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Semaine de ski de rando dans le Queyras

Semaine 11, du 12-19 mars 2022 dans le Beaufortin

Le Queyras était prévu, mais ce sera le Beaufortin par manque de neige.



On devait être logé dans un hôtel, ce sera un grand gite pour 18 personnes avec des chambres entre deux et quatre personnes : Gite La Grande Journée, Le Bersend près d’Arêches. Cela nous permis de cuisiner nous-mêmes et de profiter d’un traiteur, ce qui a favorisé la convivialité. Un grand merci à Christelle qui a joué un rôle prépondérant dans l’organisation des commissions et de la cuisine.



On espérait de la poudre, ce sera une neige printanière et même mouillée, voire détrempée, avec des températures élevées et des nuages porteurs de sable du Sahara. A tel point que notre fidèle guide Sylvain a décrété la suppression du dernier jour de ski. Donc, retour anticipé !!



Mais, les rires, la bonne humeur, la bonne nourriture et les paysages nouveaux ont plus que compensé ces imprévus.



Nous avons même bénéficié d’un peu de poudre les premiers jours et souvent d’une neige de printemps propice à des descentes faciles et ludiques, sauf le dernier jour.



Un chaleureux merci à Philippe et Christelle pour leur organisation impeccable, malgré la complexité des imprévus, merci à Sylvain pour ses compétences techniques, sa « zénitude » et son humour percutant. Enfin, merci aux 12 participant(e)s pour leur entrain communicatif et leur bienveillance. 



Dimanche : Pointe Parstire (2109m), face W, 900 mètre de neige poudreuse ou de moquette printanière. Cet itinéraire n’est pas sur les cartes. On peut descendre par la gauche ou la droite. Un couloir plus raide au milieu était malheureusement en glace.



Lundi : Légerette du Mirantin (2353m), face NE, 1350m de dénivelé. Les 400m premiers mètres de descente entre 35-40 degrés. Quelques émotions sur une neige plutôt croutée et dure. Puis du bonheur sur de la moquette.



Mardi : Le Grand Mont (2686m), face NE. Journée maussade et venteuse avec une montée de 600m, après avoir bénéficié des installations de la station d’Arêches.



Mercredi : Le Pas d’Outray (2181m), face NW. Jolie descente variée de 1200m en neige printanière, puis marécageuse ! Raide au début.



Jeudi : La Pointe de la Grande Journée (2460m), face SW. Journée chaude, voire brulante. 700m de montée pour 1700m de descente en profitant des installations du Planay. Une superbe moquette au départ avec une pénible soupe dans le bas et des pistes damées bienvenues.



Vendredi : retour anticipé en raison de la neige pourrie.



Jean-Michel


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En raquettes du Col de Jaun au Bäderhorn (2008m)

Une équipe de bonne humeur de 9 dames et 3 hommes se retrouvent à L'Innoparc Marin pour entreprendre la course en raquettes du Col de Jaun au Bäderhorn, dans une région des Préalpes qui n'est pas connue de tous. Nous souhaitons la bienvenue à une nouvelle membre du CAS NE, Florence Nanchen, qui effectue avec nous sa première randonnée Lundi-X, bienvenu au club ! Après un agréable trajet via Bulle et Charmey, nous nous rendons à l'hôtel Wasserfall dans le joli village de Jaun pour un café-croissant, ici toujours bon accueil, service rapide et beaux intérieurs.


Pendant le café, nous discutons des conditions d'enneigement éventuellement précaires sur les pentes raides du Bäderhorn, avec le fort ensoleillement dès le matin et le risque de glisser. Prudent comme nous sommes, nous optons pour la variante Hundsrügg 2047m à l’ouest du col, un sommet qui avait déjà été choisie par les Jeudistes le 10 février. L’itinéraire moins exposée au soleil, moins raide et un panorama de montagne équivalent, si ce n'est plus beau (37m plus haut que le Bäderhorn, c’est toujours ça!)


Après le café petit trajet de 10 minutes vers le Col de Jaun à 1509m où nous attachons nos raquettes sur le grand parking. Beau soleil, une petite couche de neige fraiche tombé dans la nuit et ciel bleu-bleu, quoi de mieux?


Certaines participantes craignaient que nous marchions dans l'herbe plutôt que dans la neige, mais ce n'était pas le cas, voir photos! Les conditions d'enneigement sont idéales pour gravir le Hundsrügg et il en a bien assez. Nous montons à un rythme soutenu et après un peu plus d'une heure, nous faisons une première halte à la cabane CAS Oberegg à 1800m, ouvert en hiver seulement les weekends.


D'ici, on a déjà une belle vue sur les montagnes environnantes. La suite est plus ou moins raide jusqu'à l'avant-sommet, le Mattenhubel, d'où l'on peut maintenant apercevoir le sommet Hundsrügg (quoi, encore jusque là?). Qu'on le veuille ou non, jusqu'en haut, c'est une montagne russe, les descentes et les montées se succèdent et c'est par une dernière pente raide, notre apéro, que nous atteignons le sommet à 2047m à 12h15. Le panorama est époustouflant et l'on se surpasse ou se complète en déterminant les innombrables sommets proches et lointains. Pique-nique dans le seul champ d'herbe sous un soleil agréable, en comptant et en devinant le nom de chaque „Horn“. Après un photo-shooting du groupe nous entamons la descente qui est aussi belle que la montée, avec une vue sur les montagnes à l'est et les Gastlosen sur notre gauche. Jean-Claude nous fait une démonstration de culbute sur raquettes dans la pente raide, plutôt involontairement ! Seul inconvénient du chemin de retour : les raquettes au pieds nous ne permettent malheureusement pas de descendre en schouss jusqu'au col ! 


Après 1h40 de marche dans la belle neige nous arrivons au col ou plutôt sur la terrasse ensoleillée du restaurant „Bruch Baragge“ où nous nous rafraîchissons avec une boisson, un grand BRAVO et PROST à la super équipe qui le mérite!


Parcours: 11km avec dénivelé +/-715m : montée en 2h30, descente en 1h40


Un grand merci à Anne Morales pour la co-organisation de cette très belle randonnée en raquettes, probablement la dernière de la saison pour la majorité


Jürg

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Tête à Josué (2131m)

Le tour du lac de la Gruyère en lieu et place de la soupe neigeuse et sableuse

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Bâle : Rhin et architecture

Course A : Jeudi 17 mars 2022, Bâle : Rhin et architecture

26 Jeudistes se sont retrouvés à la gare de Neuchâtel à une heure bien matinale, car le train pour Bâle partait à 07 :26.  Comme prévu au programme, nous commençons la visite par un bref tour du centre : Fontaine de Tinguely, Cathédrale, appelée Münster, avec les superbes portail et roue de la vie romans, Hôtel de Ville, suivi d’une balade le long du Rhin, d’abord sur la rive droite, puis sur la rive gauche, ce qui nous permet d’admirer les deux tours Roche des architectes Herzog et de Meuron, ainsi que le musée Tinguely par Mario Botta. Arrivés à l’embouchure de la Birse, une halte s’impose. Nous continuons ensuite jusqu’au barrage sur le Rhin. Nous avons la chance de voir un grand bateau s’insérer dans l’écluse. Un peu plus loin, nous traversons le Hörnli, plus grand cimetière suisse, aménagé tout en pente, ce qui nous permet de franchir quelques mètres de dénivelé rares à Bâle, puis le beau domaine « seigneurial » du Wenkenhof , pour finalement arriver vers 12 :50 au restaurant Sängerstübli, situé au centre de Riehen. Nous sommes tous contents de nous assoir après cette longue matinée. Au menu : soupe au pain, salade mêlée, rôti de porc aux pruneaux, accompagnés de Chasselas et de Pinot Noir du seul vignoble de Bâle-Ville, appelé le Schlipf*, terminé par l’habituel café. Rassasiés et reposés, nous reprenons la course : Fondation Beyeler, dans son bel écrin par Renzo Piano, traversée de la Wiese, rivière venant de la Forêt Noire, vue sur le vignoble du Schlipf, que nous suivons une fois avoir traversé la frontière allemande. Nous arrivons enfin sur le site industriel Vitra, entreprise connue pour ses chaises design. Depuis loin nous avons déjà pu voir le hall de production gigantesque par la maison d’architectes japonaise SANAA, également auteurs du Lerning Center de l’EPFL. Une fois sur le site de Vitra, nous jetons un coup d’œil sur le Centre de congrès du Japonais Tadao Ando, le musée du Design de Frank Gehry, le hall de production d’Alvaro Siza et le Centre d’exposition par Herzog et de Meuron, constitué de maisons empilées. Malheureusement le temps est trop court et nous devons hâter le pas pour nous rendre au Centre de Weil am Rhein, d’où le tram no 8 nous amène directement à la gare CFF. En route, nous pouvons apercevoir le Dreiländereck, litteralement coin des trois pays, ainsi que le port de Bâle. Nous arrivons juste à temps à la gare CFF, profitons du confort incomparable des nouvelles rames jusqu’à Olten, pour arriver à Neuchâtel à 19 :01.



Il aurait peut-être fallu un peu plus de temps pour regarder, observer et commenter ce parcours très varié, mais l’organisateur espère que cela aura donné envie à l’un ou l’autre de retourner dans cette belle ville de Bâle, son lieu de jeunesse.



Nous avons parcouru environ 18 km et un dénivelé de +/-280m, presque entièrement sur asphalte. Le temps était malheureusement couvert, avec une température agréable, si ce n’est la bise plutôt fraîche qui s’est levée l’après-midi. Le soussigné s’abstient d’estimer la durée de marche, car les interruptions pour commentaires et pour regarder étaient trop nombreuses pour une évaluation fiable.



Un grand merci à HUW qui nous a offert des Fastenwähen, spécialité de Bâle, et sans doute inconnue par la plupart des participants. Il s’agit d’une pièce de petite boulangerie ressemblant par la forme à un bretzel, mais faite de pâte levée peu salée et saupoudrée de cumin. Merci à Alexandre de m’avoir secondé et d’avoir approfondi mes commentaires par des considérations théologiques. Merci à tous les participants pour l’ambiance amicale et l’excellente humeur, même s’il a fallu parfois accélérer le pas.



Et que vivent les Jeudistes !



Alfred



*Vin inconnu, mais apprécié par les 26 convives, puisque nous en avons consommé 6 litres ! Mais après une marche physique et culturelle, il a bien fallu remonter le moral des troupes.



Pierre-Alain s’est donné la peine de fixer cette belle journée sur la toile pour l’éternité: https://youtu.be/iDn8Os7-urw . Merci aussi pour les photos.



Ne manquez pas les deux photos du campus Vitra pour vous donner le goût d’aller le visiter un samedi quand les activités industrielles sont au repos et qu’on peut pénétrer dans les bâtiments. Mais il faut réserver votre visite guidée à l’avance !



https://www.design-museum.de/en/sprachmicrosites/french.html



 


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Pigne d'Arolla + Mont-Blanc de Cheillon

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Le Métailler, épaule E