Les Courses > 2018
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LUNDI-X - Sortie VTT

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Euseigne La Luette en boucle

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Sardaigne: Selvagio Blu et grimpe

Vendredi 12, 11:00, la voiture est enfin chargée et peut amorcer son départ en direction du port de Gênes avec à son bord Vincent, Philippe, Christelle et Anne-Laure. A notre grande surprise, nous croisons Eric Maillard avec sa femme Mélanie et leur fille Maé sur la même aire d’autoroute juste avant d’arriver sur Gêne. Nous embarquerons sur le même ferry en début de soirée. Belle ambiance sur fond de vin et limoncello avant de partir à la recherche du meilleur spot pour bivouaquer.

Samedi 13, nous arrivons au camping de Cala Gonone et retrouvons Christine et Pierre, arrivés quelques jours plus tôt. Le trek du Selvaggio Blu s’organise. A cause d’une météo trop incertaine, nous nous décidons de ne faire que 2 étapes sur les 4 initialement prévues.



Dimanche 14, premier jour du trek, nous embarquons tous les 6 dans le bateau du pêcheur Paolo. Nous cachons notre ravitaillement du soir sur la plage de Biriola avant de se faire déposer plus au sud à Bocca Modaluru. Nous démarrons notre trek sous le soleil et la bonne humeur. Les paysages sont toujours aussi beaux. Après plusieurs heures de marche et quelques descentes en rappel, nous arrivons à Cala Biriola. Nous retrouvons notre ravitaillement caché le matin-même. La soirée s’annonce orageuse. Finalement, ce n’est que vers 4h du matin qu’une averse sérieuse nous tombe dessus. Heureusement, elle n’aura durée que quelques minutes



Lundi 15, réveil humide sur la plage de Biriola.

A cause de notre départ tardif, nous ferons cette étape d’une traite jusqu’à Cala Sisine afin d’arriver à l’heure pour le bateau du retour. Nous aurons marché 12 kilomètres en moins de 6 heures, effectués 5 belles descentes en rappel et vu de magnifiques paysages. L’embarquement perilleux sur le bâteau de Paolo restera marqué dans nos esprits, tout comme la tongue rose à Christelle flottant sur les vagues de Cala Sisine.



Mardi 16, le soleil perce quand même les nuages malgré une météo annoncée mauvaise. Nous en profitons pour aller faire quelques moulinettes à Buchi Arta.



Mercredi 17, Vincent quitte le groupe pour la Suisse durant les 36 prochaines heures. Pendant ce temps, nous nous organisons pour une randonnée jusqu’à Cala Fuili où nous remontrons les gorges sur quelques kilomètres.

Nous découvrons alors des voies de grimpe, bien à l’ombre mais aussi très humides.



Jeudi 18, le groupe se sépare.

Christine et Pierre partent en randonnée vers le nord, pendant qu’Anne-Laure s’engage pour plusieurs heures de course à pieds. Christelle et Philippe se baladent dans les alentours. Nous retrouverons Vincent dans l’après-midi. A peine arrivé qu’il repart avec Pierre pour profiter d’aller grimper dans les gorges de Cala Fuili.



Vendredi 19, tout le monde quitte le camping à 8h en prévision de faire des longues voies à Surtana, excepté Anne-Laure qui reste au bungalow à cause d’une douleur à la jambe, la course à pieds de la veille n’étant pas innocente. Christelle et Philippe reviennent au camping en fin de matinée, le mauvais temps les aura fait renoncer à Surtana. Vers 13h, Vincent, Christine et Pierre sont de retour au camp de base après avoir visité Tiscali, la météo étant vraiment trop mauvaise pour grimper à l’intérieur des terres. Dans l’après-midi, Vincent, Pierre et Anne-Laure iront grimper dans les gorges de Cala Fuili pendant que Christine et Christelle profitent de la plage.



Samedi 20, dernier jour sarde, nous quittons le camping vers 10h. Après avoir fait les dernières emplettes, nous nous séparons en 2 groupes. La météo étant cette fois-ci favorable, Christelle, Christine et Philippe peuvent enfin prendre le bateau pour aller visiter la grotte del Bue Marino, près de Cala Luna. Vincent, Pierre et Anne-Laure prennent la direction de Dorgali pour aller faire quelques voies.

Nous nous retrouverons tous à Dorgali en fin de journée pour prendre la route d’Olbia où le bateau nous attend pour nous ramener à Gêne.



Dimanche 21, nous débarquons séparément du bâteau pour prendre la route du retour. L’automne nous offre un paysage splendide à notre arrivée dans la vallée d’Aoste. Nous en profitons pour nous arrêter manger un dernier met italien sur une terrasse au soleil.



Les vacances terminées, nous laissons derrière nous cette belle Sardaigne qui nous aura laissé d’excellents souvenirs en belle compagnie. Un grand merci à Vincent pour l’organisation de cette magnifique course, à Philippe pour son monopoly, à Christelle pour sa bonne humeur, aux Grellet pour leur motivation et leur enthousiasme, à moi-même pour le récit et mes délires GoPro.



Anne-Laure


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De Moutier à Gansbrunnen par les échelles de Grait

Départ de Neuchâtel à 8h30, cool ! Plein soleil, billets dégriffés ! C’est déjà un bon début ! Après 930 m de montée à travers une belle forêt aux couleurs d’automne, nous arrivons au passage tant attendu des échelles qui finalement seront des escaliers et qui nous mènent sur la crête. Nous pique-niquons en compagnie d’une nouvelle mascotte : un cochon laineux très pacifique qui se promène en toute liberté. Au retour un petit arrêt s’impose au Oberdörferberg, malgré le jour de fermeture nous sommes accueillies avec un grand sourire et dégustons un bon cidre bien mérité. Une belle descente où nous brassons des feuilles mortes nous ramène à la gare de Gänsbrunnen. Ce fut une magnifique journée d’automne ! Merci Christine ! Les heureuses participantes

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Dent de Broc en boucle

Immanquablement, dès que j’approche de Gruyère, mon regard est happé par une montagne en forme d’Halfpipe que j’imagine rider à ski. Cette rampe brute est bordée à gauche par la dent de Broc, à droite par celle de Chamois. Aujourd’hui je vais enfin en connaître la pente et je m’en réjouis.

Mais il est trop tôt pour sortir les skis ; c’est à pied que Claudine mène cette randonnée secondée par l’expérimenté Albertino. Précaution oblige, car la course est un T3 avec petit passage en T4! Promis Claudine, nous ne ferons pas de figures acrobatiques !



Nous laissons les voitures à la chapelle des Marches et nous dirigeons vers ledit Pont qui branle pour commencer nos 1200m de dénivelé en foulant les feuilles roussies fraîchement tombées. Le chemin forestier est raide puis serpente progressivement à découvert dans la combe. Les animaux sauvages se font discrets car les chasseurs, eux, sont bien là… Nous apercevons la croix sommitale de la dent de Broc que nous atteindrons pour le pique-nique. Nous passons d’abord au col des Combes puis nous engageons sur le tracé bleu-blanc pour une varappe facile apéritive sous l’œil vigilant de notre cheffe de course. Après quelques pas sur la crête nous touchons au but (1828m) sans casse ni stress. Le lieu doit être réputé car nous y croisons d’autres membres de la section neuchâteloise. La vue et le temps sont splendides, les collègues magnifiques. On devine d’un côté les Gastlosen, les dents de Ruth et Savigny, de l’autre le Moléson et la Vudalla, et entre ces sommets Brenleire et Folliéran.



Le pique-nique peut s’étirer, on ne se lasse pas.



La désescalade des premiers mètres cède la place à une descente raide le long de la roche pour trouver l’encoche à 1634m qui nous ouvre le chemin vers les grosses Ciernes, les Plains et Broc. Les pierres roulent sous nos pieds les cuisses travaillent sec pour maîtriser notre vitesse. C’est un très bon exercice de préparation à la saison hivernale. Nous contournons un dôme en béton blanchi qui dans le contexte nous évoque une mini-colline enneigée. Personne ne part en freestyle, nous restons bien sur le sentier et respectons mère Nature.



La journée finissant, les couleurs d’automne s’associent à la brume environnante et nous offrent en guise d’adieu des perspectives d’une beauté surnaturelle sur le château de Gruyère. A l’arrivée nous partageons le verre de l’amitié dans un cadre divin… Serait-ce parce qu’une chapelle et des sœurs y sont installées ?



Un grand merci à Claudine pour l’organisation de cette course et à Albertino pour son soutien. Toutes les Dames en redemandent.



 



Nathalie Veber


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Val D'Aoste

Le 19 octobre 2018 après une jolie balade dans le Val d’Aoste, nous étions tranquillement en train de boire notre 2ème Spritz, quand nous nous sommes inquiétées de savoir quand arriveraient enfin nos camarades du week-end. En fait, ils étaient déjà en train de boire l’apéro à l’auberge de la Juventu à Verrès… peu soucieux de nous informer de leur arrivée.

Très heureux de nous retrouver, nous partageons un repas « intéressant » et peu calorifique. La bière, le vin, le génépi et le limoncello aidant (ou pas, un certain ayant décidé de prolonger son jeûne jusqu’à fin octobre), c’est fort « joyeux » que nous avons rejoint nos lits.



 



Après un petit-déjeuner réparateur, nous avons entamé la voie Tommy du Mont Chavatton. Les cordées étaient composées des 2 vieux… oups… des 2 expérimentés John et Manu (nos chefs de course), des 2 jeunes fougueux Jonas et Gilles, ainsi que de nous-mêmes, histoire de mettre une touche de délicatesse dans ce groupe rempli de testostérone.



14 longueurs et pas loin de 7 heures plus tard, c’est exténués que nous arrivons au sommet, mais heureux d’avoir affronter certaines passages plus exigeants qu’annoncés par le topo. Un pique-nique sous le soleil du Val d’Aoste et nous repartons pour la marche de retour et une généreuse cueillette de châtaignes, que nous mangerons pour l’apéro. Pascal, ayant bravé à vélo une longue route et le Col du Grand-St-Bernard, nous rejoins pour la soirée, avant de repartir en sens inverse le lendemain.



 



Le dimanche, c’est dans le secteur Il Paretone à Arnad que nous attaquons la voie Lo Dzerby, moins exigeante que celle de la veille, mais quand même 13 longueurs. Nous reprenons nos forces au sommet pour pouvoir rester concentrés dans la descente, où les cordes et échelles sont bien utiles. Après un dernier apéro tous ensemble, la voiture des hommes reprend la route direction Neuchâtel, alors que nous continuous notre route vers le Sud, pour une semaine de vacances… en nous promettant qu’on n’y ferait aucune voie en dalle.



 



Merci à toute l’équipe pour ces moments de partage, de rire et d’émotion que nous nous réjouissons de revivre avec vous !



 



Vanessa et Joëlle