Le long de l'Aar, de Wichtrach à Bern

Une partie du tronçon Wichtrach-Münsingen étant en chantier et interdite, la course est modifiée; départ de Münsingen. 

course facile, destination à définir

Sentier des Perrolets, 30.03.2018

De tout l’hiver, on n’avait pas vu un brouillard si dense. S’il n’y avait pas le rendez-vous avec les copines, on resterait sous la couette ! Merci les copines ! Grâce à vous: sentiers humides, blocs erratiques, troncs moussus, étang noir, chants d’oiseaux ...et ces échanges amicaux qui font tant de bien. Le soleil a bien essayé de nous faire un clin d’oeil, mais il est resté tout pâle. EM

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Massif de la Sivretta

Course de remplacement dans le Val d’Aoste du 1-6 avril 2018 (au lieu de la Silvretta)

Deux jours avant la semaine dans la Silvretta, l’organisateur Martin a dû renoncer pour raison de santé laissant sept orphelins.  Le danger d’avalanche marqué, une météo instable ont conduit à l’annulation de la semaine. Jean-Michel a suggéré en remplacement une semaine de course dans le Val d’Aoste qui a rassemblé cinq rescapés.

Le plus gros défi a été de trouver un logement pour le dimanche et le lundi de Pâques. Nous finirons par trouver un appartement au centre d’Aoste. Il a aussi fallu tenir compte du danger d’avalanche marqué, mais la moisson a été bonne : 4 jours ensoleillés pour 4 courses réussies, une course par brouillard et neige mouillée et une journée de shopping et de visite à Aoste.

Premier jour : Après avoir passé le Grand Saint-Bernard nous sommes monté au Mont Paglietta (2476 m) depuis Praille, en-dessus d’Etroubles, 876 m de dénivelé dans une superbe forêt de mélèzes très espacés suivi d’une crête agréable. Course possible par toutes conditions.

Deuxième jour : Nous sommes allés en face du Mont Paglietta au Mont Flassin (2772 m), 1412 m de dénivelé, depuis  Pré Neuf en-dessous de Saint Oyen. Deuxième journée ensoleillée avec une longue montée en pente douce jusqu’au col, 100m en-dessous du sommet. L’accès au sommet se fait par une arête à 35 degrés. Belle descente en neige de printemps.

Troisième jour : le plus onéreux !!  Nous recommandons la visite du centre ville d’Aoste qui contient de nombreux vestiges romains très bien conservés, sans parler d’une ruelle centrale très animée avec de nombreuses gourmandises valdotaines telles que les vins la Tornette, l’Enfer d’Arvier, le Fulmin, les trente sortes de Génépi, les gelati, le jambon de Saint Marcel, le lard blanc d’Arnad, les saucisses aux betteraves rouges, etc.

Et les magasins d’alpinisme très tentants !

Quatrième jour : Montée à la Pointe de Pierre (2653 m) depuis Ozein, à 15 km d’Aoste en direction de Cogne. 1163 m de dénivelé, hélas par brouillard et avec quelques flocons. C’est une belle course sans danger sur de larges pâturages et une vue panoramique au sommet, par beau temps ! 

Nous déménageons dans un charmant appartement boisé à Etroubles.

Cinquième jour : Comme il a neigé 40cm et que nous avons eu le privilège de faire la trace dans une neige lourde, nous nous contentons des 900 m de dénivelé pour atteindre le Col de  Seirena (2547 m) depuis Crévacol. Ciel bleu, paysage grandiose, un peu de vent froid au sommet, cela aurait pu être une descente d’anthologie sans la neige un peu collante !

Sixième jour : Encore une course superbe avec de vastes pâturages, une forêt de mélèzes espacés, une température printanière et une descente de rêve en face est : 20cm de poudre dans le haut et neige de printemps dans le bas. Que demander de plus ?

Ah oui. Le nom de cette montagne : Punta Chaligne, 2608m, 1290 de dénivelé depuis Buthier à mi-distance entre Etroubles et Aoste.

Si les pentes sont sans danger jusque 200m sous le sommet, la dernière pente sommitale est à 35-40 degrés. Nous l’avons évitée par une traversée à gauche jusqu’à un col, mais nous n’avons pas résisté à dessiner nos traces à la descente dans cette belle face.

Merci à Gilles, Vincent, Dominique, Christelle et Jean-Michel pour cette semaine improvisée.

Jean-Michel

Traversée de la Vanoise -> Valle Maira

Que du Bonheur !!!

Depuis quelques jours nos chefs de course scrutent la météo en espérant que les prévisions vont s’améliorer pour le jour J. Après avoir pesé le pour et le contre nous sommes avertis de l’annulation du raid dans la Vanoise.Nouveau défi pour Erich et Heinz qui sans attendre nous proposent un petit tour dans le Piémont occitan, ça vous tente ?

C’est comme cela que les histoires commencent parfois, une sympathique équipe se retrouve à Martigny pour une petite collation avant le grand départ direction le Val Maira se situant à la frontière de l’Italie et de la France (Ubayes et Queyras). Cuneo est la dernière ville avant de s’engouffrer dans la vallée. On boude les terrasses car le temps est pluvieux, on ne s’arrêtera pas ni pour un panini ni pour une bonne gelateria.

En longeant le vallon on peut apercevoir perché dans les pins une quantité impressionnante de nids d’hiver des chenilles processionnaires. Les conifères sont décorés tels des sapins de Noël !!!

Arrivé sur place, il y a de la neige mais le brouillard cache le paysage environnant. L’accueil de l’hôtel est chaleureux, comme l’indique la pancarte : Da bere... da mangiare... da dormire nous promets déjà un séjour confortable.

Le lendemain, nous sommes tous très impatients de s’équiper pour notre première journée de randonnée. On aperçoit encore la lune qui s’est posée sur un massif comme pour éclairer ce magnifique décor, splendide !!! Quelques photos pour immortaliser le début de cette journée qui s’annonce éclatante. Nous partons de Saretto (1540m) pour rejoindre un premier sommet Cima delle Manse (1540m). Sur la cime un petit vent s’est levé, un rapide coup d’oeil qui nous laisse sans voix face à cette belle vue d’ensemble d’un magnifique paysage de montagne. La bise est de mise puis sans attendre on continue notre circuit, traversée jusqu’au Colle delle Munie ou chacun profite de se ravitailler avant de monter au Monte Soubeyran (2683m). On peut lire sur les visages la joie et le plaisir au fil de la descente, les conditions sont exceptionnelles pour la saison.

Nous visitons le petit village de Chiappera plein de charme et d’un romantisme prenant. La recherche d’un restaurant s’avère être une autre aventure. Tous sont fermés. De retour à l’auberge nous profitons de la terrasse et du service chaleureux de Renato. En attendant nos papilles sont déjà impatientes de déguster la cuisine créative de Manuela et de son équipe.

L’itinéraire du troisième jour n’est pas encore précis, cela dépendra de la qualité de la neige à la sortie de la forêt. Depuis Chialvetta nous longeons la petite rivière et quelques petits zig-zag autour des Mélèzes nous font progresser dans une nature totalement sauvage et tranquille. Une montée mémorable nous attends eh ben il fait bien chaud !!! Il fait bien soif !!! Philippe se détache du goupe pour faire des photos du groupe et s’accorder la liberté de choisir sa trace. Nicolas met le turbo et distance toute l’équipe, on peut dire qu’il a la forme ce jeune homme !!! Arrivé au pic, petit pique-nique, photo de groupe, contemplation du panorama un cadeau magnifique pour fêter mon anniversaire. Retour à l’auberge pour trinquer autour d’une assiette froide partagée, des échanges riches en rigolades, histoires en attendant le repas festif du soir.

Pour cet avant dernier jour nous retournons à Chialvetta, cette fois-ci nous débutons notre ascension par la route jusqu’à Pratorondo. Erich s’adapte au désir de chacun, déçus la veille de ne pas être monté par la route il rectifie aujourd’hui et nous empruntons la route enneigée. Erich trace tout du long pour arriver au Bric Boscasso (2589m). C’est à pied que nous atteignons le point culminant l’un après l’autre. Le paysage est à couper le souffle. Heinz pousse la chansonnette à ces dames avant de redescendre dans la vallée. Camille, Nicolas et Philippe repartirons pour avaler encore quelques dénivelés tandis que le reste de l’équipe rejoindra << la misoun d’en bot>> et rentrera au bercail pour se prélasser sur la terrasse.

Comme chaque soir nous nous réjouissons de goûter à la cuisine raffinée de l’établissement. Nos papilles sont ravies par les 4 plats proposés de l’antipasto à la dolce. La cuisine de l’hôtel nous laissera un souvenir mémorable des spécialités culinaires locales et des vins dégustés. Le tout servi avec cette belle humeur à l’italienne : << Buon appetito!!!>>

Bref, vous l’aurez certainement compris, on a aimé cette région, ce dépaysement total qui nous a permis de nous ressourcer. Nos remerciements vont à Erich et Heinz pour l’organisation de ce beau séjour.

Sandra Liechti

Participants : Christine, Camille, Sandra, Erich, Heinz, Nicolas et Philippe.

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