Les Courses > 2018
1 ] [ 2 ] [ 3 ] [ 4 ] [ 5 ] [ 6 ] [ 7 ] [ 8 ] [ 9 ] [ 10 ] [ 11 ] [ 12 ] [ 13 ] [ 14 ] [ 15 ] [ 16 ] [ 17 ] [ 18 ] [ 19 ] [ 20 ] [ 21 ] [ 22 ] [ 23 ] [ 24 ] [ 25 ] [ 26 ] [ 27 ] [ 28 ] [ 29 ] [ 30 ] [ 31 ] [ 32 ] [ 33 ] [ 34 ] [ 35 ] [ 36 ] [ 37 ] [ 38 ] [ 39 ] [ 40 ] [ 41 ] [ 42 ] [ 43 ] [ 44 ] [ 45 ] [ 46 ] [ 47 ] [ 48 ] [ 49 ]

Zeige Album

Traversée Fletschhorn(3985m)-Lagginhorn(4010m)

 

C’est sous un soleil radieux que Lucie, Christelle, Carlos, Jean-Michel et Michel ont profité  de cette sortie du CAS de 2 jours pour  grimper  la  journée du mercredi 15 août sur le Jegihorn avant de bivouaquer à quelques pas de la cabane Weissmies.



Carlos ne participait qu’à la  journée du mercredi et est rentré en fin d’après-midi. Après un sacré sprint, il a réussi à  prendre la dernière benne à Kreuzboden qui redescendait sur Saas-Grund, tandis que je rejoignais le reste de l’équipe pour la journée du lendemain.



Lucie nous a préparé un couscous pour le souper absolument délicieux et tous ont apporté 2-3 choses pour agrémenter la soirée. Puis chacun a préparé son petit nid douillet pour la nuit.



Le lendemain, les choses sérieuses commencent, réveil vers 3h, petit déjeuner puis rangement du bivouac et départ à 4h30 en direction du Fletschhorn. Fiévreuse, Christelle reste au bivouac pour faire la grasse matinée, nous formons donc 2 cordées de 2. Après quelques heures de marche, nous arrivons au sommet du Fletschhorn, puis nous entamons la redescente  en direction de l’arête du Lagginhorn. Elle est  assez longue, mais le chemin est assez  évident et pas trop difficile.  Nous arrivons au sommet aux alentours des 12h et rejoignons ceux qui empreintent la voie normale… autant dire que nous ne sommes pas seuls au sommet ! Surtout que la journée est radieuse,  la météo excellente  et la vue à 360 époustouflante !



Après un petit casse-croute,  nous entamons la  longue descente dans la caillasse, avec un chemin parfois pas évident, dans d’énormes tas de cailloux pour rejoindre notre bivouac. Les dernières 45 min,  avec les affaires de bivouac sur le dos, pour rejoindre Kreuzboden, sont vraiment longues et les sacs très très lourds… tout comme nos  jambes.



Presque 12h après notre départ,  nous arrivons à Kreuzboden, pas très frais,  mais vraiment heureux.



Merci à Lucie et Jean-Michel pour l’organisation impeccable.



Céline


Zeige Album

2018-08-15-traversee-fletschhorn3985m-lagginhorn4010m

Zeige Album

Le tour du Portail sur les Hauts-de-Fully

Après bien des hésitations liées à la météo, c’est aux aurores que 5 dames se mettent en route. Un chemin cahotique nous conduit au parking de l’Erié. Nous commençons notre randonnée sous le soleil, à travers  une forêt d’arolles et de mélèzes, puis par des landes jusqu’à la cabane du Demècre, en passant par les lacs de Fully. Nous essuyons quelques gouttes et constatons que le sommet du Grand Chavalard est blanc de grêle ce qui lui donne un air de Kilimandjaro.

Nous pique-niquons à la cabane où nous sommes bien reçu par les bénévoles des “Trotteurs de Fully”, le gâteau aux pommes est délicieux. Ensuite, sous l’oeil d’un bouquetin impassible, couché sur son rocher, nous atteignons Le Diabley,  point culminant de notre tour (2441m.)



Nous redescendons par un joli chemin à flanc de coteau et passons sous la double arche du Portail de Fully. Précédant de peu l’orage qui gronde au loin, nous rejoignons notre voiture.



Geneviève, Irène, Odile, Marie-Angèle, Marielle.


Zeige Album

Mt Blanc project - Préparation 2

Samedi 18 août 7h08 rendez-vous de la troupe OJ Neuchâtel sur son lieu de rapatriement officiel. Elle y découvre avec enthousiasme son tout nouveau char d'assaut. Un splendide bus équipée d'une sono d'enfer, une climatisation qui va au-delà de 4, beaucoup de place pour empiler tout le matos et sans oublier le plus important, une caméra de recul!

Merci Renard :)


Tous en ligne pour un dernier contrôle matériel avant d'embarquer pour l'aventure. "Crampons!? Casque!? Baudrier!? Chaussures!? Piolet!?" Un piolet manque à l'appel... Nous ferons donc un détour par la caserne du commandant avant de reprendre la route. En chemin nous accueillons un nouvel arrivant qui vient en renfort dans la troupe des moniteurs malheureusement un peux diminué... La cabane aillant été prise d'assaut et vidé de ses provisions, nous avons été mandaté par la gardienne afin d'y monter quelques vivres. Un kilo de carottes, 5 poireaux et deux kilos de patates plus tard, nous voilà presque au pied du chemin qui nous amènera à notre couchette de ce week-end. "-Oups... J'ai oublié mon casque..." Un petit détour par un magasin de montagne s'impose. Au moment de remonter dans le bus, une personne manque à l'appel. "-Elle est où?" "-Elle s'achète des chaussures..." 

Après toute ces péripéties,  nous arrivons au terminus. Nous sommes précisément sur le parking de la Prise d'eau de Saleinaz. Tout le monde s'équipe et en route mauvaise troupe! Lors de notre monté, notre commandant s'est vu contraint à ses obligations. Il aida une femme en détresse se trouvant sur le chemin aillant du mal à redescendre les échelles.

Arrivé à la cabane de Saleinaz, nous faisons la connaissance la gardienne des lieux et nous y retrouvons aussi deux de nos compatriotes rester là-haut après une semaine de grimpe. Ils nous montrent avec fierté les gâteaux qu'ils ont confectionné pour aider la gardienne qui les à chouchouté durant toute la journée.



Après le copieux et délicieux soupé, vient l'heure de décider de la course du lendemain. Le choix est fait, nous irons à L'Aiguille du Tour. Une explication du chemin à l'aide de verres d'eau, de bouteilles et de pots de thé nous est faite car "-C'est plus rigolo comme ça et de toute façon on ne comprend jamais rien aux vrais cartes".



Dimanche 19 août 3h21. Réveil des troupes! Ah non... C'est juste un de nous qui a son réveil qui s'est "enclenché tout seul"



Dimanche 19 août 3h47. Réveil des troupes! Cette fois, c'est la bonne! 

Départ 4h45. Une personne manque à l'appel. "-Elle est où?" "-Elle s'achète des chaussures!" ...

Nous prenons la route direction le Col des Plines en passant par le bivouac des Aiguilles Dorées. Avec des piles dans sa lampe c'est mieux... Mais avec une lampe c'est encore mieux! Heureusement, le soleil se lève dans que 1h30!



Arrivé au Col des Plines, nous chaussons nos crampons avec notre objectif en vue. Bonne nouvelle, pas trop de monde à l'horizon. Après avoir traversé le plateau du glacier de Trient, nous nous retrouvons malgré tout assez vite entouré par de multiples autres alpinistes venue pour la plus part d'entre eux de la contré voisine. Nous nous attardons pas trop au sommet car ça moutonne à l'horizon.

Alors que la troupe guidé par son éclaireur se dirige en direction de la cabane d'Orny, notre commandant ramène l'une d'entre nous a la cabane de Saleinaz afin qu'elle puisse y prendre son tour de garde pour la semaine. 

Nous nous accordons une pause bien mérité à la cabane d'Orny afin de s'abreuver avant de redescendre chaqu'un à son rythme en direction de la Prise d'eau de Saleinaz. Les derniers d'entre nous arrive au même moment que notre cher commandant arrive de la cabane de Saleinaz de la qu'elle il est descendu en 42 minutes chrono!!!



Quelques bouchonssssssss plus tard, la boucle est bouclé, nous sommes de retour à notre point de départ, Avenue Edouard-Dubois, 2002 Neuchâtel



 



Camille Penot



 


Zeige Album

2018-08-18-premiere-de-cordee--bergsee---bergseeschijen-suedw

Zeige Album

escalade à la Wiwanni Hütte 2471m (VS)

Départ à 6h30 de Bevaix pour cette nouvelle aventure.

Nous sommes montés à la cabane sous un soleil radiant depuis le bout de la petite route vertigineuse qui nous épargne 2h30 de marche d’approche. La cabane nous attendait avec son drôle de chien : un jeune bouquetin qui resterait en permanence aux alentours.



Un petit casse-dalle et nous continuons notre chemin vers les falaises où nous attaquons une voie en 8 longueurs. Le rocher est beau et la vue imprenable. Au loin le ciel se charge et nous guettons l'orage au loin. Mais soudain, la pluie arrive pendant la dernière longueur depuis l’arrière de notre montagne . On fini et attaque la descente au plus vite fuyant les quelques coups de tonnerre qui claquent de plus en plus près.



Après un copieux repas et une nuit dans la cabane à moitié vide (car on est dimanche soir), nous repartons dès le lever de soleil vers une nouvelle ascension. Au pied de la voie nous attend un troupeau de chèvres bicolores, bêtes très sympathiques vues de loin mais à quelques centimètres elles sont plutôt intimidantes avec ses grandes cornes enroulées et leur regard figé sur nos sacs et leurs picnics. Il a plu pendant la nuit, et la face que nous avions ciblée est encore à l’ombre et bien mouillée. Nous faisons une petite grimpe d’échauffement sur une dalle déjà au soleil, le temps que notre voie sèche un peu.



On revient alors sur notre objectif. On se sépare en 2 cordes de 3 sur deux voies parallèles. Et on commence cette fois ci dans le brouillard. La voie à bien séché mais pas complètement. Certains passages sont gras et d’autres herbeux et terreux. Nous progressons bien sûr cette voie pendant que les nuages laissent un peu de place aux majestueux glaciers perchés de l’autre côté de la vallée. Depuis le sommet on s’encorde pour progresser sur la vertigineuse arête de descente, pour finir en toute beauté avec un joli rappel de 50m.



 



Malgré les risques d’orage annoncés. Nous faisons le retour de cette splendide et variée sortie sous un soleil radiant et sous et le charme des sympathiques gardiennes de la cabane.



 



Julian