Les Courses > 2021
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Becs de Bosson-Vallon de Réchy

Vercorin – cabane des Becs de Bosson – vallon de Réchy – Vercorin (25 et 26 août 21)

 



Notre groupe se retrouve mercredi matin au complet à l’arrivée du téléphérique Chalais-Vercorin. Conduites par Claudine et Barbara, nous (dix femmes et un homme) partons à la découverte du sentier des crêtes qui va nous mener à la cabane des Becs de Bosson. Après avoir emprunté la télécabine jusqu’à Sigéroulaz, nous commençons notre marche aux abords de la piste de ski puis sur un joli sentier à travers la forêt (casse-noix en vue !). Sans passer exactement au Crêt-du-Midi, nous filons sur notre sentier des crêtes, direction Mont Major et la Brinta. Juste avant la Brinta, c’est déjà l’heure du pique-nique et c’est apparemment aussi l’heure des parapentistes qui s’en donnent à cœur joie au-dessus de nos têtes. Les nuages sont là, proches des sommets du val d’Anniviers et nous privent du panorama, mais la température est tout à fait agréable. Après la pause, nous passons à gauche de la Brinta (passage un peu raide équipé de chaînes) et voyons devant nous le roc d’Orzival, puis, à l’arrière-plan, les Becs de Bosson. Au roc d’Orzival, une magnifique table panoramique sculptée nous révèle ce que cachent les nuages ! De là, le chemin quitte la très belle crête qui nous a offert une magnifique vue plongeante sur le vallon de Réchy. C’est désormais le domaine skiable de Grimentz que nous traversons, un terrain à coup sûr moins attrayant ! En essayant de couper et d’éviter un peu de descente (et de remontée !), nous nous trouvons bloquées à trois reprises par une barrière électrifiée, mais notre technique de passage s’améliore de fois en fois et cette variante nous permet de découvrir de belles édelweiss !



Après les deux derniers téléskis de Grimentz, c’est la montée finale vers le col des Becs de Bosson (2959 m) d’où nous découvrons la cabane, toute proche, et le haut plateau de Lona. À la cabane, c’est l’heure de l’apéro avec à choix bière, tisane ou bouillon! C’est aussi le moment de parler de la « nouvelle » cabane Perrenoud. Celles qui l’ont vue sont unanimes: très belle rénovation! On se réjouit de la re-découvrir !



Jeudi matin, nous quittons la cabane vers 8 h, sous le soleil et avec des montagnes plein la vue ! Avant d’entamer notre traversée du vallon de Réchy, une petite ascension s’impose pour profiter des conditions idéales : nous gravissons la Pointe de la Tsevalire (3025 m). Panorama époustouflant, il ne manque que le Cervin ! La descente peut ensuite commencer, sous le regard bienveillant de la Maya. Nous atteignons bientôt, niché dans son écrin, le fameux lac Louché, un paysage de toute beauté. Plus ou moins raide, la descente se poursuit jusqu’à Pichioc avec sur notre gauche les méandres de la Rèche et sur notre droite des chamois et un troupeau de montons qui prend le frais sur un reste de neige ! De Pichioc, nous sommes de nouveau dans la végétation et profitons des myrtilles qui bordent le sentier. À La Lé, c’est le retour sur Vercorin, par le bisse du même nom.



Le vallon de Réchy est un endroit magnifique dont nous avons pu profiter dans des conditions idéales. Parmi les randonneuses pourtant aguerries de notre groupe, plusieurs n’avaient encore jamais eu l’occasion de découvrir ce coin de pays. C’est désormais chose faite et, avec un tel paysage, le dénivelé négatif de plus de 1700 m est passé comme une lettre à la poste ! Merci à Claudine et Barbara pour l’organisation et à tout le groupe pour l’excellente compagnie.



Isabelle


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Dent de Fenestral par l'arête ouest et longue voie

Dent de Fenestral par l’arête ouest et longue voie

28.-29.08.21



Cheffe de course : Florence Christe



 



 



 



Que du bonheur ! Une équipe de choc, météo splendide et hôtel 5 * !!



 



1.jour :



Départ tranquille de Neuchâtel en direction Trient.



Magnifique marche d’approche pour la Dent de Fenestral.



Trois cordées de 2, selon topo, on contourne le première gendarme en suivant les dalles sur la gauche, puis prendre plaisir en zigzag sur le fil jusqu’au sommet.



Florence et Claudine, gazelles expérimentées s’envolent et nous attendent au sommet avec patience. La descente se fait par une désescalade.



Andrew a pensé à tout ! Une petite bière bien fraiche nous attend à l’arrivée de notre campement. Encore du bonheur !  Fondue à Trient et dodo dans les deux bus bien confortables ! Merci merci !!!



 



2. jour :



Après un petit déjeuner copieux…départ pour une longue voie vers le barrage d’Émosson.



Longue voie nommée Nessie. (200m/5c/ bien équipée) sur un joli gneiss.



Florence nous guide au départ de la voie les yeux fermés.



Descente en rappel…et encore bravo à nos guides expérimentés pour l’efficacité…



Grace à eux… encore un petit apéro avant le retour …



 



Un immense merci à Florence pour l’organisation de cette belle course où sympathie et sécurité se sont côtoyées. Également MERCI à Flo, Claudine et Andrew pour l’hébergement dans leurs bus 5*.



 



Que du bonheur, bien sûr, et l’envie d’en refaire….



Monica Estoppey



 



 



 


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Saleina-Spigolo Ouest

Nous décollons à 4 dès samedi 7h en direction de Praz de Fort pour monter à la cabane de Saleinaz.

Arrivés à la bifurcation de la moraine et des clochers, nous traversons le pierrier en direction du grand clocher des Planereuses pour faire quelques longueurs en 5a, 5b dans Grasse Matinée.



Après de belles descentes en rappel où nous avons la chance de ne pas coincer la corde malgré les pièges bien apparents, nous reprenons notre marche en direction de la cabane où nous passerons la nuit.



Nous quittons la cabane le dimanche matin à 8h en direction à nouveau du grand clocher.



Nous nous engageons tous les 4 dans la longue voie Spigolo Ovest.



Après quelques doigts gelés par le froid matinal (3 degrés à l’ombre) nous entamons la 3e longueurs au soleil.



Nous redescendons en rappel avant le passage sur l’arrête, la descente dans le pierrier nous nous enchantait guère.



Nous avons effectué 4 descentes en rappel, ou la corde s’est coincée par 3 fois. Finalement le pierrier aurait été moins pénible.



Nous reprenons notre marche en direction de la prise d’eau.



Le week-end s’achève sur une note moins positive avec des bouchons sur l’autoroute pour rentrer.



Un grand merci à nos 2 chefs de courses, Ludo et Manu, pour ce super week-end organisé.


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Weissmies Arête N, 4017m

Jägihorn, dodo à la Weissmieshütte puis Weissmies par l’arrête Nord.



Org. Gilles Rougemont

28-29 août 2021



 



Ribambelle de premières pour une première sortie.



 



Jour -1



Première préparation pour une 1ère sortie. Je ne sais pas à quoi m’attendre, qui je vais rencontrer, si je suis physiquement prêt… mélange d’anticipation joyeuse et de stress. J’ai 18 ans, des crampons et un piolet tout neuf et un groupe de montagnards expérimentés que je vais rencontrer à…



Jour 1



…Neuchâtel ; train de 6h03 direction Saas Grund, montée en télécabine jusqu’à Kreuzboden sous une météo idéale.



Jolie marche d’approche jusqu’au pied des voies du Jägihorn. J’ai pu faire la connaissance de notre super groupe de six qui a fait le pari de m’emmener en haut de mon premier 4000 le lendemain, alors que je n’ai jamais fait d’alpinisme!



Nous faisons 3 cordées, je pars avec Tommy pour « Bayermann », 11 longueurs sur une dalle aimablement chauffée par le soleil, je suis dans mon élément et je prends confiance. De très belles voies faciles et bien équipées que nous avons fait en grosses sur du caillou magnifique. Rapide pic-nic au sommet après avoir réveillé Joëlle et Oli qui étaient arrivés en haut bien avant nous !



Quelques explications bienvenues d’Olivier et de Joëlle sur les techniques d’assurage en alpinisme pour le lendemain pendant la descente, de quoi me mettre l’eau à la bouche avec une magnifique vue sur le Weissmies et son arrête. Et la perspective d’une binche avec laquelle Gilles nous a appâté jusqu’à la cabane.



Arrivée à la cabane en fin d’après-midi, place à l’apéro, tout équipé pour une initiation express au réglage des crampons et à la réserve de corde. Merci Olivier !



Je m’endors comme une masse avec des flocons dans les yeux, en bon benjamin du groupe, à 20h30.



Jour 2



Départ à 4h de la Weissmieshütte nos gourdes pleines de bon thé sucré, pour atteindre, crampons aux pieds, le Lagginjoch un peu avant 6h30, premier col avant d’entamer l’arrête.



Après une courte pause pour admirer le lever du soleil, nous voilà partis pour six heure et demie de crapahutage sur cette arrête, ma première arrête, waouh ! Vertigineuse, très impressionnante mais tellement magnifique : un peu de grimpe sur de la dalle, peu équipée mais entre les cailloux et quelques friends, nous avons pu nous assurer, de manière assez minimaliste pour le grimpeur que je suis. J’appréhende la différence entre grimpe et alpinisme : je redécouvre le vertige.



Nous avons remis les crampons pour la dernière partie enneigée, et c’est après huit heures et demie d’effort sous un vent d’est qui gelait le bout du nez qu’on est arrivés en haut de cette magnifique montagne (4'023m). Mon 1er 4000, grâce à une super équipe, trop beau.



Descente par la normale ; je ne suis pas à la fin de mes découvertes : voilà mon premier glacier, impressionné par de telles crevasses, bref, une journée bien remplie pour le novice que je suis en alpinisme !



Petite bière bien méritée pour les trois cordées, avant de redescendre en télécabine.



Retour en train, la tête remplie de montagne et l’envie d’y retourner.



Lancelot


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Tour des Gastlosen

bientôt un texte...

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Trail - Tour des Dents Blanches