2018-01-09-mieux-grimper-les-mardis-soirs

Bunderspitz (2546 m)

Les virus et les cambrioleurs étant très actifs en janvier, seuls cinq clubistes se présentent au rendez-vous de départ. Cela nous permet de ne prendre qu’une voiture, qui nous mène à bon port près d’Adelboden, malgré l’absence d’indication de la température extérieure sur le tableau de bort ! Merci à Sam qui, en plus d’être notre chef de course, est également notre chauffeur. 

Le peu de neige nous fait démarrer à 1355 m, c’est à dire un peu plus haut qu’initialement prévu. Nous commençons par une partie de labyrinthe entre les taches de neige et les passages de barbelés, puis apprécions la montée régulière avec un ciel suffisemment clément pour nous permettre de profiter du paysage. Peu après une pause près d’un beau chalet d’alpage, la pente raidit un peu et la sous-signée tâte de la glace avec le menton, puis un autre participant fait une descente involontaire sur la même plaque. C’est là que nous mettons les couteaux, ansi que quelques distances entre nous. Le brouillard se mêle de la partie sans pour autant nous décourager. Il joue cependant un sale tour à l’un de nous qui fait une chute spectaculaire – mais heureusement sans gravité – en bas d’une corniche qu’il n’avait pas vue. Une centaine de mètres sous le sommet nous avons la chance d’observer un lagopède alpin. Le plaisir de cette rencontre n’est manifestement pas réciproque car il s’éloigne en protestant bruyemment. 

Une fenêtre s’ouvre dans les nuages, nous permettant d’apprécier la vue pendant quelques minutes au sommet, puis le brouillard se referme sur nous Ajoutez à cela une alternance de plaques gelées et de bonne neige et cela donne une première moitié de descente on ne peut moins fluide. Cela s’améliore plus bas, tant au niveau de la visibilité que de la qualité de la neige. 

Nous temnions comme nous avons commencé: en ne comtant pas les chaussages- déchaussages de ski, mais dans la bonne humeur. Un grand merci et bravo à Sam pour cette première crouse qu’il organisait en tant que chef de course, et merci aussi à Patrick, Silvio et Gérald. 

Christine

Fiescheralp Riederalp

La course prévue de Fiescheralp à Riederalp a dû être supprimée à cause des conditions météorologiques. Elle a été remplacée par une randonnée de Loèche à Sierre.

2018-01-12-vas-rengghorn

Initiation Ski randonnée / Théorie - Pratique

Pra de Cray

Départ d'Auvernier aux environs de 7h00 tout le monde ne se connaît pas encore et la bonne humeur est au rendez-vous. Nous partons en direction de Torgon où bien que valaisan, le café du village n'est pas encore ouvert à 8h00 (étonnant tout de même rirons certains). Une fois les voitures parquées, les skis aux pieds, nous montons à un rythme bon enfant et faisons connaissance en randonnant. Une fois sortis de la forêt nous devons redescendre un bout et passer sur un reste d'avalanche, tout se passe bien, l'encadrement est au top. Nous continuons de monter et faisons une petite halte afin de boire et manger un petit peu. Nous grimpons sous un ciel bleu et profitons de ce magnifique paysage. Arrivés à quelques mètres du sommet, nous déchaussons nos skis afin de faire un court portage, les moins peureux encouragent et aident les plus frileux. Nous faisons une pause pic-nic au sommet échangeons rires et nourriture après avoir enlevé nos peaux. Nous descendons un couloir pour arriver en dessus d'un lac gelé où une des participantes chute et perd un de ses skis. Ce dernier, certainement triste d'arrêter cette belle descente, a décidé d'aller goûter de la poudreuse et s'arrête au milieu du lac. Notre groupe étant composé, entre autre, d'une secouriste expérimentée, elle se lance à la quête du ski, en se glissant sur le ventre, et non pas sans grâce, sur le lac afin de récupérer le ski. Tous attentifs que nous étions, c'est avec une ovation que nous gratifions notre championne du secourisme lorsque nous l'apercevons triomphante le ski à la main. Dans toute cette agitation, notre skieuse malchanceuse n'avait mentionné que brièvement qu'elle souffrait du pouce gauche sur lequel elle était tombée. Dans l'équipe de choc, il y a en plus de notre secouriste : un médecin et 2 infirmières ! Ces derniers s'occupe de notre skieuse qui souffre finalement bien plus que prévu et elle fini le bras en écharpe. Nos chefs de course décident alors de prendre un couloir afin d'arriver au col plus facilement. La montée n'a pas été sans peine, notre blessée souffre mais monte brillamment ce couloir alors qu'elle n'a qu'une main pour s'aider et est assistée et encouragée par tous. Nous arrivons en haut du col, heureux et triomphant en félicitant notre rescapée qui ne se plaint toujours pas. La descente a été belle sur la première partie puis très cartonneuse. Nous rejoignons nos voitures heureux et des souvenirs plein la tête en remerciant chacun pour cette bonne ambiance et nos chefs pour l'organisation de cette course fantastique. Nous retenons également que nous ne pouvions pas être mieux entourés avec : une secouriste, un médecin, 2 infirmières, 2 chefs de courses et une équipe d'enfer !

Sophie