Les Courses > 2023
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Le Schächental

Jour 1:

Début des festivités avec un café à Sisiken, canton d’Uri. Belle équipe de 10 personnes curieuses de découvrir les paysages inédits que nous réservent ce canton de notre Suisse profonde.



Belle surprise folklorique au départ de la course : télécabine artisanale, ou faudrait-il dire monte-charge aménagé ?? Ticket en carton numéroté, salle d’attente où se mélangent scierie, cave à fromage et saucissons séchés, thermos de café à gogo…Dépaysement assuré : on est hors du temps !



Montée au Rossstock sous un soleil généreux. Paysages à 360° à couper le souffle au sommet avec, au loin le lac des Quatre Cantons. Descente dans une belle poudre, repeautage un peu plus bas pour profiter d’un nouveau champ de poudre. Le dernier bout de la descente est un peu plus rock n’roll et buccolique mais les lattes sont restées fixées aux pieds jusqu’aux voitures.



Nous rejoignons ensuite notre hôtel à Unterschächen et savourons le luxe d’une bonne douche chaude avant un bon souper.



Merci à Patrick et Eric pour leur enthousiasme et leur bonne humeur, on se réjouit de la suite !



Martine



 



Jour 2:



Au fond du vallon.



Départ en douceur sur une belle route jusqu’au fond du vallon. Vue sur plusieurs magnifiques cascades de glaces déjà remplies d’aventuriers. Montée tortueuse dans les vernes puis long plateau en mode fond du frigo. Une jolie montée en mode sauna jusqu’au col puis un dernier coup de collier pour arrivé au sommet Hochfulen. Le ciel s’est couvert, tant mieux, la neige se transformera moins. On redescend par le même itinéraire de manière plus ou moins scabreuse. Puis une fin toute douce pour recroiser les cascadeurs qui n’en finissent plus. On décroche les skis quasi à l’hôtel. Grand luxe.



Coline



 



Jour 3:



Dernier jour de notre escapade au Schächental. L’objectif de la journée est le Chlum – 2167m. Au sud-est de notre lieu de villégiature. Départ à 8h devant l’Hôtel Alpina, tous motivés à attaquer les +/- 1000 m de cette ultime journée. La météo sera de notre côté, avec 10h d’ensoleillement annoncé.



Les locaux de l’étape nous conseillent d’aller en voiture jusqu’à Chäsgädmeren pour chausser les skis. L’aventure commence avec le trajet en voiture, petite route enneigée, bien glacée, un mini Camel Trophy des neiges. On se demande déjà si nous prenons la bonne décision, mais oui, ouf ça passe on est au départ.



On commence par éviter rivière et troncs d’arbres, puis nous nous engouffrons dans un magnifique vallon, un superbe paysage, avec des dunes de neige, c’est très bucolique. La montée se fait à l’ombre, le compteur des dénivelés positifs montent très lentement, mais la distance est belle et bien là.



Nous arrivons au pied de notre sommet en même temps que nous sortons de l’ombre, encore quelques mettre et nous y voilà ! TROP BEAU.  Pas le temps de pique-niquer au sommet, il faut redescendre tant que la neige est encore correcte, car ça commence à chauffer.



On voit nos chefs de course perplexes quant à l’itinéraire de descente à emprunter. Ils cherchent à nous éviter une neige cartons et les faux plats. Plusieurs options s’ouvrent à eux.



Coup de chance, expérience ou grande classe ? ils nous dégotent une superbe descente, avec de l’excellente neige, poudreuse au début, printemps en seconde partie.  Un peu de terrain aventureux à la fin dans la forêt à slalomer entre les branches, cailloux et autres objets encombrants pour arriver, pile poil sur notre lieu de départ.  A quelques mètres, une table en bois recouverte de neige nous attend, quelques courageux sortent leurs pelles et hop nous voilà tous attablés pour enfin prendre notre agape. Ça c’est de l’organisation !



Severine


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Bundstock (2756m)

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Chatillon Selle de l'arrête N (2300m)

Chatillon Selle de l’arête N - 11 Février 2023

Faire du dénivelé ? Prendre l’aire ? A la recherche de Poudre ? Faire une simple balade ? Atteindre un sommet miroité ? Trouver la pente parfaite ? Escompter un point de vue à couper le souffle ? Faire sa propre trace à la montée ?...Nous avons tous nos raisons et motivations de sortir à peaux de phoque... mais cette fois-ci, on n’y allait pas pour la neige (vu que l’or blanc n’a pas daigné se montrer depuis près de 4 semaines) mais plutôt pour passer un bon moment ensemble avec une météo clémente.



Le départ se fait maintenant depuis l’Etivaz même, rallongeant un peu le long cheminement de l’Eau Froide, leiu qui porte bien son nom car encore bien gelée !



Notre groupe réduit, suite à des désistements, chemina tranquillement et sereinement jusqu’à l’Alpage de Lavaux (avec quelques zippettes permettant de muscler nos triceps, exercice apprécié des femmes pour éviter la peaux qui pendouille sous les bras ;-) ).



Etonnamment, nous avons croisé peu de monde ce jour, se rendant principalement au col du Chatillon ou au sommet du même nom, mais personne vers notre but. La Selle de l’arrête Nord du Chatillon manquant cruellement de neige, nous fîmes stopper un peu plus bas sur son col mais avec une magnifique vue sur le lac Lioson et le Pic Chaussy (ou « autoroute » du coin).



Sentiment d’être seul on monde...mais non, voici que déboulent une, puis 2 cordées de skieurs alpinismes, remontant la goulotte à Pollux !



A notre grande surprise, la neige est skiable, voire agréable pour la descente ! Et avec une météo pareille, on s’offre le luxe d’une pause pique-nique au soleil sur une petite bosse de l’Alpage. Descente finale potable, quelques petits bouts de poudre puis ce fut les champs de neige traffolés, où ceux équipés de ski lourd et large avaient un certain avantage !



Merci à Bertrand pour la conduite de la course et merci aux participants Claudine, André, Luc et Gérald pour votre agréable compagnie !



Iris Co-Cheffe de course


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Gstellihore

Rote Totz

Cet hiver, la neige se fait désirer.  Jérôme Fer nous propose de monter au Rote Totz au lieu du Gstellihore. En consciencieux chef de course, il est allé reconnaître le parcours le vendredi et le couloir est tout en glace, dangereux pour la descente en ski.



Avec Jeanda Quidort, ils nous proposent une magnifique variante B. Le rendez-vous est donné à Kandersteg au départ de la cabine de Sunnbüel. Quelle mauvaise surprise, nous nous retrouvons dans les bouchons à Frütigen ça va être trop chaud pour prendre la cabine de 9h !



Jérôme et Jeanda nous explique le parcours du jour autour d’un bon café et croissant à Sunnbuël. Un participant doit trouver des bâtons (les siens sont restés dans sa voiture) et un autre participant des piles pour son DVA. Après une bonne demi-heure d’attente, nous pouvons enfin nous mettre en route.



Légère descente puis long plat pour arriver à Schwarenbach. Les nouvelles piles n’ont pas suffi à faire fonctionner le DVA à 2 antennes, faute de matériel obligatoire en ordre, il n’ira pas plus loin que Schwarenbach. La montée commence ici, le soleil tape fort et la neige est déjà lourde. Nous pouvons accéder au sommet sans mettre les coteaux. La vue est magnifique. Nous redescendons par une autre vallée à l’ouest (Entschlgegrat).



C’est affligeant, il y a moins de neige qu’il y a 2 ans à mi-avril ! Nous trouverons néanmoins un joli champ de poudre en dessous du col.



Le reste de la descente se résume à neige carton à l’ombre, neige de printemps au soleil et slalomer entre les cailloux. Il fait très chaud, certain en profite pour se rafraîchir les pieds au passage du gué 😊.



De retour à Kandersteg, nous faisons un débrief autour d’un verre. Nous avons tous très soif, il a fait anormalement très chaud.



Je remercie nos deux chefs de course pour cette belle sortie et tous les chefs de course qui prennent sur leur temps libre pour étudier les itinéraires de course et pour nous emmener en montagne. La meilleure façon de montrer notre gratitude à ces infatigables bénévoles est de venir à avec du matériel en bon état et de savoir parfaitement l’utiliser.



Récit de Stéphanie Juan



Chefs de course : Jérôme Fer et Jean-Daniel Quidort



Participant.e.s : Stéphanie Juan Diane Bandelier Tommy Carozzani Pablo de Chambrier et Grégory Bonzi



 


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La Para par le vallon de l'eau froide

Initialement prévue à la Para ou la Pare, notre randonnée a finalement lieu au Pic Chaussy. Une reconnaissance de notre cheffe de course du vallon de l’eau froide quelques jours auparavant l’aura bien refroidie au sens propre comme au sens figuré… trop de cailloux, racines et glace à travers la forêt.

Nous attaquons donc notre montée du jour depuis le col des Mosses avec un effectif un peu réduit car les virus ont sévi. La météo est très belle et la température agréable. Ajouté à cela une brochette de jeunes ou de futurs papas pleins de bienveillance, et la rando est déjà réussie avant même de commencer.



Le rythme de montée d’Hélène est régulier et le terrain sans difficulté pour nous conduire au lac de Lioson. Halte boisson et biscuit - juste le temps de discuter de l’accès au petit couloir qui nous fait face et que l’on voit certains emprunter sanglés dans des baudriers. Guillermo nous dit l’avoir déjà gravi ; personnellement je laisserai toujours cela aux experts !



Par la Chenau nous atteignons le Pic Chaussy sans avoir eu recours aux couteaux. Les groupes de randonneurs se faisant plus nombreux, nous ne comptons pas moins de trente personnes au sommet. La visibilité est parfaite mais nous optons pour un pique-nique au calme en plein soleil au bord du lac. La descente s’effectue en terrain plutôt « damé » par le passage des skieurs avec quelques échappées plus poudreuses sur les pentes plus raides des côtés. Nos champions et notre télémarkiste apprécient. En guise de balade digestive on remonte une centaine de mètres la pente qui nous tente tant par-delà le lac. Et c’est un vrai plaisir, un petit bonus à cette sortie.



La suite est un grand classique : retour par le chemin de montée pour se retrouver autour d’un verre de bière ou d’un sirop de menthe sur une terrasse bien exposée, ivres d’air pur et d’amitié après 1050m de dénivelés.



Merci Hélène et Guillermo pour cette organisation impeccable.



Nath



 


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Semaine 7 : randonnée à ski dans le val Maira

Semaine de randonnée à ski dans le val Maira, du dim. 12 au sam. 18 février 2023

Mot de passe de la semaine: AZZURRO ! À part un léger passage nuageux le jeudi, beau fixe sur le val Maira et, heureusement, étonnamment et pour notre plus grand bonheur, suffisamment de neige sur les pentes de la vallée. Voilà pour l’essentiel, mais laissez-moi encore vous dire …



… que chaque arrivée à un col ou à un sommet m’a fait croire que j’allais voir la mer… On en était certes encore un peu loin, mais déjà dans l’ambiance « Alpes du Sud ».



… que notre guide nous a préparé un magnifique programme, varié à souhait, nous réservant chaque jour une bonne dose de poudreuse ou de neige de printemps. Merci Christelle.



… que les tenanciers de la pension Le Marmotte à Acceglio sont particulièrement sympathiques et accueillants. Merci Annalisa et Alessandro.



… que le val Maira regorge de gîtes, d’auberges et de refuges qui donnent envie d’y revenir. Ivano, de La Marmu à Marmora, souhaite d’ailleurs signaler ici que son établissement est bel et bien ouvert cet hiver ! Au-dessus de Chiaveltta, le refuge Viviere avec son sauna au feu de bois a aussi fait très bonne impression.



… que les membres du CAS Neuchâtel sont formidables et que passer une semaine en si bonne compagnie est un régal ! Merci à toutes et tous, et en particulier aux organisateurs Simone et Rémi.



Les courses de la semaine :



Lundi 13 : de Chialvetta au Passo de Gardetta, D+ 1015 m.



Mardi 14 : de Preit au Passo de la Valetta, D+ 1015 m. Avec vue sur le massif du Mont Rose !



Mercredi 15 : de Tolosano à la Punta Sibolet, D+ 1068 m.



Jeudi 16 : de Saretto au Monte Soubeyran (Tête de l’Alp pour les Français), D+ 1186 m. Vu les conditions de neige, petit passage à pied nécessaire pour arriver au Passo della Cavalla, de là on rejoint la crête, puis dépôt de ski et montée au sommet à pied, à la frontière avec la France.



Vendredi 17 : de Chialvetta au Bric Boscasso, D+ 1114 m. Montée finale à pied, en deux groupes car peu de place autour de la croix sommitale.



Samedi 18 : de Campo Base (Chiappera) jusqu’au premier replat sur la gauche, à l’entrée d’un vallon menant… vers la France, D+ 550 m. Dernière sortie de la semaine, vraiment printanière !



Isabelle Hulmann