Les Courses > 2022
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Zeige Album

Gümmenen-Aarberg

De Gümmenen à Aarberg en ce mercredi 9 mars. Superbe balade au fil de l’eau sous un ciel bleu immaculé, avec un printemps qui commence à poindre : que souhaiter de plus ? Depuis Gümmenen, traversée d’une colline surplombant les eaux de la Sarine. L’air fleure bon l’ail d’ours à peine sorti de terre, les touffes de perce-neige éclairent les sous-bois, les pinsons des arbres chantent leur invariable ritournelle. La traditionnelle pause-banane a lieu à la jonction de la Sarine et de l’Aar (Saanenesteg). Un peu plus loin, au large des falaises de grès ( ?) jaune de Schlosshubel, on s’arrête pour admirer un chamois en équilibre sur un rebord invisible au milieu de la paroi rocheuse. Sur l’eau s’activent les couples de harles bièvres, de fuligules morillons, de canards chipeau, de milouins même ! On traverse ensuite la roselière bucolique de Oltigematt où la plupart des gros arbres ont été abattus par des castors. Pique-nique au bord du lac formé par l’Aar (Stausee Niederried). Les arbres, encore dépourvus de feuilles, nous permettent de contempler les nuances de bleu et de vert de la rivière. Les berges sont bordées de noisetiers, de saules dont les bourgeons éclatent, d’aulnes aux pives minuscules. Midi passé, l’atmosphère est presque chaude et les fleurs - scilles, pulmonaires, anémones sylvie- égaient les bas-côtés du chemin. La balade se termine à Aarberg où, après le passage du vieux pont en bois, on arrive dans la vieille ville, absolument charmante.

Merci à Danièle pour cette magnifique proposition de randonnée et pour nous avoir menées de main de maître hors des sentiers battus !


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Iffighore (2378m)

C’est, pour Alex et moi, la première sortie à ski de randonnée avec le CAS .

Au départ de Neuchâtel nous nous groupons dans deux voitures pour rejoindre Lenk im Simmental. Le trajet permet de faire connaissance et de nous réjouir de la belle course en perspective, le temps est radieux, les conditions s’annoncent bonnes. Après une courte pause au café Kuhnen nous prenons le départ depuis un petit parking et les choses sérieuses commencent. Assez rapidement la trace zigzague à travers la forêt et nous oblige à pratiquer quelques conversions, nous poursuivons en pente douce jusqu’à la traversée du ruisseau et nous « attaquons » le Hohberg qui se présente sous de belles formes arrondies. Christelle se soucie régulièrement de notre forme, propose de petites pauses, adapte le rythme. Après trois bonnes heures d’effort, et quelques fausses joies en croyant déjà y être, nous atteignons le sommet de l’Iffighore, éblouis par le panorama extraordinaire qui s’offre à nous.



Pique-nique au soleil, échanges entre les participants, on apprécie la douceur de la météo et on se prépare à redescendre, la neige avait l’air bonne mais nous nous rendons vite compte qu’elle est de qualité très irrégulière et passablement tracée, ce qui, à certains endroits peut être un avantage mais devient un gros inconvénient à d’autres. Au final j’arrive en bas bien bien fatiguée mais ravie : c’était une très belle première !



Maud


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5 jours Capanna Del Forno

Erich et Camille nous avaient concocté un joli programme au départ de la Capanna Del Forno dans le Val du même nom mais par manque de neige , ils ont opté pour la Cabane Medel dans le Val Medel , vers Disentis.

Quel heureux changement !! La cabane est magnifiquement située , perché sur un col , soleil couchant . Des gardiens très accueillants et une nourriture excellente ( dans le Top 3 des meilleures cabanes selon l’expérience de nos organisateurs).



Le groupe maintenant : initialement prévu  8 ….. partis à 6 ….. fini à 3….. civid et aléas de la vie l’ont bien réduit .



Enfin les courses !!



 



J1 : départ de Neuchâtel en train pour Disentis puis taxi jusqu’à Curaglia à 1334 m d’altitude.



Montée en peau par un joli vallon jusqu’à la cabane Medel , 2524 m .



 



J2: Direction le Piz Medel ,3210m .



La cabane étant perchée sur un col , il faut d’abord redescendre 200 à 300 m ( selon de quel coté on part) avant de mettre les peaux. Au fur et à mesure de la montée , le vent est de plus en plus fort, la neige nous fouette le visage . Arrivés au pied du sommet , dépose des skis et petite ascension avec les crampons . Peu avant la fin , sur un replat le vent redouble de force et es nuages arrivent . Seules 2 personnes du groupe empruntent la courte arête jusqu’à la croix sommitale , le vent est vraiment trop fort !! Entre temps les nuages  nous enveloppent , la descente se fait par le chemin de montée au GPS car aucune visibilité . La neige est très dure , sculptée par le vent. Le soleil ré apparait au moment de remettre les peaux pour la remontée vers la cabane. A l’intérieur le soleil nous chauffe agréablement derrière les fenêtres ,  nous pouvons alors déguster les bonnes soupes et/ou pâtisseries maison.



 



J3: Piz Valdraus 3096m



Le vent est partiellement tombé , belle montée vers le sommet . La vue y est magnifique et dégagée , les nuages restent en fond de vallée cette fois. Descente assez raide au début  , quelques slalomes entre les cailloux et finalement  nous trouvons quelques portions de neige poudreuse très agréables. Puis c’est l’inévitable remontée à la cabane , suivie des inévitables pâtisseries accompagnées de bière ou cidre .



J4 : le temps est gris , venteux .



Le sable jaune du Sahara nous atteint aussi . L’occasion de faire une pause…. ...Petite sortie autour de la cabane pour prendre l’air ..Deux autres membres du groupe nous quittent , je me retrouve seule avec nos 2 super chefs de course .



J5: Piz Cristallina 3127 m



Belle montée qui passe par une longue traversée du glacier. Arrivés à un col , il faut longer une pente assez raide avant d’atteindre le sommet par derrière. Puis descente sur le village de Fuorns , en commençant par de la belle neige sur le glacier suivie de neige dure et structurée par le vent ( difficile ) , pour finir par de la neige très molle . Il a aussi fallut déchausser quelquefois pour traverser une rivière ou marcher sur un chemin . Je suis bien soulagée d’arriver sur mes 2 jambes au village !! Depuis le village , car postal , train et retour à la maison .



Merci encore à Erich et Camille pour ces 5 jours hors du monde et hors du temps , leur organisation et leur bonne humeur



 



Aline


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Aiguilles des Sasses (3014m) par l'Hospice

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Les 3 cols - Saleinaz

La course des 3 cols (La Fouly à Cabane de Saleinaz à La Fouly) dans du foehn violent et sous un ciel bien couvert ? Ni très agréable, ni très sûr ! Nos chefs de course Manu et Cédric préfèrent donc déplacer la course dans la région de Kandersteg, où les prévisions sont meilleures et les sommets tout aussi intéressants ! C’est donc sous le grand ciel bleu de l’Oberland bernois que se retrouve le samedi matin une chouette petite équipe (Christel, Célia, Silvio et Adrien, en plus des grands chefs), juste à temps pour …. rater la benne de Sunnbüel !  

Quelques dizaines de minutes plus tard, c’est parti pour l’objectif du jour, le Rinderhorn (3449 m). Après la looongue traversée quasi plate menant vers le Daubensee, on attaque les choses sérieuses avec la montée dans les belles pentes du Rinderhorn. Arrivés au Rindersattel, les skis sont mis sur le sac, et les crampons / piolets en sont sortis. On longe la crête menant au sommet jusque vers 3200 m d’altitude, avant d’arriver à la constatation que le timing est un peu serré pour grimper jusqu’au sommet et être certain de redescendre dans la dernière benne. Quelques photos dans ce panorama splendide et on attaque la descente après avoir décollé les peaux … ou pas, n’est-ce pas Manu ? La longue descente est bien plus agréable que prévu, dans une neige variant entre neige tassée assez douce et moquette printanière.  



 



On s’attendait à passer la nuit en cabane dans le froid, la promiscuité et l’odeur de vieilles chaussettes, mais c’est tout le contraire ! Après l’apéro (ou plutôt les apéros), on prend possession de chambres d’hôtel confortables, et on finit même par souper dans un restaurant d’un certain standing. Mais un week-end CAS reste un week-end CAS, donc si les convives des autres tables arborent chemises bien repassées et chaussures cirées, chez nous c’est plutôt les polaires, les sous-vêtements odlo et les crocs aux pieds qui dominent… 



 



Au programme du dimanche : la montée à l’Altels, jusqu’au dépôt des skis. Malheureusement, on ne sera que 4 à prendre le départ, douleurs au genou et grosse bronchite ayant raison de 2 vaillants équipiers. Ici, pas de chichi, ça monte dans des pentes redressées du début à la fin. A ski au début, à pied dans la neige puis les cailloux ensuite. Arrivés à notre but, vers 3300m, le temps commence gentiment à se couvrir, mais la visibilité reste excellente pour profiter du splendide panorama. La descente de la superbe face nord-ouest est longue et intense, et nos cuisses ont le temps de bien chauffer sur plus de 1000 m de dénivelé négatif à plus de 30°. Du pur bonheur, à l’image du week-end ! Un grand merci Manu et Cédric ! 



 



Adrien



 



 


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Les 5 cols - traversée La Fouly - Champex

SORTIE LES 5 COLS, LA FOULY-CHAMPEX

Rendez-vous à 5h30 à Boudry, ça pique mais le réveil en vaut la peine.



Arrivés à La Fouly, nous sortons des voitures : rafales de fœhn et ciel gris, tout le monde se regarde mais personne ne dit mot. Nous montons dans la vallée de l’A Neuve, nous sommes à l’abri du vent et bientôt au soleil. Petite pause en face du majestueux Dolent pour prendre des forces avant d’attaquer notre premier col : celui des Essettes.



La montée se fait ski sur le sac mais sans crampons. Depuis le col, nous nous laissons glisser au deuxième col de la journée : col de Crête Sèche. La descente est un peu sport dans un couloir raide avec peu neige. Les gars nous coachent bien.



 



Sur le glacier des Planereuses, nous repeautons pour le dernier col du jour. La montée au col des Planereuses se fait presque entièrement à ski. Il ne reste plus qu’à glisser jusqu’à la cabane de Saleinaz. Enfin normalement, en cette année d’enneigement médiocre, nous devrons descendre en dessous de la cabane pour ensuite y remonter à ski, à pied, à ski, à pied et finalement à ski. Pas facile de trouver son chemin, et fatiguant de faire la trace, merci à Gilles et Roger pour le traçage.



Après l’effort le réconfort, apéro ️ au soleil devant la cabane.



Pour continuer, nous avons droit à un délicieux risotto aux champignons avec julienne de poireaux et copeaux de tomates séchées, saupoudré de parmesan avec vin rouge grand cru et pour terminer cake Mississipi et divers chocolats accompagnés de Grappa.



 



Le lendemain, nous commençons par une petite montée pour éviter la caillasse et descendre sans déchausser jusqu’au glacier de Saleinaz. Nous prenons les 10 heures devant le charmant bivouac de l’Envers des Dorées, avant d’attaquer la montée au col des Plines. Gilles nous fait de belles marches.



Nous avons le temps, nous sommes bien tentés par le petit bonus proposé par Gilles, La Pointe d’Orny. Malheureusement, le manque de neige nous empêche d’y monter. Nous faisons demi-tour, et reprenons le parcours initial, le col des Ecandies. Heureusement que ce col est le dernier, malgré les cordes fixes, nous y laissons tous des plumes, certains au sens propre et d’autres au sens figuré 😊.



Il nous reste la belle descente dans le Val d’Arpette. A Champex, nous avons le temps de nous ravitailler avant de prendre le bus pour retourner aux voitures à la Fouly.



 



En résumé : un week-end qui ressource, un magnifique parcours mixte avec 5 beaux cols, de belles rencontres et une organisation au top