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Zeige Album

2018-06-16-escalade-longues-voies-au-sapey-thnes.

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Randonnée et cabane

Rendez-vous est pris sur un parking d’Arolla, samedi 16 juin en fin de matinée. Arrivée quasi groupée des trois familles neuchâteloises. Nous voici donc tous réunis pour une randonnée qui doit nous mener du village valaisan à la cabane de la Tsa, à quelque 2600 mètres d’altitude. Une montée de 600 mètres nous attend sous le soleil de juin. Mais les six enfants du groupe, âgés de trois à huit ans, s’apprivoisent vite et la montée semble, presque, une formalité pour leurs petites jambes. Pause pique-nique, création de cairn, jeux dans un ruisseau ou dans la neige agrémentent le chemin.

La gardienne nous accueille aimablement et nous découvrons qu’elle a ouvert pour nous en primeur. Il n’y a pas encore d’eau dans la cabane, mais un bon gâteau aux pommes nous attend pour le goûter.



Après une pause, la plupart des enfants se lancent à l’assaut d’une paroi découverte à quelques pas de la cabane. Et les voilà s’initiant à l’escalade et à la descente en rappel. Malgré certaines appréhensions lors de la descente, ils en redemandent. Après le souper, puis le coucher des jeunes marcheurs, les adultes profitent encore d’un jeu de cartes avant une nuit de sommeil.



Le lendemain, nous empruntons un autre chemin pour rejoindre le parking d’Arolla. En quittant la cabane, il faut traverser des névés avant d’atteindre le chemin qui doit nous ramener à notre point de départ. Là encore, les enfants ne s’en laissent pas compter. Quelques pauses biscuits et dix-heures les relancent.



Après la descente, parfois boueuse en forêt, les enfants profitent de jouer dans la rivière, mettent un bateau à l’eau et construisent un barrage, avant que nous ne partions à la recherche d’une place pour dîner. Une table et des bancs semblent presque nous attendre. Ne reste ensuite qu’à rejoindre le parking d’Arolla avant de nous séparer.



Un grand merci à Andreas pour cette magnifique randonnée en famille, riche en paysages et en expériences. Une belle découverte !



Catherine Bex Bourqui


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Aiguille sans nom

Magnifique Course depuis Saleina avec ses belles gardiennes.

John

 

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Geltenhütte

Lundi X 18 juin 2018 : Geltenhütte.

Un peu de route, quelques giratoires et nous voilà arrivés au parking payant de Legerlibrügg.



La température est agréable, nous longeons le Gältebach , et très rapidement arrivons à une première chute qui nous impressionne par son grondement et son débit.



Les dernières pluies ont rendu les sentiers humides parfois un peu gras et propice à la rencontre de salamandres. Les gazons sont couverts de fleurs, la nature s’éclate. Trolles d’Europe, géraniums, anémones, rhododendrons  et plus et plus. Le sentier se redresse pour nous emmener sous une chute de la Gälteschütz , légère douche et nous voilà sur le dernier plateau avant la cabane.



Bien montés en moins de deux heures, nous voilà arrivés à la GELTENHUTTE, situées à 2002m, rénovée en 2015, magnifique.  Nous admirons son réfectoire décoré de multiples petits vases en verre faits à partir d’ampoules électriques, suspendus près des fenêtres. Elle a bon goût la gardienne !… elle et sa fille ont été motivées par un mariage célébré à la Cabane samedi dernier. En contre bas nous pouvons compter 36 yaks qui se reposent sur le gazon. Nous assisterons ensuite à leur bain dans les méandres du torrent avant qu’ils ne retournent brouter . Ils nous sont apparus tout à fait acclimatés.



Nos GO nous emmènent pique-niquer sur le Innere Gälte où nous nous sentons un peu plus proches du cirque de montagnes qui nous entourent dont l’Arpelistock.  Là une marmotte curieuse nous observe en se promenant sur la neige.



De retour à la Cabane, nous profitons de la terrasse ensoleillée, prenons un café et qui une tranche de gâteau au chocolat qui aux carottes (pour plus de renseignements  au sujet de ces dernières , demandez à Malgo) et nous redescendons par le sentier qui passe par Usseri Gälte puis Chuetungel où une paysanne et son mari fauchent la verâtre ( ressemblant un peu à la gentiane jaune, tonique pour l’ensemble du systéme digestif alors que la verâtre est toxique.) Encore quelques lacets dans la forêt  et nous voilà de retour aux voitures, juste à temps pour ne pas écoper d’une amende, Madame la contrôleuse est effectivement sur le parking. Une verrée à Lauenen,  les comptes et un cours de suisse allemand pour Geneviève . En rédigeant ce récit, je me suis posé des questions que je regrette de ne pas avoir posées hier…. Avez-vous remarqué que la cabane s’écrit Gelten et que tous les lieux dits environnant sont écrit Gälte….Et en fait comment s’appellerait la Cabane en français la Méritée, celle qui compte…. ??? Et le lac de Lauenen orthographié en Bärntutsch……Louroesee  bientôt Geneviève aura je suis sûre réponse à toutes ces questions.



Last but not least, en été, la Cabane convient à la randonnée en famille.



Un grand MERCI à nos deux GO Catherine et René. MERCI de cette belle rando dans ce cadre magnifique, sur des gazons fleuris, rando toute  en douceur, sans stress.



Mary-Jeanne


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Gran Paradiso (4061 m)

Des Jeudistes au Paradis

Grand Paradis (4061 m), du 19 au 21 juin 2018


Org. Jacques Isely & Albertino Santos



Il fallait vouloir rechercher de douces béatitudes pour programmer ce sommet qui culmine à 4061 mètres, au cœur du Parc national éponyme. Il est d’ailleurs le seul 4000 d’Italie situé entièrement sur le territoire transalpin.

Huit élus : Jacques, Albertino, Daniel, Alexandre, Guy, Adrien, soit six alpinistes et/ou Jeudistes aguerris, un novice (votre serviteur), accompagnés de Marco, petit-fils d’Albertino, visent ce sommet réputé facile puisque le dénivelé de 1300 mètres s’effectue en ce début de saison essentiellement sur névés et glaciers. Et quelle bonne idée pour gagner ce paradis que de s’adjoindre les bonnes grâces  d’un pasteur !



Les participants, répartis dans 2 voitures, se sont retrouvés mardi 19 juin à 8 heures dans le parc du centre de l’Ile. Trajet agréable par le Tunnel du Grand-Saint-Bernard, Aoste (malgré quelques détours) avant la longue remontée du Valsavarenche jusqu’au parking de Pont situé à 1960 m d’altitude.

Court pique-nique, contrôle du matériel et départ, d’abord le long de la rivière, puis par une montée toute en lacets sur un remarquable sentier, large et parfois pavé. Il faut dire que l’on est ici au centre d’une ancienne réserve de chasse du roi Victor-Emmanuel II  de Savoie, qui donnera son nom au refuge (2732 m) à la forme si caractéristique que nous atteignons après un peu plus de 2 heures d’un effort soutenu.



Il y a du monde bien sûr, mais la bâtisse est vaste, les dortoirs petits mais confortables, et les soupers copieux, agrémentés d’un bon vin du pays.



Mercredi, le réveil sonne à 3h45, le déjeuner pris à 4h00. Les 2 cordées, conduites par Albertino et Adrien, quittent la cabane à 4h50, crampons aux pieds. La longue montée commence alors, alternant pentes raides et petits replats, aux premières lueurs du jour le plus long de l’année. Il fait frais et la neige porte bien.



Les 3000 mètres dépassés, nous nous encordons puisque la suite de l’ascension se passe sur un glacier bien recouvert de neige. La prudence est de mise ! Le rythme est régulier, adapté aux capacités des participants. Le temps est splendide, et le regard porte loin. Les sommets de la Tresenta et du Ciarforon qui dominaient le refuge du haut de leur 3600 mètres nous semblent maintenant bien petits, là, au-dessous de nous. Le soleil nous rejoint alors, donnant une teinte plus dorée aux vastes névés que nous remontons lentement. Grâce à Albertino et à la paire de lunettes militaires qui ne quitte jamais le fond de son sac, l’oublieux de service pourra poursuivre l’aventure en sécurité ! Merci encore…



A l’approche des 4000 mètres d’altitude, le souffle se fait plus court, le sac plus lourd. On cogite en silence sur le pourquoi de notre présence en ces hauts lieux. Mais il n’y a qu’à lever les yeux pour découvrir à quelques encablures la Madone coiffant le sommet du Grand Paradis. La réponse et la récompense sont là, dans la beauté du lieu.



Il faudra se montrer patient car le sommet est bien fréquenté. Les derniers mètres nécessitent quelques pas de varappe sur un rocher solide. La courte arête est aérienne, les croisements n’y sont pas aisés, et le vide sur le versant opposé assez impressionnant. A 10h35, après 5h45 d’ascension, la cordée d’Albertino est au sommet, suivie quelques minutes plus tard par celle d’Adrien.



Quel bonheur ! Une joie réelle mais contenue peut se découvrir sur les visages de chacun : le Paradis se mérite vraiment !!! Et du mérite, nous en avons tous. Il faut dire que la moyenne d’âge des sept participants (nous faisons abstraction des 22 ans de Marco) tutoie les 72 ans. Cela suscite une réelle admiration et un brin de fierté alors que nous grignotons quelques fruits secs, assis à plus de 4000 mètres, au-dessous du sommet.



La descente va s’avérer bien pénible et longue car la neige, souvent, cède sous notre poids, nécessitant des efforts répétés pour maintenir le cap et l’équilibre. Mais la satisfaction de la réussite et la perspective d’une bière mousseuse nous ramènent tous vers le refuge. A 14h30, après une épopée de neuf heures et quarante minutes, nous sommes tous réunis sur la terrasse.



La journée s’est poursuivie en discussions, sieste, apéro et repas. La nuit a été douce, les pensées nous ramenant là-haut, vers ce sommet et sa statue protectrice à laquelle nous avions fixé notre auto-assurage.



Jeudi, après un déjeuner pris sans stress et nos sacs bouclés, nous quittons le refuge Victor-Emmanuel II à 8h00, pour une ultime descente vers le fond de la vallée. Les jambes sont lourdes et les lacets s’enchaînent dans une pente raide, garnie d’anémones et de rhododendrons.



Un premier café pris dans le joli village d’Introd, visité en été par 2 souverains pontifs, puis un moment de pique-nique suivi d’un second café bien apprécié savouré à Liddes mettent un terme à ces trois jours d’excursion valdôtaine. Merci à Jacques, Albertino et Adrien qui ont su mener une petite équipe motivée sur ce sommet réputé, et félicitations à chacun pour avoir mis un bout de paradis dans un coin de sa mémoire et de son cœur.



Silvio Nadig               



 


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Aiguilles de Baulmes

Nous sommes 7 randonneuses qui attaquent la montée en direction du Mont de Baulmes, en partant un peu au-dessus du village de Baulmes. Une jolie grimpe dans un sentier étroit et parfois caillouteux. Même si nous nous trouvons le plus souvent dans la forêt, nous arrivons en haut ayant mouillé nos chemises au sens propre et au sens figuré. Mais l’effort valait la peine, la vue sur la plaine et les Préalpes est superbe, les Alpes étant perdues dans la brume.

Nous continuons notre randonnée sur la crête au-dessus des falaises jusqu’au point 1559, le point de vue avec sa croix, les Aiguilles de Baulmes. Nous nous installons sur les rochers pour le piquenique, toujours avec ce panorama magnifique et à nos pieds, le lac de Neuchâtel et le Léman.



Nous redescendons sur un sentier raide qui serpente dans la pente en tournant le dos à la vallée en direction du Col de l’Aiguillon. Depuis ici, la descente est variée ; pâturages, sentiers dans la forêt avec la broussaille qui arrive parfois au milieux du passage, un petit bout de chemin goudronné, et nous voilà arrivées vers nos voitures au point de départ de notre escapade.



Avant de prendre le chemin de retour vers Neuchâtel, nous nous retrouvons sur une terrasse d’un restaurant à Baulmes, nous désaltérant avec des boissons fraiches. 



Un grand merci à Valérie pour cette belle journée.



Doris