Les Courses > 2018
1 ] [ 2 ] [ 3 ] [ 4 ] [ 5 ] [ 6 ] [ 7 ] [ 8 ] [ 9 ] [ 10 ] [ 11 ] [ 12 ] [ 13 ] [ 14 ] [ 15 ] [ 16 ] [ 17 ] [ 18 ] [ 19 ] [ 20 ] [ 21 ] [ 22 ] [ 23 ] [ 24 ] [ 25 ] [ 26 ] [ 27 ] [ 28 ] [ 29 ] [ 30 ] [ 31 ] [ 32 ] [ 33 ] [ 34 ] [ 35 ] [ 36 ] [ 37 ] [ 38 ] [ 39 ] [ 40 ] [ 41 ] [ 42 ] [ 43 ] [ 44 ] [ 45 ] [ 46 ] [ 47 ] [ 48 ] [ 49 ]

Zeige Album

D’Arpitettaz à Tracuit par le col de Milon

En cours

Zeige Album

Petite Dent de Veisivi (3183m)

Veisivi/Grimpe au Gastlosen

Changement de destination. Nous allons grimper au Gastlosen dans une partie de ce massif que je ne connais pas. La Jumelle, 3ème Pucelle, les voies Arête Sud-Ouest et Aïsha toutes deux cotées 5b obligatoires. Personnellement, j’aime les Gastlosen, c’est un endroit spécial. En fin de journée, c’est cette belle lumière dorée qui nous accompagnera sur le chemin du retour.



Vincent


Zeige Album

Pigne de la Lé

ALFA 25 et 26 août 2018 : Sortie à la Cabane de Moiry et Pigne de la Lé

Après avoir fait connaissance avec un sympathique jeu de prénoms sur le parking au bout du lac de Moiry, nous avons démarré notre marche à 11h30 dans le brouillard, laissant entrevoir quelques instants le beau glacier de Moiry.



La pluie nous a dissuadé de s’arrêter pour le pique-nique en chemin.



Contents d’atteindre la belle cabane de Moiry, nous avons passé un chouette après-midi et soirée au sec et au chaud, à faire des jeux.



Dimanche matin, nous nous levons sous un ciel sans nuage… quelle belle surprise de découvrir ce magnifique panorama !



Nous partons à 7h30 pour atteindre le Col de la Lé à 9h15.



Les plus courageux ont escaladé l’arrête, pour atteindre le Pigne de la Lé (3396m) et redescendre par le glacier. C’était une première expérience sur glacier pour plusieurs enfants âgés de 8 à 11 ans, qui ont beaucoup apprécié et se sont si bien débrouillés !



De retour à la cabane de Moiry vers 15h30 pour une pause bien méritée, nous avons enchaîné avec la descente jusqu’aux voitures.



Merci l’équipe d’organisateurs de l’ALFA ! Vous nous avez organisé une très belle sortie !



Alexandra


Zeige Album

Weissmies (4023m) Arête sud-est

Nous partîmes 500 mais par un prompt renfort nous nous vîmes… bon non en fait nous étions 8 : Jean-Michel et Christelle, chefs de course ; Christine, Maryline et Thérèse, avec quelques rando alpine à leur actif, puis Janine, Victor et moi (Cécile), pour notre premier « 4000 » ! Excité comme des tiques du bord du Doubs à la vue des mollets découverts des randonneurs, nous nous lançons plein d’entrain, courant après notre tain. 2 trains puis 2 bus d’ailleurs. (Départ Neuchâtel, arrivée Saas-Almagell Post).

La grisaille de ce premier jour, comme une humide épée de Damoclès, nous pousse à marcher d’un pas régulier sans trop de pause et c’est assez surpris que nous apercevons la cabane d’Allmegeller sortir du brouillard. A son entrée, un échafaud éveille l’imagination de Christine et Maryline, qui y voient une guillotine… Ambiance ! 😃



Après un bon vin chaud, thé chaud, nous nous lançons dans la révision des manips de corde. Jean-Michel, motivé nous propose de faire un N de 30m, dans un couloir de 5m, Christelle, avec son sens des proportions, ne semble pas très emballée ^^ Au final, ces révisions nous sont très utiles, bien plus sympa de se poser ces questions au chaud, que dans le froid du lendemain. Repas comme des ptits vieux à l’hôpital, à 17h45 (Victor a l’impression d’être au boulot : une piqûre et au lit !), avec les 2 bouteilles de rouge en sus (pour se réchauffer bien sûr). A la fin du repas, l’appel retentit : « on se fait un pti chibre ? » Pour les deux frouzes que nous sommes, une frousse s’installe… Après explication, il ne s’agit pas d’une partie de jambes en l’air à 3000m mais bien d’un jeu de cartes ! qui nous occupe jusqu’à l’heure du coucher.



Durant la nuit, le vent souffle sur la cabane, faisant vibrer les cloisons (si ,si je vous assure !). Au matin, enfin 4h40, c’est avec la marque des draps encore sur le visage que nous attaquons le petit dej’. « Caleçon long, or not caleçon long ? », cette interrogation est dans toutes les bouches au moment de l’équipement. Départ à la frontale, sous la presque pleine lune, direction le Zwischbergenpass que nous atteignons pile pour voir le lever du soleil, face à nous. Si hier le temps était couvert, cette journée s’annonce très ensoleillé. Pause photo (« Janine, prend des photos, mais bon dépêche car il fait froid ! »), on admire les lumières sur les 4000 autour de nous. Nous laissons le mont Stroumpf (dixit Michel, mais on a des doutes) derrière nous et attaquons l’arête. D’abord libres, puis encordés quand celle-ci se verticalise, pour le plus grand bonheur d’une partie de la troupe. L’ascension est agréable mais pour ma part, je commence à sentir l’oxygène se faire plus rare. Quelques pauses revigorantes à l’abri du vent et nous arrivons presque au sommet. Nous chaussons les crampons, sortons les piolets et c’est parti pour l’arête de neige, quelque peu vertigineuse : une belle pente neigeuse d’un côté, falaise abrupte de l’autre. Au sommet, la pause photo est courte car le vent souffle fort !



La descente dans la neige chauffe les cuissots mais la superbe vue sur le glacier nous fait oublier les courbatures certaines du lendemain. Réorganisation des cordées (« y a des nœuds là non ? »), un coup d’œil sur la belle trace du chemin parcouru et on continue la descente, sur glacier cette fois. Quelques belles crevasses et passages escarpés ralentissent parfois notre progression mais ces canyons glacés sont un régal pour les yeux. Pas de pause permise tant que nous ne sommes pas sortis des séracs, menaçant chaque instant notre intégrité physique. Nous suons sous nos couches et accueillons la pause avec un grand soulagement. C’est presque en t-shirt, des morceaux de sandwichs encore dans les dents, que nous finissons cette course. Boissons bien méritées à la cabane du Weissmies, où tous enlevons le fameux caleçon, devant les regards amusés des touristes.



Un Rivella expéditif plus tard, nous sautons, tel un James Bond ankylosé, dans la dernière télécabine de la journée. Et c‘est reparti pour le défilé bus-train jusqu’à Neuchâtel, non sans avoir dû fournir un dernier effort de course durant la correspondance Bern-Neuchatel : 3 minutes pour passer de la voie 2 à la voie 12 « poussez-vous ou je sors mon piolet ! »



Des aurevoirs chaleureux et nous voilà à la maison, l’esprit plein de belles images (et des envies de fondue !), rêvant déjà à la prochaine sortie.



Encore merci à tout le monde, tout spécialement à Jean-Michel et Christelle pour leur patience et leur bons conseil.



 



Cécile et Victor


Zeige Album

Cabane Topali par Jungen

Récit de course Topalihütte par Jungen des 27 et 28.08.2018

Cette randonnée a du être annulée en raison d’éboulements et de l’effondrement d’un pont sur le trajet. Nos GO ne se sont pas laissés abattre et ont trouvé une magnifique course de remplacement, dans la même région, à savoir en métro de Zermatt à Sunnagga puis l’Europaweg jusqu’à Gasenried. A Zermatt,  Mary-Jeanne a voulu passer par le centre, ce qu’Adrien a accepté en nous interdisant d’entrer dans les boutiques. (La course est longue et le souper est prévu à 18h)



De Sunnagga, nous avons atteint Täschalp, bel alpage aux nombreux mazots valaisans. L’Europahütte ne pouvant  nous accueillir, faute de place, nous nous sommes déroutés en direction de la Kinhütte, très jolie petite cabane qui se mérite, où nos sommes arrivés après 6h de marche vers 18h. Andréas le gardien nous attendait patiemment, très fier de la situation de sa cabane, reconstruite entièrement il y a quelques années par son propriétaire Viktor Imboden. Et c’est face au Cervin, sur la terrasse ensoleillée, que nous nous sommes relaxés, puis avons soupé, en admirant le paysage exceptionnel.



Le lendemain, la journée devait être longue jusqu’à Gasenried. Le départ est fixé à 7h, la descente raide  et quelque peu exposée se fait en 1h, jusqu’à l’Europaweg. Nous poursuivons sur le sentier à flan de coteau, traversant de nombreux éboulis, parfois équipés de petits tunnels cylindriques, pour finalement atteindre le pont suspendu Charles Kuonen, le plus long d’Europe, 494 mètres, hauteur 85m,  ouvrage impressionnant, sur lequel les croisements sont juste possibles. De là, remontée à la Europahütte, se réjouissant d’y prendre un petit café.  Une surprise nous y attend, une pancarte indiquant « Europaweg jusqu’à Grächen gesperrt ».Renseignement pris auprès du gardien, l’éboulis en cause, descendu il y a 48 h dans la région Grosse Graben ne nous permet plus d’atteindre Grasenried. Il est possible d’aller jusqu’au pont suivant fermé et de redescendre sur Randa, en passant par l’Alpage Chüebodmen, où pique-nique et petite sieste, dans un site merveilleux, dans lequel nous aurions bien prolongé le séjour. La randonnée sera raccourcie de 3h. Finalement les 5h de marche de la journée nous conviennent bien. Descente finale sur Randa, hydratation  en attendant le train pour le retour.



En quelques mots magnifiques course, paysages exceptionnels, variés, forêts de mélèzes et d’arolles, caillasse, et montagnes spectaculaires, le tout avec le grand beau temps. Merci aux organisateurs Adrien et Mary-Jeanne.



                                                                 Christiane



                    



 


Zeige Album

Niederhorn par Bärenpfad en boucle dep. Beatenberg

Niederhorn par Bärenpfad en boucle depuis Beatenberg

Mercredi 29 août 2018

Org. Doris Weber et Odile Rames



Nous partons à 9 dont Jean-Claude comme seul homme, en train, bus et funiculaire en direction de Beatenberg. Irène doit payer un billet pour le funi, son billet initial l’emmenant loin de notre destination.

Le départ de la course commence par la partie la moins agréable, une bonne heure sur une route asphaltée. Nous faisons une première pause dans le Justistal, lieu-dit Püfel. Cette vallée est connue pour sa célèbre «Chästeilet», une fête au fromage. Nos regards se lèvent vers le Niederhorn (1950m) et chacun se demande: où peut bien être le chemin à travers ce rocher?

A la lisière de la forêt, un panneau marqué Bärenpfad (chemin de l’ours) nous dirige vers un sentier raide dans la forêt. C’est pentu et le vide est impressionnant par endroits; autant se concentrer sur le chemin. Il vaut mieux de ne pas trop souffrir du vertige! Nous montons les 2 premières échelles, suivies par une troisième et selon les dires des 2 organisatrices, il n’y en a plus d’autre. Un cri d’étonnement de Doris, qui est en tête: Il y a en a encore une! Last but not least, une 5ième encore un peu plus loin couronne le tout. Des rires de tout le monde, en se demandant, si elles avaient réellement fait une reconnaissance du parcours. Après 2 heures de montée et 700m de dénivellation, la petite équipe téméraire pose le pied sur les pâturages du Niederhorn.

Vue splendide sur le Justistal, le lac de Thoune, de Brienz et les Alpes bernoises. Confortablement installés sur des bancs, nous savourons notre pique-nique sous un beau ciel d’été, observés par quelques vaches curieuses. Nous décidons de faire une pause-café au restaurant du Niederhorn avant qu’Eva ne choisisse l’option de redescendre en téléphérique et de rentrer plus vite.

Le ciel se charge de nuages menaçants et nous descendons jusqu’à la station intermédiaire à pied pour faire le point. Le ciel est noir et le vent se lève, l’orage n’est pas loin. Nous optons malgré la mauvaise météo pour une descente de 20 minutes en trottinette, sauf Marie-Angèle. Une soirée culturelle en perspective, elle choisit la descente plus relax en téléphérique. Le départ en trottinette est réussi, soudain la pluie nous rattrape sur quelques mètres avant de retrouver la route sèche. Barbara est la plus rapide et évite totalement la pluie, quand d’un coup, elle se fait dépasser au sprint final par un Jean-Claude déchaîné. Nous reprenons le funiculaire et là, seulement, il pleut des cordes.

Le retard du bus nous fait manquer de peu notre train, aussi nous profitons d’aller boire un verre à Thoune en attendant le suivant. Retour du soleil pendant le trajet en train avec un accueil pluvieux, et comment, en terre neuchâteloise. 



Un grand MERCI aux organisatrices pour cette magnifique journée variée et animée.



Susanne