Les Courses > 2021
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Bella Tola, de Tignousa à Schalb

Course Bella Tola le 15-16 août

1er jour : Le 15 août à 6h03, six dames prennent le train direction le Valais. Il fait beau. Chacune se réjouit de passer ces deux jours ensemble en montagne. Le vrai départ commence en haut du téléphérique de la Bella Tolla au-dessus de St Luc. Nous sommes tout de suite en montagne à 2184 m. Les chocards volent et crient au-dessus de nous. En bas, les villages du Val-d’Anniviers. Nous nous enfonçons dans un monde minéral ponctué de petits lacs plus beaux les uns que les autres. Le lac de la Bella-Tola, de l’Armina et d’autres sans nom sur la carte reflètent les lumières du ciel. Le col du Meidpass à 2789 m, nous offre une magnifique vue sur le Zinalrothorn, le Dom, la tête de Milon, la Punta Burnaby, le Weisshorn et quelques autres que nous avons tant bien que mal essayé de situer. En contre-bas, nous pique-niquons sur les bords cristallins du Meidsee. Beaucoup de silence. Les pêcheurs qui sont là sont certainement venus y chercher aussi cette sérénité. La montagne est grise recouverte d’une fine couche de lichen vert avec quelques névés par-ci, par-là.



Nous descendons. La ligne de la forêt est clairement définie. Nous nous enfonçons dans les bois d’arolles et de mélèzes. Des odeurs de résineux, de rhododendrons et de terre. Le chemin fait des lacets et nous nous dirigeons gentiment vers le fond de la Vallée de Tourtemagne.



2ieme jour : Après, une nuit reposante dans un dortoir rien que pour nous, dans un charmant hôtel de Gruben, nous repartons vers le col d’Augstborb. Jolie coïncidence, c’était aussi le nom de notre dortoir. Barbara nous quitte là pour rejoindre la plaine seule et à pied. Une réunion du CAS l’attend à six heures. Merci pour son engagement.



Nous remontons dans les mélèzes, les arolles, les myrtilliers. Le chemin est doux, bien tracé. Nous imaginons un chemin muletier. Après un passage plus escarpé dans quelques blocs de rochers, nous arrivons à notre col à 2892m. Nous redescendons calmement entre cailloux et petits ruisseaux. En contre-plongée, l’Embach coule bruyamment. Puis le ciel change de couleur, nous pressons le pas. Nous enfilons nos vestes et nous pressons encore un peu plus le pas. L’orage nous surprend juste avant d’arriver à Schalb. Nous devons attendre que le vent se calme pour embarquer dans une drôle de balançoire qui nous descend dans le vide le long de la falaise jusqu’à Embd. Anne fait le voyage avec une mère et sa fille, la petite embarcation ne pouvant prendre que 4 personnes. Ambiance assurée. Au village, une toute petite télécabine prend le relais pour nous conduire en plaine au train à Kalpetran…et c’est le retour.



Merci à Geneviève et Marielle de ces deux jours magnifiques à tout point de vue. Merci à toute l’équipe pour l’ambiance bien sympathique.



                                                    Laurence


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SURSELVA - MADERANERTAL

 De la Surselva au Maderanertal sept Jeudistes et une montagnarde de la section font une virée de quatre jours et visitent 4 Cabanes du 16-19.8.21: (Disentis Alpentaxi), Alp Cavrein-Camonada Cavardiras CAS 2649m*-Brunnital-Hinterbalmhütte CAS 1817m-Schäferweg (T4)-Hüfihütte CAS 2337m-Chärstelenbach**-Windgällenhütte CAS 2032m-Oberchäseren-Golzeren-Waldiberg, Bristen Luftseilbahn).  

RdA, T3-4, 36km, ↑3144m, ↓3499m



https://map.wanderland.ch/?lang=fr&route=all&photos=yes&bgLayer=pk&logo=yes&season=summer&layers=Wanderland&resolution=10.31&E=2702820&N=1181006&trackId=975742834



Bonne cohésion et ambiance du groupe, merveilleux accueil et hospitalité dans les cabanes (Covid-conforme).



La géologie est cristalline* et gneiss, mais aussi lapiès  au Windgällen.Les terrains sont  très variés avec beaucoup d’eaux et de torrents, dérupes, pierriers et névés sur les hauteurs de ces longues vallées glaciaires de Cavardiras et Hüfigletscher. Les cabanes du CAS avaient été construites dans un temps ou le glacier les entouraient complètement.



La météo est uranaise, çàd capricieuse avec nuages et bandes de brouillard, somme toute acceptée gaiement. Signalons trois des 4h20 de montée alla Cavardiras sous une pluie battante, bourrasques de vents froids : tous les visiteurs trempés (sauf les rusés à pèlerine) : La salle à manger de la cabane se transformera en séchoir nocturne.



En apothéose un soleil radieux pour les dernières 2h sur le Höhenweg de Golzern à Waldiberg et la descente dans un antique télésiège à ciel ouvert à Bristen.



Découverte d’une région méconnue, rude, accueillante et imposante. Merci à Jacques et à tous les participants. Hansueli



*www.alparch.ch, *www.waterfall.ch         



 



 



 


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De Griesalp à Kandersteg par le Hohtürli

Jeudi 19 août 2021

De Griesalp 1408m à Kandersteg par le col de Hohtürli 2777m



De Reichenbach 707m nous montons à Griesalp avec de petits cars postaux sur la route dite la plus raide d’Europe 28% accompagnés du célèbre avertisseur à trois tons.



Nous sommes 8 courageuses pour affronter un total de 1500m positif et 1300m négatif en moins de 6h30. Nous découvrirons au fil de la montée qu’il fallait en effet une bonne dose d’entrain. Le temps n’est pas des plus ensoleillé et le brouillard est installé sur les sommets. La fraicheur nous a aidé à gravir les fortes pentes quant au brouillard il nous a enveloppé quand nous montions les 550 marchent qui nous attendaient pour arriver au col. Pause pique-nique mais quelques-unes n’en avaient pas assez et sont montées jusqu’à la cabane de La Blüemlisalp encore 50m et une bonne portion de tarte.



La descente raide au départ s’est poursuivie finalement par un bon chemin caillouteux avec de jolis coups d’œil sur les glaciers que les nuages voulaient bien nous laisser entrevoir au gré de leurs déplacements.



Quelle joie de découvrir le lac d’Oeschinen ses eaux turquoise et ses parois rocheuses tombant à pic dans le lac, mais la course est loin d’être terminée.



Nous garderons un très beau souvenir de cette magnifique et sportive journée qui ne voulait pas finir à cause de sa nouvelle station de télécabine située maintenant à plus d’une demi-heure du lac.



Merci Geneviève et Marielle, c’était une très belle course.



Odile


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Nadelhorn - Stecknadelhorn (4327m)

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Petite Dent de Veisivi - Traversée des arrêtes

La météo du dimanche devenant défavorable nous avons avancé au samedi le jour de la course. De Satarma, malgré un départ relativement tard, nous avons décidé de monter au col de Tsarmine et, en fonction du timing, de s’engager sur l’arrête dont l’itinéraire nous permettait de rebrousser chemin le cas échéant.

Le long de la montée trois magestueux bouquetins nous observaient dans notre effort. Dans le ciel un gypaète immature dessinait des cercles sans un coup d’aile puis disparassait en silence derrière la crête.



Arrivés au col nous avons parcouru quelques longueurs sur un rocher magnifique puis avons sagement choisi de retourner sur nos pas constatant que la course ne serait pas bouclé dans les temps.



Le confort douillet d’un chalet nous attendait à Pramouss pour la nuit.



Le lendemain, après une nuit pluvieuse, nous sommes redescendus dans la vallée du Rhône en direction de Dorénaz dans l’espoir de trouver un bout de rocher sec. Le secteur de la gravière nous accuiellait pour quelques heures de belle grimpe sur un beau gneiss.



 


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Oberlaubhore et Tierbergsattel

 

Oberlaubhore et Tierbergsattel du 22 au 23 août 2021



 



Nous commençons notre randonnée par un agréable café sur la terrasse du restaurant Simmefälle, à la Lenk. Puis nous partons d’un bon pas pour admirer les premières chutes de la journée, les Simmefälle. Sur la Barbarabrücke, les embruns de la bouillonnante cascade ont vite fait de nous tremper ! Nous continuons notre chemin jusqu’au lieu-dit « bi de sibe Brünne » (près des 7 fontaines). C’est la source de la Simme qui sort d’une fente rocheuse en 7 cascades parallèles. Très étonnant et pittoresque !



 



Notre but du jour est l’Oberlaubhore, qui culmine à 1969m. Le ciel se couvre et nous décidons de faire une pause pique-nique sur en banc accueillant, dans un alpage. Philippe, notre GO, nous prévient que la halte sera courte car il faut encore attaquer la montée qui nous mène au sommet. Très à propos, une averse nous fait déguerpir avant la fin du repas. Heureusement que, arrivés au sommet, on peut se rattraper en mangeant le dessert et en se régalant de la vue sur le Simmental.



 



La descente nous mène à l’Iffigfall, notre troisième et très impressionnante chute de la journée. Peu motivés à remonter à pied à Iffigenalp, le bus apparait miraculeusement et nous emmène à l’auberge où nous passons la nuit. A peine attablés autour d’une bière et de délicieuses tartes, le ciel se déchaine et il pleut à verse. Comme toujours, Philippe, aidé de ses différentes applications, a magistralement organisé notre sortie autour d’une météo capricieuse !



 



Le lendemain au réveil, il pleuvine et le ciel est bas. Philippe nous a promis une journée sans pluie et c’est confiant que nous attaquons la longue montée en direction du Rawilseeleni, où nous nous arrêtons pour souffler. Dans les éboulis une belle flore s’épanouit encore : renoncule alpestre, renoncule des glaciers, linaire des Alpes, et de nombreux doronics qui font des taches jaunes dans les rochers.



 



Nous atteignons le col du Tierbergsattel (2653m), point culminant du jour, puis descendons agréablement jusqu’au Rezligletscherseeli. Philippe nous a organisé un soleil radieux pour le pique-nique près du lac. Le troisième lac de la journée, le Flueseeli, nous accueille dans son écrin de verdure un peu plus bas. Puis nous attend l’épreuve finale : une terrible descente dans la paroi rocheuse, raide, casse-patte et glissante. Mais nous la surmontons brillamment et retrouvons le restaurant Simmefälle pour un dernier pot avant le bus du retour.



 



Grand merci à Philippe pour l’organisation, et à Barbara, Geneviève, Christiane, Gabriela, Yves, Stéphane, Willy, Claudine, Simona et Marie-Jeanne pour l’agréable compagnie.



 



Judith