TC Etape 9 De Biaufonds à la Vue des Alpes

« Par ce samedi un peu gris mais au ciel dégagé, nous prenons la direction du lac de Biaufonds, point de départ de la randonnée. Celle-ci nous conduira d’abord au lac du Cul des Prés , puis à la Ferrière, à la Cibourg, aux Convers puis à la Vue-des-Alpes, point d’arrivée.

Cette randonnée est l’une des étapes du « Tour du Canton de Neuchâtel » en randonnée.

Le premier objet singulier observé est la « Borne des Trois Evêques », dépassant de la surface du lac de Biaufonds. C’est une borne frontière marquant la convergence de 3 territoires, la France, le canton du Jura et le canton de Neuchâtel. Nous nous engageons ensuite dans l’étroite combe de Biaufonds, au fonds de laquelle coule la Ronde. Un parcours dans une végétation foisonnante, bordé de falaises escarpées, que sur une portion nous escaladons au moyens d’échelles métalliques, candidats au vertige s’abstenir ! Apparaît alors le paisible lac du Cul des Prés, écrin de nature paisible que se partagent le commune jurassienne des Bois et celle bernoise de la Ferrière.  Un sentier balisé nous conduits ensuite à la Ferrière puis à la Cibourg, où nous profitons plus loin d’une jolie vue sur le vallon de St-Imier. Le val se resserre ensuite et le sentier se déroule le long du sentier emprunté par l’éphémère voie de chemin de fer qui faisait le lien entre Le Creux et Les Convers, de 1874 à 1888. Un ensemble industriel d’importance prospérait en effet alors aux Convers, entre les tunnels ferroviaires des Loges et du Mont Sagne ! Aujourd’hui le site est habité par le vacarme du trafic et des trains qui passent en trombe. Passant sous les structures autoroutières, nous nous engageons à travers la forêt sur la pente qui nous conduit, au terme de cette étape, au sommet de la Vue-des-Alpes.

Ces 5 heures 30 de marche nous auront donné à voir un paysage varié et contrasté, entre gorges mystérieuses et poétiques, falaises escarpées, douces prairies, forêts, sous-bois et vallons !

La bonne humeur, l’entrain et l’humour partagé par l’équipée m’ont marquée, un pur bonheur de partager cette randonnée avec de si sympathiques marcheurs.

A bientôt pour de nouvelles aventures et merci à Odile et à Hélène pour la préparation et le repérage de cette magnifique étape qui mérite d’être découverte ! »

Anne-Véronique Bovy

Gross Furkahorn 3169m + Gross Bielenhorn 3210m

Indiana Jones (ou Ischer Carlos)

Et le Royaume de la cotation de cristal

Jour 1 :

Par un temps radieux, une fière équipe de quatre aventuriers se rend au Royaume de la cotation de cristal : La Furka !

Carlos, dit « El Pistogopro », mène la danse aux côtés de son plan grand compagnon, le dénommé Vincent, dit « l’araignée ». Qui dit aventure, dit sherpas ! Deborah, dit « paillette », et Renaud, « Waterboy » seront les braves colistiers de cette assemblée maintenant fin prête à aller se confronter aux géants de granite (qui revenait tout juste de l’euro de football parait-il) de ce col aux confins des portes de la Romandie.

C’est donc avec fière allure qu’ils attaquèrent la somptueuse Schildkrötengrat du chli bielenhorn. Cette première prise de contact avec le rocher local fut une belle réussite. La progression fut logique, fluide, et somme toute engageante dans certain pas.

Le gouter revigorant de 16h laissa place à une petite partie de varappe dalleuse à proximité de la cabane. Certains grimpèrent, d’autres iront à la pêche aux cristaux (et qu’elle fut bonne, cette pêche !)

Ces jeunes gens étaient loin d’imaginer que la suite des hostilités se traduirait par l’ajout d’une cotation A0 à presque tous les sommets entrepris.

Jour 2 :

Après une excellente nuit à la forte sympathique Siedelenhutte, la Hanibalturm allait subir l’assaut de ces insatiables aventuriers ! Conquest of Paradise pour certains, Hanimoon pour d’autres, mais une certitude ! Les cotations ici, ne sont pas là pour rigoler !

Cependant, le sublime rocher teinté de magnifiques veines de cristaux fut un excellent terrain de jeu ; mettant à rude épreuve les talents de grimpeur de certains, et jetant aux oubliettes l’égo d’autres qui pensaient être des grimpeurs de 6. Le sommet étant desservit par un arrêt de car postal, les braves conquérants décidèrent d’attendre ce dernier autour d’un fabuleux repas constitué de barres de chocolat fondue, de saucissons d’Aldi, de pain sec, et de thé chaud de marche refroidit.

La journée ne faisant que commencer, les quatre apôtres se dirigèrent ensuite vers le Klein Kamel (somptueuse tour granitique qui, dans l’imaginaire germain, ressemble à un chameau). Cotations ? 5A, 5A, 3B, 6A+…. Renaud, plein d’entrain, se prépare à monter en tête à la suite de la cordée Vincent-Deborah. Laissant la gourde de thé chaud de marche refroidit à Carlos, il observa attentivement Vincent entamer la longueur de 5A. Deborah, dans un élan d’encouragement, lui dit : « Vincent est un bon grimpeur, s’il galère comme ça, c’est que ça doit être costaud ». Renaud repris la gourde de thé chaud refroidit, laissa les friends, coinceurs, sangles à Carlos, mis le reverso à son pontet, et obtint le surnom de…. Waterboy.

Seule une équipe arriva au sommet, mais les deux cordées arrivèrent à l’apéro. L’essentiel était donc assuré.

Jour 3 :

Après une tumultueuse nuit (ronflements de type moteur V8 à combustion interne comportant huit cylindres disposés en deux rangées de quatre de l’un des participant) à la forte sympathique Siedelenhutte, nos compères décidèrent cette fois de s’attaquer au gras du sujet :

Le Gross Bielenhorn !

Approche très alpine, première longueur en 4b qui fit encore très mal au moral du Waterboy qui décida de devenir cristallier et bissiste (=alpiniste spécialisé dans la randonnée pédestre le long des bisses). Décidemment, à la Furka, ça grimpe fort !

Sublime progression dans un granite irréprochable, les longueurs s’enchainant ; Deborah réussissant à offrir deux ascensions en second de cordée à Carlos. Ils n’iront pas au sommet, le couloirs de retour aux rappels étant enneigé et très expo. On ne le dira pas assez, l’essentiel est d’assurer la présence à l’apéro ! Nos acteurs ont compris ceci et firent preuve de mesure, décidant donc d’attaquer directement les rappels via une technique de piste du même nom.

Fin de l’aventure pour nos 3 alpiniste et 1 bissiste dans la joie, la bonne humeur mais surtout avec la satisfaction d’avoir profité de cette sublime région et fenêtre météo, dans une ambiance alpine impressionnante, mais surtout dans une camaraderie et un partage exemplaire, qui donne tout son sens à l’aspect humain de la montagne.

Merci à Carlos et Vincent pour l’organisation, leur patience et surtout leur bonne humeur, et merci à Deborah pour la joie de vivre que tu transmets à tes compagnons. Nous avons eu de la chance de t’avoir à nos côtés.

Vive l’amitié, la vie, et la montagne !

- Renaud Jaillet

Val d'Arpette

C´était ma première sortie avec le CAS : une magnifique journée !

Nous nous sommes retrouvés à la gare de Neuchâtel à 7 heures, et quatre participants nous ont rejoints au point de départ de la randonnée à Champex.

Et c´est parti sous le soleil !

J’ai rencontré de très belles personnes et vécu une belle journée de partage, de rires et de discussions très animées. Tout cela en marchant dans le Val d'Arpette, d'abord le long d'un bisse, puis dans des prairies fleuries, enfin sur un sentier de montagne. Nous sommes montés dans la neige jusqu'au Col des Écandies, d'où l'on jouit d'une magnifique vue sur le Glacier du Trient. J´ai aussi appris comment marcher - monter et descendre - dans la neige, quelles plantes manger quand j´ai envie d’une gourmandise sucrée et naturelle.

Le retour à Champex s’est fait par la même vallée. Arrivés au point de départ, nous étions tous contents d'avoir pu faire cette splendide randonnée dans de super conditions.

 Merci à toute l´équipe pour les moments de partage et à Christelle pour l’organisation.

Ilka

Tour du Grand Chavalard

Le Grand Chavalard

Levée aux aurores, voyage en train jusqu’à Riddes, car postal pour Ovronnaz et enfin télésiège jusqu’au départ de la course.

Petite montée puis un passage un peu difficile à flanc de côteau, nous fait sortir les bâtons !

Passage d’une petite bosse et 1ère belle vue sur le col du Fenestral que nous allons aborder.

Il reste plusieurs névés des neiges de l’hiver et de celle tombée encore récemment ! Au pied, un petit lac s’est formé qui nous oblige à quitter le chemin.

Arrivée au col, une très belle vue sur la cabane de Fenestral , le Grand Chavalard que nous allons contourner et sur la chaîne sud des Alpes valaisannes. Nous en profitons pour faire une pause pic-nic soit sur la terrasse de la cabane ou dans les environs. En effet un petit écriteau suggère que les pic-nic sont autorisés sur la terrasse et les consommations recommandées. Une élégante invitation à consommer une soupe au curry, un morceau de tarte ou un café !

Après une descente agréable à flanc de côteau et une légère montée, nous découvrons une vue magnifique sur la vallée du Rhône.

Nous longeons tout le sud du Grand Chavalard, avec la vallée du Rhône à notre droite et une très belle pente fleurie à gauche. Nos quelques connaissances botaniques nous permettent d’identifier quelques fleurs et, pour les autres, une application nous aidera !

Un chemin, un peu « chaotique, » nous ramène au télésiège. Nous prenons un verre en attendant le car.

Le retour en train va durer une heure de plus car, à Riddes, le convoi a 11 minutes de retard ce qui nous fera manquer la correspondance !

Un grand merci à nos cheffes de course pour l’organisation de cette randonnée et aux participants-es sympathiques de ce lundi-x ensoleillé.

                                                                                   Jean-Michel et Joëlle

Kandersteg- Doldenhorhütte- Kandersteg

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