Les Courses > 2022
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Zeige Album

Solmont-Tablettes

Si la météo n’est pas ton amie  - garde quand même l’envie !

Il en faut plus à Marie-Claude pour annuler une course et comme elle a bien fait ! La boucle se fera cependant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.



Départ de Chambrelien où notre équipe de 6 se met en chemin en direction de Rochefort - nous longeons le lit du Merdasson asséché puis entamons la grimpette  jusqu’au sommet des Tablettes à 1290 m. 



Plus nous montons, plus les centimètres de notre invitée surprise s’accumulent - à l’aide de son bâton, Marie-Claude mesure une bonne vingtaine de centimètres de neige fraîche - l’ambiance devient magique le long du parcours des crêtes du Jura - les participants s’émerveillent et prennent la pose et s’octroient une pause frugale. 



Le groupe se remet en action pour se réchauffer et nous avons droit à de jolis coups d’œil à travers quelques trouées.



Le pas silencieux sur ce tapis blanc, les échanges se font riches - Michaël nous explique les bienfaits des plantes ou son contraire pour se débarrasser des nuisibles 😊



Marie-Claude reste bien concentrée sur son parcours et ne loupe pas l’intersection qui était pourtant bien cachée par un amas d’arbres au sol - la descente se fait gentiment à travers le bois en prenant de petits raccourcis jusqu’à l’orée de la forêt de Fretereules.



Nous entamons une dernière, mais pas des moindres, solide montée et apercevons au loin quelques chevreuils gambadant dans un champ immaculé. Afin de reprendre notre souffle, une petite pause bienvenue est faite au pied d’une paroi d’escalade en cours d’installation. Nous reprenons le chemin bien raide et arrivons sur une jolie crête où un petit abri domine fièrement – la vue depuis cet endroit nous enchante.



La descente sur Rochefort est amorcée en passant pas loin des ruines du Château de Rochefort – les primevères et anémones des bois nous rappellent que nous sommes bien le 3 avril !



La boucle est bouclée et l’arrivée à Chambrelien sonne la fin d’une journée riche d’échanges et de découvertes.



Merci à Marie-Claude ainsi qu’à tous les participants pour leur bonne humeur.



Catherine



 



 


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Haute Route Zermatt - Verbier

4 avril: Zermatt – Schönbiel

Schwarzsee - Schönbielhütte (2694m) Nous partons à 10 pour Zermatt en ce lundi matin ensoleillé. Nous débutons par une montée en télécabine jusqu'à Schwarzsee, puis une descente sur les pistes jusqu'à Stafelalp, où nous nous arrêtons pour un bon repas au restaurant, bien que nous fassions l'impasse sur la côte de Black Angus à 195.- francs! Voilà venu le moment de mettre les peaux pour remonter le Zmuttgletscher avant de bifurquer à droite et de déposer nos skis. C'est en crampons que nous terminons la montée de la moraine peu enneigée jusqu'à la cabane Schönbiel. Nous y sommes fort bien accueillis et profitons de l'extraordinaire vue sur la terrasse tant que la température nous le permet. Après un délicieux souper, c'est pour plusieurs d'entre nous avec nos doudounes que nous nous enfilons sous la couette.

Christine

 



5 avril: Cabane Schönbiel – Refuge des Bouquetins par le col de Valpelline et le Col du Mont Brulé.

Après une nuit en bonnet et en veste à la cabane Schönbiel, plus grand-chose à mettre pour s’équiper avant de démarrer cette journée. Mise en route à pied pour récupérer les skis laissés dans la pente sous la cabane et qu’aucun yéti n’a dérobés. Montée encordée à côté de sculptures de séracs, jusqu’au mur du Stockji, puis décor tapis blanc et ciel bleu jusqu’au col de Valpelline. La descente sur le haut glacier de Tsa de Tsan ressemblait par moment à un exercice de chasse-neige au premier cours de ski, sur une neige soufflée, dure, voire glacée. Mais le cirque montagneux est superbe. Remontée efficace sur le col du Mont Brulé. Et là… surprise du chef, cours de descente en crampons en pente raide, à reculons, où j’ai appris que pour descendre, il fallait « planter son piolet et descendre ses pieds ». En crampons, ça tient ; pas besoin de taper les pieds trois fois! Brève descente sur le haut glacier d’Arolla (quatre virages dans la poudreuse, à relever !) avant de regrimper sur la colline, parce que les refuges, et bien oui, on les perche sur des promontoires! Il a fallu attendre les efforts vaillants des allumeuses de feu et des pelleteurs de neige pour abreuver et nourrir la troupe. Les pâtes au sel et à l’huile d’olive après quelques 9 heures de route, face à ce décor et en joyeuse compagnie, sont dignes d’un repas de roi! Certaines reines ont encore déambulé avec élégance en doudoune et chaussons blancs de spa dans la rocaille (toilettes 50 mètres plus bas obligent). Et le silence de la montagne a repris ses droits, nous laissant sur le visage et dans la tête un souvenir absolument lumineux !

Iris



 



6 avril: Refuge des Bouquetins - Arolla 

Réveil dans le Refuge non gardienné des Bouquetins, quelle expérience; il fait froid mais nous sommes heureux ! La journée s’annonce splendide, tant au niveau de la météo que du parcours qui nous attend. Après un bon petit-déjeuner sortit de nos sacs et la vaisselle faite dans (et avec) la neige, nous débutons ce 3ème jour de randonnée par une petite descente. A 8h30, la neige scintille, c’est magique. Rapidement nous attaquons la montée au Col de l’Evêque (3370 m), suivi d’une petite descente par un autre col, avant de débuter notre ascension du Pigne d’Arolla (3790 m). Nous nous soutenons pour tous arrivés au sommet. Le temps s’est couvert et, sans perdre de temps ni prendre de risques, c’est parti pour une longue descente via la Serpentine…impressionnant. Mais ce n’est pas fini, afin de mériter notre nuit à l’hôtel, il nous faut encore passer le Pas de Chèvres. On déchausse les skis, on chausse les crampons et on attaque les échelles. Joli. Et c’est de là que nous rejoignons les pistes de la petite station d’Arolla. Longue descente jusqu’au bas du village. A 17h30 nous arrivons enfin à l’Hôtel Aiguille de la Tza. Nous apprécions le luxe d’une douche chaude et d’un lit confortable; quelle belle semaine nous vivons !

Tania



 



7 avril: Arolla – Cabane de Prazfleuri

Après une confortable nuit à l’hôtel de la Tza à Arolla, une équipe réduite à 6 participants continuent la haute route sous une météo neigeuse. Nous longeons tout d’abord la rivière (La Borgne) pour rejoindre un téléski nous permettant de gagner 500m de dénivelé. Douce montée jusqu’au pas de Chèvre, les crampons ne sont ensuite plus nécessaires pour la descente au vu des températures radoucies. De forts vents sont annoncés mais l’itinéraire étant « à flanc de coteaux » vers 2400m nous penons l’option de continuer. Petit arrêt au Pas du Chat pour se restaurer et recoller les peaux avant d’entamer les 5km « en devers » le long du lac des Dix. Un 2ème arrêt à La Barme puis une montée en direction du Col des Roux que Mélanie retrace avec aisance. Le vent souffle très fort au Col mais la cabane se dessine en contrebas et nous entamons une jolie descente dans une neige fraichement tombée. Nous rejoignons cette charmante cabane, un peu mouillés mais très heureux d’avoir atteint notre objectif du jour. Merci Jean-Claude pour l’accompagnement fort sympathique de ce 4ème Jour.

Joëlle



8 avril: Cabane de Prafleuri – Neuchâtel

Eh oui, il existe le tunnel qui relie la cabane de Prafleuri au barrage de la Grande-Dixence. J’en avais entendu parler mais je ne savais pas trop si c’était vrai et s’il était possible de l’emprunter. Par danger d’avalanche 4/5 l’option était vraiment idéale. C’est donc à pied, sksi sur le dos dans un tunnel de 2 km environ que nous avons terminé cette Haute-Route. Encore fallait-il rejoindre la route de Pralong, ce qui n’était pas évident vu que le tunnel débouche environ 100 m plus haut que le sommet du barrage dans des pentes très importantes. La route étant encore couverte de neige c’est facilement que nous avons rejoint Pralong, puis avec un Taxi-Bus la gare de Sion pour le retour à Neuchâtel. Merci à tous les participants pour le bel engagement et la bonne humeur lors de ces 5 jours passés sur les skis.

Jean-Claude

 


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2022-04-08-le-sentier-des-adonis

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Via Jacobi de Noréaz à Payerne par Les Arbognes

Via Jacobi, de Corminboeuf aux Arborgnes

Quelle magnifique idée de nous faire découvrir cette section peu connue de la Via Jacobi, entre Fribourg et Payerne !



12 participants sont au rendez-vous devant la gare à Neuchâtel, pour monter à bord du petit bus affrété par Hanspeter et sous la houlette de Catherine.



Le temps est beau, idéal pour une balade entre bois et pâturages.



 



Hanspeter nous conduit jusqu'aux abords de Corminboeuf, au lieu dit « Village Suisse ». Place à la minute culturelle chère aux Lundis X : nous apprenons que l'appellation « Village Suisse » provient d'une loi cantonale débutant en1811 et perdurant jusqu'en 1870, qui obligeait les communes à recevoir et intégrer un certain nombre d'apatrides, au pro-rata de leur population. Ce sont le plus souvent des personnes démunies de tout, qu'il faut aider, alors que la misère est latente pour les paysans eux-mêmes. Pas étonnant donc qu'on ait délibérement « parqué » ces étrangers dont on se méfiait et qu'on méprisait, en-dehors du bourg, sur des terrains impropres aux cultures et dans des logis de fortune, que par dérision on a nommé « Village Suisse ».



 



Mais continuons notre chemin bucolique. La végétation est encore peu avancée mais des anémones des bois jonchent le sous-bois par milliers. Le chemin blanc et plat se tranforme en un petit sentier bucolique, qui par monts et par vaux, nous fait passer par-dessus le ruisseau de la Sonnaz, pour rejoindre le village de Noréaz, où nous retrouvons Hanspeter venu à notre rencontre.



Très rapidement après la partie goudronnée, nous empruntons les petits chemins de terre et les petits ponts jusqu'à l'ancien Moulin-de-Prez, sur la rivière Arbogne.



En suivant son cours sinuant entre les parois de molasse, parfois en bordure de sa rive, parfois plus en hauteur, nous débouchons sur les ruines du château de Montagny. Cerise sur le gâteau, après le pique-nique sur le site et la vue sur le donjon rénové, nous avons droit à l'historique du château, puis à la visite guidée du donjon par une bénévole de l'Association des Amis de la Tour de Montagny.



 



Merci à Catherine et à Hanspeter pour cette belle découverte.



 



 


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Balade aux Franches-Montagnes

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De Sigriswil à Interlaken 2ème Etape tour du lac

Magnifique temps pour cette randonnée qui a enchanté tous les participant et participantes.