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Lundi-x: dent d'Oche, 2222m
Ca y est ! Nous avons enfin fait la Dent d’Oche, située à 2221 m d’altitude dans le Chablais français.
Elle s’est fait désirer ! Après trois essais de planification dans le programme annuel, le temps nous a cette fois-ci permis de réaliser notre but, à 95%.
Quatorze personnes, sept femmes et sept hommes, bien motivés, ont entrepris le périple, qui a débuté à la Fétiuère (1206 m).
Depuis l’auberge, nous avons emprunté un sentier qui montait rapidement dans la forêt sur la rive gauche de la Haute Ugine. Puis, il continuait en lacets sur la rive droite du vallon.
Assez rapidement, notre groupe, bavardant gentiment, est parvenu jusqu’au chalet d’Oche (1650 m) sous le soleil, étant toutefois conscient du ciel qui s’assombrissait aux alentours, donnant raison à la météo du jour.
Depuis le chalet, un sentier en lacet, pentu et herbeux, nous attendait avec un grand sourire.
Nous l’empruntons dans la bonne humeur, en file indienne, avec un bon rythme et arrivons au pied d’un vaste couloir coupé par une cheminée rocheuse équipée de câbles, débouchant sur le refuge d’Oche (2113 m), fermé ce jour.
Certains, plutôt chamois, l’ont gravi avec aisance, passant entre les gouttes d’une pluie orageuse.
Les derniers, moins rapides, semblaient être la risée de deux chamois cette fois ci des vrais, qui observaient la scène.
Sous un orage menaçant, nous avons pique-niqué, regardant le sommet qui s’estompait sous nos yeux, la brume le recouvrant. Vu la situation, Jacques, a raisonnablement pris la décision de ne pas monter au sommet de la Dent d’Oche, si proche. Le tonnerre se faisant entendre de ci, de là.
Décision frustrante pour certains…mais oh combien compréhensible.
Nous sommes alors descendus, avec beaucoup d’attention par le col du Rebollion, balcon du Léman, afin de s’offrir un peu de vue, le ciel s’étant dégagé. Mais oups….bien tenté, la vue était totalement bouchée, comme le faisait remarquer Adrien, « en montagne la météo change vite ».
Nous avons continué notre descente sur le sentier assez minéral et mouillé, prudemment, échangeant autour de prochaines randonnées.
La course s’est terminée autour du verre de l’amitié sur la terrasse du restaurant de la Fétuière et avec l’espoir de refaire cette randonnée, cette fois-ci à 100% !
Merci à Jacques et Nadia pour l’organisation et la patience dont ils ont su faire preuve.
Malgorzata
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