Les Courses > 2023
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Hohniese / Bündihore (2454m)

Peu de neige...mais ça passe... la course s’est effectuée sans portage des skis sur le sac ! 

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Schwalmere (2777m)

Course déplacée sur Engstligenalp – Tierhöri – Kandersteg

La sortie pour laquelle nous nous étions initialement inscrits, devait nous emmener au Schwalmere depuis Isenfluh. En raison du manque de neige et d'une qualité qui s'est dégradée les derniers jours, nos chefs de course, Guido et Benjamin, nous ont concocté une alternative pour faire le sommet du Tierhöri depuis Engstligenalp. On reste donc dans l'Oberland bernois. C'est avec le train de 6h du matin à Neuchâtel que nous partons en direction des alpes bernoises. Toute l'équipe apprécie de prendre les transports publics ce qui est très convivial et contribue à une bonne animation dès le matin. Arrivés à Engstligenalp, nous nous équipons pour débuter notre journée qui est encore légèrement couverte. En cours de montée, et à tour de rôle nous finissons tous par mettre nos couteaux ce qui facilite quand même l'ascension. Arrivé au pied du rocher du Tierhöri, nous déposons nos skis pour finir à pied et quelques pas de grimpe pour atteindre ce promontoire qui nous offre une vue magnifique sur la couronne impérialebien ensoleillée. Après une pause de midi bien méritée, nous tentons la descente du côté sud ouest. Le couloir à 40° se montre très serré et pas très engageant. Nous décidons alors de remettre les peaux et de redescendre par le côté sud est par le Chindbettipass, nettement plus facile et où on trouve même une neige plutôt sympa à skier. Nous suivons ensuite le Uschenetal jusqu'à Kandersteg. Cette vallée longue et sauvage nous laisse le temps d'apprécier ces beaux paysages. Au bas de la descente, nous devons alterner les portages de skis et le slalom sur les bouts encore enneigés. Des conditions qui nous font plus penser au printemps qu'à une sortie de mi-février!Finalement nous arrivons juste avant 15h pour prendre le bus nous transportant du bas de la station de Sunnbüel vers la gare de Kandersteg. Quel timing de la part de nos chefs de course et tant pis pour les frites de Vincent! Arrivés à la gare de Kandersteg, on a juste le temps d'acheter des bières bien méritées pour cette très belle journée et de prendre le train du retour. Un grand merci à toute l'équipe pour la bonne humeur (à prononcer avec l'accent de Adolf Ogi, puisqu'on a fait le retour depuis son village!) et à nos chefs de courses de nous avoir organisé une magnifique sortie. Au plaisir de vous retrouver.



Nicolas


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Lac Noir - Schwyberg - La Patta en boucle

Par une magnifique journée très printanière, 16 marcheurs et marcheuses se sont retrouvés autour d’un café – croissant à Gypsera au bord du Lac Noir, avant d’attaquer à pieds la grimpette en direction de Gassera, Schlösslibödeli et Schwyberg. Fallait-il vraiment prendre les raquettes se sont demandés certains participant-e-s ? Et bien oui ! A mi-côte, nous avons pu les chausser. Et ce fut l’occasion de tester la raquette tout terrain, sur neige et sur terre selon les passages. Schwyberg nous a offert une vue magnifique sur les Préalpes, le Lac Noir et le Jura. Après un pique-nique sur les bancs de l’alpage niché sur un petit col entre Schwyberg et la Patta, nous avons attaqué avec entrain la dernière montée pour arriver aux bancs promis par Nathalie et Simona au sommet de la Patta. Il s’agit du nouveau lieu-dit « les bancs de Nathalie et Simona », d’où nous avons pu admirer la vue. Une descente très variée entre forêts et pentes neigeuses nous a ramené au bord du Lac Noir près du camping. Vu les conditions, personne n’a voulu tester la traversée du lac sur la glace ou à la nage. Le chemin du bord du lac nous a offert de très belles perspectives sur le lac gelé, les roseaux et les montagnes. Nous avons terminé cette belle course sur la terrasse du Schwarzseestärn. Un chaleureux merci aux organisateurs Anne et Jürg.

Martine Wyrsch



 



 


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Le Tarent 2547 m

Y a-t-il encore de la neige ?

Si oui, de quelle qualité ?



Par une belle journée ensoleillée et douce dix participants enthousiastes ont parié avec raison que c’était possible.



Départ à ski 50m après le parking de l’Etivaz (depuis cette année l’accès routier est interdit plus haut).



Belle montée sur une neige dure, mais accrochante surtout dans la partie ensoleillée. Couteaux optionnels dans les derniers 200m. Les 50 derniers mètres se font à pied avec crampons et piolet, mais la neige n’est pas glacée.



La descente est un peu plus exigeante. Les 600 premiers mètres proposent une neige non transformée et tassée, presque comme sur une piste de ski.



La partie médiane, la plus technique, impose une neige dure avec des traces, L’élégance devient difficile. Heureusement, on peut suivre un chemin étroit mais pas trop raide. Une bonne option pour les cuisses fatiguées.



La fin se déroule sur une neige ramollie, mais pas trop.



Sur le retour, un arrêt gustatif à l ‘Espace gourmand nous a permis de commenter cette belle réussite improbable.



Merci aux deux organisateurs pour leur enthousiasme et leurs compétences.



Jean-Michel



 


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Buttes la Robelle-Chasseron

De Buttes au Chasseron par La Robella

En effet après ces dernières journées chaudes, c’est sans raquettes que nous avons franchi les 930m de dénivelé par une journée peu ensoleillée et annoncée pluvieuse dès l’après-midi. Dire que 8j avant lors de la reconnaissance, nos guides n’étaient pas privées de neige.



Etonnamment au sommet du Chasserons alors que le brouillard arrivait, il y avait peu de vent, ce qui nous a permis de nous installer entre les nombreuses crottes des chamois pour manger notre pique-nique avec la surprise d’un cake à l’ananas pour le dessert. Quel délice et quel délicieux parfum de l’ananas frais. Merci beaucoup Ida.



Après un retour facile c’est aux Rasses devant le grand Hôtel et quelques rares gouttes de pluie que nous sommes montées dans le Bus direction Ste Croix puis nous nous sommes séparées certaines, passant par Yverdon et les autres par Buttes.



Un grand merci à Ida et Christiane de nous avoir emmenées sur cette belle course.



Odile


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Traversée de la Silvretta

Traversée de la Silvretta qui est devenue St. Antönien

 



Récit de la deuxième journée :



Après une nuit calme dans un grand dortoir rien que pour nous et un petit-déjeuner revigorant, nous quittons la pension Alpenrösli sans nous presser – le temps est censé s’améliorer en cours de journée – en direction de notre premier sommet de la journée, le Schollberg (2570 m). 2 h 30 plus tard, nous l’atteignons après avoir gravi les 50 derniers mètres à pied dans des marches parfaitement préparées par Erich. Nous ne nous y attardons pas trop, car deux autres sommets sont au programme. Après une courte descente dans une neige meilleure qu’attendue, nous repeautons pour monter au Riedchopf (2551), qui s’atteint par une dernière pente assez raide, suivie d’une petite arête facile. De là, nous distinguons le passage-clé du lendemain pour l’ascension de la Sulzfluh. Après un pique-nique bien mérité quelques centaines de mètres plus bas, nous repartons requinqués pour une montée tranquille sur le Rotspitz (2563 m), que nous atteignons skis aux pieds malgré le peu de neige. Pour la descente finale, le groupe se scinde en deux : Laurence, Erich et Benjamin optent pour la directe, tandis que les deux « dames », accompagnées de Camille, décident de faire le tour. À 15 h30, nous sommes de retour à la pension, où nous attendent Zimmi, son truculent propriétaire, … et un groupe de quarante Allemands venus pour une « retraite religieuse ».



Pascale



 



Récit de la troisième journée :



Aujourd’hui, nous avons pour programme de traverser la frontière pour atteindre une cabane en Autriche en passant par la Sulzfluh, la reine des lieux, et une descente annoncée coriace côté Nord. Nous démarrons dans des pentes gelées qui réveillent bien, pour atteindre le passage-clé de la montée, qui nécessite d’enfiler les crampons. L’atmosphère est mystérieuse, oscillant entre rayons de soleil et flocons. Après une montée sans difficulté skis sur le sac, nous atteignons le Gemschtobel, une large épaule débonnaire que nous remontons pour bientôt trouver la gigantesque croix sommitale. L’ambiance est magnifique, sauvage et alpine malgré une altitude somme toute modeste. La descente s’avère certes raide, mais tout à fait jouable pour le groupe qui malgré tout prend son temps. Le passage dit « Im Rachen » en est le crux, suivi d’un slalom dans les arbustes où les skis courts ont leur avantage. Nous atteignons la Lindauerhütte très heureux de cette journée. L’ambiance de cette cabane plutôt « industrielle » nous surprend, il y a un monde fou, et tout est hyper organisé. Nous pouvons même déguster des spécialités locales à la carte. Mais attention, certains aspects ont de quoi surprendre : au cours de la soirée, Laurence et Pascale se font dépouiller des pantoufles enfilées à leur arrivée par leurs soi-disant propriétaires. Nous gagnons nos lits après une soirée jeux bien sympa !



Camille



 



Récit de la quatrième journée :



Il a neigé une vingtaine de centimètres. Il neigeote encore. Le jour passe de blanc à ouvert puis à blanc – laissant apparaître par moment les parois verticales de la Drusenfluh et le Drusator, le col par lequel nous espérons rentrer en Suisse. Eric prend les commandes et nous sort avec brio du labyrinthe initial formé de rochers et de pins. Le départ est féérique. La pente se redresse et le jour blanchit. Eric est toujours à la manœuvre. Il laisse aller son inspiration et son expérience pour nous amener en toute sécurité sur un petit plateau. La difficulté est maintenant devant nous. Le jour blanc dissimule cependant la raideur des pentes finales. Après tâtonnements, Eric prend les gros moyens ; il n’abdique pas et propose de monter façon tortue, les skis au sac. Ouf, ça passe ! 



Au col, le vent souffle. Nous choisissons d’aller pique-niquer au local hiver de la Carschinahütte – les 2000 calories ingurgitées la veille sous forme de Knödel aux épinards ou de Wienerschnitzel-frites sont déjà brûlées par les efforts fournis. Car des efforts, il a fallu en délivrer à la descente également pour trouver notre chemin dans le jour toujours blanc – merci à Laurence et à Eric d’avoir joué les cobayes – puis dans cette topographie très particulière du Ganda où cela monte, puis cela redescend, puis il y a un trou, ah non : c’est un mûr de neige … Dingue ! Pour le reste de la descente, nous choisissons raisonnablement de rester sur le chemin nous menant au bus, puis au train, puis au wagon-restaurant, puis à la maison. 



Voilà comment 600m de dénivelé seulement peuvent générer quelques difficultés, pas mal d’émotions et des souvenirs certains.



Benjamin