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Lenzburg - Boniswil


Course Lenzburg – Boniswil, 20 mars 2018



Beau succès populaire pour cette course puisque 20 marcheuses se retrouvent sur le coup de 8 h. à la gare de Neuchâtel, non, plutôt 19 marcheuses et 1 marcheur, car l’auteur de ces lignes apprécie de pouvoir se joindre aux courses du « groupe Dames « qui accepte la participation des messieurs.



Arrivée à Lenzburg via Olten en pays argovien, les organisatrices nous accordent 40 minutes pour visiter la vieille ville. Alors que 4 audacieuses (Christiane, Doris, Ida et Malgo) attaquent rapidement la montée au château qui domine la ville, les autres flânent dans les vieilles rues et vont prendre un café, notamment au beau Rathaus café.



Avec la reprise de la course, nous nous rendons compte rapidement que le ressenti des 2 degrés au thermomètre est aggravé par une bise dès que l’on s’y expose. Heureusement la montée vers la forêt du Berg nous procure un abri bienvenu. Un arrêt près de l’étang Feufweier qui servait de réserve d’eau pour les pompiers de Lenzburg nous donne l’occasion d’admirer le vieux clocher en bois de l’ancien temple de la ville et de sa cloche en bois qui ont été déplacés en 1935 à cet endroit insolite. Puis nous reprenons notre montée vers la tour Esterli qui a été construite en 1974 et qui culmine à 48 mètres. L’ascension dans cette tour en béton donne un peu le tournis mais procure une vue qui s’étend du château de Lenzburg au lac d’Hallwill malgré le temps gris qui limite la visibilité.



Pour le pique-nique au pied de la tour, il a fallu dégager les bancs et les tables d’une neige légère. Autant dire que nous n’avons pas prolongé la pause et que nous avons repris rapidement la marche dans cette belle forêt aux multiples sentiers avec de grands arbres encore couverts de neige, ce qui donnait de la blancheur à la luminosité grise ambiante. En sortant de ce parcours vallonné en bordure de forêt où les premières fleurs printanières émergeaient, nous avons débouché sur la vallée avec le lac d’Hallwil en toile de fond et nous avons aperçu les premiers milans de la saison sous les rayons d’un soleil timide.



En descendant vers le lac, nous avons eu la surprise de tomber sur le marché printanier dans le village de Seegen que nous avons dû traverser dans sa longueur et tenter de résister vainement à l’achat de petites sucreries.



Une dernière pose photo au château d’Hallwil entièrement entouré d’eau, nous a permis d’apprécier le charme du lieu, avant de le contourner et de longer le marais qui borde le lac et de remonter vers la gare de Boniswil.



Cette course marque parfaitement la transition des courses d’hiver et celles de printemps, avec la dernière neige ( !) et les premières fleurs (et les cigognes aperçues depuis le train), mais aussi avec l’arrivée officielle du printemps à l’instant même où la course se terminait à Boniswil. Bravo aux organisatrices pour ce synchronisme parfait.



Louis-Marie Boulianne



 



 


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L’embouchure de l’Aar et ses oiseaux d’eau

Photos de Jürg et Jacques

Course A : 22.3.2018



L’embouchure de l’Aar et ses oiseaux d’eau



21 courageux se sont déplacés jusqu’au « bout du monde » (pour les romands !) pour une course découverte. Par un temps agréable, mais frais, se terminant par quelques flocons en fin de journée, nous avons fait 13.5km et env. 270m de dénivelé en 3h45. Nous avons longé le Rhin depuis Full, puis l’Aar, en passant par son embouchure, puis nous avons suivi le bord du lac de barrage de Klingnau. Dîner d’un excellent rapport qualité-prix avec service efficace dans cette localité. Merci au grand-père HUW de nous avoir offert généreusement l’apéritif. Dans l’après-midi, montée à travers les vignes, pour traverser la forêt du Acheberg. Minute culturelle à la chapelle de Loreto, puis magnifique vue sur la vallée du Rhin. La course s’est terminée à Bad Zurzach avec une visite éclair de l’église Sainte Vérène.



Merci à Jacques I. de m’avoir assisté efficacement et à toute l’équipe pour l’excellente ambiance amicale et chaleureuse.



Alfred Strohmeier



 


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Course facile, destination à définir

La Sarraz – Romainmôtier   23.03.2018

Un chemin familier mais plus beau que jamais. Les buis n’ont pas souffert de la pirale. La lumière printannière descend jusqu’à l’eau au travers des branchages encore nus. Le Nozon est vif et clair. Les tuffières ruissèlent doucement. La cascade est grandiose. Dans les jardins de Croy, le travail commence à peine. L’abbatiale nous accueille en majesté. Dans le petit salon du Prieuré on bavarde à mi-voix. A la source de la Diaz, nous contemplons cette minuscule rivière qui sort toute pleine de sous nos pieds. Une journée magique. EM


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Combin de Boveire, en boucle par l'Epée

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Les Alpes de Lyngen, Norvège

Ski de randonnée au départ du bateau Isbjorn dans les Alpes de Lyngen - Norvège (récit à plusieurs voix)

Sa, 24.3.2018 Tromsö



Notre première journée, voire soirée se passe à tenter de récupérer nos bagages et skis perdus. En fin de journée, nous montons sur le bateau. Moment chaud: le sac de voyage de notre guide tombe à l'eau, sac qu'il récupère avec bravoure.  Une fois installés, nous faisons connaissance du groupe, qui aura connu des changements jusqu’en dernière minute, ainsi que de l’équipage qui nous familiarise avec la « vie sur mer ».



Di, 25.03.2018  Stortinden 806 m



Bonne approche du ski de randonnée en Norvège, pour la première sortie. Excellente neige dans le bas (+/- limite des arbres). Descente sympathique et « zic-zacquée » entre les arbres : très beau.



Lu, 26.03.2018 Soltinden 863 m



Tranquille montée dans une forêt de vaillants petis bouleaux. Les conditions de visibilité sont nettement meilleures que la veille, toutefois les conditions nivologiques ne nous permettront pas d’atteindre le sommet du jour. Nous nous arrêtons donc à 200 m du sommet ; la neige est excellente et nous permet de faire du beau ski. Nous remontons pour profiter d’une neige extraordinaire. Deux amoureux du nord, de l'hiver et du froid se baignent dans le fjord…sans leurs skis.



Ma, 27.03.2018 Ullstinden 897 m



Extrait du jour: guignol  seul sur la plage, sans peau de phoque; jolie montée à travers les bouleaux; magnifique descente dans 30 cm de poudre;  joute acrobatique lors du 2e run; un cocktail d’arrivée au bar tenu par un sympathique druide et construits par deux charpentiers innovateurs, efficaces et attachants; envoi express des skis haut de gamme d’un courageux athlète ayant tout pour faire trembler notre Didier Cuche national.



 



Me, 28.03.2018 Blatinden 1105 m



 



Départ du bateau amarré au port à Havnnes. Nous rejoignons très rapidement la forêt et admirons sapins, bouleaux et traces d’animaux. Quelques rares oiseaux, des pies, sont de la partie. Nous avons le privilège de bénéficier d’une vue dégagée à plusieurs endroits  sur la mer et les montagnes avoisinantes. Manu, en guide averti et responsable, nous promène tout en analysant régulièrement la qualité de la neige.  C’est dans le vent, le brouillard, quelques flocons et sans vue que nous arrivons au sommet. Juste un bref rayon nous réchauffe. Le temps de rajuster notre équipement et nous entamons la descente tant attendue de certains. Nous avons droit à une neige cartonnée et quelques plaques glacées. Les bons skieurs me précèdent. Merci à eux, ça me « facilite » la descente mais ne m’empêche pas une chute. Variation du jour, la descente de la forêt s’annonce sur un chemin piétonnier plutôt qu’entre les bouleaux. Nous arrivons très satisfait au bateau. Encore une journée passée dans la bonne humeur. Finalement, certains confirment leur brio à ski et une autre se qualifie en chutes .



 



Je, 29.03.2018 Storhaugen 1115 m



Je ne sais pas quoi raconter de plus car rien vu, mais neige très bonne.



 



Ve, 30.03.2018 Nordfjellet 1007 m



Aujourd’hui éclaircies, vent et neige, neige, neige ... Nous grimpons deux sommets. Et surtout, une nouvelle fois nous avons du beau ski. 



 



Sa, 31.03.2018



Le résumé de la semaine : 55,2 km parcourus, 5793 m de dénivellée positive pour 5797 m de dénivellée négative, et un temps total de 23.52 sur les skis.



Jour de départ. Les uns retournent à la maison après avoir fait du shopping pour un petit souvenir ou un peu de saumon. Le ciel dégagé leur permetront de découvrir la Norvège vu du ciel.  Les autres prolongent leurs séjours de 2-3 jours pour du ski alpin, de la motoneige, du vélo et quoi d'autre ?


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Traversée Zermatt-Arolla via Tête Valpelline

Tout a commencé il y a longtemps… un gars sympa a proposé cette course… puis des membres de la famille du CAS se sont inscrits, et tout s’est organisé… Dans le train, les rires et les skis pleuvaient, un sac aussi, aïe!

Préparation sur une terrasse au soleil à Zermatt, tout en même temps, famille très hétéroclite! Certains buvaient, d’autres mangeaient, mettaient la crème solaire, la crème sur les pieds, les chaussures de skis ou faisaient des photos… Très drôle de voir comment chacun s’organise pour une même sortie : Vincent, arrivé en pantoufles d’hôtel, d’autres en baskets ou en chaussures de ski… chacun est juste pour lui!

L’aventure pouvait vraiment commencer !

Il faisait soleil, grand soleil, mais on ne va pas le dire…

L’équipe aimait rire, mais pchttt!

Tout va bien… , sauf qu’en arrivant à la cabane de Schönbiel, les wc, une cabane au bord du vide, sont accessibles par un escalier de neige, pas au top pour avoir les pieds assurés en crocs et les fesses au chaud… qu’on a une magnifique vue sur le Cervin, vive les selfies… qu’on a dormi comme dans une boîte de sardine avec un faux réveil à 5h00 du matin… déjà que l’on s’était fait voler une heure de sommeil!!!Comme la cabane a ouvert le jour précédent, les dortoirs sont humides et glacés. Seule solution : dormir tout habillé, ce qui accélère l’habillage du matin.

Dimanche matin, tout le monde est prêt, enfin presque… les peaux de « chouchou » ne collent plus!!!!!!!! (Chouchou, c’est moi, Janine)

Notre chef sort un scotch gris de son sac et scotche les peaux « système B », on part, et puis ça tient 5 mètres. « Système C », je pousse sans peaux. « Système D », je mets les peaux dans ma veste. « Système E », je porte mes skis et marche, j’enfonce, il manque les raquettes… « Système F » patch à peaux + « système G » tape blanc de Christelle pour scotcher… y’aurait eu les « Colson", mais ils cassaient avec le froid…

Les cordées démarrent… c’est particulier et touchant!

Cela va un bon moment, mais le « tape » se coupe avec les carres, donc RE « système G » … je glisse, je recule, je tombe à genoux… ça fatigue!

Puis « système H », j’enlève les cales et mets les couteaux… c’est bien, sauf que la peau danse et puis se met sous les griffes… épuisant et décourageant! Je prends la décision d'arrêter, Christelle avait dit que si cela n’allait pas, elle descendrait avec moi sur Zermatt… Jean-Michel propose le « système I », des fils de fer… je suis pas fan, je n’ai plus de plaisir, ralenti tout le monde, la course est encore longue… Christelle et moi quittons la cordée à regret, et Samuel en rejoint une autre pour continuer.

C’était cadeau, descendre avec plaisir, dans un cadre idyllique.  Sur le glacier, j’ai vu les dessins, les gros blocs de près, briller au soleil, tellement beau de descendre au pied du Cervin et de rejoindre les pistes de Zermatt. Arrêt sur des transats, au soleil, face au Matterhorn en mangeant une Flamenküche… LA VIE EST BELLE, et avec de magiques surprises !

Repris le télécabine pour monter voir le Cervin sous d’autres angles et bouger un peu. Profité des pistes et du panorama grandiose, on s’est merveilleusement rempli les yeux.

La morale de cette histoire…

C’était la galère, l’équipe a trouvé pleins de solutions, toujours avec le sourire, j’ai essayé… et j’ai fait mon choix, les choses ont changé et c’était magnifique, de l’OR!C’est aussi cela une sortie, des imprévus et des solutions improvisées…

On fait des choix pour que la vie soit belle pour tous et que le plaisir reste.

Merci pour ces moments précieux à tout la T’ite famille du CAS, Christelle, Samuel, Vincent, Jean-Michel, Manon, Claudine, Gérald, Grégoire et Christine.

Gros, gros et énormes bisous.

Janine



Deuxième partie du récit concoctée par tous les participants dans le train :



Malgré une nuit difficile à cause du dortoir glacé et du bruit récurrent et intempestif de ce qui ressemblait au couinement d’une souris dont on a marché sur la queue, en fait l’alarme incendie ! Malgré le froid mordant du vent qui descend du glacier, malgré le départ de Janine et Christelle, nous restons motivés, fascinés par la beauté du Cervin omniprésent. Le lever du soleil sur les séracs nous coupe le souffle, presque autant que l’altitude et la longue montée au Col de Valpelline. Avec la fatigue, nous regardons de moins en moins les cimes majestueuses et  nous nous contentons d’espérer ce col qui ne cesse de se dérober à notre regard. Espérant encore attraper le bus de 15 heures à Arolla, nous décidons que la Tête de Valpeline sera pour une autre fois ! Enfin un peu de descente! La qualité de la neige varie de médiocre à moyen. Certains brillent par leur technique et leur souplesse, d'autres par leurs efforts à retrouver leur équilibre !

Après un ultime « repeautage », nous atteignons le col de Bertol où nous rendons hommage à notre magnifique cabane avant d'entamer la dernière longue descente sur Arolla sur des pentes zébrées de traces de ski. Sans doute, un effet de l’entraînement pour la patrouille des glaciers ! La présence du Pigne d'Arolla et du Mont Collon ensoleillés enivrent tous les participants qui sentent moins leur fatigue et prennent le temps de déguster la descente.

Hélas le bus de 15 heures ne nous a pas attendu, aussi prenons-nous le temps de déguster de bonnes crêpes salées/sucrées en attendant le bus de 17h26 pour un retour tardif, mais l'esprit rempli d'énergie et de belles images pour entamer la semaine! 



Pour terminer quelques chiffres :



-15 le matin à +15 l’après-midi, d’innombrables sommets célèbres, 7km le premier jour, 22km le deuxième jour, 1300m de dénivelé pour 8 heures de course. Peut-on calculer la somme de plaisir ?



Merci à tous les participantes et participants pour leur joie de vivre et leur détermination.