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Zeige Album

2018-02-09-first-faulhorn-bussalp

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First-Faulhorn-Bussalp

First-Bachsee-Faulhorn-Bussalp, randonnée sur chemin damé

 



Par un épais brouillard, fort tôt le matin, nous quittons Neuchâtel en train pour Grindelwald, une équipe de huit participants, dont Louis-Marie qui ne craint pas de nous accompagner.



La course prévue, Männlichen - Petite Scheidegg – Wengen, a dû être remplacée par celle citée ci-dessus, en raison de nombreux croisements sur le trajet avec les pistes de ski.



Sous un ciel sans nuages, en face de la paroi nord de l’Eiger, du Schreckhorn et du Wetterhorn, à l’arrivée de la télécabine au First, nous entamons notre randonnée sur chemin damé. Nous partageons ce chemin aves des lugeurs, qui feront la montée au Faulhorn comme nous. (600m dénivelé)



Le froid, malgré le grand soleil, est vif à cette altitude, la pause banane est brève. On devine à peine le Bachsee sous son épais manteau de neige, puis le Faulhorn est atteint en 2h30. Nous redescendons de quelques mètres pour un pique-nique qui ne durera pas (il faut remettre les gants entre chaque bouchée du sandwich). Sur les contreforts du Faulhorn, nous apercevons de nombreux chamois, pour notre plus grand plaisir.



La descente s’amorce sur Bussalp souvent en file indienne pour laisser passer les lugeurs, qui descendent parfois à grande vitesse. (800m dénivelé)



Atteignant Bussalp 1h30 plus tard, nous renonçons à prendre le premier bus, pour prolonger cette belle journée au soleil, dans ce cadre si époustouflant avec vue sur les trois Bernoises.



Le trajet en bus jusqu’à Grindelwald, sur l’étroit chemin enneigé, partagé avec les lugeurs, est très impressionnant, et c’est de nuit que nous atteignons Neuchâtel, bien fatigués, mais avec un moral hilarant.



 A nouveau une très belle couse. Merci Doris



                                            Christiane



 


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2018-02-10-cours-de-conduite-de-course-en-hiver-2-2

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Pointe des Grands

Merci encore et a une prochaine 


Julian


 


 


Récit:


 


Le col du Trient étant fermé, nous avons pris le train crémaillère depuis Vernayaz. Entre falaises et forêts, nous avons rejoint le village de Finhaut.

Grâce à la méthodique organisation de notre chef de course , un taxi nous attendait pour nous emmener au village de Trient.


 


Nous chaussons les ski au pied des pistes de ski de fond vers 1330m et nous les avons longées; rien de mieux pour un bon échauffement. Ensuite  nous rentrons dans la forêt et accompagnés de quelques flocons et des nuages sur nos têtes. On traverse soigneusement des coulées et on retrouve un bout de patte d'une bête comme un chamois sur la neige... on ne peut penser qu'au loup pour faire une telle oeuvre...


 


Plis loin, nous traversons un sympathique pont en bois pour enjamber la rivière et continuer au fond de la vallée. Vers 1700m nous faisons une pause ravitaillement avant d'attaquer des pentes un peu plus sérieuses. Les premières conversions prennent place sur une trace et une neige bien agréables et nous rejoignons le premier plateau où l'on s'aperçoit de la très bonne qualité de neige poudreuse. Le soleil peu se deviner à travers les nuages mais il hésite à nous dire bonjour.


 


Les traces disparaissent et c'est notre chef de course qui ouvre la voie sur une neige très souple... tout à coup le brouillard recule et le spectacle commence subitement : grand ciel bleu, des pentes majestueuses et quasi vieges ainsi qu'un bel aperçu sur les sommets environnants comme les aiguilles de comme les aiguilles de Midi.


 
Le soleil nous réchauffe et on enlève une couche; mais erreur! dès que l'on rentre dans l'ombre la température chute brutalement. A 1630m nous nous retrouvons face à une descente de quelques dizaines de mètres où une nouvelle trace nous rejoint. La pente est assez raide et la neige balayée, découvrant la glace du dessous. On préfère enlever les peaux par prudence mais les plus chevronnés les gardent en bloquant les talons. Ça passe mais pas les doigts dans le nez non plus ; mais ils sont quitte de répeauter sur une pente ombragée et ou le passage de quelques groupes oblige à enfoncer les pieds dans la fraîche pour dégager la trace. Le froid se fait vite sentir (dans les -15°C) et les peaux sont raides et moins collantes. Les orteils et les doigts piquent; et même après la répartie ils ont du mal à se réchauffer.


 


On entame une nouvelle pente bien raide. Et lors d'une conversion l'un de nos coéquipiers glisse et se retrouve à genoux. Rien d'étonnant jusqu'à là, des choses qui arrivent... Mais il ne parvient pas à se remettre debout, mauvaise surprise: sa peau s'est au fait décollée; et à ma grande surprise. Elle est partie dans sa totalité. Difficile à recoller Luis tente de la réchauffer dans sa veste. On est les deux derniers pendant que le reste du groupe nous attend au col de cette montée au soleil.


Après 2 tentatives de recollage. C'est sa deuxième peau qui part! La dèche totale. Il décide alors de faire demi tour et nous attendre plus bas au soleil.


Je continue la montée pour rejoindre le groupe et les prévenir. Sur le col de la croix de bérons (2900m) je fais demi tour avec le chef de course pour rejoindre notre camarade pandant que l'autre moitié du groupe continue vers le sommet Pointe des Grands 3100m). Ils racontent que la vue sur le Mont Blanc était imprenable et les pentes lisses souples et vierges.


Je veux bien les croire (en plus il y a des photos à l'appui) car nous aussi on a fait une descente magnifique sur une neige tellement souple et uniforme.


On se prend un bout de picnic au milieu de la descente mais on fait relativement vite car même au soleil le froid se fait bien sentir.


On se retrouve tous peu avant revenir au fond de la vallée. Pour commencer le slalom entre arbustes et rivière. C'est vraiment très encombré mais avec un peu de patiente nous traversons les obstacles et retournons à notre point de départ avec un grand sourire d'une aussi belle sortie et une aussi magnifique descente dans la puff au soleil!


 



 

Merci à tous mes coéquipiers et chefs. Julian.