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Jura vaudois- Bière-Corentine- Arboretum-Yens
Arrivées à Bière par un beau temps radieux, nos deux guides, Roseline et Didier, nous mènent à la terrasse du coin pour prendre un café et nous donner les informations du jour.
Départ pour le chalet de La Corentine. Une montée de plus en plus raide à travers une forêt d’un vert de printemps nous humidifie le corps. Vers midi, nous faisons halte près d’une cabane de bûcherons. Le pic nic est animé par quelques boutades à propos d’élastique et de banane dans une boîte plastique et nous font rire aux éclats. Avant le départ, nous cueillons quelques morilles qui nous attendaient.
Vers 15 h, nous sommes accueillies par Roseline, dite Liline, au chalet, avec un thé et le cake de Mary-Jeanne…
La vue depuis ce site est splendide. Notre regard embrasse tout le lac Léman, du jet d’eau de Genève à Villeneuve, sans oublier la chaîne alpine avec le massif du Mont Blanc. Et le soleil est de la partie !!!
Après une petite pause, une partie du groupe repart pour une balade d’exploration de la région, pendant que les autres préparent la salade de fruits et s’éclatent au jeu du Pictionary.
Une fondue réconfortante nous réjouit les papilles. Quel bel accueil dans ce chalet du Ski club de Bière, la Corentine !
La météo du lendemain est moins réjouissante…. Le ciel est chargé et il pleut. Après le petit déjeuner et quelques rangements, nous découvrons le système des toilettes à compostage installées dans le chalet. L’absence d’odeur et la récupération du compost sont remarquables de simplicité et d’ingéniosité. C’est un système qui a de l’avenir.
Nous prenons congé de ce lieu et descendons par la forêt jusqu’à Bière. La pluie est dissuasive et une partie de l’équipe (7 personnes) rentrent en train. Les autres continuent avec courage.
Les 7 personnes
Bière Yens
C’est d’un bon pas sous une pluie fine, qu’au nombre de six avec notre guide nous continuons la course. Très vite nous retrouvons un sentier forestier accompagné par la tumultueuse Aubonne. Ce parcours agréable fait de courtes montées et descentes nous mène dans le vallon de l’Aubonne par la partie du haut de l’Arboretum : le secteur de La Vaux où très vite nous profitons d’un bel abri pour pique-niquer. La pluie a cessé de tomber.
Bien rassasiés, nous reprenons notre course par le Pont de la Jonction où nous côtoyons le Toleure tout aussi agité et qui se jette à cet endroit dans l’Aubonne. Puis nous prenons le sentier japonais pour sortir de l’Arboretum. Une belle montée nous mène jusqu’au joli village de Saint- Livres non sans trouver la Xeme morille par Hélène, puis direction Yens où nous arrivons peu avant 15h à la gare toujours sans pluie.
Un très grand merci à notre guide Didier ainsi qu’à sa femme Roseline et aussi à Mary-Jeanne avec qui nous avons passé deux magnifiques journées. Un clin d’œil au pic vert qui est venu dans l’herbe sous nos fenêtres manger des insectes et des fourmis.
Les 5 autres « courageuses »
PS: A la gare de Yens c’est avec peine que nous sommes montées dans le BAM, il était plein comme un oeuf de recrues et bagages en fin de cours!!!!
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Tour du canton 5. - La Côte aux Fées/Les Verrières
RECIT DE COURSE
Ah mais non, Barbara ne nous amène pas à la Côte aux Fées mais dans un endroit plein d’enchantements.
Tout d’abord, sur un agréable sentier qui longe La Chalière (une rivière des gorges de Perrefitte), qui monte de plus en plus, et traverse une somptueuse forêt, pas très dense mais aux couleurs verdoyantes. Des falaises autour de nous confirment notre présence dans la gorge, très bien aménagée : 209 marches en bois, des barrières et des petits ponts qui se succèdent rendent le sentier plus accessible.
Nous quittons la rivière pour joindre le chemin de la Trouée, celui du Puits et enfin le chemin des Près en direction de la Tour de Moron.
Tout au long de la montée, sur le sentier les jolies mosaïques colorées représentant la Tour de Moron, nous attestent que nous sommes sur la bonne voie (voir les photos).
La pente de plus en plus soutenue, heureusement en lacets, nous conduit au Moron Sommet (1320m), passant par les chalets Combioz.
Barbara a donné le feu vert à certaines parmi nous de gravir le dernier bout pentu, à leur rythme. Aussitôt dit, aussitôt fait. Ça y est, nous y sommes !!!
La Tour de Moron (1336m), a été conçue par l’architecte Mario Botta et construite par 700 apprentis maçons. Des escaliers hélicoïdaux au nombre de 209 marches (s’agit-il d’une coïncidence ?), 191 en pierre calcaire et 18 métalliques, très agréables à escalader nous amènent tout en haut.
Des panneaux nous indiquent les noms des sommets et lieux que l’on aperçoit de là-haut sur 360°.
Malheureusement, la vue ne nous permet pas de nous amuser à repérer ceux que nous connaissons ou d’en découvrir d’autres.
La distance en kilomètres pour les grandes villes éloignées est aussi mentionnée, parmi celles-ci, celle de Rome (776 km).
En quittant le sentier didactique, nous pique-niquons près de la cabane de Moron.
Chassées par de petites gouttelettes de pluie et la brise, nous retrouvons les sentiers pédestres et traversons les pâturages embellis par des champs de fleurs. Les troupeaux de vaches, bien en chair, nous obligent de les contourner. Les plus hardies d’entre elles, nous accompagnent jusqu’à la clôture.
La descente agréable, égayée par nos échanges rivalisant avec les chants d’oiseaux, nous ramène au point de départ. Motivées et ressourcées, nous parcourons la distance en moins de temps que prévu pour prendre le train de retour.
Merci à Barbara pour avoir modifié son itinéraire initial et concocté cette agréable et instructive balade.
Malgorzata
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Cours escalade en fissures
Apprendre à faire des coincements et grimper en fissures en Suisse n’est pas évident, il faut bien les chercher.
L’idée initial pour ce cours était d’aller é Cadarese, en Italie, une falaise bien connue en Europe pour ce style d’escalade, mais avec la situation sanitaire que nous vivons n’était pas possible.
Finalement, nous avons décidé d’aller à Medji, à Saint-Nicolas, Viège. Ce site a des belles fissures, mais le niveau de grimpe est haut pour débuter dans ce style ; des autres sites en Suisse étaient encore couverts par la neige.
Plus d’infos : https://www.sac-cas.ch/fr/cabanes-et-courses/portail-des-courses-du-cas/medji-7226/escalade/medji-3271/
Christelle, avec l’aide de Martin, nous a montré comment se protéger les mains et en suite nous a fait une démonstration des coincements des mains, et des pieds, dans la voie Händ Schämm. Monter la voie paraissait facile, mais la réalité était différente : c’était comme si nous commencions à apprendre à grimper de zéro.
Nous avons bien profité de la journée, contents et avec des beaux souvenirs du gneiss sur nos bras et mains. Nous avons fait la séance de récupération avec des bières à Grächen, suivi par le souper que nous avons fait nous-mêmes dans une maison pour des groupes dans ce village en haut de Saint-Nicolas.
Le deuxième jour a été destiné à mettre en pratique les divers coincements et aussi à réviser la construction des relais avec friends et coinceurs.
Le week-end a été magnifique, avec une excellente compagnie et une belle météo, et je remercie à Christelle et Martin pour partager ses connaissances dans ce style d’escalade qui me passionne.
Carlos
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Hasenmatt et Weissenstein
Premier sommet: Hasenmatt 1445m ; Second sommet: Weissenstein 1395m
Départ d’Im Holz (au Nord de Lommiswil, pas loin de Soleure) pour le Weissenstein en passant par Hasenmatt. En deux groupes bien séparés, restrictions Covid obligent jusqu’au lendemain, on chemine sur un sentier non balisé peu après une dalle marquée par les traces en diagonale de gros brachiosaures. Gorgés de soleil, de vue sur les rochers du Jura soleurois et sur les Alpes, d’odeurs de forêt on ne réalise pas que la journée passe comme un éclair, c’est déjà la redescente sur Oberdorf…. Un grand merci pour l’organisation parfaite à Marie-Claude, à Adrien coorganisateur et à Barbara qui a mené le second groupe. Véro.
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Bramois Vernamiège Nax
En ce beau jour ensoleillé du 1er juin nous voilà 10 randonneuses en partance pour le Valais.
De Bramois nous montons allègrement par les vignes jusqu'à l'Ermitage de Longeborgne, joli coin ou nous profitons de faire un arrêt boisson, de jolies fleurs embellissent ce petit jardin.
Nous continuons notre chemin à travers la forêt par un sentier assez raide de là nous rencontrons au hasard du parcours de jolis orchis et des trolles qui nous ravissent.
Au 2/3 de notre montée nous pique-niquons au frais sous les arbres. Après cette petite agape nous continuons notre grimpée jusqu'à Vernamiège à travers forêts et prairies sous un soleil radieux. A Vernamiège nous faisons une petite pause au resto du coin pour nous désaltérer et reprendre notre souffle. De là nous poursuivons notre chemin jusqu'à Nax avec un magnifique panorama sur nos Alpes toutes blanches de neige fraîche.
De Nax nous prenons le car postal pour le retour à Neuchâtel.
Merci à Jacqueline et à Doris pour cette belle journée.
Katy
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Les Gorges de la Borgne, géologie alpine
Poésie des cailloux par un géologue passionné.
De Bramois à Euseigne, nous avons pu observer l'évolution du paysage alpin sur environ 400 millions d'années.
Grâce à Manu, notre clubiste géologue et ses nombreuses explications passionnées, nous avons pu découvrir et apprendre à reconnaître de nouvelles roches et l’histoire de leurs apparitions (Gneiss, Micachiste, Cornieule, Quartzite, Gabbro, Serpentinite….). Ce serait être présompteux de dire qu’il ne sera pas nécessaire de remettre l’ouvrage sur le métier tant la matière est dense !
La randonnée surplombait les gorges de la Borgne par un magnifique sentier vallonné qui nous a amené aux sources d'eaux chaudes de Cambioula à côté de la rivière. Pique-nique, soleil et baignade (chaude ou froide) pour la pause de midi, on s'est régalé.
De là, nous sommes repartis direction Ossona empruntant un sentier panoramique avec une superbe vue sur les montagnes environnantes et les pyramides d’Euseigne. Moment de frissons en traversant la passerelle de la Grande Combe pour arriver jusqu’à la Luette. Dernières explications face aux magnifiques moraines, site aussi exceptionnel que les pyramides d'Euseigne.
Sans bistrot au village, nous avons continué jusqu'à Euseigne où nous avons mangé une glace pour célébrer cette belle journée.
Merci à Manu, notre poète des pierres et à Claudine, notre organisatrice qui nous a sauvé des eaux.
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