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Zeige Album

Communal du Locle, Grand Sommartel, la Sagne

Course A 22.12.2022: Communal du Locle, Petit Sommartel, Grand Sommartel, la Sagne

8 courageux se sont retrouvés au Communal du Locle. Nulle part la moindre trace de neige. A travers champs et forêt, avec du vent et quelques gouttes, nous montons jusqu’au Petit Sommartel et de là au « Grand » du même nom pour y déguster la fameuse langue de bœuf du jeudi. Une fois rassasiés par de bonnes portions, nous partons en direction de l’est, cette fois-ci avec le vent dans le dos, ce qui est bien plus agréable. Au point 1256, nous profitons de la belle vue sur Le Locle et la Chaux-de-Fonds. Retour comme prévu à la Sagne, où nous prenons le train pour rentrer dans nos pénates, contents d’être sortis malgré un temp maussade.



Un grand merci à Jean-Pierre Baer. pour son assistance efficace et à tous les participants pour la belle camaraderie.



Alfred


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Noël partagé au Paradis

Après quelques modifications de l’organisation et des inscriptions dernièree minutes… Nous nous retrouvons une jolie équipe variée, afin de partager des mets délicieux et raffinés.

Une branche de sapin, des bougies, des sourires, des rires, un repas festif… une soirée magnifique et drôle partagée dans cette jolie et chaleureuse cabane! Merci Michaël pour le chauffage… Merci Yann pour la superbe entrée, Merci Philippe pour cet apéro, Merci Myung pour la deuxième entrée, Merci Albertino pour les filets de perche, Merci Sylviane pour le dessert fruité, Merci Fabienne pour le limoncello, ET MERCI TOUS pour ce noël ensemble. Une délicieuse tresse fumante a accompagné le magique levé de soleil… C’est le luxe en cabane. Nous avons profité de tous se ballader au soleil au dessus du brouillard afin de digérer un peu le festin et les rencontres diverses et riches.


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La Dent de Morcles (2969m)

La section neuchâteloise survivra au

changement climatique

L’inéluctabilité du changement climatique n’entame pas l’optimisme de Jeanda !

En toute circonstance, le CAS section neuchâteloise sait faire preuve d’une

adaptabilité redoutable.

Arrivés au point de départ, le chemin jadis enneigé ne l’était plus. Qu’importe,

nous chaussâmes nos skis et nous nous élançâmes d’un pas hardi.

Jeanda, ayant longuement étudié la mélèziologie, élabora une théorie des plus

audacieuse stipulant que, envers et contre tout, les aiguilles de mélèzes

glissent tout aussi bien voire mieux que la neige.

En toute confiance nous le suivîmes d’aiguilles en neige et nous constatâmes

avec exaltation et allégresse que son hypothèse pouvait être largement

validée. Quelques hectomètres plus haut, nous rencontrâmes la neige, blanc

manteau qui porta nos pas jusqu’au pied du Mont-Rogneux. La mesure et la

prudence face au risque d’avalanche nous retinrent d’atteindre le sommet.

Découvrant une poudreuse d’une qualité exceptionnelle, nous nous

délectâmes de soyeuses courbes pour une descente enivrante et jouissive.

Harassés mais heureux, nous regagnâmes la voiture, rassurés que le CAS

puisse encore pratiquer le ski de randonnée de nombreuses années en

l’absence de neige.

Florent


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Nouvel-An Zinal, Pte. Tourtemagne, Omen Roso

Samedi 31 décembre 2022 : Jean-Da nous donne rendez-vous à 9h30, à la boulangerie de Vissoie. Tous les participants au week-end sont déjà attablés au tea-room lorsque nous arrivons, sirotant thé et café. Nous avons tout juste le temps de faire un tour de table de présentation et un petit échange autour du degré d'avalanche. Les conditions de faible (bel euphémisme...) enneigement ne rendent pas la tâche facile à notre chef de course. Aujourd'hui il opte pour une montée au sommet de l'Illhorn par le rando-parc de Chandolin. Le départ est donné, trois voitures et un camping-car se lancent à la recherche d'une place de parc alors que le village est déjà bien occupé par les touristes en vacances dans le petit bourg de montagne. On s'équipe, sans se presser. Nous avons le temps aujourd'hui, car le dénivelé n'est pas trop important, environ 800 m de montée. C'est très bien, une petite journée qui nous permettra de faire connaissance les uns les autres. Après un check DVA, on se lance dans l'ascension. Jonas profite de cette petite course pour chausser sa paire de skis télémark, ce qui interpelle les plus intéressés à cette pratique relativement peu connue de nos randonneurs. Le parcours est sympa, traverse l'Alpage de Chandolin en passant bien en-dehors du domaine skiable. L'avantage du rando-parc est que l'on pourra redescendre par les pistes, ce qui devrait nous éviter les attaques de sournois requins de roche à peine recouverts. Lorsque la pente se redresse, Jean-Da profite de nous faire un exposé démonstratif sur la bonne pratique de la conversion: « La jambe amont s'ouvre et fait pivoter le ski dans la nouvelle direction de la trace, perpendiculairement à la pente. Les bâtons ouverts permettent un transfert de poids afin de basculer vers l'avant et plier l'autre jambe qui va ramener le ski aval à côté du premier ». La neige quelque peu alourdie par le réchauffement et la déclivité suffisent à embourber certains lors de l'exercice suivant la démonstration. Mais dans l'ensemble, les participants s'en sortent bien ! Nous poursuivons notre montée par des pentes assez soutenues par moments, jusqu'au Pas de Illsee. Un petit thé chaud, puis nous attaquons l'ascension de l'arête finale soufflée et dégarnie, sinuant entre les cailloux. L'arrivée au sommet est récompensée par une vue à 360 degrés des sommets avoisinants comme des plus éloignés. L'air est bon, il fait un temps clément ainsi nous sortons les sandwichs. Jean-Da rencontre un ami qui prend la photo de groupe, 12 clubistes à 2717 m. La journée se poursuit par quelques remontées en ski-lift pour les détenteurs du Magic Pass qui souhaitent profiter un peu des pistes. Certains préfèrent remettre les peaux pour engranger du dénivelé supplémentaire, tandis que les plus épicuriennes se laisseront appâter par le soleil bienfaisant qui inonde la terrasse de la Cabane de l'Illhorn. Que la journée est belle, on se croirait au printemps. Jonas profite de ces quelques descentes pour faire chauffer ses cuisses en tirant des fentes sur la neige tantôt poudreuse dans les pentes encore vierges de traces, tantôt ramollie sur les pistes orientées à l'ouest. Vers 15 heures, nous nous retrouvons tous pour boire un vin chaud sur la terrasse et savourer la bonne ambiance qui émane du groupe. Nous remercions Jean-Da pour l'organisation de cette journée bien agréable avant de redescendre aux voitures qui nous conduiront à notre pension « Les Liddes » à Zinal pour les festivités du Réveillon. Une douche et hop, on descend au « Bar E Vox » pour l'apéro ! Emmanuelle et Jonas

 



1er janvier 2023: Pointe de Tourtemagne (3082m) + 1390m Voilà une année qui commence merveilleusement bien ! Après avoir fêté comme il se doit la veille au soir, 13 clubistes sont prêts à partir du Prilett à 10h du matin. Heure parfaitement raisonnable pour un 1er janvier, mais qui n'a pas empêché notre cuisinier de commenter abondamment – avec humour biensûr - le fait qu'un chef de course nommé Quidort l'a fait lever pour préparer notre petit déjeuner... Nous montons le long de la piste et gardons les couteaux plus longtemps qu'à l'accoutumée car le manque de neige nous empêche de zigzaguer dans la forêt. Nous suivons une portion de la route menant à l'hôtel Weisshorn et nous séparons en trois groupes au moment de la quitter pour remonter un ravissant vallon. Les six conversions rapprochées qui s'en suivent sont l'occasion de quelques chutes, puis la pente s'adoucit et nous débouchons sur le Tsa du Toûno, où nous cherchons le meilleur emplacement pour notre traditionnel "land-art" de Bonne année! Après avoir poursuivi notre montée jusqu'à environ 950 m de dénivellé depuis le parking, le groupe se scinde en deux: pour six clubistes l'appel de la tarte aux myrtilles de l'hôtel Weisshorn se fait plus fort que celui du sommet. Les sept autres continuent et sont récompensés par la vue depuis le sommet, agrémentée de Mauler rosé. Merci Jonas!!! La descente est juste un peu tardive pour échapper à quelques passages croûtés, la neige ayant déjà retendu, mais nous ne boudons pas notre plaisir aux endroits où la neige est bonne. Quoi qu'il en soit, attention aux cailloux ! La fin sur la piste est l'occasion de vérifier si les carres sont bien aiguisés... et pour certains de déguster – enfin – leur pique-nique une fois arrivés en bas



Christine



3ème jour. Grimentz – Basset de Lona – Col des Becs de Bosson-

Grimentz

Ce n’est pas la forme Ninja ce matin, la fatigue se fait quelque peu sentir

même si cette nuit a été plus longue que la précédente ! Nous nous

armons donc de courage pour attaquer les 1400m de dénivelé

annoncés. L’objectif est d’atteindre la cabane des Becs de Bosson pour

y prendre un gâteau si celle-ci est ouverte. Démarrage en douceur sur

un chemin entre épines de mélèzes et plaques de neige. On croche et

décroche quelques fois les skis jusqu’à trouver plus régulièrement de

quoi faire une trace. Petite pose proche du barrage de Moiry où les

montagnes se reflètent dans le lac: splendide ! Une pause plus longue

nous attend un peu plus haut au pied d’un chalet d’alpage où la vue est

féerique : il ne manque que les licornes ! Nous reprenons la route pour

un premier col où nous apercevons (enfin) la cabane qui nous semble

encore bien loin. Il était prévu un retour à 16h à nos voitures, nous n’y

serons pas ! Les chefs de course revoient l’itinéraire ; on avertit les amis

qui attendent pour le souper, on réorganise la garde des enfants et on

reprend des forces. Si certains rêvent de pizzas ou de tacos, on fait

plutôt le fond du sac à pique-nique. Puis dernière partie de cette longue

journée alternant plats et montées, particulièrement éprouvante même

pour les plus en forme. Nous accueillons sous les applaudissements les

derniers qui, étant malades, ont fait preuve de beaucoup de force

mentale pour arriver au bout de cette longue rando (finalement 1600 m

de dénivelé et 20 km). C’est accompagné des pisteurs que nous

redescendons sur les pistes bien gelées. Nous terminons par un rapide

apéro bien mérité et tant pis pour l’horaire déjà dépassé. Ces trois jours

avec cette équipe de ouistitis étaient un magnifique cadeau de début

d’année ! Et pour ceux qui s’étonnent du vocabulaire de ce texte, un clin

d’œil aux jeux de nos soirées était nécessaire !



Marylin