Les Courses > 2021
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Les Fiescherhörner (4049m et 4025m)

Rendez-vous était pris à 6h32 samedi 10 avril 2018 à la gare de Neuchâtel pour un week-end ski, dont le deuxième jour devait être consacré à l'ascension des Fischerhörner.Une fois le programme réévalué dans le train, la décision est prise d'attaquer directement les deux sommets le premier jour, afin de profiter d'une météo un peu plus clémente. Arrivé au Sphinx, la météo est plutôt flatteuse et nous nous engageons, tous très motivés, en direction de la Mönchhütte. Une fois arrivé à cette cabane, un épais brouillard s'installe autour de nous et nous commençons une descente d'équilibriste dans une belle neige poudreuse sans aucun repère visuel. Après quelques chutes rocambolesques, les cordées sont formées et l'ascension commence en direction du Gross-Fiescherhorn. La montée s'effectue en plein soleil et un membre du groupe commence à ne pas se sentir bien. L'heure tourne et les nuages cachent de plus en plus le sommet... Finalement, la décision est prise de descendre à la Konkordiahütte pour y passer la nuit. La première partie de la descente s'effectue dans une super neige poudreuse. Que de plaisir ! La suite de la descente s'effectue sans difficulté malgré le peu de visibilité, grâce aux très bonnes connaissances de nos deux chefs de course. Suite au pelage d'une carotte et à un petit casse-croûte, nous entamons la longue montée des escaliers menant à la cabane. Le lendemain, comme annoncé, la météo n'est clairement pas au rendez-vous. Ainsi, la décision est prise de rentrer directement via Lötschenlücke jusqu'à Blatten . La montée à Lötschenlücke s'effectue dans un épais brouillard. Ce dernier ne nous quittera malheureusement que vers la moitié de notre descente sur Blatten. En résumé, les sommets n'ont pas été atteints, mais la sortie a été marquée par un super esprit d'équipe et une très bonne ambiance !

Stéphanie B.


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Ski de randonné autour du Mont-Rose, avec guide

 

12-16 avril 2021



Organisatrice Suzanne Delhove



Guide Christelle Marceau + Aspirant guide Jérôme Henchoz



10 participants.



Le rêve convoité depuis 3 ans par Suzanne se réalise : un circuit à ski dans le massif du Mont Rose !



Jour 1 : 12 avril 21 : Rendez-vous à l’Hôtel City Garni à 17h30 à Zermatt où nous sommes chaleureusement accueillis et souper à La Taverne.



Jour 2 : 13 avril 21 : Les Dieux sont avec nous pour une météo resplendissante et 25 cm de neige fraîche. Nous sommes 10 participants motivés et enthousiastes au départ du télécabine pour le Petit Cervin où il fait -17degré avec un vent à 37km/h ! Nous supportons ce désagrément avec bravoure, contournons le Breithorn par l’Italie (au sud), petite montée ventée au Schwarztor. Le Schwärzegletscher nous offre une descente sublime et inoubliable ; la descente de l’année, dixit Christelle notre guide. Nous arrivons à la croisée des glacier Gornergletscher et Grenzgletscher que nous remontons sous un soleil généreux et agréablement réchauffant. Découverte de la fameuse cabane Monte Rosa dont le confort nous ravi. Bières en terrasse en admirant le Liskamm.



Marie-Claude et Suzanne



Jour 3 : 14 avril 21 : Le départ est annoncé à 7h de la cabane. D'une précision horlogère neuchâteloise, nous sommes effectivement partis à 7h00 dans la beauté de la lumière d’ambiance hiverale. Ce jour-là, le mercure annonce -23°C à 4000m. De ce fait, ce diable de froid nous accompagnera tout le long de la journée. Les crêtes qui nous entourent s'illuminent les unes après les autres dans un décor magnifique. Le Lyskam sur notre droite et la Pointe Dufour sur notre gauche, l'itinéraire est sur le papier logique à suivre mais ressemble plus à une partie de démineur dû aux crevasses. Nous mettons la corde rapidement sur le glacier car certains "ponts" sont menaçants. Bien nous en a pris, car juste devant nous, un membre d'un autre groupe est tombé dans une crevasse, heureusement sans conséquence hormis une belle frayeur. Après 5h30 d’effort (moyenne des deux cordées), nous arrivons sous la Ludwigshöhe qui culmine à 4342m. Ensuite, la descente est en excellente condition. Une fois que nous sommes arrivés à l'endroit critique du glacier, nous descendons encordés à 6 dans le but de rajouter un peu de challenge à cette partie. Peu après, l'arrivée à la cabane a été bien appréciée de tous après cette superbe journée.



Jérôme



Jour 4 : 15 avril 21 : Personne n'a mis de réveil ce matin, et les arrivées à la table du petit-déjeuner se font en ordre dispersé... Si le groupe de Jérôme est prêt au départ à 7h, celui de Christelle part un peu plus tard en raison d'affaires qui ont passé la nuit dehors et qu'il faut essayer de retrouver et surtout de dégeler au petit matin ! Comme la veille, il fait très froid et nous sommes contents de nous mettre en route pour nous réchauffer. Après une petite demi-heure de marche, nous nous arrêtons pour mettre les couteaux afin de gravir une pente plus raide. Nous sommes toujours à l'ombre et le froid mordant joue un mauvais tour à un des participants qui n'arrive plus à respirer ! Heureusement, le soleil arrive et nous pouvons poursuivre notre ascension gentiment. De tous les côtés, c'est un spectacle magnifique : des sommets qui surgissent de la brume, des séracs impressionnants. On se sent tout petits au milieu de cet univers grandiose ! Nous nous arrêtons vers 4000m au milieu d'un cirque de neige et de séracs, avec le Nordend à gauche et la Pointe Dufour à droite. Le soleil nous permet de faire une petite pause avant d'entamer une belle descente dans de la neige poudreuse, et toujours au milieu de paysages magnifiques. Nous sommes de retour à la cabane en début d'après-midi pour déguster les Bergführer-omelettes, croûtes au fromage et autres röstis. La dégradation du temps qui arrive juste après nous donne l'occasion de nous adonner sans remords à nos passe-temps de l'après-midi : sieste et jeux de cartes, avant un bon apéro concocté par Christelle notre guide.



Christelle Godat



Jour 5 : 16 avril 21 : Bien que le temps soit annoncé couvert, c’est plutôt dégagé sans trop de vent, ce qui n’est pas pour nous déplaire, même si les températures sont toujours aussi glaciales ! Ainsi, nous disons au revoir à la confortable Monte RosaHütte pour une traversée par le Stockhornpass et redescendre sur Zermatt (avec l’option Cima di Jazzi, si le temps le permet). Mais pour pouvoir passer sur le haut du Gornergletcher, un petit passage technique nous attendait avec cordes, câbles et pieux en métal. C’est ski sur le sac et encordés que nous franchissons ce passage, avec au moment de la bascule, une très jolie vue sur ce grand Gornergletcher. Le début de la progression sur le glacier se fait avec le soleil et sans vent, nous incitant à enlever des couches et nous laissant – faussement – croire que le reste de la journée sera très clément. Mais une fois au milieu du Glacier, le vent se met à souffler avec un froid mordant. Le sommet de la Cima di Jazzi est noyé dans un brouillard assez mystérieux, nous le laissons pour une autre fois. La descente se fait dans une neige dans l’ensemble plutôt bonne mais souvent irrégulière nécessitant d’être vigilant pour ne pas se faire avoir par les changements de consistance. Mais le paysage avec vue sur le Strahlhorn, le Rimpfischhorn, le Materhorn, le Weisshorn, l’Ober Gabelhorn, nous rappelle la chance que nous avons d’être là à skier au milieu de nulle part ! Que la Montagne est belle même si elle se mérite !



Iris



P.S. de l’organisatrice : un immense merci à toute l’équipe qui a permis de réaliser ce rêve ! Nadia, Marie-Claude, Iris, Christelle Godat, Nathalie, Nadine, Bertrand, Grégoire, Jean, Jérôme et tout particulièrment à ma fille cadette Christelle Marceau notre guide ! Un grand moment de ma vie !



Suzanne



 



 



 


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Gorge du Chauderon Blonay

Gorge du Chauderon Blonay

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Longue voie en Valais

Le retour du caillou.

Alors que la plupart de la section arpente encore les hauts sommets enneigés à chercher les dernières poudres immaculées, 2 membres étaient en manque notoire de toucher du caillou, de gneiss en l’occurence. En raison du vent, François propose naturellement des voies où le vent ne devait pas trop nous refroidir. C’est avec engouement, mais avec les doigts un peu refroidi par ce rocher qui n’a pas encore eu le temps de se rechauffer au soleil que nous nous lançons d’abord dans Dancing Rock aux Trappistes. Nos doigts lézardent (mais oui… le soleil réchauffe ce beau caillou) ensuite sur l’imposant dièdre de la voie Vaucher. 



Les bras – surtout les miens) étant détuits à la fin de cette voie Vaucher, nous nous sommes refait une santé avec le fromage de la Fromathèque. 



Merci François pour cette journée



Diego


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Les gorges de l'Orbe

Orbe

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De Frinvillier-Les Roches-Clédar de Pierrefeu-Nods

 

 



Frinvillier-Les Roches-Clédar de Pierrefeu-Nods, entre de jonquilles et grésils



« Fortes précipitations », « basses températures », « vent »…  Les prévisions pour cette journée de mercredi nous font craindre le pire, à nous les douze marcheuses du groupe des dames qui avons prévu de rallier Frinvillier à Nods via les crêtes du Jura bernois. C’est donc avec un plaisir non dissimulé que nous tombons doudounes et vestes de pluie à la vue du ciel radieux qui nous attend finalement en gare de Frinvillier vers 9h30.



D’ailleurs, l’effeuillage ainsi initié se poursuit au moment d’attaquer le sentier forestier qui côte dur à travers la forêt surplombant le village. « Ida, notre cheffe de course, aime bien commencer ses randonnées par des montées raides », me glisse malicieusement l’une des participantes. C’est que je ne connais pas encore les habitudes de nos guides, moi toute nouvelle membre du CAS-Neuchâtel. Je dois mettre le turbo pour suivre mes compagnes de route qui semblent crapahuter sans peine le long du chemin zigzagant entre les éboulis de roches calcaires recouvertes de mousses et les hêtres aux branches encore dégarnies. Ambiance magique, mais que le sol est sec ! Contrairement à nous, arbres et plantes auraient sans doute préféré une bonne averse afin de laisser exploser leurs tendres couleurs printanières.



Plus haut, la neige qui a fondu ces derniers jours a humidifié les sous-bois, permettant à un peu de verdure de se développer. Soudain, une odeur alléchante nous chatouille les narines. De l’ail des ours ! Il y en a partout ! La troupe s’arrête quelques instants pour une cueillette improvisée. Mais il ne faut pas s’attarder, le ciel s’assombrit et il nous reste du chemin !



Arrivées sur la crête, le chemin s’élargit pour se fondre dans les pâturages jonchés d’immenses nattes de jonquilles sauvages. Nous pressons le pas jusqu’à un mur de pierres sèches dominant les Près-d’Orvin à côté duquel nous nous installons pour pique-niquer. Mais à peine assises que la météo annoncée nous rattrape. Une pluie de grésils, semblables à des billes de polystyrène, nous tombe sur la tête. Pauvres jonquilles. Quoi que… Les belles semblent bien résister à ce bombardement en règle et leurs fleurs jaunes associées aux perles blanches qui tapissent rapidement le sol offrent un spectacle aussi beau qu’atypique. Pour nous, c’est malheureusement le moment de ressortir les pélerines et de vite engloutir nos sandwichs, car nous ne sommes qu’à mi-chemin. En route !



Nous marchons d’un bon bas sur la crête qui nous conduit au Clédar de Pierrefeu. Devant nous, se dresse Chasseral que nous ne prévoyons pas de rejoindre aujourd’hui. Arrivées aux Colisses du Haut, nous entamons notre descente sur Nods, encouragées par le soleil qui refait son apparition. Nous avons bouclé ces 20 km en moins de 5h30 et avalé près de 960 m de dénivelé positif et 630 de dénivelé négatif. Cela vaut bien une petite récompense à la boulangerie du Landeron avant de rentrer 



Merci à Ida Gumy et Christine Gretillat pour l’organisation et merci Mesdames pour cette première randonnée en votre agréable compagnie.



Christine Wuillemin