Les Courses > 2023
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Zeige Album

De Vuiteboeuf à la Côte-aux-Fées

Soleil généreux pour cette traversée sud-nord à travers les Gorges de Covatanne, les Rasses, le Cochet (1485m), le point 1424m (la Collande et sa rose des vents), le Praisot, le Saut de l’Eau, le vallon de Noirvaux, la Grotte aux Fées, puis la Côte-aux-Fées. Traversée du pré de la Villette en file indienne et en silence. Le troupeau de vaches allaitantes y est gardé de près par un taureau attentif qu’il ne nous a pas déplu de voir sans cornes. Passage au Refuge de la Casba, à nouveau ouvert et accueillant été comme hiver. Pause pique-nique au sommet du Cochet avec vue sur Ste-Croix et les 6 éoliennes désormais dressées sur le Mont des Cerfs. La suite de la marche s’est effectuée en partie hors sentiers. Anciennement, un clubiste avait baptisé cette traversée “la rando des fils de fer barbelés”! Réputation confirmée. Cinq passages ventres à terre ont démontré la souplesse et la mobilité de chacune. En direction du vallon de Noirvaux, le Saut de l’Eau était à sec. Pas étonnant en cet été bien chaud. A la Côte-aux-Fées, pas de fontaine publique et pas de restaurant, fermé dans l’attente de nouveaux tenanciers. On appelera peut-être cet itinéraire à l’avenir la “rando des barbelés et de la soif”! Heureusement, une brave villageoise a rempli nos gourdes vides et la course s’est joyeusement terminée sur la terrasse (désertée) du restaurant, dans l’attente du car postal. MC

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VTT Jura

Sortie VTT lundi 9 octobre

Les conditions semblaient parfaites pour une belle journée mais celles-ci se sont révélées supérieures à nos attentes et nous avons passé plutôt une très belle journée.



Dès le matin, le ciel était d'un bleu limpide et la température très agréable, nous évitant de devoir mettre collants ou couches supplémentaires.



Notre parcours a commencé depuis Tête de Ran par une belle descente dans les bois sur Les Hauts Geneveys et s'est poursuivie bien évidemment par une belle remontée pour déboucher pour notre pique-nique à la Grande Sagneule à la mi-journée. La balade a continué en longeant le Mont Racine avant d'arriver à notre point de départ.



Pour les infos techniques:



distance: 26 km



D+/- :700 m/720 m



A noter, l'accueil le matin chez André et Doris avec les cafés et pour le retour l'après-midi, les bières qui nous attendaient



Merci à André pour la parfaite organisation, sans pour autant que cela soit un scoop, car chaque année sa sortie VTT est une référence



Fernand


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Beichle

Peu après le départ de Chlusbode la pente s’accentue bien vite pour atteindre l’arête de Gsteigegg qui nous réserve encore

bien des raidillons avant d’atteindre la croix du Beichle à 1740m. Du sommet nous profitons d’une vue panoramique avec



à l’est les Alpes de Suisse centrale Pilate, Titlis au sud le Brienzer Rothorn et les 4000 Bernois Du Finsteraarhorn au Mönch 



à l’ouest le paysage vallonné de l’Emmental et au nord la chaîne du Jura. La croix sommitale n’est pas encore l’objectif fixé



puisque le sommet cartographié du Beichle se situe quelques mètres plus loin à 1770m.  Selon une randonneuse croisée sur le



sentier les communes de Flühli et d’Escholzmatt ont tenu à avoir chacune leur sommet!



Le chemin se poursuit le long de la crête avant d’entamer la descente à travers une forêt dense sur Escholzmatt.   



Au retour nous profitons des derniers rayons de soleil (et de la bière) à la terrasse de la Grosse Schanze à la gare de Berne.



La grosse pluie de la nuit (après une longue période de sécheresse) nous fait mesurer la chance d’avoir profité de cette



journée si ensoleillée.



 



 



 


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Bretonnières-Nozon-la Sarraz

Récit de course :

14  participants après 2 défections de dernière heure pour raisons de santé . Voyage en train sans histoire jusqu'à Bretonnière avec visite à la petite église du village du 12 ° siècle , bien sûr Romane au départ , modifications successives avec deux clochers , dont l'un en bulbe baroque (une rareté et curiosité pour la région ) .

Après cette visite, rando facile en direction du village de Premier , puis descente progressive vers le belvédère surplombant le village de Romain-Môtier . Description  par 2 participants de l'histoire et de l'architecture de l'Ancienne abbatiale de Saint- Pierrer et Saint -Paul , un des plus anciens et remarquables édifices  de Suisse .

Après pique-nique et café dans ce haut lieu , descente progressive des gorges du Nozon , en passant sous le village de Croy, , puis la cascade du Dard , impressionnante . Juste avant Pompaples, montée à l'hôpital de Saint-Loup et à son école des Diaconesses , jouant un rôle important dans le développement de la médecine en Suisse Romande et de la naissance des "soins à domicile " (bref historique).

Descente facile ensuite jusqu'à La Sarraz où reprise du train pour le retour .

En résumé , belle balade par un temps automnal magnifique , facile , 3 aspects culturels et excellente ambiance. 

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Regards sur les pâturages boisés

La course a débuté à Fleurier avec une météo qui paraissait de bonne humeur. Nous avons commencé la montée sur un chemin carrossable, puis par un sentier raide dans la forêt. Après environ deux heures d’efforts, nous sommes arrivées vers la Preisette sur le plateau de pâturages et de forêts de la Grandsonne. Une première surprise extraordinaire nous y attendait : une troupe de becs-croisés des sapins – mâles au plumage rouge vif, femelles pâles et plus ternes s’égaillant d’arbre en arbre. A la Grandsonne nous avons retrouvé Martial de Montmollin, ingénieur forestier qui nous avait apporté café et noix de cajou. Surtout (quel privilège) il nous a offert un regard neuf sur ces paysages du Jura grâce à des explications passionnantes ! En l’absence de vaches et donc de pâturages, le paysage ne serait que forêt dense - à cette altitude, forêt de sapins et d’épicéas émaillée de quelques feuillus. L’équilibre à trouver entre pâturages et forêts est très subtil et demande l’intervention et la collaboration d’ingénieurs forestiers (quels arbres faut-il couper ou faire repousser), d’ingénieurs agronomes (combien de vaches peuvent-elles pâturer dans les diverses zones) et de naturalistes. S’il est facile de dégager des pâturages en abattant des arbres, il est en revanche plus difficile de réintroduire ces derniers, car le bétail les abroutissent. Il existe différentes manières de contourner cette difficulté : construire des structures en bois ou des murets de pierre sèches pour entourer les jeunes pousses, favoriser la présence de buissons épineux (tels que les genévriers) pour permettre le développement de pousses en leur sein, prévoir, lors de coupes d’arbres, de laisser des souches relativement hautes afin que les résineux puissent prendre racine à leur sommet, loin du museau des bovins. Après cette halte tellement enrichissante aux environs de la Grandsonne, nous avons poursuivi notre chemin en traversant une zone de dolines, certaines ouvertes, d’autres bouchées et formant ainsi un petit marais, d’autres encore abritant des résineux qui avaient pu ainsi échapper à la gloutonnerie des troupeaux (les résineux développent de splendides branches basses dès lors qu’ils ont assez de lumière). Notre ingénieur forestier a insisté sur la difficulté qu’il y a à abreuver des troupeaux dans un paysage karstique ! Après le pique-nique de midi qui s’est déroulé à la lueur des chandelles dans le refuge des Roches Eboulées au pied du Chasseron, nous avons repris la montée sous un ciel devenu menaçant et avons rejoint le sommet sous une pluie battante. Le vent était assez fort lorsque nous avons longé la crête en direction de St-Croix, mais aucun de ces contre-temps météorologiques n’a pu éroder notre plaisir. Lors de la descente sur St Croix, nous avons pu voir encore l’évolution d’un paysage passant d’une forêt laissée à elle-même, à celui d’un déboisement important en vue de réintroduire des pâturages ainsi que l’état du terrain après deux ou trois ans. Comment décrire notre bonheur d’avoir pu découvrir la richesse insoupçonnée contenue dans tous ces éléments paysagers ?  La balade a été magnifique et la journée éclairée par Martial de Montmollin que nous remercions ici très, très chaleureusement !

Denise

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Mont Raimeux

19 intrépides ont participé à la course A au Mont Raimeux ce jeudi 19 octobre, malgré des prévisions météo changeant d’heure en heure, et la possibilité offerte encore mercredi matin de se désister. Bravo !

Comme annoncé, nous avons pris le train jusqu’à Corcelles BE, puis nous sommes montés les jolies gorges appelées Gore Virat jusqu’aux nombreux Raimeux : Raimeux de Crémines, Sommet du Mont Raimeux, Raimeux de Grandval, Raimeux de Belprahon, pour descendre ensuite sur Moutier.



Si les vues sur le Jura et ses vallées, en particulier le Val Terbi, également appelé Ma Vallée, étaient un peu limitées par la brume et des nappes de brouillard, au sommet, nous avons pu apercevoir l’Eiger, car les Alpes jouissaient du föhn. Peu avant la descente vers Moutier, nous avons joui d’une superbe vue sur les gorges reliant Moutier à Delémont. Au sommet, où nous avions l’intention de pique-niquer, un vent soutenu et froid nous en a dissuadés, et nous avons donc cherché refuge dans le prochain Raimeux, les uns dans un cabanon, les autres dans un tipi (merci HUW !).



A plusieurs reprises dans la journée, chaque fois pour une courte durée, il y a eu une pluie fine, mais jamais rien de bien grave. Dans les gorges et sur la crête, nous étions protégés par les arbres, et dans les pâturages, les chemins se prêtaient aux parapluies.



En résumé : 12.6km, +709m, -830m, env. 4h45, sans les pauses. Chemin raide à la montée dans les gorges et quelque peu glissant, déconseillé à la descente. Le chemin à la descente vers Moutier est en excellent état, avec quelques passages peu nombreux un peu plus délicats.



Nous avons donc bien fait d’entreprendre cette randonnée ; elle nous a initiés aux temps moins cléments devant la porte. Elle s’est terminée par le pot de l’amitié à Moutier. Et comme nous avions marché d’un bon pas, nous avons pu prendre le train de retour une demi-heure plutôt que prévu.



Un grand merci aux participants pour le bel esprit d’équipe et leur amitié. Merci à PAB, notre cher président, de m’avoir assisté.



Alfred