Les Courses > 2023
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Du Val Ferret au Val de Bagne

De Bourg-St-Pierre à l’Hospice du GSB  et descente sur Ferret

Très très belle sortie organisée par Mary-Jeanne et Philippe.



Lundi:

Nous commençons à marcher de Bourg-Saint-Pierre le long du Lac des Toules où il y a un parc de panneaux solaires (qui ressemble à un parc à huîtres)…

Direction l’alpage de la Pierre, puis la très belle Combe de Drône avant de nous engager sur un ancien chemin muletier qui arrive au Col des Chevaux.Descente sur le Col du GSB et soirée à l’hospice.

Visite du musée, de l’histoire de l’hospice avec les chiens qui étaient présents, messe et repas très bon ainsi qu’un feu d’artifice dans le brouillard…



Mardi:

Après une bonne nuit et petit déjeuner, Départ en deux groupes ;

Une équipe sous la conduite de Philippe part en direction la Pointe de Drône à 2’950 m.L’autre équipe part avec Mary-Jeanne par l’ancien chemin de chanoines en passant par la statue de St-Bernard avant de monter au Col de Fenêtre, puis de descendre aux lacs du même nom ou l’autre équipe nous rejoint pour le pique-nique.

Descente finale sur Ferret pour un pot avec toute l’équipe avant de reprendre bus et trains pour la maison.



Magnifique sortie de deux jours avec des cols, des très beaux paysages de tous côtés.

Merci à Mary-Jeanne et à Philippe pour l’organisation de ces deux beaux jours.

Patricia



 Petites précisions :




  1. La randonnée a eu lieu dans le sens contraire à celui annoncé dans le bulletin,  en particulier à cause des horaires des TP. Mais nos yeux ont ainsi profité tout au long de la descente d’admirer les magnifiques sommets en face de nous, du Tour Noir au Mont Blanc.

  2. Aucune allusion n’étant faite au cataclysme provoqué au petit matin par la chute d’une de  celles qui dormaient sur un lit supérieur et qui encore toute endormie s’est retrouvée au sol, choquée, miraculée, chute heureusement sans grandes conséquences. Afin d’éviter de telles mésaventures,  il pourrait être utile en montagne de prévoir aussi un assurage de nuit!

    Mary-Jeanne



 



 



 


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Strahlhorn 4190 m (Course spéciale)

Allalin, 4037 m, 17-18 août 2023

Organisateur : Albertino Santos



Une course de 2 jours en remplacement de celle de 3 jours programmée au Strahlhorn (4190 m). Course d’alpinisme pour groupes Section et Jeudistes.



Au début, il y a 7 clubistes puis 4 personnes se désistent pour raisons de santé ou un manque d’entraînement. Dominique, chef de course, descendu de Saleinaz après son gardiennage, a très mal à un genou. Il renonce raisonnablement le jour avant le départ. Pour profiter des bonnes conditions météo annoncées pour vendredi, cette course de remplacement est mise sur pied avec les rescapés. Le départ se fait directement depuis Saas-Fee après une nuit à l’Auberge de Jeunesse (wellnessHostel4000). La réservation à la cabane Britannia est annulée contre dédommagement, le délai pour annulation étant de 48h.



L’arrivée à Saas-Fee se fait sous une pluie battante comme annoncée. Nous apprécions notre hébergement à proximité du parking.



Le jour J, le ciel est bleu. Nous prenons un copieux petit-déjeuner vers 6h30. Un bref parcours à pied nous amène au départ des remontées mécaniques de Saas-Fee à Mittelallalin, 3456 m.



Arrivés là-haut, la vue sur l’Allalin, l’Alphubel et les Mischabel est déjà saisissante. Nous nous encordons parmi les skieurs. D’un pas mesuré et régulier, Albertino nous guide d’abord à travers les pistes de ski et les téléskis où la prudence est de mise. Puis nous montons en passant sous d’impressionnants séracs. De beaux morceaux sont sur le parcours. Plus haut, quelques bonnes crevasses, il faut alors bien choisir ses ponts de neige. La montagne est animée. Nous croisons de nombreux guides avec leurs clients. Des privés comme nous il y en a aussi, surtout plus jeunes ainsi que des familles et un alpiniste seul en bermuda. Peu avant un passage de crevasses, nous attend un certain Peter, Polonais parlant quelques mots d’anglais. Il montre son baudrier avec un mousqueton. Ni une ni deux, Albertino l’accroche à notre cordée.



Nous avons déjà été plusieurs fois sur l’Allalin. Surprise ! L’accès à la partie sommitale n’est plus en neige mais une raide sente zizaguant sur du pierrier, des cailloux et du sable mélangés de glace fondante. A faire en crampons…



Nous voici au sommet avec les émotions habituelles et la joie partagée. Il est midi pile.



Quelques photos souvenirs pour nous et pour le site de la Section et nous redescendons par la même trace avec une pause pique-nique près de Feejoch.



Nous prenons nos affaires laissées à l’Auberge de Jeunesse pour rentrer assez tard pris dans les bouchons entre Viège et Gsteg.



Composition de la cordée : Albertino Santos, chef de course, Laurent Friedli, Jacques Isely.



Merci à Albertino de ton engagement dans cette course parfaitement réussie.



Jacques


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D'Emosson à Champéry

D’Émosson à Champéry, du 18 au 20 août 2023

Chef de course Alexandre Sahli, cheffe de course adjointe Christelle Godat.



Randonnée alpine de 3200 m de dénivelé positif et 3600 m de descente, temps de marche 21 heures.



1er jour, parti tôt du lac d’Émosson par un temps radieux, notre groupe – composé de Anne, Anne-Laurence, Anne Lise, Clara, Claudine, Florence, Ida et Maud, encadrées par Alexandre et Christelle – progresse avec entrain dans la gorge menant au Cheval Blanc, alt. 2830 m. Nous avons depuis là une vue époustouflante sur le massif du Mont-Blanc. Il reste un peu plus de 3 h de marche le long de l’arête pour arriver au refuge du Grenairon en France. Dans la descente, Ida admire le paysage, trébuche et un méchant caillou lui entame la peau de l’avant-bras sur 8 cm. Alexandre et Christelle prodiguent les premiers secours. Heureusement, Maud a quelques stéri-strips dans son sac à dos, qui permettent de refermer la plaie. Une fois les frayeurs passées, nous poursuivons vers le refuge. Le gardien sympa nous propose une table à l’extérieur et nous prenons un bon souper couronné d’un pousse-café. Les personnes qui le souhaitaient ont pu se doucher… c’est le luxe ! Le soir, une infirmière présente au refuge défait le pansement d’Ida afin de bien nettoyer la plaie et de la refermer dans de meilleures conditions.



Le 2e jour, notre groupe part en direction du Fer à Cheval, tandis qu’Ida et Christelle descendent dans la vallée à la recherche d’un médecin… hélas impossible à trouver car tous ont pris leurs vacances en même temps ! Elles rejoignent donc en bus-navette le reste du groupe au pied du cirque du Fer à Cheval pour le pique-nique de midi, suivi de la montée au refuge par un temps caniculaire, mais dans la bonne humeur. Nous décidons de passer par le Pas du Boret, après concertation car un autre itinéraire plus long mais plus facile était aussi possible. Arrivés en haut de ce passage délicat, nous faisons une brève halte dans un ombrage bienvenu. Un peu plus loin, nouvelle pause-boissons au Chalet du Boret. Il nous reste encore 1h30 de marche sous un soleil de plomb. Nos efforts sont récompensés par la découverte du charmant refuge de la Vogealle, situé dans un espace bucolique accueillant aussi des campeurs. Souper délicieux, et on nous propose là aussi une dégustation d’eaux-de-vie locales. Les conversations à table avec nos voisins français sont déliées et l’atmosphère bien agréable.



3ème jour, après une nuit reposante, nous sommes prêts au départ…. mais Christelle ne retrouve pas sa visière et ne partira pas sans celle-ci. Heureusement, après 10 minutes de recherche dans les dortoirs, elle est retrouvée, ouf ! Après avoir longé le ravissant lac de la Vogealle, nous voici engagés dans la journée la plus technique, avec passage du Pas au Taureau, dont la descente délicate avec câbles et cordes demande de la concentration. Grâce aux précieux conseils de notre chef de course, tout se passe bien. Nous continuons à descendre vers le Col de Bossetan. Finalement le dernier passage « expo », le Pas de la Bide, nous permet de gagner le plateau de Barme en début d’après-midi. Nous nous reposons à la buvette de Barme avant de descendre à la gare de Champéry avec un bus-navette providentiel par cette grande chaleur.



Nous remercions vivement nos chefs de course qui nous ont menés à bon port sur ce bel itinéraire. Un temps radieux nous a accompagnés durant ce long week-end, contribuant à alimenter une énergie positive et une ambiance solidaire au sein du groupe. Nous rentrons à la maison heureux de cette expérience et des images plein les yeux.



Florence


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Leysin- Les Mosses

Leysin – La Comballaz

La petite équipe a bien apprécié découvrir cette région des Alpes Vaudoises. La météo a été agréable...juste pas trop caniculaire !



Merci à toutes pour cette randonnée sympa.



H.


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Tête à Pierre Grept : Arête Vierge

Par un beau et bien trop chaud week-end d'août, quand toute personne un tant soit peu saine d'esprit irait se baigner au lac, quatre vaillants montagnards prennent leurs besace, sac de couchage, corde et crampons pour aller parcourir l'arête vierge du pied du Pacheu jusqu'à la Tête à Pierre Grept, surplombant le splendide plateau de Plan Névé du côté vaudois et les hauts du vallon de Derborance du côté valaisan. La première partie de la montée à Plan Névé est rendue tolérable par l'ombrage procuré par les arbres autour du chemin pédestre, et nous prenons notre temps pour la seconde et ne manquons pas d'admirer quelques chamois narquois.

Arrivés à la cabane où nous sommes chaleureusement accueillis, on prends quelques infos habituelles sur notre itinéraire d'approche du lendemain. Comme il est déjà vingt-et-une heures passées, nous ne nous attardons pas et partons chercher un lieu adéquat pour installer le bivouac; un peu plus loin sur le balcon d'où les chamois narquois nous regardaient plus tôt dans la soirée, nous trouvons des petis coins herbeux bien confortables. La nuit est (agréablement) fraîche à cette altitude!



Un peu avant cinq heures le lendemain, emmitouflés dans nos polaires et doudounes, on pèse le pour et le contre de prendre les crampons. Par quiétude d'esprit, on décide toute de même d'en prendre une paire par cordée mais ceux-ci s'avèreront excessivement inutiles, de la colle rapide nous aurait mieux servi : la montée du fond du plateau au pied du Pacheu est si grailleuse qu'on jugera unanimement plus sûr de rester désencordé jusque sur l'arête. Départ du bivouac vers cinq heures quarante-cinq avec les frontales car oui, on est déjà plus proche de l'équinoxe que du dernier solstice.



À peine arrivés sur l'arête que nous sommes déjà en T-shirt, voire en short, et il n'est pas encore neuf heures!! La recherche de l'itinéraire n'est pas complètement évidente au début et on contourne le premier gendarme par un couloir si grailleux que la deuxième cordée se fait une mini frayeur. La suite se passe bien, nous ne sommes ni lents ni rapides, la vue est magnifique, l'arête est nettement moins vierge que ce que son nom laisse penser, mais on ne boude pas les spits pour autant (là nous aurions sans doute été un peu lents sinon). Cette course nécessite de savoir choisir la bonne technique de progression et de l'adapter régulièrement car sinon, on avance trop lentement. On en a profité pour faire un peu de formation justement (corde courte, tendue, micro-longueurs, ...), un grand merci Lucie !



Non mécontents d'arriver au sommet (à midi presque pile), on fait une courte pause et nous remettons en route pour la descente par l'arête nord-ouest, rejoignant le col du chamois sud. La descente est, je vous le donne en plein dans le mil' : grailleuse ! x) À quinze heures nous sommes de retour à la cabane et faisons connaissance avec les nouveaux gardiens en dégustant un rafraîchissement fort apprécié et, enfin, nous repartons avec les sacs rechargés de nos affaires de bivouac pour Pont de Nant où un plouf d'urgence dans le torrent rétablit un semblant de température corporelle normale (au moins pour quelques minutes…).



Un immense merci à Sylvain et Lucie pour l'organisation et la conduite de cette belle course!



- Tobias, Carine, Lucie et Sylvain


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First depuis Elsigenalp

Lundi-X au Stand et au First, le 21.08.23

Quand je me suis inscrite à cette course, j’ai tout de suite été séduite par le café annoncé à Elsigbach, après le trajet en voiture et avant de prendre la cabine pour Elsigenalp. Mais voilà, le restaurant et sa terrasse étaient charmants et paraissaient accueillants, mais une ardoise annonçait « Montag Ruhetag ». Jean-Claude, l’organisateur en était tout dépité !



Nous partons donc d’Elsigenalp d’un pas alerte à travers les pâturages jusqu’au Golitschepass, d’où on aperçoit déjà Kandersteg en contre-bas.



Nous continuons en passant sous une barre rocheuse jusqu’à notre premier sommet, le Stand (2321 m).



Puis nous crapahutons dans les rochers, aidés par des câbles, jusqu’au sommet du First (2548 m). De là, la vue est exceptionnelle sur l’Oeschinensee, la Blümlisalp, le Doldenhorn, le Balmhorn…sans oublier l’Eiger, la Jungfrau et le Mönch. Nous mangeons au soleil, rafraichis par une légère brise, en observant les parapentes et un élégant rapace (aigle ou gypaète ?) monter dans les airs.



La descente se fait sans encombre jusqu’à Elsigenalp par un autre chemin. Nous buvons notre verre d’après-course près d’un petit lac transformé en piscine avec un gros toboggan gonflable. L’eau a l’air délicieusement rafraichissante, seulement nous n’avons pas osés nous y plonger dans notre plus simple appareil !



Un conseil aux organisateurs : reprogrammer cette course un mardi et préciser de ne pas oublier les maillots de bain !



Merci à Jean-Claude et Jacques, aux chauffeurs et aux autres participants pour cette belle journée !



Judith