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Zeige Album

Schafarnisch en circuit avec le Märe

Schafarnisch et Märe – 13.01.2018

Quelle magnifique journée…

Il est 6h30 quand l’équipe commence à se déplacer en voiture jusqu'à Unter-Murenstöck, sous la responsabilité de notre chef de course Gilles Rougemont et Silvio Rota.

A 8h00, skis aux pieds, c’est l’ensemble du groupe qui commence la randonnée en direction du Scharfanisch, qui sera le 1er sommet de la journée.

La météo est magnifique, le ciel est bleu et il fait environ -3° ce matin.

Dès les 1ers mètres, nous constatons qu’un élément assez essentiel nous manque et nous sommes forcés de déchausser nos skis pour user nos semelles Vibram sur un sol herbeux et peu glissant.

Même les propriétaires des plus vielles lattes se plient à la règle car certains passages sont longs de plusieurs dizaines de mètres.

Cette opération sera répétée à quelques reprises jusqu'à environ 1300m d’altitude. Puis dès ce point, c’est la neige qui commence à prendre le dessus et nous progressons normalement.

L’ensemble du groupe marche sur une neige très dure, il a vraiment beaucoup plu dans la région suite à la dernière tempête Eleanor.

En observant la montagne, on remarque que la pluie à laissé ses traces. L’ensemble des couloirs est purgé, la neige à été très chargée en eau et c’est des dizaines d’avalanches de printemps qui nous entourent. On peut en conclure que…. pas de doutes, aujourd’hui on ne va pas en avoir en dessus des genoux !

Nous progressons en direction du col Chüarnisch, où certains d’entre nous mettent les couteaux dans des devers peu rassurants.

Puis du col, nous continuons notre ascension en direction du sommet du Schafarnisch par le versant Nord-Est. La neige est très dure mais de bonne qualité, l’adhérence est parfaite et porter ses skis est une très bonne alternative pour nous faire progresser rapidement vers le sommet.

Le 1er objectif étant réalisé, nous descendons la face Est (30°) puis itinéraire normal en direction de Vorderi Richisalp où nous prenons le temps de faire une pause sur la terrasse d’une Métairie d’été.

La descente est étonnamment bonne, le soleil a « assoupli » le manteau neigeux et c’est un plaisir de skier ces pentes dans une neige facile.

Il est environ 12h00 quand l’ensemble du groupe rechausse les spatules en direction du Märe. Le groupe progresse bien et c’est après environ 1h15 de marche que l’on y parvient.

Du sommet de Märe, on repère la descente qui va suivre afin de trouver l’itinéraire efficace pour éviter de marcher de longues minutes pour rejoindre nos voitures.

Une grande partie de la descente est orientée Nord et nous nous en rendons rapidement compte car la neige est très compacte et n’a pas dégelé de la journée.

Rapidement tu peux dire que… «si t’as pas fait tes carres… salut les quadriceps !!!»

Les derniers 150 mètres de dénivelé se font de tache en tache de neige pour arriver jusqu’au point de départ et retrouver les véhicules.

La fatigue nous rend plus téméraires que le matin et le déchaussage des skis devient dans certains cas très peu utile à notre goût.

Pour clôturer cette belle journée, nous improvisons un traditionnel débriefing autour d’une bonne mousse, puis un retour jusqu'à Neuchâtel.

La journée à été magnifique et bien organisée par notre chef de course, que je profite de remercier.

Un grand merci à tous, vive la montagne et le CAS.

Jonas Frei

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Sommet en Gruyère

Sur une idée originale de faire un sommet en Gruyère, nos organisateurs ont su s'adapter aux conditions et nous proposer le Monts Telliers à la place. Ce fut un excellent choix puisque nous avons trouvé une neige de très bonne qualité. Partis de Bourg-St-Pierre, nous sommes montés par la variante dite "de droite" afin d'éviter l'interminable faux plat de la version de base. Le temps de s'émerveiller devant l'incroyable panorama du sommet et nous plongeons dans la descente (par l'itinéraire "de base") à la recherche d'un endroit [un peu] à l’abri du vent pour pic niquer. Le reste de la descente finira de ravir nos lattes jusqu'au parking. Merci pour l'organisation et à tous pour la bonne humeur !


Sylvian Braibant

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Sortie fondue : Tête-de-Ran depuis la Corbatière

Compte rendu par la nouvelle-venue.

D’avance, pardon pour ce qui va suivre.



Esprits sensibles et psychorigides s’abstenir.



 



Départ à 13h01 du téleski de la Corbatière, 



L’Équipe détendue et sympathique fait ses derniers réglages. Deux énergumènes bizarres font leur apparition à la dernière minute.



Ski clippés, crème solaire sur le nez, soleil chauffant et bleu ciel à foison. Le moral mord à l’hameçon.



C’est parti.



Baptême pour la cheffe de course!



Et son assistante...



Un duo sexy et sérieux. Check des DVA donc.



La classe passe sans soucis, sauf pour l’énergumène J. qui est recalé.



Son rattrapage est accepté de justesse.



On se met en glisse.



Traversée tranquille du champ montant vers le goulet d’étranglement de la Roche-aux-Crocs.



Deux skieurs descendent à notre rencontre en agitant les batons. Les parents de la cheffe. On les voyait descendre lentement, très lentement, sur la piste en face de nous. (Bizarre?)



Ils ont le sourire. On tchatche en bref. Ils nous offrent des chips et des pantoufles. On se sent à la maison.



Nous continuons.



L’arrivée à la buvette de la Roche-aux-Crocs se fait sur une route où des caillous fleurissent à même le sol. Des sortes de crocus du printemps, mais durs.



Démarches félines et attentives sont de mise. Marcher sur des oeufs, ça s’appelle? Même les hommes savent y faire.



Nous arrivons vers la rivière. Le crux de la course. Déchaussage efficace. Le courant est fort. Nous nous encordons, par prudence. Chacun traverse, tout se passe bien. On sort les bouteilles de champagne pour fêter ça.



Bon faut pas non-plus croire tout ce que les gens écrivent comme compte-rendus.



Après la rivière, virée à droite, direction le Mont-Dar



Les discussions et le rythme vont bon train. 



Progressivement une division avant-arrière des wagons humains se fait



Le soleil chauffe.



L’arrière-train se dénude et J en profite pour prendre des photos. De l’avant-train surtout! Faut arrêter d’avoir l’esprit mal tourné.



On blague, on fait des signes, et plus haut finalement, le train se reforme en chenille continue. Tout le monde semble se délecter de cette escapade simple et belle, ou l’on peut laisser l'esprit se perdre, dans les bras du ciel pur.



Petite pause en haut de la butte, en contrebas Des Neigeux. Thé et détente.



C’est reparti pour la Face Nord de Tête de Ran. Le vent rafraîchit les idées et les épaules dénudées.



On avance. On atteint le chemin de la Merde. Tout d’un coup, surgissent 3 individus mâles avec des mikados comme skis tellement ils sont fins. Et des quadriceps géants. Des Darius Colognus en devenir.



On continue. Là, un arbre somptueusement symétrique et rond, recouvert de givre. Au soleil, la vision est presque irréelle.



Nous progressons encore dans un dernier champs et rejoignons le dernier bout de route (à l’ombre), qui nous mènera à Tête-de-Ran.



Tout le monde va bien.



Passage au dessus du parking, et montée sur la route en direction du somme. Sur la droite, en contre-jour des sapins, vêtus d’une brume invisible, érigés dans le bleu du ciel. Le soleil marquent leurs pourtours par ses rayons de velour.



Encore 30m. Et on dépaute.



Certains sont efficaces car leurs peaux ne collent pas. D’autre le sont par habitude. D’autres encore se demandent si on va aller au sommet.



Les uns blaguent. les autres boivent (du thé, on est à sec de champagne). C’est bon ça y est. 



Face SE. Première descente. 



La cheffe



en tête



de rang.



La neige est magique. Le fond dur comme il faut pour, que les carres puissent répondre aux impulsions qu’on leur envoie dans le crâne!



Et dessus, un nuage de givre, pour faire de tout ça un moelleux agréable. Miam.



Slaloms entre les petits arbustes, petites chorégraphies du bassin et des jambes.



Des S à l’infini sur la feuille blanche de la pente. Trop bon.



La fin, un peu beaucoup gelé (vu la course du jour précédent m’explique J.). On s’arrête avant la fin.



Tout le monde va bien.



Repautage n°1 et CAKE de l’assistante de course. Une explosion de bonne humeur sur les papilles.



On parle de quoi? Je sais plus. Mais on est bien.



Ensuite, on remonte. Les deux énergumènes partent en tête, épris par des discussions sur la fabrication du papier en Russie. (Et là, vous pouvez me croire, pour une fois.)



Un, puis 2 bequêts. Le deuxième, sous le téléski, est vraiment raide. Yen a qui tirent droit au milieu, par inconscience, ou par ras-le-bol. D’autres, plus sages, font des spectaculaires conversions en continu.



Vu d’en bas, on se croirait face à ses jouets en bois, où on pose la bille tout en haut dans des rails, et elle descend en zig-zag parfait.



Ben là, c’est pareil, sauf qu’on monte. Faut suivre.



Au final, on sue un peu, on est content!



Et on revient au point de départ de la descente. Là, un bref débat a lieu.



L’esprit du CAS est si puissant que le groupe le ressent et se soumet sagement à sa volonté. 



Nous partons pour le dernier bout, conquérir le sommet de la Tête.



En haut, c’est si beau. Mais il fait frais. Et la tête est chauve face N. Donc on redescendra sur nos pas.



Après quelques selfies, le narcissisme du groupe est à son paroxysme.



Un deuxième débat s'enflamme, pour savoir si on garde les colles ou pas.



On les enlève. L'énergumène C. ayant oublié ses gants, la cheffe fait preuve une nouvelle fois d'un sang froid hors normes et d'une intelligence rare. Elle sort de son sac une paire de gants magiques, à 2 doigts (+pouce), semblables à ces chaussettes japonaises tabi, idéales pour mes tongs.



Bref.



On descend la route qui tourbillonne autour de la Tête vers le bas. On repasse le parking.



Là, deux groupes se forment: les têtes brûlées qui feront du Skating pour traverser la plaine en direction de la dernière descente, et ceux qui pratiqueront le maniement de la peau.



Pratique de méditation très répandue en Ouzbekistan d'ailleurs.



Les sprinteuses partent les premières, profitant des fondeurs pour s'engouffrer dans l'aspiration de leur vitesse incroyable.



Les autres marchottent.



Après quelques poussées finales nécessaires, les sprinteuses atteignent le pic du téléski de la Roche-aux-Crocs.



Elles jouent aux échecs, vont chercher le journal et se regardent un bon petit film.



Les autres arrivent avec l'apéro.



S'ensuit une bataille fort attendue entre la cheffe et l'individu J., qui a continuellement semblé la provoquer, dans l'espoir de gagner le Ran de mâle aplha...



Mais la cheffe est vive et ne se laisse pas surprendre très longtemps!



Privée de l'un de ses bâtons, elle lui court après et finit par le mettre à terre grâce à sa force centripète.



Ni une ni deux, elle lui pique ses bâtons et le malheureux ne peut que se laisser traîner à terre dans un dernier espoir de resister.



Parallèlement, deux autres individus femelles se rallient à la cheffe et piquent les skis de J.



Ce qui l'obligera à s'avouer vaincu et descendre à pieds pour revenir dans le peloton.



Ainsi réunis, la meute entame la dernière descente.



L'assistante part en tête avec 3 individus, le deuxième wagon suit.



La neige n'est pas bonne du tout. Carton de taule en vaguelettes. Ouch.



Un membre du deuxième wagon chute de manière inattendue. On se regroupe. Rien de cassé. Juste des lunettes doubles verres séparables remplis de neige. Faute de gants, l'individu C. sort de sa poche un tissus spécial pour essuyer les verres. Ce geste fait sensation. On en oublie le groupe en contrebas, qui attend à l'ombre.



On repart pour les rejoindre.



Le carton est passé à du béton complètement inskiable.



On se rappelle des parents de la cheffe et de leur lenteur. On comprends.



On descend en hurlant, en chantant, en vomissant ou juste normalement! Hooo! Ça va pas bien, là-dedans votre tête!



Bref. C’était pas une descente coon.



La pente raide de la Roche nous a filé les Crocs (haha arrêtez. C'est trop.)



On passe la buvette, petit saut, et revoilà la route avec les crocus. Ça freine sec par moments, on sent les larmes monter, tellement on a mal pour nos spatules.



Retour au premier champs de la Corba. Coucher de soleil apaisant. On fait une dernière poussée et on se course jusqu'à la voiture.



On arrive.



Ça y est. On est contents.



On pleure. On se felicite. On prend des selfies. On range les skis.



On se réjouit de la fondue et du thé.



L'individu C. s'en va pour un autre canton, on sembrasse.



C'était vraiment une super journée.



Merci.



À la prochaine....


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Initiation Ski randonnée / Pratique

Samedi 13 janvier 2018, 8h30. Le cours d’initiation au ski de randonnée débute. Rendez-vous au Restaurant du cercle de la voile de Neuchâtel.

Laurent, un des chefs de course pour ce week-end, vide son sac pour nous présenter le matériel qu’il prend lors d’une course. Pelle, sonde, dva sont essentiels face au risque d’avalanche. Mais un autre inconvénient peut nous guetter lors de longes sorties en montagne : le froid. S’ajoutent donc à la liste un deuxième t-shirt de rechange, une deuxième paire de gants et une veste goretex pour le sommet.



L’introduction et les cafés terminés, direction la piste de ski les Bugnenets au Chasseral. Une fois le matériel de ski présenté, nous nous séparons en trois groupes qui seront menés par Laurent, Gilles et  Christian. Lors de la montée vers le sommet, les chefs de groupes nous présentent les différentes techniques de la peau de phoque.



Arrivés au sommet, nous enlevons les peaux et profitons de la magnifique vue sur l’antenne du Chasseral et le reste du Jura. Le temps est magnifique. La descente, entre les sapins, se déroule sur une neige relativement gelée, mais le plaisir est à son maximum.



Dimanche 14 janvier 2018, 9h00. C’est la montée vers le pic Chaussy que les chefs de courses ont choisi pour notre course d’initiant : 900 m de dénivelé, estimés à 3-4 heures de montée.



La montée débute tranquillement sur une ancienne piste de ski. Après 300 mètres de montée, nous atteignons un plateau dominé par un lac. Petit répis avant de reprendre la montée. Les derniers 200 mètres sont difficiles. La neige est gelée, nous devons utiliser les couteaux. La fatigue se fait fortement sentir pour les débutants, le rythme est ralenti. Heureusement que nos chefs de courses sont présents pour nous encourager et nous aider.



Arrivés sur un sommet, il ne reste qu’une petite crête à suivre pour terminer la course. Toutefois, une chute à la descente pourrait être dangereuse, nous restons donc raisonnables et nous arrêtons là. La vue magnifique sur les Alpes, les Diablerets et Glacier 3000, nous fait oublier la peur du ravin et, surtout, que les derniers mètres difficiles et glacés doivent êtres maintenant redescendus. Ce n’est pas sans peur que le début de la descente est faite. Les chefs de courses sont d’un soutien exemplaire. Après ce moment difficile, nous découvrons des conditions de neige exceptionnelles.



Bien fatigués, mais la tête remplie de magnifiques moments, le week-end d’initiation se termine. Nous sommes particulièrement reconnaissants à nos chefs de courses qui se sont montrés très patients et nous ont transmis leur savoir et leur passion de la randonnée à ski. C’est une expérience magnifique que je recommande à tout le monde. 



 



Aurélie Terrier



  


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Cours de ski de fond, skating 2/4

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Ma à ski - Haute Combe

Vu la tempête, remplacé par:

Mardi à ski au Chasseron, le 16 janvier 2018



Pour ce mardi à ski, Heinz devait nous emmener à Haute Combe, mais vu la météo exécrable, il nous a gentiment proposé le Chasseron comme alternative (en espérant certainement ne pas trouver d’amateurs !).



Sur les 10 personnes inscrites, ce sont 3 vaillantes skieuses : Christelle, Noëlle-Christine et moi qui embarquons avec Heinz en direction des Rasses. A l’arrivée, il pleut à verse et un petit café au majestueux « Grand Hôtel » s’impose. Ainsi revigorés, nous entamons la montée dans la forêt sous la pluie, qui se transforme petit à petit en neige mouillée.



Au sortir de la forêt, ce sont les bourrasques qui nous accueillent et manquent de nous renverser. Nous suivons les piquets rouges dans le brouillard jusqu’au restaurant (fermé !) où flotte une drapeau suisse au bout d’un mât qui plie dangereusement. Après quelques gorgées de thé, nous entamons la descente dans un vent à décorner les bœufs.



Enfin à l’abri de la forêt, nous slalomons entre les sapins, guidés par Christelle et rejoignons la voiture, sains et saufs mais trempés !



Comme quoi il n’y a pas besoin d’aller au bout du monde pour trouver des conditions extrêmes, mais on a bien rigolé ! Merci Heinz !



Judith