Semaine de ski dans les alpes du sud

Semaine de ski à Molines-en-Queyras - 11 au 17 mars 2018 

 

La météo nous contraignant à quelques changements, nous partons un jour plus tard, et direction Queyras plutôt que Limone. En pensant bien fort à Daniel, blessé, qui ne peut se joindre à nous, huit clubistes se mettent en route. Bravo et merci à nos deux chauffeurs et à leurs 4x4 de nous avoir menés sans heurts jusqu'à Molines en Queyras malgré la route parfois bien enneigée.

 L'hôtel du Chamois est une adresse à retenir pour son accueil chaleureux et sa bonne cuisine, le tout dans un paysage de rêve hivernal. Nous y rencontrons Sylvain, notre guide aussi sympathique que compétent, qui saura nous trouver de la bonne neige tout au long de la semaine. Nous y passons également d'agréables soirées en excellente compagnie : un grand merci à toute l'équipe et à notre organisateur Philippe.

Mais venons-en au but de notre voyage: le ski! Les trois premiers jours nous démarrons d'un parking situé vers 2050 m, car plus bas la neige a été alourdie par la chaleur.

 

 Lundi 12 : le Pic Traversier (2882 m)

Belle course praticable même quand les conditions avalancheuses ne sont pas idéales. Le temps est couvert et à la sortie d'une forêt de mélèzes nous poursuivons en pente douce jusqu'à un col avant de suivre la crête avec un peu de brouillard et de nous arrêter juste avant le sommet pour éviter les corniches. La visibilité s'améliore et nous nous régalons de 20 cm de poudreuse pour la descente.

 

Mardi 13 : Pic du Fond de Peynin (2828 m)

 Par une magnifique journée ensoleillée, nous gravissons l'autre versant de la vallée jusqu'à un sommet sans nom un peu au-dessus de 2'900 m. Nous skions avec bonheur quelques 300 m avant de remettre les peaux jusqu'au col du Fond de Peynin (2828 m). Là nous basculons sur l'autre versant pour une des plus belles descentes du Queyras (dixit Sylvain), jusqu'à Aiguilles: que du bonheur! Heureusement car une fois arrivés, la bière a été un peu compliquée à trouver...

 

Mercredi 14 : la Pointe des Sagnes Longues (3032 m) (Version Christine)

Le ciel est toujours bleu et nous nous dirigeons vers la Pointe des Sagnes Longues (3032 m). Hélas une participante fait rapidement demi-tour, victime d'une probable intoxication alimentaire. Peu après, la plupart de ceux qui ont mangé de la viande la veille à midi se sentent barbouillés, mais atteignent malgré tout le sommet. Là-haut nous admirons la vue tandis qu'un thermos prend la poudre d'escampette en dévalant la pente du mauvais côté ! Qu'à cela ne tienne, notre guide excelle une fois de plus à nous trouver de magnifiques pentes poudreuses pour la descente.

 

Mercredi 14 : Pointe des Sagnes Longues (3032m) (Version François)

Temps au beau fixe (jusqu'au lendemain !). Nous suivons sur quelques kilomètres la route fermée du col Agnel avant d'entamer la montée proprement dite et arriver sur l'arrête qui mène au sommet. Le début de la descente est somptueux : ca 300m de dénivelé à enchaîner d'une traite, pour ceux dont les cuisses résistent à ce traitement de choc. Du tout beau ski !

 

Jeudi 15 : La Gardiole de l'Alp (2786m)

Brouillard et bourrasque - il tombera 40 cm de neige dans la journée.

Il est malgré tout décidé de tenter une sortie. Les plus raisonnables s'arrêteront à la sortie de la forêt, les plus irréductibles continueront jusqu'au sommet. Un participant (était-ce Heinz ?) a bien résumé la situation : « Quand on ne sent plus si on avance ou recule et qu'on tombe à l'arrêt, ce n'est pas bon signe ». Au retour, tous iront visiter, d'une manière ou d'une autre, Saint-Véran, autoproclamée plus haute commune d'Europe (2043m).

 

Vendredi 16 : Crête des Vallonnets (ca 2643m)

Temps radieux, conditions de neige exceptionnelles (voir supra), mais, comme nous sommes les premiers,  il faut faire la trace ! Willy Buss étrenne son Buff et impressionne ces dames avec son Calvin Klein. Finalement nous exerçons l'art de la conversion dans la partie sommitale plus raide et étroite. La descente dans des conditions quasi canadiennes est pour bonne partie un slalom entre les mélèzes jusqu'à un passage dans une gorge à-pic que votre serviteur préfère éluder.

 

Samedi 17 : retour au bercail

Le passage de Montgenèvre s'avère nettement plus aisé qu'une semaine plus tôt, juste de gros tatouillards. Quelques ralentissements dans la Maurienne et autres bouchons entre Genève et Lausanne (merci les « accros » du 88ème Salon de l'Auto !) freinent notre progression.

 

Merci à Christine et à François pour le récit