Les Courses > 2023
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Pointe de Drône

Pointe de Drône (2949m)

Superbe météo en ce jeudi 3 août pour une traversée de La Fouly (Ferret) au Col du Grand Saint-Bernard en passant par les lacs de Fenêtre, Fenêtre d’En Haut, la Pointe de Drône et la Grande Chenalette. Adrien et André sont les enthousiastes organisateurs de cette course. Depuis Fenêtre d’En Haut, la randonnée de montagne devient randonnée alpine cotée T4. Facile mais raide, l’itinéraire est sécurisé par quelques chaînes, câbles, échelles et fers. Concentration, force et équilibre sont requis pour franchir les 230m de dénivelé engagé de la montée et 150m de descente. Du sommet marqué d’un simple piquet, l’on a pu admirer le Mont-Blanc, les Grandes Jorasses d’un côté, le Grand Combin et le Mont Vélan de l’autre. Mais pas question de disserter sur les exploits montagnards des uns et des autres à la vue de ces majestueux sommets. L’horaire du car postal nous remet en chemin bien vite. Le plaisir de cette course exigeante, mais ô combien superbe, fut partagé par dix Jeudistes et une clubiste ! Comme le veut une pratique originale du groupe des Jeudistes depuis 2021, une course A exigeante peut s’ouvrir à la Section si elle n’est pas complète quelques jours avant. Heureuse et fatiguée, la belle et sympathique équipe s’en est retournée à la maison après une course totalisant 1280m de dénivelé positif, 500m de négatif et 5h30 de marche effective.



Marie-Claude


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Orny et son beau granit

Course annulée en raison du mauvais temps et remplacée par une sortie d’escalade à Orvin à la Grande Dalle le samedi.

Temps un peu couvert avec une température agréable. Beaucoup de cordées, sans doute à cause de la météo exécrable du lendemain.



Beaucoup de belles voies soi-disant faciles, mais un peu sous-cotées et surtout engagées. Ne convient pas à des débutants!


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Fründenhütte 2562m par Fründenschnur

Nous sommes 9 participants pour la cabane Fründenhütte 2562 m dont Juerg et André, nos organisateurs.

Après avoir laissé la télécabine de Kandersteg, nous nous approchons du haut du lac d'Oeschinen avec une vue superbe! Nous entamons le sentier, la “Fründenschnur” le long de la montagne, qui serpente à 300 m au dessus du lac. Sentier sécurisé par un bon et long parcours de câbles acier auxquelles nous nous sécurisons! Nous traversons une ou deux chutes d'eau. La montée à la cabane en zig zag sur un excellent sentier à virages rend la montée agréable. Après quelques hautes marches nous atteignons la cabane ancienne, très jolie d'où nous admirons le glacier Fründen qui arrive à nos pieds. Nous consommons de bonnes soupes ( un peu salée d'après certains) qui provoquent  les rires de bonne humeur! Nous descendons par le même sentier avec toujours une vue aérienne sur le beau lac aux couleurs changeantes! Après 7 heures de course, 1200 m. de dénivellé, nous prenons la télécabine et trinquons avec une bière bien méritée et bien des rires...Ida est là!



Merci aux organisateurs pour cette belle journée.



 Jacqueline 


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Col de la Forclaz - Trient

La marche de la Forclaz jusqu’à Trient ne fut pas de tout repos... 13 dames sous la direction de

Geneviève et Christine cheminent côte à côte le long du bisse du Trient jusqu’à la cabane du

glacier... pause de 20 minutes, tartes diverses et boissons seront les seules douceurs régionales

de la journée à se mettre sous la dent. On traverse le torrent, montée jusqu’au chalet des Grands,

2115 m. On se suit, l’une derrière l’autre, tout en se préparant mentalement au repas où chacune

cherchera un lieu à l’abri d’un vent frais, afin de ne pas être décoiffées, on reste coquette... tout

de même. 40 minutes et hop on repart pour un flanc de coteaux bien long et parsemé de

grimpettes, il faudrait battre le temps indiqué sur le panneau jaune 1h30... zut c’est raté on va

trop lentement impossible de courir, on ne doit pas dépasser nos GO et le car postal n’attendra

pas. Prendre le suivant n’amènera pas la paix dans les foyers!

Au col de Balme, scission malheureuse du groupe Geneviève et Malgot se sacrifient pour rester

avec quatre retardataires qui apprécient ce geste de solidarité. Elles peuvent enfin regarder le

paysage, chercher le nom des sommets, discuter avec d’autres marcheurs (qui ont vu les loups

rôder autour de leurs tentes) et boire un thé pour se réchauffer avant d’affronter la longue

descente sur Trient.

Descente pendant laquelle on apprendra que le groupe, conduit par Christine, a battu le record du

timing indiqué sur le panneau jaune... ouf... réussit à monter dans le car jaune de 17h40 pour

être de retour à temps “I’m a poor lonesome cowgirl and a long way from home».

Bref, ce ne fut pas une marche à l’éloge de la lenteur où le paysage se cachait, où la poésie

murmurait et où le partage entre la plupart d’entre nous n’a presque pas existé. L’essentiel,

semble-t-il, était de respecter l’horaire... vœu réalisé pour certaines.

Moi, auteure de ce texte, j’ai eu du plaisir, j’ai bien rit... mais je n’ai pas aimé le stress d’une

performance à défier les panneaux jaunes à tout prix, ce n’est plus de mon âge.

Merci aux GO pour leur patience.

Catherine Aeschlimann

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Course B Tour du Grosser Sättelistock & Ruchstock

6 Jeudistes se retrouvent à la gare de Neuchâtel pour prendre le train à 7h26 afin de rejoindre Engelberg. La télécabine nous amène ensuite à Ristis où nous prenons le café sur la terrasse. Le temps est partiellement ensoleillé, mais les nuages sont suffisamment hauts pour nous permettre de voir tous les sommets environnants. Un télésiège nous conduit finalement à Brunni (1860m), point de départ de la marche du premier jour. Par un chemin agréable mais boueux à certains endroits, nous atteignons la Rughubelhütte (2296m), tout entourée de neige. Ce n’est qu’une demi-surprise, car deux jours avant, il avait neigé jusqu’à 2000m dans les Alpes. L’accueil du personnel de la cabane est sympathique et le repas copieux.

La présence de la neige met en cause le programme du deuxième jour. Le tronçon en territoire uranais (entre le Rotgrätli et le Bannalp-Schoneggeli) nécessite de traverser des pierriers très mal balisés, ainsi que de franchir des dalles inclinées qui peuvent s’avérer glissantes si elles sont recouvertes de neige. Nous choisissons la sécurité et décidons de rejoindre Bannalp en retournant à Brunni, puis en empruntant le Walenpfad, que nous avions prévu d’effectuer dans l’autre sens le troisième jour.



Après la descente depuis la Ruggenhubelhütte, le passage à Brunni permet à chacun d’accompagner son café d’une alléchante viennoiserie. C’est donc plein d’énergie que nous entamons le Walenpfad qui est considéré comme l'un des plus beaux sentiers d'altitude de Suisse (No. 573). Il constitue également un tronçon du Benediktusweg (No. 569) et du Nidwaldner Höhenweg (No. 88). La réalité correspond aux descriptions. Superbe panorama ! Le sentier monte et descend dans plusieurs vallons qui dévalent les flancs raides des Gross- und Klein-Walenstöcke. Cela nous permet de découvrir des paysages variés dont l’un nous fait distinguer Lucerne et le Lac des Quatre Cantons, ainsi que les Lacs de Hallwil et de Baldegg. Finalement, la vue s’ouvre sur le vallon de Bannalp, son lac et notre gîte du soir. Nous rejoignons l’auberge Urnerstafel (1694m) où le repas est excellent et le dortoir particulièrement spacieux pour un petit groupe.



Le troisième jour, le ciel est entièrement dégagé et les montagnes qui nous entourent sont particulièrement nettes. Cela nous encourage à monter au col Bannalp-Schoneggeli pour voir le tronçon de randonnée que nous n’avons pas pu parcourir la veille. Depuis le col, la vue et tellement belle et nette, que nous décidons de gravir le Chaiserstuel (2400m). Arrivés au sommet, nous avons une pensée pour Stéphane qui nous a quittés lors de la reconnaissance du parcours de la course A de ce jour. Le Chaiserstuel est une montagne totalement dégagée qui offre une vue à 3600. Cela va du Finsteraarhorn et du Mönch au Säntis et aux Glärnisch, en passant par le Plateau. Ce sont probablement plus de cent sommets qui sont visibles ce jour-là. Nous quittons à regret ce panorama pour redescendre par le même chemin et rejoindre la Kreuzhütte où une boisson fraîche est la bienvenue. De là, nous prenons le téléphérique qui nous amène à Oberrickenbach. À la suite d’un déraillement entre Lucerne et Olten, le retour s’effectue via Berne et nous arrivons à 18h00 à Neuchâtel, les yeux encore pleins de paysages magnifiques.



Je remercie tous les participants pour leur bienveillance et leur gentillesse durant ces trois jours et tout particulièrement Jacques qui m’a conseillé lors de la reconnaissance et pendant tout le déroulement de la course.



Jean-François Zürcher



Jour 1 : 5.2 km, +500 / -70 m, 2h30’ de marche



Jour 2 : 13.75 km, +500 / -1100 m, 6h00’ de marche



Jour 3 : 7.5 km, +730 / -705 m, 4h20’ de marche


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Tour du Wildhorn

Tour du Wildhorn, 9-12 août 2023, org. René Miorini

Comme souvent lorsque René organise une randonnée, la neige s’est invitée en montagne deux jours avant le départ... En bon chef de course, René a réajusté l’itinéraire de notre Tour du Wildhorn. Dommage pour l’Arpelistock, c’est finalement depuis Gsteig que nous partons pour rejoindre la cabane Gelten, toujours aussi accueillante. Grâce au changement d’itinéraire, nous trouvons de beaux bolets et profitons d’une montée agrémentée par de jolies cascades.



Le lendemain, nous nous mettons en jambes avec une petite balade au-dessus de la cabane Gelten dans un paysage magnifique. Petite descente un peu technique jusqu’à l’alpage de Chüetungel avant de remonter jusqu’au Tungelpass. Nous poursuivons jusqu’à la Wildhornhütte pour une petite pause rafraîchissante. Dans la descente vers notre lieu d’hébergement, certain-e font trempette dans l’Iffigsee. L’auberge d’Iffigenalp est sympathique et nous y profitons d’une bonne douche, d’un délicieux repas et d’une bonne nuit de sommeil.



Le vendredi, le temps est radieux et la montée au Col du Rawyl se fait avec entrain. Au Plan des Roses, le paysage splendide nous incite à un pique-nique au bord d’un idyllique petit lac de montagne, dans lequel Christelle ne résiste pas à l’envie de se baigner. Ensuite, la traversée des lapiés demande un pied sûr et une bonne concentration. Dernière montée jusqu’au Col des Eaux Froides avant de plonger sur la Cabane des Audannes… et dans le lac éponyme pour certain-e. Soirée récréative et joviale… avant une nuit torride ! 😉



La dernière journée de notre périple nous amène au Col des Audannes. De là, la descente sur Grand Gouilles est heureusement bien équipée d’échelles et de cordes fixes car elle est assez « casse-museau ». Nous rejoignons le Col du Sanetsch en traversant un paysage lunaire. Pique-nique au bord de petits lacs enluminés de linaigrettes, avant de poursuivre en direction du barrage du Sanetsch. Nous terminons ces quatre magnifiques jours de randonnée autour du Wildhorn avec une boisson fraîche, avant la descente en télécabine sur Gsteig.



La météo splendide de ces quatre jours a permis à chacun-e de profiter à fond de la randonnée, de somptueux paysages, de baignades rafraîchissantes et du partage de nos connaissances botaniques. Nous avons tou-te-s savouré ces instants précieux dans la bonne humeur et la cohésion. Un immense merci à René pour son organisation parfaite et pour la conduite de cette merveilleuse randonnée !



Christelle, Doriana, Maud et Alexandre