Les Courses > 2023
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Winterhore 2609 m

Sortie déplacée aux Louèrettes. 

Magnifiques conditions

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Ski rando à Bivio avec guide

Bivio 2023 – 27 février au 2 mars

Lundi 27 février : la semaine de ski de rando débute par -14 degrés et un vent du sud-est bien perceptible. Le guide Siffredo nous conduit au Piz Campagnung (2825m). Il est tombé 5 cm de neige durant la nuit. Nous atteignons le sommet en trois heures. Embrassades sur un minuscule replat. Au travers des nuages, on devine la Bernina. Rapidement, nous rechaussons les skis pour faire notre trace dans la neige tombée avant un grand groupe ! En sous couche, la neige durcie est agréablement skiable. Six bouquetins sont visibles très haut dans la montagne. Journée sans un seul grattement de caillou sous les semelles. Le guide connaît parfaitement les itinéraires !



Mardi 28 février : quelle belle surprise, nous avons trouvé de la poudre malgré le manque de neige aux Grisons comme ailleurs ! Sur le chemin qui mène au Piz dal Sasc (2720m), personne sur le parcours, sauf les sept courageux et leur guide montés depuis Bivio. Nous glissons dans la trace admirable de Siffredo, éblouis par de merveilleux paysages. Le sommet est atteint après 1000m de montée. Vus d’en haut côté sud, le lac de Sils, le col de la Maloja, le barrage d’Albigna sont tantôt visibles tantôt cachés par un peu de brouillard. Descente exceptionnelle dans la poudre et au soleil. Nous terminons cette belle journée en pensée avec Christine qui n'a pas pu venir et qui nous offre l'apéritif. Merci à elle !



Mercredi 1er mars : le téléski de Bivio nous monte sans effort à 2540m. Direction le Piz Turba (3019m). Alternance de petites montées et descentes, plus ou moins sportives ! Sous le soleil, nous atteignons le col Forcellina (2672m), passage pour l’Averstal et Juf. Les couteaux nous aident à franchir la dernière pente avant le dépôt des skis et des sacs. Nous terminons l’ascension à pied sur l’arête enneigée. Vue magnifique à 360 degrés et photo de groupe avant un pique-nique vite avalé. La descente se fait d’abord sur pente raide et gelée, puis dans la neige poudreuse que le vent s’est chargé d’épaissir. Un caillou-surprise nous prend parfois en traître. Le retour par Plang Camfer nous rappelle l’utilité de nos bras sur 1 km. La bière nous attend à l’hôtel Solaria, en compagnie de Siffredo, après 6h18 de course. Et vive la République !



Jeudi 2 mars : …Et nous voilà déjà arrivés à notre dernière randonnée de la semaine ce jeudi 2 mars. Par un beau soleil, nous prenons les voitures jusqu’à l’hospice du col du Julier (La Veduta). Traversant de jolies combes, malgré quelques cailloux, nous arrivons vers un petit col, puis descendons sur le lac gelé de Grevasalvas (2390 m). Au dessus de celui-ci, nous apercevons un magnifique lagopède qui nous regarde passer sans trop de crainte. Dans la dernière montée en direction du Fuorcla Grevasalvas, nous obliquons à droite et, sous le sommet nous mettons les couteaux par sécurité. La dernière partie  du Piz d’Emmat Dadaint (2929 m.) se fait à pied dans le rocher. Du sommet, nous découvrons une vue magnifique, notamment sur la Maloja et le val Bregaglia. Nous attaquons la descente par une pente raide qui s’adoucit ensuite et nous permet de bénéficier d’une neige poudreuse (attention à quelques cailloux vicieux ! Bilan : distance parcourue de 10,2 km, avec 800m de dénivellation, le tout en 6h40, arrêts compris.



Conclusions : Mille mercis à Christine, Marie-Claude et Adrien pour la bonne organisation de cette semaine, et à Siffredo, notre excellent guide.



Adrien, André, Barbara, Daniel, Isabelle, Marie-Claude, Pascal


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Wildhorn 3250

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4 jours de ski alpinisme depuis la Camona da Medel

Medel.

J1: Départ aux aurores pour Curaglia. Pierre nous dégote un pousse-taxi qui nous enlève 100 m de dénivelé le long d'une route goudronnée, Une longue vallée nous mène sur une petite plaine. Nous traverson En effectuant une grande courbe à gauche pour ce diriger vers la cabane. Un crochet sur le flan droit me permet de repérer le départ pour monter au Piz Medel. Remontée dans un couloir bien raide et la cabane est en vue. Nous jetons un œil depuis le col sur le val Laval, une traversée nous mène à notre futur lieu de vie pour les 3 prochains jours. Soupe-gâteau et exercices encordement et mouflage nous occupe avant le souper.



J2: Météo annoncée nuageuse, c’est ragaillardi par le soin apporté par les gardiens de ce bijoux de cabane que nous entamons la descente sur le val Lavaz. Après peautage notre itinéraire nous au Piz Valdraus, 3095m que nous n’atteindrons pas. Arrivé au col, il n’y a pas de visibilité sur la suite du parcours. Nous prenons alors le chemin du retour, une première descente dans une poudreuse tassée puis nous remettons les peaux pour rallonger une peu cette journée. De ce côté ci du massif la météo est plutôt bonne, ce qui nous donne une bonne visibilité pour la descente.. Belle ambiance, bonne neige sur ce glacier finissant. Un pique-nique au soleil plus tard, aidé à la trace par Chris, trace qui nous mènera à la cabane bien en vue maintenant. Soupe, gâteau et café Luz, que du bonheur.



J3 Piz Medel 3209m, D+ 1370m.

La journée commence par une descente d'environ 300m, sous un ciel limpide à part quelques "moutons" décoratifs. La neige est dure, avec d'anciennes traces sous une -trop- mince couche de poudreuse. Puis la montée s'amorce, directement assez raide. Aucune trace. Il s'agit de trouver notre chemin dans un dédale de rochers. Nous nous encordons peu avant d'arriver sur le glacier et poursuivons sur un terrain plus facile jusqu'à un col à 2900m, permettant éventuellement de basculer en direction du Piz Ufiern. La descente laisse voir des portions de glace bleue et le choix se porte finalement sur le Piz Medel. Nous poursuivons la montée en contournant de grosses crevasses. Arrivés sur l'arête Vincent nous propose de pique-niquer au soleil pendant qu'il part en reconnaissance. Un passage plus haut s'avérant trop ardu pour 5 personnes sur une seule corde, nous redescendons un petit peu avant de repeauter pour une deuxième tentative, qui sera la bonne. Crampons aux pieds quand la pente devient trop raide, nous débouchons sur l'arête dont la portion finale est plus accessible, en tout cas aux yeux des quatre messieurs du groupe, qui arrivent encordés à la croix sommitale. Bravo à eux! Pendant ce temps la scribe du jour attend un peu plus bas en admirant la vue et en se muant en photographe. La descente nous gratifie d'une neige très agréable, mais ne nous épargne pas le slalom entre les rochers sur la dernière portion. Ne reste plus qu'à remonter 400m jusqu'à la cabane, que tout le groupe recommande chaudement pour son accueil et sa gastronomie.

Christine


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Les Monts Telliers (2951m)

Après presque un mois et demi sans chutes de neige, on s'interroge : y en a-t-il (encore) au Grand-St-Bernard ? 

Eh bien oui ! Après un départ de Bourg-St-Bernard au milieu de paysages largement déneigés, les reliefs deviennent de plus en plus blancs au fur et à mesure que l'on prend de la hauteur :-) Et en cet "hiver" particulier, on est content d'en trouver et on se satisfera même d'une neige dure ! Et d'un grand bol de soleil et d'air frais par la même occasion.



Après une montée sans souci jusque sous le sommet, nous mettons les couteaux pour la dernière pente, et abandonnons même nos skis pour gagner le sommet à pied. Nous y sommes récompensés par une vue à 360 degrés... et un bon vent froid qui nous incite à redescendre assez rapidement.



La descente se fait gentiment vu les conditions de ski un peu rudes, et nous prenons le temps de faire quelques pauses pour reposer nos cuisses et ne pas nous blesser. Fin de course et debriefing au Bivouac Napoléon à Bourg-St-Pierre, avant de prendre la longue route du retour à Neuchâtel.


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Lécherette - Monts Chevreuils

Course A pour 8 raquettistes WT2 tout terrain. Danger d’avalanches : faible là où il reste de la neige. Prévisions météo : ensoleillé au-dessus de 1100 m. Températures :  -3 à +4 à l’ombre … Le rêve pour les organisateurs de cette course de D+/- 460m avec un départ à plus de 1300m !

Grâce aux inscriptions en ligne sur notre site web, le co-voiturage, 4 par voiture, s’organise spontanément depuis le domicile. Nous nous retrouvons directement vers 9h00 à l’hôtel du Chamois à l’Etivaz. Les croissants du boulanger sont excellents.



Depuis La Lécherette, le départ se fait à pied sur la piste des raquettes. C’est une pente sud. Elle est en partie enneigée, traverse un endroit marécageux puis quelques passages sur patinoires et beaucoup sur de l’herbe un peu terreuse. Voilà pour les pieds. Pour les yeux, le moral et l’ambiance du groupe, la vue sur les Alpes et Préalpes est toujours plus belle et la région rappelle beaucoup de souvenirs. Nous arrivons rapidement au sommet des Monts Chevreuils, 1749 m. Puis, jusqu’à la jolie Cabane des Monts Chevreuils, la descente est en pente nord. La neige est dure et il faut mettre les raquettes. Nous y sommes très bien accueillis et les conditions sont idéales pour manger des croûtes au fromage ou une fondue sur la terrasse. Nous apprécions la convivialité d'une belle tablée. Le retour jusqu’à La Lécherette s’effectue par une autre piste, un bon bout raquettes aux pieds puis sur le sac.



Merci à Jean-Bruno pour son efficace co-organisation à ma première de “chef de courses raquettes” et à Guy Quenot pour le pot de l’amitié à la Croix d’Or aux Moulins.



Jacques