notre chemin jusqu'à la place de picnic. Nous nous félicitons mutuellement et Christelle s'emploie à allumer le feu avec difficulté du fait que le bois est très humide. La vue depuis cette place de picnic était époustouflante. En effet, on voyait la ville de Soleure, Granges, le lac de Bienne avec l'île St-Pierre, l'Aar.

Pendant cette opération délicate de mise en place du foyer, votre serviteur a lâché sa fourchette et celle-ci a glissé en contrebas (la place de picnic surplombe une paroi).

Ne souhaitant pas me séparer d'une vieille amie, j'ai remis mon baudrier, je me suis encordé et Christelle m'a assuré, ce qui m'a permis de descendre au niveau où ma fourchette avait atterri et finalement la secourir d'une mort certaine si elle était restée à cet endroit-là.

De retour auprès de mes compagnons de course après le sauvetage de la fourchette, nous pouvons finalement faire cuire nos viandes et saucisses, et pour ma part découper aisément ma côte de porc avec ma fourchette et mon couteau.

Peu de temps après, de jeunes suisse-allemand sont arrivés, avec la même idée, si bien que nous leur avons céder la place.

Finalement, nous retournons à la place de parking. Chemin faisant Michael et Christelle profitent de cueillir du chénopode Bon-Henri pour leur repas du soir. Avant de rentrer à Neuchâtel, comme à l'accoutumée nous nous arrêtons dans un restaurant, des bières pour certains, du rivella pour d'autres, du thé pour votre serviteur.

Au nom de l'équipe, j'adresse mes vifs remerciements à Christelle pour cette merveilleuse journée.

Michael Ledermann