Les Courses > 2022
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VTT dans la région des 3 Lacs

VTT dans la région des 3 Lacs

Albertino Santos et Claude Stettler



 



 



Pour ma première activité comme membre du CAS ça sera la plaine vallonnée et non la montagne…



Rdv à 10h00 au Landeron pour une sortie Vtt sous la houlette de Claude et Albertino.



Bien qu’une petite fraicheur nous cueillait au départ, tout le monde était souriant et enthousiaste de commencer à rouler.



 



Départ direction Jolimont pour une première ascension en guise d’échauffement.



Tout de suite cette sensation unique, de calme et sérénité que seule la foret peut nous procurer, nous envahis. La végétation d’un vert luxuriant s’offrait à notre regard et n’allait plus nous quitter, de la journée.



Une succession de bois, de sous-bois tous différents les uns des autres, nous ont amené à un sympathique petit pont de bois. Nous avons préféré quitter nos montures pour descendre le traverser.



Merci aux différents porteurs relayeurs de vélos.



 



Notre parcours nous à conduit au barrage d’Hagneck qui s’est trouvé être le point de retour. Il était temps ! Nos estomacs commençaient à nous faire comprendre que l’heure du remplissage s’approchait.



Une grosse demi-heure plus tard, nous nous arrêtions afin de croquer un petit encas dignement mérité.



Nous avons eu la chance d’observer une pierre de cupule avec les explications bienveillante de Claude.



S’il fallait encore le préciser, la chance de la diversité de notre région nous a accompagnée toute la journée avec un  dernier magnifique point de vue au dessus de l’île St-Pierre appelé (Erlachbänkli).



 



Voilà la sortie touchait à sa fin encore quelques coups de pédales, pour nous retrouver au centre du vieux Bourg du Landeron pour un petit moment de convivialité.



Merci infiniment à Albertino et Claude pour le repérage de cette magnifique boucle avec tant de passages, les uns plus magnifiques que les autres.



 



Dino d’April


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Hirnichopf - Wasserfallen

Nous allons aujourd’hui à la rencontre de la campagne Bâloise et Soleuroise en commençant sans stress par un bain de soleil au café si bien nommé « Frohsinn ». Gaieté, c’est ce qui ne nous quittera plus de la journée. Nous sommes à 10km à vol d’oiseau des châteaux de Pfenningen et de Zwingen croisés 15j auparavant.

Depuis Nunningen, Katy et Christine nous emmènent à celui de Gilgenberg dont les ruines sont bien mises en valeur. De ce perchoir nous montons progressivement au Hirnichopfen, contournant le Geissflue et ses escarpements rocheux du Jurassique par le sud. La pause boisson et le coup d’œil s’imposent. Miroir aux alouettes ou ciel voilé ? La Forêt Noire, les Vosges et le Mont Blanc espérés demeurent invisibles. La crête du Zinglenberg requiert alors toute notre vigilance si l’on ne veut pas y laisser des plumes. Mais le pique-nique annoncé nous donne des ailes. Rien ne manque pour se poser au pt 895 du Nunnigenberg : grandes tables au soleil, barbecue et bancs sous abri. Nous prenons ensuite la direction de Wanne, Riedbergbode, Stierenberg, Grauboden ; l’ombre apaisante des forêts de sapins et de hêtres alterne avec les vastes échappées ensoleillées des verts pâturages. Le jaune des jonquilles n’est plus d’actualité ici. C’est celui des pissenlits et des renonculacées qui domine. Nous sommes sur le chemin migratoire des oiseaux. Quelques panneaux didactiques en informent les germanophones, mais mon allemand a du plomb dans l’aile… alors je me rabats sur un chant qui me renvoie à l’enfance et je trille gai comme un pinson : 



« Alle vögel sind schon da, alle vögel alle



Welch ein Singen, Musiziern,



Pfeifen, Zwitschern, Tiriliern,



Frühling will nun einmarschiern



Kommt mit Sang und Schalle »



Faute de grives et de vol d’étourneaux, nous sommes contentes de croiser, chemin faisant, celui d’un milan royal et d’un drôle oiseau qui pratique le vol libre : un parapentiste en mal de vent ! Nous le quittons songeur avec dans sa ligne de mire, la piste d’atterrissage de Bâle !



Nous traversons l’auberge de Vogelberg, ses poules huppées et son odeur de graillon, et rejoignons Hintere Wasserfallen par la crête. Nous quittons ce royaume des loisirs en survolant Accrobranche, riders à trottinettes et petites chutes d’eau de la rivière Frenke jusqu’à Reigoldswil : c’est le miracle qu’accomplit l’unique télécabine du NW de la Suisse. 400m plus bas, dans le cœur du village, glaces et boissons fraîches restaurent nos organismes soumis aux premières grosses chaleurs.



Merci aux organisatrices pour ce magnifique parcours.



Et dire qu’on n'était qu’à un battement d’ailes du Passwang ou des ruines du château de Reifenstein !



Nathalie


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Dent du Chamois

Nous sommes 9 à retrouver Claudine et son mari André à Estavannens en Gruyère.

Elle nous fait grimper un sentier raide à l'orée de la forêt, à l'ombre heureusement... la température est déjà élevée. Nous traversons le Bois des Combes sous de belles roches.



On peut admirer l'éclosion du printemps dans les prés: les pissenlits colorent de belles surfaces. Les gentianes et même un champs de narcisses, Les grillons donnent leurs concerts et les marmottes sont réveillées. Après un dénivelé de 1260 m nous atteignons la Dent de Chamois, magnifique vue à 360 degrés. Les sommets environnants entre autre l`Eiger jusqu'au Mt Blanc.Un bon pique-nique est le bienvenu.



La descente est agréable, une hermine nous fait un clin d'oeil sous un ciel bleu limpide. Course de 13 km.



Un grand merci à Claudine pour cette belle sortie.



Photos de Catherine A, Christine T et Claudine



                                                          ,                       Jacqueline H. et Cie


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Crète I - du bleu de la mer aux montagnes blanches

La Crète au mois de mai 2022 pour 10 heureux clubistes

Réalisation d’un rêve, une randonnée crétoise dont André et Marianne, nos guides neuchâtelois établis en Grèce, et connus de plusieurs d’entre nous, avaient déjà parlé il y a plusieurs années. Le Covid a reporté le projet qui s’est enfin réalisé.



Nous avons été éblouis, la Crète nous a envoûtés.



Tout d’abord nous avons découvert La Canée, ou Chania, ville accueillante autrefois entourée de remparts, avec son port vénitien, son phare du XVe siècle, l’architecture de ses bâtiments influencée par les périodes vénitiennes puis turques. Nous avons logé dans un confortable petit hôtel « le Lucia » à deux pas du port et de ses terrasses propices au premier verre d’ouzo et à un dernier de raki.



Le 2ème jour, mardi en début d’après-midi, après avoir flâné dans les ruelles de la vieille ville, découvert sa synagogue et ses églises, dont l’une dotée d’un clocher et d’un minaret, après une balade vers le phare, nous avons partagé un repas de « mezze » sur la place 1821. Puis nous avons traversé l’île du nord au sud dans un confortable minibus qui nous a déposés à Anopolis, où nous nous sommes installés pour 3 nuits. Avant le copieux repas, montée à la chapelle Agia Katerina pour admirer à perte de vue la mer de Lybie.



Le 3ème jour, mercredi, nous partons à pied de l’auberge pour la descente des Gorges d’Aradena, sauvages, fleuries de lauriers roses, d’ébéniers de Crète dont les fleurs ressemblent à de grosses esparcettes, et de nombreux petits dragons (arum du dragon). Des oiseaux, des chèvres parfois haut perchées sur les rochers nous accompagnent. Hélas nous retrouvons au fond du canyon de nombreuses dépouilles de celles qui n’avaient pas le sabot assez sûr. Au bas de la gorge, nous débouchons sur la plage de Marmara et osons notre premier bain revivifiant. Pique-nique, puis boisson à la plage de Lycos avant de remonter en plein soleil le chemin qui nous ramène à Anopolis par une boucle de 15,23 km pour un dénivelé +/- de 980 m.



Le 4ème jour, jeudi, nous partons d’Anopolis vers le sud-ouest, vers Lavaniana, traversons les gorges d’Aradena, remontons une combe jonchée d’arbres morts accompagnés de chevrettes appelant désespérément leurs mères, cherchons et trouvons une falaise avec point de vue sur la mer, rejoignons un plateau qui nous mène jusqu’à Agios Ioannis et rentrons en voiture à Anopolis (14 km).



Le 5ème jour, vendredi, installés sur le pont de deux pick-up, nous partons en direction des montagnes blanches, dominées par le Pachnes. Mais la neige a été exceptionnellement abondante cet hiver et la route est encore enneigée à moins de 1700 m. Malgré la superposition de toutes nos couches et avec des chaussettes en guise de gants, nous sommes saisis par le froid et les violentes bourrasques de vent. Nous décidons de redescendre au village à pied par la piste et quelques tronçons de sentiers. En chemin, avec toujours la mer en toile de fond, nous admirons des arbres réduits en bonsaïs par le broutage des chèvres et des massifs de pivoines sauvages (15.68 km et 1100 m de dénivelé négatif). En fin de journée, nos aubergistes nous conduisent en voiture à Agios Ioannis où nous passons la nuit.



Le 6ème jour, samedi, nous quittons Agios Ioannis sans manquer de saluer en passant un très vieil olivier. Le chemin nous mène au bord d’une falaise. De là un sentier bien raide nous conduit jusqu’à la mer. Baignade rafraichissante à Agios Pablos où le sable est brûlant. Nous nous désaltérons au petit bar de la plage et continuons jusqu’à Agia Roumeli où nous nous installons pour 2 nuits à l’hôtel Pachnes (14,36 km et une belle descente de 900 m).



Le 7ème jour, dimanche, pour éviter le flot des touristes, nous faisons un aller et retour plutôt matinal dans les Gorges de Samaria. Elles sont décrites comme étant les plus profondes d’Europe et par endroit très étroites (pas plus de 2,5 m de largeur à l’endroit appelé « porte de fer ». Ce printemps, l’eau coule à flot et nous la traversons à 33 reprises, tantôt par des ponts plus ou moins rudimentaires, tantôt par des gués (20 km). Nous nous accordons un bel après-midi à la plage.



Le 8ème jour, lundi, nous quittons Agia Roumeli sur un petit bateau et par une mer plutôt agitée, ce qui n’est pas du goût de tout le monde. Nous débarquons sur une crique rocheuse à côté  du cap de Tripiti et montons sous le soleil jusqu’à un col où Philippe s’offre un supplément jusqu’à une chapelle située au sommet et contenant une cache GPS.  A flanc de coteau le long de la mer, nous rejoignons Sougia (12 km).



Le 9ème jour, mardi, nous quittons Sougia, remontons dans les garrigues pour redescendre sur Lissos, port antique à proximité duquel se trouvent les ruines d’un stade, d’un amphithéâtre et de bains romains, ainsi qu’une  chapelle et des mosaïques, de même qu’une source d’eau fraîche. Arrêt pique-nique un peu plus loin et baignade dans une crique rocheuse avant de rejoindre Paleochora, C’est un joli village animé, avec de nombreuses terrasses et boutiques où nous mangeons dans un restaurant typique. Nous avons accompli nos derniers 15,57 km.



Le 10ème jour, les traversiers qui nous ramènent à Sfakia nous permettent de redécouvrir du regard les paysages parcourus à pied durant les sept derniers jours. Un dernier repas au bord de la mer de Lybie puis retour en minibus à La Canée où nous retrouvons « notre » hôtel et l’animation de la ville.



Et c’est ainsi que le jeudi, par un vol direct sur Zurich avec Edelweiss, se termine cette randonnée de rêve.



Nous rentrons avec un souvenir lumineux de la Crète, île dont nous avons découvert les contrastes entre montagnes encore enneigées et la mer de Lybie, si belle et si limpide, et qui malheureusement connaît les épisodes dramatiques des migrations modernes.



Nous avons savouré les nombreux, délicieux et copieux plats typiques servis avec sourires et générosité.



Nous avons apprécié les jus d’orange fraichement pressés et le petit vin blanc servi à volonté.



Entre garrigues, gorges et plateaux cultivés, nous avons pu observer que la Crète est un pays aride et luxuriant, ombragé et lumineux, sévère et riant, fait d’extrêmes en tous genres.



Nous ne saurions terminer ce récit sans adresser un IMMENSE MERCI à André et Marianne, nos guides si compétents, si à l’aise que partout où ils passent, ils laissent des traces d’amitié. Merci aussi à Philippe qui a assuré la coordination de ce voyage.



Mary-Jeanne et Monique


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A la découverte de l'Intyamon et du Motélon

Photos de Nathalie et Barbara !

Depuis Enney la randonnée rejoint Charmey par le col de la Forcla.


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Fin de semaine grimpe facile

Sortie grimpe facile

Rendez-vous matinal samedi matin. On devait être 8, finalement nous étions 7 et super motivé de passer ce week-end ensemble. Départ pour Oberdorf, à la recherche d’un hypothétique Tea Room que nous n’aurons jamais trouvé afin de s’envoyer un café avant la marche d’approche. En moins de 20’ nous étions aux pieds des voies, les premiers arrivés avant la déferlante de gens qui auront eu la même idée. Le secteur offre des voies d’un niveau facile, en dalle. Une belle première pour démarrer en douceur. Enfin, jusqu’à ce que l’une de nos recrues ne chute gravement et se fasse héliportée à l’hôpital de Soleure. Beaucoup de frayeurs mais fort heureusement que des hématomes. Les nuages se dissipent dans l’après-midi laissant place à un soleil cuisant. Encore quelques moulinettes pour se rôtir un coup sur le caillou avant de se rendre vers une longue voie pour finir bien cuit. Du coup on a filé beau droit en direction de l’Aar, une bière à la main en mode maillot de bain pour se rafraîchir. Le bivouac se fera sur place, au son des grenouilles et d’un ciel magnifiquement étoilé.



Réveil sous la rosée du matin, on se tâte pour savoir où aller. On décide de se rendre à Balsthal pour faire encore des moulinettes, en vertical cette fois. Le site est bien ombragé avec une large place confortable pour se poser. Le spot est idéal mais la cotation des voies semble parfois être inexacte. La journée se poursuit avec des coéquipiers parfois en mode grimpe, d’autre fois en mode sieste. C’est qu’on dort quand même bien sur un tas de cordes. On termine ce magnifique week-end avec un passage dans l’Aar, histoire de faire redescendre la température et les émotions.



Un tout grand merci à nos deux chefs de courses qui ont été parfait dans l’organisation et le déroulement du week-end. 



On est tous rentrés avec le sourire et des beaux souvenirs plein la tête.



Anne-Laure