Les Courses > 2022
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Zeige Album

Säntis-Alpstein deux jours

Säntis en 2 jours



 

Joli groupe de Dames en partance pour le pays d’Ida.



Toute une aventure; départ à l’aube de Neuchâtel pour arriver à Wasserauen et prendre un téléphérique qui nous amène à Ebenalp. On commence de marcher jusqu’à Schäfler, c’est tranquille. Pour la suite; Ida nous a concocté un programme digne d’un T4 +



Direction le Säntis en passant par Öhrli, puis Höchniden ou les choses plus que sérieuses commencent avec échelles, câbles jusqu’au sommet du Säntis. On boit un verre puis on repart par le Lisengrat, arête vertigineuse et très belle pour arriver juste à temps pour le souper à la cabane du Rotsteinpass. 



Le lendemain, départ toujours sur du T4+ pour crapahuter en direction de Altmann puis en direction du Fahlensee où Ida plonge dans le lac suivie des Dames toutes contentes d’enfin se rafraîchir.



Un p’tit jus bienvenu à Bollenwees et descente en passant par le Sämtisersee (presque à sec) pour arriver enfin (avec le bout qui tue) jusqu’à Brülisau.



Retour sur Neuchâtel avec une belle découverte de l’Appenzellerland. 



Merci à Ida de nous avoir emmenées sur ses sentiers bien escarpés et de toute beauté de ton coin de pays.



A une prochaine pour de nouvelles aventures. 



Patricia, Sanae, Elsebet, Malgorzata, Berta, Sylvia, Anne-Laurence, Maud, Christiane, Jacqueline, Barbara. 



 


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Tour des Muverans

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De Disentis au Maderanertal

1er jour

Après la sécheresse des dernières semaines, quelques orages sont annoncés en Suisse orientale. Tous les seize, nous avons ajouté les protections pluies dans les sacs à dos en espérant ne pas les en sortir ! Traversée de Suisse en train jusqu’à Disentis où deux petits bus nous permettent d’avaler le premier dénivelé sans fatigue jusqu’à Alp Cavrein Sut. De là une longue vallée monte régulièrement à travers des alpages déjà presque automnaux. Quelques framboises puis des myrtilles ravissent les gourmands. De gros nuages noirs motivent une pause durant laquelle, avant les toutes premières gouttes, nous enfilons les protections de pluie. Cette chaude averse parviendra à peine à nous humidifier et bientôt c’est une nouvelle pause pour nous déshabiller. Les pentes herbeuses et les dernières fleurs disparaissent et sont remplacées par un paysage de cailloux et de rochers presque lunaire. Au loin, la cabane Cavardiras (2649 m.) apparait perchée sur une arête entre les cantons des Grisons et d’Uri. Notre petite colonne s’est étirée et les premiers prennent pied sur la terrasse alors que les derniers transpirent dans les dalles. L’accueil de l‘équipe féminine de la cabane menée par Manuela est chaleureux…elles ont même allumé le poêle à bois ! Et déjà, elles s’excusent de ne pas pouvoir nous servir de thé de bienvenue…Il n’y a pas d’eau ! Le glacier situé trop en contrebas n’en fournit plus, les derniers névés ont fondu et les rares précipitations datent de plusieurs jours. La citerne se vide rapidement. La gardienne et ses compagnes rentabilisent l’utilisation de chaque décilitre. Par exemple, l’eau de cuisson des pommes de terre est utilisée pour prélaver la vaisselle puis pour rincer la cuvette des WC (pas de toilettes sèches). Elles se lavent une fois par semaine avec quelques litres d’eau qu’elles versent d’un broc. Elles recueillent l’eau dans une cuvette dans laquelle elles se tiennent debout, leurs vêtements sales à leurs pieds…ainsi douche et lessive se combinent. Elles sont parvenues à réduire la consommation d’eau à 8 litres par client par jour (en plaine nous utilisons environ 160 à 200 litres par personne par jour). Soudain, alors qu’elles s’affairent en cuisine, elles se précipitent dehors avec cuvettes, bassines et casseroles. Il pleut et elles recueillent la précieuse eau qui ruisselle du toit. Elles nous en offriront quelques décilitres pour nous laver les mains aux toilettes. Le repas du soir entièrement préparé et cuisiné à la cabane est délicieux et le « Hüttenkaffee » met un goûteux point final à cette belle journée. 



2ème jour

Il a un peu plu cette nuit et un filet coule de la fontaine, petit miracle. L’ambiance est alpine et le ciel limpide. Aujourd’hui, l’effort sera en descente ; moins 1500m ! Le lac alpin formé par la fonte du Brunnifirn montre de jolis jeux de glace. Quelques passages techniques (dalles avec chaines et sentier proche de la verticale) finissent de nous réveiller. C’est gaiement que notre troupe traverse de verts alpages arrosés par les eaux parfois bouillonnantes du Brunnibach qui ont creusé gorges et marmites.  Ravitaillement sucré à la cabane Hinterbalm (1817 m) avant de reprendre la descente. Les cascades, les fleurs alpines et de petits personnages en bois nous divertissent et adoucissent le parcours si astreignant pour nos genoux ! Pause méritée, tout en bas, à Blindensee (1374m) et sa « fontaine à sirops ». Enfin, ça monte. Nous rejoignons le « Höhenweg du Maderanertal » avec des vues grandioses sur les cascades qui bondissent dans une fumée de gouttelettes de l’autre côté de la vallée…là où nous nous trouvions tantôt. Bientôt, nous dégustons un thé et des bières sur la terrasse panoramique de la cabane Windgällen (2034 m.) adossée au bastion rocheux du même nom. Les discussions vont bon train et ne s’interrompent qu’à la nuit tombée après un copieux repas « rondes » et plateau de fromages. Du jamais vu en cabane.



3ème jour

Petit déjeuner royal. C’est sous l’œil des vaches et de quelques chèvres curieuses que le retour s’amorce (1200 m de descente et quelques 300m de montée). Le chemin d’altitude offre des coups d’œil sur la vallée si verte, les alpages perchés sur des abruptes falaises, le lac de Golzeren. Les raides descentes alternent avec des faux-plats, les myrtilliers laissent la place aux framboisiers, les fleurs alpines aux pâturages. A Golzernegg (station d’arrivée du téléphérique de Bristen), profitant d’une pause non planifiée, quelques-uns achètent du miel de montagne, miel qui nous remplira la bouche de l’arôme des fleurs et les yeux de belles images. Les derniers kilomètres traversent une forêt enchanteresse. Les fougères et les mousses me transportent par magie dans une forêt tropicale…en clignant des yeux, j’entrevoie même des pumas et des perroquets (et oui, j’ai de l’imagination). Et enfin LE télécabine de Waldiberg (il alimente nos conversations depuis hier). Deux cabines ouvertes « vintage » suspendues à des fils de la grosseur de gros spaghetti vont nous projeter 400m plus bas. Emotion assurée !

Par la suite, la descente en car postal jusqu’à Amsteg, nous rappelle que nous vivons dans un pays riche qui soigne ses infrastructures. Les travaux de soutènement et de drainage de la route zigzagante accrochée à la montagne exigent des moyens techniques et humains herculéens !

En résumé : Trois jours dans des paysages variés et grandioses dans une région hors du monde (alors que le tunnel du Gotthard passe presque sous nos pieds), où le randonneur est roi et où l’alpiniste, le grimpeur, le botaniste, le cristallier, le poète,…, trouveront leur bonheur aussi.

Merci à Mary-Jeanne secondée sur le terrain par Philippe d’avoir rendu cette sortie possible et merci à tous pour la joyeuse et solidaire ambiance.



Danielle


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Circuit Sunnbüel-Üschenegrat-Gällihore

Le circuit Sunnbüel-Üschenegrat-Gällihore a été annulé en raison de la météo défavorable. 

Randonnée de remplacement: Aarau-Wasserflue-Salhöhe



 


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De Torgon à Morgins

De Torgon à Morgins lundi-X 22.08.22

Au départ de Torgon-La Jorette, terminus du car postal, nous attaquons la montée à travers des pâturages, étonnament verts, pour atteindre après environ 2h30 le col du Croix. Nous longeons sur la crête la frontière franco-suisse qui ressemble à un chemin des bornes pour atteindre la tête du Tronchey, puis le tour de Don, point culminant de notre rando (1999m) où nous nous arrêtons pour manger.



La vue est belle d’un côté sur la vallée d’Abondance et de l’autre sur la vallée du Rhône et l’extrémité du lac Léman jusqu’au château de Chillon. Les montagnes restent encapuchonnées dans les nuages qui nous refusent la vue sur les Dents du Midi.



Nous continuons sur une crête qui nous rappelle les Aiguilles de Baulmes puis descendons sur Onnaz et le chalet Neuf.



La particularité de cette région c’est la présence de remonte pentes sur tous les versants autant français que suisses. Nous sommes déjà dans le domaine des Portes du Soleil et télé Torgon est en mains françaises, ce qui n’a pas manqué de poser quelques problèmes lors du Covid !


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Cabane de Saleinaz, 2693 m

Mercredi 24 août, ce sont 9 Jeudistes accompagnés de 3 Dames de notre section qui ont quitté Colombier vers 7h30 pour prendre la route vers le Valais.

Après l’arrêt café-croissant à l’hôtel Terminus d’Orsières, en respect de l’interdiction de monter jusqu’à la prise d’eau de Saleinaz, nous nous équipons et quittons le parking « officiel » vers 10h30.

La montée, à un rythme convenant à chacun, reste une course engagée, où les quelques replats ne dépassent pas les 5 mètres. Sentiers raides de bas en haut, passages nombreux équipés de chaînes et marches métalliques, et toujours ce but qui semble nous narguer depuis là-haut.

Après quelques pauses dont une pour manger, tous les participants arrivent vers 16h30, presque groupés, sur la terrasse de Saleinaz, accueillis par nos gardiens Étienne et Yann, avec le traditionnel thé de bienvenue.

Apéro, excellent repas, ciel coloré ponctuent cette soirée sympathique.



Réveil à 7h00, déjeuner et préparatifs pour le retour. Vers 8h30 vient le moment où il faut quitter ce lieu magique, sa couronne de glace et de roc, cet havre où l’on se sent chez soi.

Un peu de nostalgie, un brin d’appréhension et surtout beaucoup de fierté d’y être venu accompagnent nos premiers pas vers Praz-de-Fort.

Nous prendrons notre temps afin de ménager les articulations et franchir avec sécurité les passages équipés.

Pique-nique après 13h00 aux voitures puis arrêt à Orsières pour étancher une soif légitime. Merci aux trois généreux donateurs qui ont offert les glaces et boissons.



Monter à Saleinaz tient un peu lieu de pèlerinage pour les membres de notre section. Au-delà des muscles endoloris et des doutes quant à nos possibilités d’y arriver, c’est le souvenir de ce paysage incroyable et des moments de camaraderie vécus qui resteront longtemps encrés en nos mémoires.



Merci à chacun et chacune, à Étienne pour son aide efficace, et à Jacques, initiateur convalescent de cette escapade valaisanne.

Silvio Nadig